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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac de milieu de semaine…

mercredi 15 septembre 2021 à 17:30

Un court billet, en ce milieu de mois de septembre 2021.

Côté informatique :

Côté culture :

Un exemple des reprises de Sershen & Zaritskaya, « Soldier of Fortune », une ballade qui m’arrache toujours une petite larme.

Bonne fin de semaine 🙂

Vieux Geek, épisode 307 : Temple of Apshai, l’autre ancêtre des jeux de rôles informatisés.

mercredi 15 septembre 2021 à 00:00

Dans l’épisode 300 de la série « Vieux Geek », je parlais du jeu développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot, « Akalabeth : World of Doom » renommé par la suite « Ultima 0 ».

Cependant, le titre fut précédé d’un autre jeu de rôle en vue de dessus – comme les rogue-like – à une différence près : seule l’apparition des ennemis est aléatoire, la présentation des donjons étant identique.

Développé par Automated Solutions qui deviendra par la suite Epyx, « Temple of Apshai » est programmé en Basic (comme nombre de jeux de l’époque) et sort en 1979 sur TRS-80 et peu après sur Commodore Pet.

Le succès est au rendez-vous et les ports se multiplient : Apple II, Commodore Vic20/C64, Atari 8 Bits entre autres. Deux extensions verront le jour, « Upper Reaches of Apshai » (septembre 1981) et « The Curse of Ra » (1982).

D’ailleurs, le titre « Temple of Apshai » est le premier d’une dizaine de la collection « Dunjonquest » :

  1. Temple of Apshai (août 1979)
  2. The Datestones of Ryn (novembre 1979)
  3. Morloc’s Tower (janvier 1980)
  4. Hellfire Warrior (septembre 1980)
  5. Upper Reaches of Apshai (septembre 1981)
  6. The keys of Acheron (septembre 1981)
  7. Sorcerer of Siva (décembre 1981)
  8. Curse of Ra (1982)
  9. Danger in Drindisti (1982)
  10. Gateway to Apshai (1983)

Lorsque j’ai voulu enregistrer une vidéo de la version TRS-80, j’ai été dans l’impossibilité de lancer le jeu. Un problème de touche de clavier un peu récalcitrante. Je me suis donc détourné vers la version Commodore PET. En 1985, la trilogie d’Apshai parait sous la forme d’une compilation améliorée sur les plans graphiques et sonores.

Vous l’avez vu, la première version était très rustique, mais vu les capacités graphiques de l’époque, ce n’était pas si mal que cela. Je dois dire que la version améliorée pour Apple II fait son petit effet, même si je pense me tourner plutôt vers la version C64 pour occuper de longues soirées solitaires.

En tout cas, si vous aimez les RPG, ce serait dommage de passer à côté de ce titre mythique.

Un petit point sur l’activité du blog en septembre 2021.

lundi 13 septembre 2021 à 13:15

J’avais envie de rédiger ce petit article pour expliquer l’activité du blog depuis le début du mois de septembre 2021.

En ce moment, pour des raisons d’ordre pratique et par plaisir, je produis de nombreuses vidéos et articles « vieux geek ». Au moment où je poste cette bafouille, depuis le 1er septembre, il y a eu :

Déjà 6 épisodes. Il y en a autant prévus jusqu’à la fin du mois de septembre. mais ce ne sera pas du 100% ludique 🙂

Je parle de moins en moins du logiciel libre, car j’ai déjà abordé tous les sujets qui m’intéressaient. Je constate l’enfermement d’une partie du monde du logiciel libre dans un geekisme fanatisé.

Quant aux rares chaines youtube orientées linux dans le monde francophone, j’ai l’impression de voir un milieu qui stagne et qui ne sait plus quoi dire et qui cherche des portes de sortie, en essayant un peu de tout.

Les chaines en question arrivent enfin à prendre conscience – plus ou moins volontairement ? – que le bilan que je dressais dès novembre 2018 quand j’ai quitté Youtube se vérifie. Comme je disais en novembre 2018, les distributions ont atteint un stade de maturité avancé.

Idem pour les environnements de bureau, avec l’exemple de Mate-Desktop 1.26 qui n’apporte rien de bien visible au final, comme je le disais dans un article d’août 2021.

Soyons honnêtes : quelles sont les vraies nouveautés dans le monde du libre pour le pékin moyen ? Je me le demande.

Je sais que d’ici six semaines, donc fin octobre, on aura droit à l’avalanche habituelle d’articles sur la ubuntu 21.10 et les contenus copiés à la va-vite pour remplir du papier électronique.

Je vais essayer de proposer d’autres articles qui ne sont pas dédiés à la rétro-informatique, mais je ne promets rien. Je dois dire qu’en ce moment, je prend toujours autant – sinon plus – de plaisirs à me plonger dans l’archéologie informatique que dans les dernières nouveautés… Quand on arrive à les voir 🙂

Je m’amuse aussi à regarder mon compte twitter – en espérant ne pas être choyées par les jeunesses Twitteriennes, les personnes abonnées à un certain youtubeur comprendront l’astuce – pour savoir quand je vais dépasser le cap symbolique du 1000ième abonnement. Pour un compte twitter né en 2010, c’est un taux de croissance énorme, non ? 🙂

Sur ce, je vous laisse et je vous à la prochaine.

Bonne fin de journée !

Vieux Geek, épisode 306 : OS/2 1.1, le premier OS graphique pour PC.

lundi 13 septembre 2021 à 00:00

En mai 2017, j’évoquais la dernière version d’OS/2 publiée par Microsoft, la 1.30, sortie en 1991.

Cependant, 3 ans plus tôt, fin 1988, IBM et OS/2 propose la première version graphique de l’OS qui devait prendre le relai du DOS, du moins dans les souhaits d’IBM, OS/2 1.1.

L’interface graphique, appelée Presentation Manager est franchement inspirée de celle de MS-Windows 2.x dont j’ai parlé en mars 2019.

Il y a un point noir : c’est que l’OS en question est très gourmand, pour les normes de l’époque. Il demande au minimum un 286 et 2 Mo de mémoire vive ! Grace à WinworldPC, j’ai pu récupéré OS/2 1.1 à la sauce IBM et Microsoft. Mais aucun des deux n’acceptaient de démarrer avec moins de 2 Mo de mémoire vive.

2 Mo en 1988… Autant dire que cela coutaît la peau du… Bref, vous voyez ce que je veux dire. Néanmoins, j’ai pu enregistrer la vidéo ci-dessous.

Je dois dire que je n’ai pas trouvé beaucoup d’applicatifs pour OS/2 1.1. Il fut remplacé fin 1989 par OS/2 1.2 légèrement mieux terminé.

Cependant, Microsoft préparait le MS-Windows qui allait enfin avoir du succès, sortit en mai 1990, dont j’ai parlé en mars 2020.

Vieux Geek, épisode 305 : ah, la bonne vieille époque de la protection des jeux par codes…

samedi 11 septembre 2021 à 00:00

Un épisode de la série vieux geek un peu spécial, car je vais évoquer la course à l’armement contre les copies illicites de jeux vidéos. C’est un sujet brûlant depuis les premiers jeux vidéos.

Au tout début, les jeux étaient proposés sur cartouches, donc la copie illicite, on s’en fichait un peu. À partir de 1977 et de la trinité informatique (Commodore Pet, Apple II et TRS 80), les jeux devinrent disponibles en cassettes.

Autant dire que la copie était facilitée. Il suffisait d’avoir une chaîne hifi avec deux emplacements pour les lecteurs de cassettes. Dans un emplacement, on mettait la cassette d’origine, dans l’autre une cassette vierge et on lançait la copie.

Une demi-douzaine d’années plus tard, c’était au tour des disquettes d’être copiées. Bien entendu, les développeurs de jeux se débrouillèrent pour rendre les copies complexes voirent impossibles. Tant pis si cela déréglait des lecteurs de disquettes, ça évitait la copie.

Bien évidemment, il suffisait de quelques jours, voire de quelques semaines pour la protection contre la copie saute. Des studios comme FTL, à l’origine de « Dungeon Master » protège la disquette du jeu contre la copie, puis rajoute des bugs qui tuent la jouabilité sur une copie illicite.

Je vous renvoie à l’excellente vidéo de Modern Vintage Gamer sur ce sujet.

Il y avait d’autres méthodes plus physiques, comme l’utilisation d’un texte précis fourni avec le manuel. Par exemple, « The Pawn », un jeu d’aventure textuel proposé sur Atari 8 bits, Atari ST, Commodore 64, Apple II (entre autres) par Magnetic Scrolls proposait au bout d’une centaine de commandes entrées de taper un mot en provenance d’un petit roman fourni avec le jeu d’une cinquantaine de pages.

Vous aviez trois essais… En cas de triple échec, le jeu se bloquait et s’était terminé. Vous deviez reprendre à la sauvegarde la plus récente possible.

La version Atari 8 bits de la protection :

La version Commodore 64 :

Cette protection n’était pas des plus solides, et des groupes de cracker trouvait le code incriminé et le désactivait.

Pour contrer la photocopie des manuels, des papiers de couleurs étaient utilisés. Ensuite, il y eut des roues permettant de composer différentes réponses en fonction des réglages, ou encore l’infâme lenslok, une espèce de loupe que l’on devait appliquer sur un dessin affiché sur votre écran de télévision.

Une nouvelle fois, je vous invite à découvrir cette vidéo de Modern Vintage Gamer.

Après, il y a eu les CD-ROM qui ont été difficiles à copier. Jusqu’à ces monstruosités de DRMs qui imposent même pour un jeu en local d’être connecté à Internet. C’est ce qui tua la franchise SimCity en 2013.

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-tech/20130319.RUE4987/la-nouvelle-version-de-simcity-jeu-culte-lynchee-par-les-joueurs.html

Mais au final, qui est ennuyé par les dites protections sur la copie ? Les personnes qui sortent le porte-monnaie… L’industrie vidéo-ludique aurait besoin de comprendre que faciliter le transit intestinal de sa clientèle, ce n’est pas le mieux qui puisse arriver.