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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 299 : 1984, l’année du plus célèbre des casse-tête vidéoludique, Tetris !

dimanche 29 août 2021 à 00:00

S’il y a un titre mythique des jeux vidéos casse-tête, c’est Tetris. Ce qui le popularisa auprès du plus grand nombre, c’était sa présence avec tout achat de console GameBoy de Nintendo à partir de 1989.

Cependant, le jeu avait déjà 5 ans à l’époque. Il y avait eu une borne d’arcade de très bonne qualité. J’en avais évoqué l’existence dans un billet vieux geek de mai 2015.

Je vous conseille ce longplay pour voir à quoi ressemblait cette borne d’arcade sortie en 1988. Des versions pour micro-ordinateurs dès 1986 pour PC, et par la suite pour Amiga, Atari ST, ZX Spectrum, Commodore 64 et Amstrad CPC entre autres vers 1987-1988.

Le jeu est né en 1984, quand Alexei Pajitnov – employé à l’académie soviétique des sciences – voulut recréer sur ordinateur un jeu qu’il adorait enfant, les pentominos, des formes qu’il faut assembler. Il eut l’idée de prendre des polygones à quatre côtés. Ensuite, il se dit que ce serait bien de les entasser dans un puits, et de supprimer les lignes complètes. D’ailleurs, Tetris tient son nom du mot grec pour dire quatre, tetra.

Le principe de Tetris était né. La première version qui n’avait pas de montée en niveau, ni d’enregistrement des meilleurs scores. Il faut dire que les ordinateurs utilisés n’étaient pas des plus puissants.

La première version du jeu a été développé sur l’Electronika 60, un clone des ordinateurs PDP-11 de DEC. En gros, on a une interface en mode texte et c’est tout. J’ai pu trouvé une archive contenant l’émulateur et le jeu, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

La publication de Tetris en dehors de l’URSS est une histoire assez complexe, qui passe par la Hongrie, la Pologne, par une entreprise du nom d’Andromeda Software, bref, un sacré merdier. Mais au final, cela nous a permis d’avoir le jeu le plus porté au monde. Quel OS ou quel smartphone n’a pas son Tetris ? Difficile de répondre à la question !

En vrac’ de fin de semaine

samedi 28 août 2021 à 19:45

Minuscule en vrac’ en ce dernier samedi d’août 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien, la rentrée sera je l’espère un peu plus remplie. Je dois avouer que j’attends les albums de Collapse, d’Altesia et de Persona que j’ai financé durant la première moitié de l’année 2021.

Bon fin de week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 298 : OpenSolaris, l’essai pour faire un Solaris ouvert.

vendredi 27 août 2021 à 00:00

S’il y a bien un OS basé sur Unix SystemV Release 4 qui existe depuis longtemps, c’est Solaris. En septembre 1991, Sun qui avait son propre Unix, SunOS décide de partir sur une nouvelle base. C’est ainsi que Solaris voit le jour, alors qu’en toute logique il aurait s’appeler SunOS 5.x.

Sa première version sera Solaris 2.x, les versions précédentes du SunOS étant nommé rétroactivement Solaris 1.x. D’ailleurs, pour encore compliquer la numérotation, après Solaris 2.6, le 2 saute et donc Solaris 2.7 sera Solaris 7.x en 1998.

Cependant, l’OS en question est limité aux processeurs développés par SUN, les Sparc. À partir de Solaris 7.x, le support des processeurs Intel arrive et l’ensemble est tellement lent qu’on le surnomme Slowlaris 🙂

En 2000, Solaris 8 est proposé, puis Solaris 9 en 2002, et le 10 en 2005. Durant le développement de Solaris 10, SUN envisage d’ouvrir le code source de la version suivante, la 11. En 2007, SUN annonce qu’il a embauché Ian Murdock, fondateur de Debian pour mener à bien le projet « Indiana ».

Ce qui donne en mai 2008, la première version notée 2005.08. En novembre 2008, c’est au tour de la 2008.11, puis enfin en juin 2009 de la version 2009.06.

Peu après, Oracle rachète SUN et arrête le projet OpenSolaris pour se concentrer sur le développement de Solaris 11.0 qui sortira en novembre 2011. La dernière version en date de Solaris 11 est la 11.4 sortie en août 2018.

À l’époque, j’avais pu me procurer les CDs des trois publications. J’ai aussi récupéré et installer la dernière version d’OpenSolaris pour vous montrer à quoi ça ressemblait.

En 2010, au moment du rachat de SUN par Oracle, des développeurs ont forké le code et cela a donné naissance au projet OpenIndiana qui existe toujours de nos jours.

C’est aussi à la même époque que d’autres développeurs forkèrent le code de OpenOffice.org pour le faire devenir… LibreOffice.

En vrac de milieu de semaine…

mercredi 25 août 2021 à 06:00

Un court billet, en ce dernier mercredi d’août 2021. Pas grand chose à se mettre sous la souris en ce moment.

Côté informatique :

Côté culture :

Rien, désolé, c’est une période creuse…

Une petite vidéo dans la série « tutos à la con » pour parler d’un émulateur pour ordinateurs Atari 8 bits, Altirra :

Bonne fin de semaine 🙂

Vieux Geek, épisode 297 : Sword of Fargoal, un des premiers rogue-like des Commodore Vic20 et C64.

mercredi 25 août 2021 à 00:00

Dans l’épisode 296, j’évoquais le premier Rogue et sa version commerciale. Cependant, les jeux d’exploration de donjons n’avaient pas attendu Rogue pour devenir une réalité. Dans une vidéo du 26 août 2020, Robin de la chaine « 8-Bit Show And Tell » parlait d’un pré-rogue-like de 1979 développé sur le Commodore PET avec le Basic 2.0 qu’il corrigea pour le rendre compatible avec le Basic 4.0.

Cependant, ce n’était pas le seul jeu pour PET à être un pré-rogue-like écrit en Basic. Entre 1979 et 1981, Jeff McCord développa un jeu en Basic pour le Commodore PET, dénommé GammaQuest II.

Contacté par Epyx, il accepta de développer une version pour le Commodore Vic20, qui changea de nom pour devenir « Sword of Fargoal ». Comme pour Rogue, le joueur n’a qu’un but : récupérer l’épée de Fargoal, enfuie au plus profond du donjon.

Les niveaux sont générés à la volée, que ce soit en descente ou en remontée. On y retrouve le principe PMT (Portes, Monstres, Trésor) de Rogue.

Devant la taille du jeu, un Commodore Vic20 nu ne suffit pas. Il faut augmenter la taille de la mémoire au maximum et donc monter à 28Ko de mémoire vive… Le jeu étant en Basic, il n’est pas foudre de guerre…

En 1983, Epyx demande une version pour le Commodore 64. Cependant, Jeff McCord ne connaissant pas l’assembleur 6502, le projet est repris par un ami, Scott Corsaire et par Steve Lepisto. Les deux jeux furent publiés sur cassettes (et disquettes ?)

Il se joue essentiellement au joystick, même si quelques touches sont utilisés comme : I pour activer l’invisibilité, T pour se téléporter, R pour se régénérer, ou encore Q pour quitter le jeu. On peut aussi avec la touche + mettre en place des balises pour se répérer.

Vous avez pu le voir, les graphismes sont sommaires, mais le principe est simple, même si parvenir à gagner est une autre paire de manches. C’est un rogue-like, après tout, et pour 1982-1983, c’était pas si mal que cela au niveau graphique et sonore !