Parfois, la rétro-informatique, ça tourne mal…
vendredi 17 juillet 2020 à 18:03On m’avait fait don d’une tour assez ancienne (datant de 2004-2005 ?) avant que je déménage, en me disant qu’il n’y avait aucune garantie. Plusieurs mois sont passés depuis mon déménagement, et ce n’est qu’en ce vendredi de juillet que j’ai décidé de voir ce que je pouvais faire avec cette vieille tour.
Sur le plan technique ? Une chaudière… pardon, je voulais dire un Pentium 4 à 2,8 Ghz, 768 Mo de mémoire vive, un graveur de DVD, un lecteur de DVD, une carte ATI Rage Pro et un disque dur de 160 Go.
Mon but ? Me faire une mini station de jeu avec un double-démarrage Windows 98Se (pour les jeux MS-DOS) et MS-Windows XP pour des titres plus récents.
Autant l’installation de MS-Windows 98 se passait bien – si on virait la barette de 512 Mo – cf la photo ci-après, autant la mise en place de MS-Windows XP tourna au cauchemar.
À la quasi fin de la première étape, le couperet tomba : IRQL_NOT_LESS_OR_EQUAL…
L’écran bleu de la mort classique qui signifie – sauf erreur de ma part – que quelque chose au niveau matériel sent le moisi. Quand j’ai voulu lancer par curiosité un live DVD d’Ubuntu 14.04 et que j’ai eu droit à un kernel panic de toute laideur, j’ai tout de suite compris que la RAM était cuite…
Cuite au sens physique du terme. Bien que j’ai laissé le boitier ouvert, une chaleur digne d’un four se faisait sentir. Sans oublier que le graveur de DVD était lui aussi cuit. Quand j’ai jeté un oeil aux condensateurs, étrangement placé dans le flux d’air chaud qui se dégageait du radiateur, certains commençaient à être pris d’obésité…
Pour résumer ?
- Une carte mère moribonde
- Un graveur de DVD mort
- Des barrettes de mémoires cuites à point
J’ai décidé de récupérer les pièces détachées qui m’intéressaient : le processeur pour mon humble collection de CPUs, la carte graphique et le disque dur. Tout le reste partira à la déchetterie dès que j’en aurai l’occasion.
J’ai envie de me faire une machine pour de la rétro-informatique. Mais je pense que je viserai au maximum la génération des Pentium 3, ne serait-ce que pour éviter de me retrouver avec des composants cuits par l’évacuation thermique du microprocesseur.