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FredericBezies

source: FredericBezies

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Point Linux 3.0 Mate Desktop : une distribution vraiment utile ou de transition ?

lundi 13 juillet 2015 à 22:05

J’en ai parlé dans un en vrac’ récent, la Point Linux 3.0 est sortie en déclinaison pour Xfce (avec Xfce 4.10.1) pour remplacer la version Gnome et Mate Desktop (avec Mate Desktop 1.8.1).

C’est avec cette deuxième déclinaison que j’ai envie de vous parler une nouvelle fois de la Point Linux. J’avais déjà parlé de sa version 3 béta en février 2015.

Je concluais l’article ainsi :

[…]le choix est simple si vous voulez une Debian GNU/Linux avec Mate Desktop, et on peut le schématiser rapidement ainsi.

Première option : Vous n’avez pas envie de vous prendre la tête à installer la Debian GNU/Linux avec Mate Desktop. Dans ce cas, la Point Linux sera pour vous.

Deuxième option : Vous vous sentez à l’aise avec l’installateur graphique de la Debian GNU/Linux et jouer un peu avec Synaptic ne vous fait pas peur, quite à rajouter IceWeasel depuis un dépot tiers comme celui de la Debian Mozilla Team ? Dans ce cas, préférez la Debian GNU/Linux.

La Point Linux vous servira à évaluer la compatibilité de votre matériel et voir si Mate Desktop est un environnement qui vous convient… Même si cela vous demandera de faire les mises à jour à la main :)

J’ai donc eu envie de voir si ce jugement était toujours valide… ou pas ! Étant proche du renouvellement de mon forfait de téléphonie mobile et de ses 20 Go de data, ma connexion ADSL étant en panne, j’en ai profité pour récupérer l’ISO de la Point Linux 3.0 Mate avec Transmission.

Ensuite, j’ai créé la machine virtuelle habituelle dans VirtualBox : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque, 2 CPUs virtuels.

Au premier démarrage l’ensemble est en anglais. Après avoir fait passé le clavier en français, j’ai lancé l’installateur. Il faut noter que le jeu d’icones n’est autre que notre ami faenza. Il m’aurait presque manqué, tiens :)

Après avoir choisi la langue de l’installateur, on définit le fuseau horaire. Après la création de l’utilisateur, on arrive au partitionnement.

Même si le mode automatique ne propose que le duo partition / et swap, on s’aperçoit que l’on peut rajouter une partition /home si on en ressent le besoin.

On peut aussi activé les dépots non libres de la distribution, ainsi que ceux de rétroportage de la Debian GNU/Linux. Cependant, ces derniers ne seront activés – sauf erreur de ma part – qu’à la publication de la Debian GNU/Linux Stretch, soit au bas mot, pas avant 2016, voire 2017.

Comme pour le précédent article, par défaut, des données d’installation sont envoyées à des fins statistiques aux développeurs de la distribution. J’ai décidé de décocher l’option.

L’installation est assez rapide, une dizaine de minutes environ. Une fois l’OS installé, tout redémarre, et on peut passer aux finitions. L’installation des quelques mises à jour peut se faire via synaptic, même si un outil idoine dédié à la recherche des nouveautés est lancé par défaut avec la session Mate Desktop.

Mais rien ne vaut de montrer la distribution en action, même si la connexion réseau pue des pieds à cause de sa lenteur… Mais avoir l’internet via le mode « tethering » d’un smartphone Wiko (donc bien pourri selon certaines personnes), c’est toujours mieux que rien !

Il me serait difficile d’apporter une conclusion différente à celle de l’article du mois de février 2015. Point Linux dans sa version Mate Desktop est vraiment plaisante, mais n’apporte pas grand chose de plus qu’une Debian GNU/Linux Jessie avec Mate Desktop. Si ce n’est qu’elle permet d’avoir tout préinstallé et ne pas se poser de question outre mesure. Le seul gros manque, c’est l’absence d’un outil pour la lecture de la musique dans l’installation par défaut.

Comme pour la Debian GNU/Linux Jessie, on se retrouve face à Mate Desktop 1.8.1, alors que la nouvelle génération est sortie et est disponible – même si son apparence est MS-Windows-isée avec la LinuxMint Debian Edition Mate 2.0.

J’avoue que j’hésite à conseiller cette distribution. J’aurais plutôt tendance à conseiller soit directement la maison mère, soit la LinuxMint Debian Edition 2.0 en s’accommodant de la transformation visuelle. C’est à vous de voir au final !

En vrac’ via le mode « attache » de mon téléphone intelligent.

dimanche 12 juillet 2015 à 10:30

Tandis que je suis obligé de consommer de l’internet au compte-goutte (ce qui me fait revenir 18 ans dans le passé) via le mode tethering (qu’on peut traduire par attache) de mon smartphone Wiko Kite 4G, voici un petit billet en vrac’.

Commençons par le monde des pollutions nocturnes embranchements aussi primordiaux et indispensables qu’une envie d’uriner, j’ai nommé les logiciels libres 😉

Parlons maintenant culture, ça changera des produits à la date de péremption et à l’utilité plus que douteuse 😉

C’est tout pour aujourd’hui. Je suis obligé d’attendre quelques jours pour pouvoir récupérer un boitier de connexion fonctionnelle.

Mise au ralenti du blog.

mercredi 8 juillet 2015 à 20:10

Un petit billet en passant.

Suite à de nouveaux ennuis avec ma connexion internet, ceux qui suivent les ennuis de fin juin 2015, ayant été rétrogradé de l’étape 2 vers l’étape 1 de la connexion de mon boitier Freebox serveur, je suis obligé de ralentir l’alimentation du blog.

Ça commence à empester le sapin pour mon boitier serveur qui a fonctionné sans trop de problèmes depuis fin octobre 2011.

Donc, ne vous étonnez pas si aucun autre billet n’est publié avant une bonne semaine, n’ayant que mon smartphone en mode « tethering » pour pouvoir accéder au réseau.

Bonne continuation à toutes et à tous.

Vous prendrez bien un peu de thé à la menthe, subtilement parfumé à la canelle ?

mardi 7 juillet 2015 à 18:37

Derrière ce titre gustatif se cache un jeu de mots dont j’ai honte. Comme vous vous en doutez, cet article va être consacré à la plus célèbre fille d’Ubuntu, j’ai nommé la LinuxMint en déclinaison Cinnamon. Cela faisait une petite éternité que je n’avais plus consacré d’article à la LinuxMint « principale ». Le dernier article remontait à mai 2013.

La version 17.2, troisième version basée sur la Ubuntu 14.04 LTS, est sortie le 30 juin 2015.

Du nom de code de Rafaela, elle propose Cinnamon 2.6 (à la naissance agitée, j’y reviendrais plus tard), des réglages affinés dans tous les domaines, un meilleur support pour l’usine à gaz qu’est l’UEFI, un noyau Linux 3.16 (comme celui qui propulse Debian GNU/Linux Jessie et la Linux Mint Debian Edition), ainsi qu’une logithèque mise au goût du jour.

J’ai donc fait chauffer Transmission pour récupérer l’ISO d’installation. Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle VirtualBox avec 2 Go de mémoire, 2 CPUs virtuel, 128 Go de disque, et j’ai aussi activé le support EFI. Soyons fous :)

Cinnamon 2.6.11 en anglais nous accueille. Quand on lance l’installateur, on se retrouve avec celui d’Ubuntu. Donc, inutile de s’apesantir dessus. Je préfère cependant l’installateur de la LMDE, mais il faut vérifier sa compatibilité avec l’UEFI. J’ai un doute sur ce point précis.

L’installation est assez rapide. En dix minutes, elle est pliée. On peut alors redémarrer la LinuxMint 17.2 fraîchement installée. L’installation est assez gourmande. 9,5 Go sont recommandés.

Je me suis occupé de l’installation des mises à jour… En plusieurs couches ! Pas moins de trois, les unes à la suite des autres. Les captures d’écran ci-après sont suffisamment parlantes, non ? :)

Tous les préliminaires étant désormais passés, j’ai fait chauffer Simple Screen Recorder pour capturer en vidéo la LinuxMint 17.2 au goût de canelle.

La génération 17.x de LinuxMint est une stabilisation et un approfondissement de ce qui fait le succès de la distribution : un environnement graphique qui ressemble à celui de MS-Windows 95 à 7 dans les grands traits, le multimédia fonctionnel dès le départ.

Il y a cependant quelques points qui me font sursauter : pourquoi proposer cette usine à gaz qu’est Banshee ? J’apprécie le principe des mises à jour « catégorisées » par niveau de dangerosité.

Ce qui m’a ennuyé, c’est le deuxième plantage en direct, juste après l’ajout de la corbeille. VirtualBox est sûrement responsable ici. Je n’aurais pas dû activer l’accélération 3D ?!

Au bout d’un moment, est-ce que cela ne sera pas une source de déséquilibre et d’instabilité ? À trop vouloir bien faire, on finit par mal faire. Enfin, je dis cela, hein…

Certains outils de Gnome commencent à faire leur âge. Par exemple, l’outil FileRoller pour gérer les archives est en version 3.6.3… Alors que sa version courante est 5 versions stables plus loin, en 3.16.quelquechose. Je sais bien que courir après la dernière version est parfois « idiot », mais un peu de fraicheur ne fait pas de mal, non ?

C’est l’effet collatéral de conserver une base vieille de plus d’un an, la Ubuntu LTS 14.04. Avoir une base stable, c’est bien. Sauf quand elle commence à prendre de la bouteille. C’est pour cela que je me demande pourquoi la LMDE 2.0 n’est pas mise plus en avant par les développeurs de LinuxMint.

Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour.

lundi 6 juillet 2015 à 16:21

En juillet 2012, j’avais rédigé deux articles concernant les 5 pires et les 5 meilleures distributions GNU/Linux qui ont atterri sur mon disque dur.

Pour mémoire, le flop 5 :

  1. PearOS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. OpenSuSE
  5. KahelOS – paix à ses octets

Et le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Frugalware Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. LinuxMint Debian Edition

Trois ans sont passés, et quelques modifications doivent être apportés aux deux classements. Commençons par le flop 5, étant donné que deux ont passés l’arme à gauche. J’ai cependant enlevé OpenSuSE, car j’ai trouvé pire entre temps :)

Mon classement sera la suivant :

  1. Micro-R OS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. Cubuntu
  5. ZorinOS

Pour la Micro-R OS, c’était une base Ubuntu avec Cinnamon et un tas de réglages qui faisaient penser à une construction sur des sables mouvants. Le site officiel répond aux abonnés absents, et je vous renvoie à l’article de janvier 2015 où je m’étonnais du décès précoce de la dite distribution.

Pour OpenMamba et GoboLinux (qui a sorti une version entre temps), je n’ai rien à rajouter à ce que j’avais déjà dit en juillet 2012. Je vous renvoie donc à l’article en question.

Attaquons les deux dernières entrées de la liste. Pour la Cubuntu (déjà rien que le nom pour les francophones ça sonne mal) reprend la recette de la Linux Mint (Ubuntu + Cinnamon) en lui rajoutant tellement de trucs qu’on se retrouve avec une distribution souffrant d’une surcharge pondérale prononcée. Pour plus d’info, je vous renvoie à l’article que je lui avait consacré en mars 2014.

Parlons maintenant de la ZorinOS. Outre le fait que c’est une énième dérivée d’Ubuntu, elle reprend une interface faisant penser à celle de MS-Windows 7. Tant mieux si cela aide les utilisateurs. Le hic, c’est que si on veut changer l’interface proposée par défaut, il faut passer à la caisse. 10 € pour la version premium. Pour plus d’infos, je vous renvoie à un article sur la RC de la dernière version en date disponible, rédigé en juin 2014.

Passons au top 5. Il est très légèrement modifié. Je ne parlerai que des modifications, pour les distributions ayant conservé leurs places, je vous renvoie à l’article de juillet 2012.

Voici donc le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Manjaro Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. Void Linux

Commençons par les disparitions. Pour la Frugalware Linux, c’est un problème lié à une petite équipe et au retard qui en découle. Ne serait-ce qu’au niveau de certaines bibliothèques comme la libpng qui doit avoir une bonne année de retard par rapport aux versions considérées comme sécurisées.

Pour la LinuxMint Debian Edition, le fait que l’équipe de la LinuxMint la traite comme la cinquième roue du carosse n’aide pas à donner sa chance à cette dérivée.

Les ajouts ? Pour Manjaro Linux, je pense qu’il n’est pas vraiment besoin de préciser pourquoi outre mesure. Étant la « ubuntu » d’Archlinux, elle est une porte d’entrée au merveilleux monde des distributions en publication en continu.

Pour la Void Linux, je dois dire que c’est son approche à la Archlinux qui m’a fait la choisir. Outre le fait qu’elle propose un gestionnaire de paquets maison, et qu’elle utilise runit et LibreSSL en lieu et place de systemd et OpenSSL. C’est aussi une distribution très malléable, comme quand je lui ai fait supporter Gnome 3.12 ou encore enlightenment e18 !

Faire le point trois ans après mon premier duo top 5 et flop 5 était un exercice interessant. Je ne me pose qu’une question : où ai-je mis mon stock de pop-corn et de soda pour les commentaires ?