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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vous prendrez bien un peu de thé à la menthe, subtilement parfumé à la canelle ?

mardi 7 juillet 2015 à 18:37

Derrière ce titre gustatif se cache un jeu de mots dont j’ai honte. Comme vous vous en doutez, cet article va être consacré à la plus célèbre fille d’Ubuntu, j’ai nommé la LinuxMint en déclinaison Cinnamon. Cela faisait une petite éternité que je n’avais plus consacré d’article à la LinuxMint « principale ». Le dernier article remontait à mai 2013.

La version 17.2, troisième version basée sur la Ubuntu 14.04 LTS, est sortie le 30 juin 2015.

Du nom de code de Rafaela, elle propose Cinnamon 2.6 (à la naissance agitée, j’y reviendrais plus tard), des réglages affinés dans tous les domaines, un meilleur support pour l’usine à gaz qu’est l’UEFI, un noyau Linux 3.16 (comme celui qui propulse Debian GNU/Linux Jessie et la Linux Mint Debian Edition), ainsi qu’une logithèque mise au goût du jour.

J’ai donc fait chauffer Transmission pour récupérer l’ISO d’installation. Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle VirtualBox avec 2 Go de mémoire, 2 CPUs virtuel, 128 Go de disque, et j’ai aussi activé le support EFI. Soyons fous :)

Cinnamon 2.6.11 en anglais nous accueille. Quand on lance l’installateur, on se retrouve avec celui d’Ubuntu. Donc, inutile de s’apesantir dessus. Je préfère cependant l’installateur de la LMDE, mais il faut vérifier sa compatibilité avec l’UEFI. J’ai un doute sur ce point précis.

L’installation est assez rapide. En dix minutes, elle est pliée. On peut alors redémarrer la LinuxMint 17.2 fraîchement installée. L’installation est assez gourmande. 9,5 Go sont recommandés.

Je me suis occupé de l’installation des mises à jour… En plusieurs couches ! Pas moins de trois, les unes à la suite des autres. Les captures d’écran ci-après sont suffisamment parlantes, non ? :)

Tous les préliminaires étant désormais passés, j’ai fait chauffer Simple Screen Recorder pour capturer en vidéo la LinuxMint 17.2 au goût de canelle.

La génération 17.x de LinuxMint est une stabilisation et un approfondissement de ce qui fait le succès de la distribution : un environnement graphique qui ressemble à celui de MS-Windows 95 à 7 dans les grands traits, le multimédia fonctionnel dès le départ.

Il y a cependant quelques points qui me font sursauter : pourquoi proposer cette usine à gaz qu’est Banshee ? J’apprécie le principe des mises à jour « catégorisées » par niveau de dangerosité.

Ce qui m’a ennuyé, c’est le deuxième plantage en direct, juste après l’ajout de la corbeille. VirtualBox est sûrement responsable ici. Je n’aurais pas dû activer l’accélération 3D ?!

Au bout d’un moment, est-ce que cela ne sera pas une source de déséquilibre et d’instabilité ? À trop vouloir bien faire, on finit par mal faire. Enfin, je dis cela, hein…

Certains outils de Gnome commencent à faire leur âge. Par exemple, l’outil FileRoller pour gérer les archives est en version 3.6.3… Alors que sa version courante est 5 versions stables plus loin, en 3.16.quelquechose. Je sais bien que courir après la dernière version est parfois « idiot », mais un peu de fraicheur ne fait pas de mal, non ?

C’est l’effet collatéral de conserver une base vieille de plus d’un an, la Ubuntu LTS 14.04. Avoir une base stable, c’est bien. Sauf quand elle commence à prendre de la bouteille. C’est pour cela que je me demande pourquoi la LMDE 2.0 n’est pas mise plus en avant par les développeurs de LinuxMint.