PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 3 septembre 2016 à 16:52

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre et informatique :

Côté musique ?

Bon week-end !

OpenBSD 6.0 : Oh, du poisson globe ! :)

jeudi 1 septembre 2016 à 19:23

Ça fait une petite éternité que je n’ai pas réactivé mon jeu geek préféré. Prendre OpenBSD et essayer de voir ce qu’il donne au niveau bureautique pure et dure. Cela remonte à OpenBSD 5.6 en novembre 2014…

La sortie d’OpenBSD 6.0 en ce premier septembre 2016 est l’occasion rêvée de m’y remettre.

J’ai donc récupéré l’image ISO depuis le dépot principal francophone. ISO énorme, comme vous pouvez le voir ci-après :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/6.0/amd64/install60.iso
–2016-09-01 16:01:28– http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/6.0/amd64/install60.iso
Résolution de ftp.fr.openbsd.org (ftp.fr.openbsd.org)… 145.238.209.46
Connexion à ftp.fr.openbsd.org (ftp.fr.openbsd.org)|145.238.209.46|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 237467648 (226M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « install60.iso »

install60.iso 100%[===================>] 226,47M 2,92MB/s in 81s

2016-09-01 16:02:50 (2,78 MB/s) — « install60.iso » sauvegardé [237467648/237467648]

Pour rester dans les clous, je vais prendre comme base – surtout au niveau de la mise en place des mises à jour – le tutoriel proposé par Thuban :

J’ai donc fait chauffé mon ami VirtualBox pour lui créer un environnement confortable. Prenez une tasse de votre breuvage non alcoolisé préféré. Je vais prendre Xfce comme environnement de bureau, comme en novembre 2014. Pour la gestion de l’USB, sans trop m’avancer, je pense que c’est un bug entre OpenBSD et VirtualBox pour sa prise en compte 🙁

L’installateur bien qu’en anglais est très simple d’accès. La saisie du clavier :

La création d’un compte utilisateur :

Le choix du fuseau horaire et le partitionnement :

Le choix des paquets à installer (tout par défaut)

En 10 minutes, la base est installée.

Le plus laxatif arrive, l’application des correctifs après le premier démarrage. Ici, le tutoriel de Thuban m’a bien aidé 🙂

Au moment où je rédige cet article, 4 correctifs ont été rendus disponibles. Pour gagner du temps, j’ai décidé de récupérer directement le code source mis à jour 😉

Donc, après m’être connecté en root, j’ai rentré le commande suivante :

cd /usr
cvs -qd anoncvs@anoncvs.fr.openbsd.org:/cvs get -rOPENBSD_6_0 -P src
cvs -qd anoncvs@anoncvs.fr.openbsd.org:/cvs get -rOPENBSD_6_0 -P ports

La récupération de l’ensemble des codes sources a pris une bonne demi-heure.

J’ai commencé par recompiler le noyau. Merci Thuban pour les commandes simplifiées.

cd /usr/src/sys/arch/$(uname -m)/conf
config GENERIC
cd /usr/src/sys/arch/$(uname -m)/compile/GENERIC
make clean && make
make install

Quel bonheur de recompiler le noyau d’OpenBSD 🙂

J’ai ensuite bêtement recopié les recommandations du deuxième correctif, puis celle des correctifs 3 pour relayd et 4 pour smtpd. Une fois tout à jour, j’ai fait redémarrer la machine virtuelle.

Maintenant, on passe à la partie un peu plus simple. L’ajout de Xfce et des outils utilisateurs 🙂

Après le démarrage avec un noyau fraichement compilé et encore une fois connecté en root, j’ai entré ceci pour prendre le dépot secondaire français qui est un brin plus véloce 🙂

echo 'PKG_PATH=ftp://ftp2.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/6.0/packages/amd64/' >> .profile
echo 'export PKG_PATH' >> .profile

Après un duo déconnexion et reconnexion, j’ai installé quelques outils pour me simplifier la tâche :

pkg_add -v zip unzip p7zip xz nano wget

Une fois nano installé, j’en ai profité pour faire comprendre à OpenBSD que je veux l’OS en français. Il m’a suffit de modifier les fichiers .profile de root et de mon compte utilisateur en rajoutant :

LANG=fr_FR.UTF-8
MM_CHARSET=UTF-8
LC_ALL=fr_FR.UTF-8
LC_COLLATE=POSIX
export LANG MM_CHARSET LC_ALL LC_COLLATE

Deuxième couche de logiciels ? Les greffons gstreamer, cups, Mozilla Firefox en version long terme, libreoffice avec sa traduction cups et de quoi avoir les répertoires utilisateurs 🙂

pkg_add -v gstreamer1-plugins-good gstreamer1-plugins-bad gstreamer1-plugins-ugly cups libreoffice-i18n-fr firefox-esr-i18n-fr xdg-user-dirs

J’aurais bien rajouté par acquis de conscience l’outil toad comme indiqué dans cette page parlant d’OpenBSD et Gnome 3, mais celui-ci est marqué comme cassé quand j’écris cet article.

Pour respecter les bonnes manières, j’ai utilisé la commande rcctl pour activer les daemons nécessaires :

rcctl set messagebus status on
rcctl set avahi_daemon status on
rcctl set cupsd status on
rcctl set ntpd status on

J’ai terminé avec l’ajout de Xfce et de quelques outils.

pkg_add -v xfce xfce-extras quodlibet thunderbird-i18n-fr vlc gimp slim

Pour que le démarrage en mode graphique soit fonctionnel, il faut créer le fichier .xinitrc suivant dans le répertoire utilisateur :

exec ck-launch-session startxfce

Un petit startx plus tard, l’écran d’accueil de Xfce s’affiche.

Il ne m’a plus resté qu’à demander le démarrage automatique de slim :

rcctl set slim status on

L’installation est un peu longue, mais j’ai enfin pu faire chauffer mon logiciel d’enregistrement de vidéo pour montrer OpenBSD 6.0 « bureautisé » en action.

Les progrès accomplis depuis la version 5.6 sont énormes. C’est vrai que l’installation n’est pas à la portée de monsieur ou madame lambda, mais on s’approche de l’OS bureautique sécurisé idéal. Dommage que toad soit cassé. Cela aurait donné un petit côté dynamique à l’OS au fugu. Je pense que le son saccadé diffusé dans OpenBSD doit être lié au circuit son que j’ai attribué à l’OS.

Évidemment, il y a encore pas mal de manque et on reste loin de la facilité d’utilisation d’une distribution GNU/Linux. Ce vieux rêve que j’avais fait il y a près de 9 ans avec OpenBSD 4.0 commence à prendre forme. Joie !

Guide d’installation d’Archlinux, version de septembre 2016.

jeudi 1 septembre 2016 à 09:30

Voici la trente-cinquième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’août 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er septembre vers 9 h 30 du matin, l’ISO de septembre 2016 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.20.2, Plasma 5.7.x, Xfce 4.12.0. Mate Desktop est de retour, la version 1.14.x étant arrivée aux alentours du 5 août 2016.

Mate-Desktop giclera sans autre forme de procès si un mois après la sortie de sa version 1.16 celle-ci n’est pas portée sur Archlinux. Je conserve aussi Cinnamon. Saluons aussi l’arrivée du noyau Linux 4.7.2.

L’affichage de la météo est cassé dans Mate Deskop. Il faut faire compiler le paquet libmateweather / libmateweather-gtk3 en version 1.14.1 ou attendre que le paquet soit modifié. Cf le bug 50531.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

FerenOS : la Micro-R OS a trouvé sa digne héritière.

mercredi 31 août 2016 à 11:08

Je ne pensais jamais pouvoir écrire un tel article. Mais il faut avouer que la nature humaine ne cessera jamais de me surprendre. Je pensais qu’avec Micro-R OS, j’avais atteint le fond en terme de site internet et d’images ISO pour « démocratiser » le monde GNU/Linux auprès du grand public.

Grossière erreur. En jetant un oeil à la liste d’attente de distrowatch en ce 31 août 2016, j’ai pu lire ceci :

feren OS (submitted on 2016-08-29)

Cette distribution GNU/Linux révolutionnaire est une LinuxMint 18 revampée pour ressembler à du MS-Windows 7, avec Wine pour rajouter une couche de compatibilité avec le monde MS-Windows. Bref, du grand classique dans ce domaine. Du moins, si l’on en croit les captures d’écran de la présentation sur le site officiel.

J’adore aussi le discours marketing qui fait penser à un abus de la méthode Coué pour dire une contre vérité aussi grosse que l’Éverest. Je cite :

feren OS comes with many apps that you’ll love such as WPS Office (which is the best known Office alternative)

Ce qu’on peut traduire par :

feren OS vient avec de nombreuses applications que vous aimerez comme WPS Office (qui est connue comme la meilleure alternative à Office)

Je dois être franchement con, mais je pensais que c’était LibreOffice qui pouvait s’énorgueillir d’un tel titre… Il est vrai qu’un logiciel dont la derniere version officiellement disponible pour les distributions GNU/Linux est la 10.0 alpha21 est incontournable 🙂

Le plus marrant ? Outre le fait que l’image ISO est d’une taille impressionnante (3,3 Go), le lien officiel de téléchargement pointe vers un espace Mega ! Vous savez, le successeur de MegaUpload, capture d’écran à l’appui.

L’écran de démarrage est sympathique. C’est un bon point.

Pour mémoire, la LinuxMint 18 Cinnamon ne demande que 1,6 Go de téléchargement. Je me demande comment on peut justifier le doublement de taille. Wine serait-il aussi lourd ? J’espère qu’il y a autre chose 🙂

J’ai donc lancé l’ISO dans une machine VirtualBox, puis directement l’installateur qui n’est autre qu’Ubiquity. J’ai noté la présence de Vivaldi, le navigateur basé sur Blink (moteur de Google Chrome) créé par les fondateurs d’Opera.

Une fois l’installation terminée, j’ai fait effectuer la recherche des mises à jour et leur intégration. À noter le manque de lisibilité de l’ensemble. Il est vrai qu’un fond blanc par défaut et des fenêtres à fond gris clair au dessus, ça ne fait pas mal aux yeux. Mais les goûts et les couleurs…

Pour les mises à jour, on apprécie toujours autant la politique conservatrice de LinuxMint.

Mais surtout, ce qui est pratique, c’est l’option de choisir graphiquement le miroir le plus proche.

Il n’y a pas grand chose, donc cet étape a été assez rapide.

Et comme d’habitude, mon enregistreur de vidéo s’est mis au travail pour montrer cette distribution en action.

Cette distribution accumule de nombreuses tares (stockage sur Mega, image ISO en obésité morbide), une liste de dépôt tiers effrayante, une ergonomie digne de l’huile de ricin, elle semble exister depuis depuis septembre 2014, dixit le blog officiel. Celui-ci doit avoir une dizaine de billets sur les 2 ans… Autant dire que c’est un projet très vivant… 🙂

C’est le genre de projet qu’on peut mettre de côté sans regrets. Mais si vous avez envie de rire cinq minutes, pourquoi pas !

Reste deux questions en attente. Pourquoi autant de haine envers la LinuxMint ? Pourquoi autant de haine envers le monde du logiciel libre ?

Si vous avez une réponse, je suis preneur !

Fast Computer Linux : où comment discréditer SuSE Studio ?

lundi 29 août 2016 à 19:59

Depuis des années que je maintiens le blog en vie, j’ai eu droit à des distributions GNU/Linux qui aurait valu à leurs créateurs un coup de pied clouté dans le fondement il y a encore deux ou trois ans.

Outre la mythique Micro-R OS en septembre 2014, il y a eu la saga PearOS qui m’a valu une sacrée volée de bois vert. Comment oublier des étroniciels dont j’ai parlé dans un billet d’octobre 2015, avec comme exemple parfait la Makulu Linux ?

Mais avec la Fast Computer Linux, on atteint le haut du panier, si on peut dire les choses ainsi. J’ai rapidement abordé cette distribution basée sur OpenSuSE et Gnome dans un billet en vrac récent.

Pour éviter de dire que je ne parle que de distributions GNU/Linux franchement inutiles (DGLFI), j’ai créé une liste de vidéo sur mon compte youtube. Vous verrez, y a du lourd ici 🙂

Pour finir cette longue introduction, il faut rappeller que SuSE Studio est un site qui permet de créer à volonté des ISO personnalisables basées sur OpenSuSE en quelques clics de souris.

Mais ce n’est pas parce que l’on peut créer une ISO en 5 minutes montre en main – en rajoutant une heure de compilation par un serveur distant – qu’on doit ouvrir un espace sur Sourceforge et mettre sa création sur la liste d’attente de Distrowatch.

J’ai donc récupéré l’ISO de la Fast Computer Linux depuis l’espace sourceforge de la distribution. Au moment où je rédige cet article, c’est la version 2.2.1 qui est disponible.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/fastcomputer-linux/v%202.2.1/FastComputer%20Linux%20v2.2.1.iso
–2016-08-29 17:48:42– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/fastcomputer-linux/v%202.2.1/FastComputer%20Linux%20v2.2.1.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1974468608 (1,8G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « FastComputer Linux v2.2.1.iso »

FastComputer Linux 100%[===================>] 1,84G 2,82MB/s in 11m 10s

2016-08-29 17:59:52 (2,81 MB/s) — « FastComputer Linux v2.2.1.iso » sauvegardé [1974468608/1974468608]

Oui, 1,8 Go… On sent déjà que l’ensemble va être… léger 🙂

J’ai ensuite lancé VirtualBox tout en écoutant du bon gros metal symphonique, histoire de me calmer les nerfs 🙂

On apprécie déjà la lisibilité de l’écran de démarrage de l’ISO…

L’installateur s’est lancé à moitié. Il a fallu que je passe par la ligne de commande pour lancer l’installeur… C’est tellement dépassé de proposer un installateur en mode graphique qui fonctionne… Le mot de passe root est root.

Le contournement du problème est expliqué sur la page SuSE Studio du projet.

En gros, on ouvre un terminal, on passe en root et on entre la commande yast2 live-installer. Celui-ci se lance en mode texte, QT étant introuvable pour le lancer en mode graphique… Joie !

Heureusement que l’ensemble est assez compréhensible… J’ai réussi à le faire passer en français… Même si l’installateur reste à 90% du temps en anglais.

J’avoue ne pas comprendre l’imposition du système de fichiers btrfs.

J’ai préféré désactiver la connexion automatique. C’est vrai que le respect de la confidentialité de l’utilisateur, c’est du passé !

Je n’ai pas pu aller très loin, l’installateur se viandant comme une grosse merde…

Mais on peut lui forcer la main pour qu’il continue l’installation, qui arrive par chance au bout !

On sent l’ISO testée longuement avant d’être mise en ligne. Cependant, elle refuse absolument de démarrer… Un problème de Grub qui fait un caca nerveux à cause de btrfs sur la partition racine ? Autre chose ? Pourquoi tant de haine envers les distributions GNU/Linux ?!

La vidéo a un léger décalage audio au niveau de la webcam, j’en suis désolé 🙁

Pourquoi la personne ayant créé cette immondice propose WPS Office dans une version obsolète pour la bureautique au lieu du plutôt stable LibreOffice 5 ? Pourquoi proposer un installeur qui ne démarre qu’en mode ligne de commande et qui ne fait pas bien son boulot au final, comme je l’ai prouvé dans la vidéo… Tester une ISO dans une machine virtuelle, c’est trop demander ?

Pour moi cette étronicielle est l’expression parfaite d’un proverbe que j’aime bien : « La route de l’Enfer est pavée de bonnes intentions. » SuSE Studio est un excellent outil, mais il est vraiment utiliser pour des projets à la mords-moi le bout du pénis ! Et ça fait très mal pour la crédibilité du service 🙁