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FredericBezies

source: FredericBezies

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Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour.

lundi 6 juillet 2015 à 16:21

En juillet 2012, j’avais rédigé deux articles concernant les 5 pires et les 5 meilleures distributions GNU/Linux qui ont atterri sur mon disque dur.

Pour mémoire, le flop 5 :

  1. PearOS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. OpenSuSE
  5. KahelOS – paix à ses octets

Et le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Frugalware Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. LinuxMint Debian Edition

Trois ans sont passés, et quelques modifications doivent être apportés aux deux classements. Commençons par le flop 5, étant donné que deux ont passés l’arme à gauche. J’ai cependant enlevé OpenSuSE, car j’ai trouvé pire entre temps :)

Mon classement sera la suivant :

  1. Micro-R OS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. Cubuntu
  5. ZorinOS

Pour la Micro-R OS, c’était une base Ubuntu avec Cinnamon et un tas de réglages qui faisaient penser à une construction sur des sables mouvants. Le site officiel répond aux abonnés absents, et je vous renvoie à l’article de janvier 2015 où je m’étonnais du décès précoce de la dite distribution.

Pour OpenMamba et GoboLinux (qui a sorti une version entre temps), je n’ai rien à rajouter à ce que j’avais déjà dit en juillet 2012. Je vous renvoie donc à l’article en question.

Attaquons les deux dernières entrées de la liste. Pour la Cubuntu (déjà rien que le nom pour les francophones ça sonne mal) reprend la recette de la Linux Mint (Ubuntu + Cinnamon) en lui rajoutant tellement de trucs qu’on se retrouve avec une distribution souffrant d’une surcharge pondérale prononcée. Pour plus d’info, je vous renvoie à l’article que je lui avait consacré en mars 2014.

Parlons maintenant de la ZorinOS. Outre le fait que c’est une énième dérivée d’Ubuntu, elle reprend une interface faisant penser à celle de MS-Windows 7. Tant mieux si cela aide les utilisateurs. Le hic, c’est que si on veut changer l’interface proposée par défaut, il faut passer à la caisse. 10 € pour la version premium. Pour plus d’infos, je vous renvoie à un article sur la RC de la dernière version en date disponible, rédigé en juin 2014.

Passons au top 5. Il est très légèrement modifié. Je ne parlerai que des modifications, pour les distributions ayant conservé leurs places, je vous renvoie à l’article de juillet 2012.

Voici donc le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Manjaro Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. Void Linux

Commençons par les disparitions. Pour la Frugalware Linux, c’est un problème lié à une petite équipe et au retard qui en découle. Ne serait-ce qu’au niveau de certaines bibliothèques comme la libpng qui doit avoir une bonne année de retard par rapport aux versions considérées comme sécurisées.

Pour la LinuxMint Debian Edition, le fait que l’équipe de la LinuxMint la traite comme la cinquième roue du carosse n’aide pas à donner sa chance à cette dérivée.

Les ajouts ? Pour Manjaro Linux, je pense qu’il n’est pas vraiment besoin de préciser pourquoi outre mesure. Étant la « ubuntu » d’Archlinux, elle est une porte d’entrée au merveilleux monde des distributions en publication en continu.

Pour la Void Linux, je dois dire que c’est son approche à la Archlinux qui m’a fait la choisir. Outre le fait qu’elle propose un gestionnaire de paquets maison, et qu’elle utilise runit et LibreSSL en lieu et place de systemd et OpenSSL. C’est aussi une distribution très malléable, comme quand je lui ai fait supporter Gnome 3.12 ou encore enlightenment e18 !

Faire le point trois ans après mon premier duo top 5 et flop 5 était un exercice interessant. Je ne me pose qu’une question : où ai-je mis mon stock de pop-corn et de soda pour les commentaires ?