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FredericBezies

source: FredericBezies

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Ah, les « abus et facilités » de langage dans la vie courante…

mercredi 6 novembre 2019 à 11:39

Avant de penser que je vais me lancer dans des grandes digressions linguistiques, je tiens à préciser que je vais uniquement parler dans cet article des abus de langage les plus courants. Ceux qui tiennent de figures de style classique comme l’antonomase (utilisation d’un nom propre ou d’une marque pour désigner un objet comme le frigo qui est l’abréviation de la marque Frigidaire pour le réfrigérateur), les métonymies (utilisation d’un mot pour désigner une idée) ou sa variante la synecdoque.

Dans un article dont j’ai été obligé de clore les commentaires prématurément car cela partait en arachides, il y a un abus de langage, on pourrait dire une synecdoque – à moins que ce soit une métonymie ? – où le sigle BSD était mal interprété.

Dans le domaine informatique, quand on dit BSD, on pense immédiatement à des systèmes d’exploitations à la Unix qui reprennent des normes développées par l’université de Berkeley à la fin des années 1970 et durant les années 1980. Berkeley prit Unix V6, lui rajouta une trousse d’outils qui devint connu sous le nom de Berkeley Software Distribution, qu’on peut traduire par Distribution de logiciels de Berkeley. D’une trousse à outils, on est arrivé à la 4ème génération à un système d’exploitation à part entière.

Les BSD libres actuels que ce soit NetBSD dont est tiré OpenBSD et FreeBSD ont tous pour origine le port pour ordinateur à base de processeur Intel 386 du code de 4BSD.

Donc par abus ou plutôt facilité de langage, même s’il ne doit plus rester plus grand chose du code du BSD d’origine dont le développement s’est arrêté en 1995, les OS que sont FreeBSD, NetBSD, OpenBSD n’usurpent en rien le nom de l’université et en sont la survivance.

Mais prenons un autre exemple. Si vous voyez une voiture de la marque Peugeot avec un 208 sur le coffre, vous allez dire quoi quand vous en parlerez à quelqu’un d’autre : « J’ai vu une Peugeot 208 » ou « J’ai vu une 208 » ?

Je penche pour la deuxième hypothèse, car la marque est sous-entendue dans ce cas. De même pour les personnes nées jusqu’au milieu des années 1980 qui ont connu les magnétoscopes, elles en parleront en utilisant le terme de VHS, une création d’une entreprise du nom de JVC.

Il y a une chanson de 1955 écrite et chantée par Boris Vian et reprise entre autres par Bobby Lapointe qui s’appelle « La Complainte du progrès » et qui joue sur les facilités et abus de langage.

Voici un extrait du texte :

Ah Gudule, viens m’embrasser, et je te donnerai…
Un frigidaire, un joli scooter, un atomixer
Et du Dunlopillo
Une cuisinière, avec un four en verre
Des tas de couverts et des pelles à gâteau !
Une tourniquette pour faire la vinaigrette
Un bel aérateur pour bouffer les odeurs
Des draps qui chauffent
Un pistolet à gaufres
Un avion pour deux
Et nous serons heureux !

À la deuxième ligne, une marque pour désigner un réfrigérateur. À la troisième, une antonomase pour désigner un matelas. Les abus et autres facilités de langage, c’est plutôt vieux non ? 🙂

Clevermind, le casse-tête pour Amstrad CPC qui vous fera détester les coccinelles.

mardi 5 novembre 2019 à 13:45

J’ai eu l’occasion de le dire plusieurs fois, j’admire la puissance de la scène Amstrad CPC plus d’un quart de siècle après la fin de la production des ordinateurs 8 bits.

En 2018, le sublime « The Shadow of Sergoth » est sorti. Kukulcan qui s’occupe du site CPC-Power est aussi un programmeur et a décidé de proposer un casse-tête au principe assez basique : Clevermind. On y joue le rôle d’une coccinelle qui a faim et qui doit manger toutes les feuilles d’un niveau.

Kukulcan s’est amusé à pondre des niveaux plus sadiques les uns que les autres… Et il y a 50 niveaux à franchir. J’ai été bêta-testeur des premières versions et je dois dire que le jeu a vraiment évolué depuis la première version de développement que j’ai reçu. Zisquier sur sa chaine youtube y a consacré deux ou trois vidéos, basé sur une version bêta avancée du jeu.

Outre un écran de présentation en overscan, il y a 3 musiques, la traduction en trois langues (français, anglais, espagnol), les 50 niveaux deverrouillables par des codes. Bien que le jeu ne soit encore disponible au téléchargement au moment où j’écris l’article – le 5 novembre 2019 – j’ai décidé de vous montrer le jeu en action… Et rien qu’au troisième niveau, on doit s’y reprendre à plusieurs fois pour s’en sortir.

Je peux vous dire que ce casse-tête est franchement excellent, mais aussi horriblement dur par moment. Surtout quand le compte à rebours se met en marche. J’ai pu découvrir en analysant le jeu comment obtenir la totalité des codes de niveaux… Et l’ultime est juste ignoble à finir 🙂

Vieux Geek, épisode 171 : Daikatana, quand John Romero rate un FPS…

lundi 4 novembre 2019 à 22:24

John Romero est un nom mythique dans le domaine du FPS. On lui doit le premier épisode de Doom et d’autres niveaux aussi, une partie des niveaux de Doom 2, et l’excellent Sigil sorti en 2018 pour les 25 ans du premier Doom.

En 1996, après la sortie de Quake, il quitte plus ou moins diplomatiquement id Software pour fonder Ion Storm en compagnie d’un autre ancien d’id Software, Tom Hall. Le studio commence le développement d’un FPS basé sur le moteur de Quake 2, Daikatana.

Celui-ci devait sorti pour Noël 1997, il ne sortira qu’en avril 2000. Outre le fait qu’il est dépassé technologiquement – Quake 3 Arena, Half Life et Unreal sont passés par là – mais le jeu est chiant au possible, bien qu’il propose pas mal de choses intéressantes.

Son scénario est un brin alambiqué : on doit retrouver un grand méchant qui a balancé une épée magique, le Daikatana. Cette épée a le pouvoir de faire voyager dans le temps… Bref, on se demande si à la sortie du jeu, il restait de la moquette chez Ion Storm.

En 2015, un patch permet de faire fonctionner le jeu sur Linux. Comme cela est précisé dans les notes d’installation du jeu, il faut sur linux rajouté les bibliohèques 32 bits pour PulseAudio, Mesa et OpenAL. L’installation n’est pas si complexe que cela.

Voici donc une vidéo du début du jeu qui montre le titre en action.

Comme vous avez pu le voir, je me suis fait laminé la tronche alors que j’étais au niveau de difficulté le plus simple… On s’ennuie ferme dans ce jeu, sorti au moins un an trop tard pour être intéressant.

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Épisode 10

dimanche 3 novembre 2019 à 14:07

Avant-dernier article de la série sur les distributions dont j’ai parlé en 2014. Après un mois d’octobre assez clément, attaquons-nous au triste mois de novembre.

6 articles qui parlent de 7 projets. Tous sont en vie, sauf TrentaOS qui nous a quitté en 2019. Donc une perte qui représente 14,28% des projets.

Donc un bilan franchement positif. Attendons décembre pour faire un bilan définitif de l’année 2014 !

En vrac’ de fin de semaine…

dimanche 3 novembre 2019 à 13:00

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Avec un vent à décorner tous les cocus de la Terre !

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui !

Bon week-end 🙂