PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

« Cosmic Ground III », le retour sombre et hypnotique de Cosmic Ground :)

dimanche 25 septembre 2016 à 16:46

J’avoue que j’ai une faiblesse pour la musique électronique fortement inspirée des créations des années 1970. En juillet 2015, je parlais rapidement du deuxième opus de Dirk Jan Müller alias Cosmic Ground. Et voici donc le troisième album de la série, sobrement intitulé « Cosmic Ground III » 🙂

Plus court que l’album précédent, 70 minutes au lieu de 77, il n’en est pas point un album qui est vraiment planant. Il n’est disponible – au moment où je rédige cet article le 25 septembre 2016 – qu’en numérique et en précommande pour la version physique pour une publication aux alentours du 16 octobre 2016. Inutile de préciser que je l’ai précommandé.

Si dans la première piste, « Ground Control », il y a des sonorités jarresques de l’époque Oxygene / Equinoxe, dans la deuxième, ce sont d’autres influences qui arrivent. Mais qui fleurent bon la science fiction des années 1970 avec ses grands espaces et ses vaisseaux faits de bric et de broc. Ce sont les deux pistes les plus courts, tournant seulement dans les 16 minutes.

L’avant-dernière piste « Keep Us In Space » continue cette plongée dans la SF vintage. En écoutant l’introduction, on se croirait dans de ses vaisseaux, perdu au milieu des étoiles. Mais un vaisseau fantôme… Brrr 😉

Arrive ensuite les claviers et leurs rythmes hypnotiques… Que c’est bon pour se détendre. La piste se termine avec une plage qui aurait pu avoir sa place dans Oxygène, partie VI.

L’ultime piste « Monochrome Ritual » commence un peu plus gaiement que les autres. Même si la joie que l’on peut ressentir est un brin… glaçante.

C’est le genre de musique qui ne laisse pas indifférent. Soit on adore, soit on déteste. Je n’écouterai pas ce genre de musique tous les jours, mais pour me décontracter du « cerveau », oui, sans aucune hésitation ! 🙂

LXQt 0.11.0 : il est enfin sorti.

dimanche 25 septembre 2016 à 09:52

En juin 2016, j’avais rédigé un article concernant l’état des lieux de LXQt pré-0.11, plus de sept mois après sa dernière version majeure, la 0.10.

Je concluais l’article ainsi :

Pour conclure ? Une bonne surprise. Mais toujours les mêmes points faibles : du franglais présent un peu partout mais ce n’est pas des plus génants pour une version de développement. Ce qui est plus ennuyeux, c’est l’absence de certains outils comme un éditeur de texte basique, un (dés)archiveur, en clair des points qui font que LXQt est loin d’être aussi utilisable au quotidien que d’autres environnement léger comme Xfce ou encore Mate Desktop.

Il y a pas mal de progrès, ne serait-ce qu’au niveau du menu jaillissant qui se rafraichit automatiquement désormais. Ce qui fait le plus de mal ? Le temps pris pour sortir une nouvelle version stable, qui permettrait d’attirer des utilisateurs pouvant aider à la traduction des outils de l’environnement.

Ce n’est peut-être pas ce qui apparait comme le plus important pour les développeurs, c’est compréhensible. Mais c’est le meilleur moyen d’avoir plus d’utilisateurs donc potentiellement plus de rapports de bugs et améliorer plus aisément l’ensemble de l’environnement.

Il faut juste espérer maintenant que le projet sortira une version 0.11 d’ici le mois de novembre prochain. Ce serait bête de voir ce projet s’étioler faute de sortie plus ou moins régulière de versions stabilisées.

La version 0.11.0 est sortie le 24 septembre 2016. Dans les notes de publications, on apprend entre autres, le but est de proposer des versions mineures et majeures plus régulièrement. L’arrivée aussi de Pavucontrol-qt en lieu et place de Qascontrol qui est très long à faire compiler. Il y a aussi l’arrivée – du moins pour la version archlinux – de QTerminal pour offrir un terminal minimal.

J’ai donc voulu voir à quoi ressemble désormais LXQt 0.11 « brut de décoffrage », loin des personnalisations qui parfois détruisent l’aspect esthétique voire ergonomique de l’environnement de bureau léger basé sur QT5.

Pour arriver à cette fin, j’ai donc pris une base Archlinux minimale avec Xorg préinstallé. J’ai ensuite lancé la commande sudo pacman -S lxqt.

J’ai complété l’installation avec pavucontrol-qt (pour le son) et gvfs pour la gestion des périphériques amovibles.

sudo pacman -S pavucontrol-qt gvfs

J’ai fini avec sddm pour pouvoir lancer lxqt avec un gestionnaire de connexion.

sudo pacman -S sddm

Le sudo pacman -S pouvant être remplacé par yaourt -S bien entendu à chaque fois.

Le duo de commande suivant m’a permis d’avoir le clavier français et d’effectuer le premier lancement de lxqt :


sudo localectl set-x11-keymap fr
sudo systemctl start sddm

Au premier démarrage, j’ai du aller dans le panneau de configuration de LXQt et utiliser le jeu d’icones Adwaita par défaut, faute d’un autre jeu d’icones.

J’ai ensuite rajouté les applications recommandés par les différents paquets de LXQt, histoire d’avoir un environnement un peu plus utilisable. À savoir :

J’ai ensuite fait compiler sans les installer – histoire de montrer un lxqt 0.11.0 brut de décoffrage : LXImage-Qt 0.5.0 (suggéré par le wiki d’Archlinux), qpdfview (pour les fichiers pdf), notepadqq (pour éditer des fichiers textes). Une calculatrice en QT5 ? Speedcrunch-git.

J’aurai pu rajouter Cantata (surcouche de mpd) pour avoir un lecteur de musique en QT5 et qps pour avoir un gestionnaire de tâches. Mais le mieux est montrer LXQt 0.11.0 « brut de décoffrage » en action. J’ai un brin galéré par rapport au son qui était lié à une erreur de configuration de ma part.

Pour conclure ? Je pourrais reprendre en partie ce que j’avais dit en juin 2016. Évidemment, le projet LXQt est sorti dans une nouvelle version majeure, mais il est encore loin d’être utilisable un minimum sans compiler des outils tiers. Les gros manques sont toujours les mêmes. Dommage que l’outil de gestion basique de photo ne soit pas intégré par défaut. Idem pour un éditeur de texte minimal.

Dommage aussi de devoir lancer une première fois à la main LibreOffice pour qu’il soit intégré au menu jaillissant de LXQt.

Il y a du progrès, c’est certain, mais il faut rester réaliste. L’offre complète de LXQt en cette version 0.11.0 est encore limitée. Les traductions font du progrès, mais dommage que par moment on ait l’étrange impression que c’est de l’automatisé à peine relu 🙁

Dommage aussi que la dépendance envers le code utilisé par Plasma soit encore aussi importante. Cependant, il faut noter que pour la version 1.0 – qui sortira quand elle sortira – un but est de virer au maximum les dépendances envers les KDE Frameworks 5 qui alourdissent l’installation. C’est tout du moins le but visé par cette page du github de LXQt.

Seul l’avenir nous dira si ce but sera atteint. Espérons-le tout de même !

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 23 septembre 2016 à 22:29

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre et informatique :

Côté livre ? Un éditeur exprime son point de vue sur les menottes numériques

Côté musique ?

Bon week-end !

Ça donne quoi TrueOS, le successeur de PC-BSD ? Un premier coup d’oeil.

jeudi 22 septembre 2016 à 14:33

C’est en lisant un journal sur LinuxFr que j’ai pu apprendre la naissance officielle de TrueOS.

Sur le site officiel d’anciennement PC-BSD, on apprend en plus du journal sur LinuxFr que pour le moment, les ISO disponibles sont de niveau béta. Parmi les fonctionnalités ?

Outre le fait de promouvoir le principe du rolling release « rationalisé » – ça vaut mieux quand on utilise la branche de développement de FreeBSD ! – la simplification est à l’ordre du jour : un seul dépôt logiciel, l’utilisation unique de ZFS pour gérer les disques, l’utilisation de LibreSSL en lieu et place d’OpenSSL, une couche de compatibilité linux assez récente pour les circuits graphiques. Bref, que du bon 🙂

J’ai donc récupéré la dernière image ISO de développement en date, datée du 20 septembre 2016. Le 64 bits est à l’honneur, ce qui est somme toute logique. Les premiers PC 64 bits, ça date de fin 2003, non ? D’ailleurs, j’ignore si le ZFS fonctionne avec FreeBSD en 32 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://download.trueos.org/master/amd64/TrueOS-Desktop-2016-09-20-x64-DVD.iso
–2016-09-22 10:09:32– http://download.trueos.org/master/amd64/TrueOS-Desktop-2016-09-20-x64-DVD.iso
Résolution de download.trueos.org (download.trueos.org)… 2a00:7b80:3005:7::1:81, 89.233.107.230
Connexion à download.trueos.org (download.trueos.org)|2a00:7b80:3005:7::1:81|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1837922304 (1,7G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « TrueOS-Desktop-2016-09-20-x64-DVD.iso »

TrueOS-Desktop-2016 100%[===================>] 1,71G 3,01MB/s in 10m 0s

2016-09-22 10:19:32 (2,92 MB/s) — « TrueOS-Desktop-2016-09-20-x64-DVD.iso » sauvegardé [1837922304/1837922304]

J’ai ensuite lancé VirtualBox en partant d’un modèle FreeBSD 64 bits que j’ai gonflé au maximum : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuel, l’horloge en UTC. Je n’ai pas poussé le vice à activer l’UEFI cependant.

Après un démarrage somme toute rapide, on nous propose de lancer l’installateur en mode graphique ou en mode texte.

J’ai pris l’installateur graphique, et j’ai demandé à avoir l’installation en français… Sans oublier de vérifier que le clavier était en azerty 🙂

J’ai demandé l’installation de la version bureau de l’OS basé sur FreeBSD.

Ensuite, j’ai pris les options par défaut. À savoir du mono-démarrage.

L’installation s’est très bien passée. Un peu longue – une dizaine de minutes – mais sans incident.

L’installateur m’a demandé de redémarrer.

L’assistant de premier démarrage m’a permis de configurer la langue, le fuseau horaire, de créer un compte utilisateur que l’on peut chiffrer avec PersonaCrypt. Que du très classique, donc.

L’assistant a fini par me rendre la main. Pcdm s’est affiché, j’ai juste activé la bonne traduction et Lumina Desktop m’a accueilli.

Rien de mieux que de montrer l’OS en action. La vidéo a été un peu plus longue que prévue à l’origine, mais au moins, j’ai tout fait pour rester dynamique 😀

J’avoue que je m’attendais à tomber sur un OS lourd, comme l’était PC-BSD. Mais c’est au contraire une bonne surprise. Même s’il met un peu de temps à démarrer, une fois en mode graphique, il est assez rapide à répondre. Il faut dire que Lumina Desktop aide franchement ici.

Pour une première version béta, c’est très utilisable. Évidemment, il y a certains logiciels qui sont un peu vieux, mais c’est lié aux ports de FreeBSD qui sur certains plans ne sont pas de la première fraicheur. Dommage aussi que le support du HTML5 dans Mozilla Firefox 49 soit un brin capricieux 🙁

Il reste un peu de franglais, mais cela reste dans les limites du supportable, surtout quand on garde en mémoire le fait que c’est une version non finalisée…

Mes seules critiques ? Vouloir utiliser FreeBSD-CURRENT, ce qui demandera aux équipes de TrueOS de proposer les mises à jour avec une précaution maladive. Et aussi le nom, qui peut laisser penser que les autres OS ne sont pas de vrais systèmes d’exploitation. Ça pourrait porter tort à l’équipe en cas de mise à jour un peu trop délicate.

En tout cas, pour un premier aperçu, c’est une bonne surprise. Au moins, on est loin du pachyderme asthmatique qu’était PC-BSD sur sa fin de vie.

Confession d’un amateur de musique, épisode 5 : ma découverte de la musique électronique avec « Ethnicolor » de Jean-Michel Jarre.

jeudi 22 septembre 2016 à 10:48

Cinquième épisode de cette série, c’est celui qui ressemble le plus à la confession diabolique pour le moment 🙂

Ma découverte de la musique électronique, je la dois à un titre publié en 1984 sur l’album Zoolook qui donne toute sa puissance en live, comme sur l’album « Houston-Lyon » de 1986. C’est avec cet album que j’ai découvert le compositeur.

Pour une personne qui apprécie le metal et ses guitares ultra-saturées, ça fait étrange d’avouer que mon adolescence a été bercée par Zoolook, Les Champs Magnétiques, Revolutions, Oxygène ou encore Equinoxe. Comme initiation à la musique électronique, c’est un sacré dépucelage auditif 😀

J’ai ensuite enchainé par les créations de Vangelis avec des bandes sons sublimes comme celles de « Blade Runner », de « L’Apocalypse des Animaux » ou encore « Opera Sauvage ». Par la suite, j’ai continué à écouter de la musique électronique de temps en temps. Il m’a fallu attendre plusieurs années pour tomber sur les créations de Roger Subirana ou encore sur celles plus sombres et plus psychédéliques de Cosmic Ground.

Je dois dire que je suis devenu très sélectif dans ce domaine, sûrement plus que pour le metal, la folk ou le rock progressif.

Les productions d’un certain David G me donnent la nausée… À croire que cet article du parodique Gorafi a visé juste pour une fois 🙂