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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 53 : Quand internet Explorer 5.0 existait pour… MS-Windows 3.1x !

jeudi 4 février 2016 à 22:07

Nous sommes en 1999. Alors que Microsoft travaille d’arrache-pied sur MS-Windows NT 5.0 – qui restera dans l’histoire sous le nom de MS-Windows 2000 – il est aussi obligé de travailler pour les personnes réfractaires qui utilisent encore – de gré ou de force ? – MS-Windows 3.1x.

En mars 1999, l’ultime version du navigateur maison de Microsoft sort pour l’ancestral MS-Windows 3.1x : j’ai nommé Internet Explorer 5.0.

Bien qu’à l’époque j’étais déjà sous MS-Windows 98 (ou 98SE ?), j’avais entendu parlé de l’existence d’un version pour MS-Windows 3.1x. Grâce au site Win3x qui est une bible pour la mémoire informatique, j’ai pu mettre la main sur les ingrédients indispensables : Le duo MS-DOS et MS-Windows 3.1x, Internet Explorer 5.0 et la couche réseau TCP/IP.

La recette pour mettre tout en place m’a été donnée par une page sur le forum de VirtualBox. Pour résumer ?

  1. Installer MS-Dos et MS-Windows 3.1x :)
  2. Récupérer et installer un pilote pour gérer les CD-Rom.
  3. Ajouter le pilote pour la carte réseau.
  4. Ajouter le support du son.
  5. Ajouter le support d’une résolution en 800×600 en 256 couleurs.
  6. Ajouter le support TCP/IP et l’activer par défaut.
  7. Configurer Internet Explorer 5 pour qu’il prenne en compte une connexion par réseau et non par modem.

Vu le nombre d’étapes, on peut se demander si c’était mieux avant l’informatique.

Petit cadeau bonus : quelques captures d’écran de l’installation d’Internet Explorer 5.0 pour MS-Windows 3.1x.

En gros, ça n’a pas été de la tarte. Mais le jeu en valait la chandelle.

J’ai donc lancé Kazam pour capturer l’ensemble en vidéo. Préparez le pop-corn et le soda 😉

Évidemment, en 2016, ce n’est plus très utile, et c’est une horreur à utiliser. Mais il y a 17 ans, cela a dû permettre d’enlever pas mal d’épines du pied des utilisateurs restés – volontairement ou pas – sous MS-Windows 3.1x.

« Allegories » d’In Limbo : un LP concept et savoureux.

jeudi 4 février 2016 à 10:32

Quand une semaine devient musicale, il n’y a rien à faire, sinon s’en mettre plein les oreilles. In Limbo, groupe de rock progressif instrumental normand, a sorti le 3 février à prix libre son troisième LP, « Allegories », après « Interstice » en 2013 et « Somnebuleux » en 2008.

Pour ce nouveau LP, le groupe a développé le concept déjà titillé dans son précédent oups, « Impression in D », dont j’ai parlé en juin 2014.

En gros chaque piste met une note du solfège à l’honneur, avec un petit jeu de mots à la clé.

Même s’il y a une note qu’on peut qualifiée de « chouchoute » étant donné qu’elle a deux pistes qui lui sont dédiées, on retrouve ici la patte du groupe qui sent bon le rock progressif des années 1970. On ne peut pas nier le côté progressif de l’ensemble, chaque piste faisant entre 4 et 9 minutes pièce.

Ici, on peut écouter du progressif instrumental de qualité. On ne s’ennuie pas, les pistes sont aussi bonnes les unes que les autres. On sent vraiment que le groupe s’est fait plaisir et nous offre un voyage temporel dans l’époque bénie du rock progressif. Il suffit d’écouter l’introduction de « MIrage / SIlence [Delusion in E / Silence in B] ».

Ce que j’apprécie, c’est le passage d’une piste à l’autre sans que l’auditeur s’aperçoive que c’est le cas. Un exemple : la transition entre les deux premières pistes. Ça donne l’impression – recherchée – que chaque piste est la « portion » d’un long titre de près de 57 minutes.

Les deux pistes du précédent EP ont été « rémixées » et cela fait plaisir de les écouter à nouveau. Dans l’ensemble que constitue l’album, c’est « planant » :)

L’album n’est pas cependant 100% instrumental, des choeurs apparaissant ponctuellement sur la piste « LAmentations [Wailing in A] ». Juste histoire dire : « Coucou, on passait par là. On peut s’incruster rapidement ? »

Côté intro planante, je demande « heMisphere [Hemisphere in E] » qui fait penser à ce que les Pink Floyd aurait pu produire à leur grande époque. Une piste qui effleure le jazz, c’est « inDOlent [Lazy in C] », clin d’oeil au morceau jazzy d’un groupe peu connu sur un album presque inconnu, j’ai nommé Machine Head d’un certain Deep Purple ? :)

Sans oublier le petit passage de musique classique, composant indispensable de toute création de rock progressif qui veut respecter les canons du genre.

L’avant-dernier morceau, le plus court de l’album, est limite hypnotique avec sa guitare sèche et sa mélodie qui attrape l’oreille sans la relâcher. Normal, le titre de la piste étant « FAscination [Captivation in F] ».

Il ne manque plus que les cheveux longs, les chemises à fleurs, le patchouli et l’ambiance est complète, on se retrouve dans les années 1970 et les « trois chaines en couleurs » qu’on connut les enfants de l’époque.

Mon seul regret : son indisponibilité en format physique. Pas grave, je ferai chauffer mon imprimante et mon graveur, vous savez cet engin que nombre de personnes n’ont plus utilisé depuis des années.

Le prix libre m’a permsi au passage un petit « don » pour remercier le groupe d’avoir fait depuis des années de telles pièces musicales. Ensuite l’album ira rejoindre ses grands frères dans ma musicothèque, à côté de « Red » de King Crimson. Voisinage de choix, non ? :)

Bonne écoute !

Wolves and Horses : de l’ambient inventive qui sort des sentiers battus.

mardi 2 février 2016 à 17:54

Pour nombre de personnes, l’ambient, c’est la musique d’ascenseur. Une production musicale stéréotypée pour faire patienter en attendant que vous arriviez au 25ième étage dans cette petite boite qui ne tient que par quelques fils d’aciers tressés. Désolé si vous êtes sujet à la claustrophobie et / ou au vertige.

Dans ce domaine, nombre de productions tombent dans la facilité de balancer des plages de plusieurs minutes, en utilisant trois ou quatre échantillons sonores en boucle, variant un peu les plaisirs au passage pour dire : « Tu vois, je suis un compositeur » !

J’ai déjà parlé du projet « Cosmic Ground » qui reprend le principe de la musique ambient mais avec un côté sombre et très teinté années 1970.

Récemment, lors du concours que j’avais organisé pour faire gagner un exemplaire de « The Illusion and the Twin » d’Aythis, j’ai appris l’existence d’un projet solo développé par le compositeur belge Christian Saint-Viteux, « Wolves and Horses ».

J’en avais rapidement parlé dans un billet en vrac’, me promettant d’en reparler plus longuement par la suite :

Toujours dans la carresse des oreilles, je demande les oeuvres ambiantes et instrumentale de Christian Saint-Viteux, alias « Wolves and Horses ». Deux albums à me faire « péter » pour mon anniversaire en février prochain ?

Le projet a été assez productif, étant donné que deux albums, un EP éponyme est sorti en mai 2015, un LP dénommé « Every Moment Of Light And Dark » ayant suivi en décembre 2015.

L’EP ne fait que 5 titres pour environ 32 minutes, ce qui laisse une bonne moyenne :)

Ce qui m’a fait accrocher dès la première écoute, c’est l’ambiance assez « Vangelienne » qui ressort des pistes. Même si la première piste dépasse les 9 minutes, elle s’écoute sans lassitude. Les pistes s’enchainent sans lassitude. On voit que Christian Saint-Viteux n’est pas tombé dans la facilité de prendre quelques échantillons et de les accoupler à l’infini. Sur ce plan, il me fait aussi penser au travail du compositeur espagnol Roger Subirana ou du compositeur grec Zero-Project.

Mes pistes préférées sur l’EP ? « Under the pale blue moon » et « Tears for the forgotten ». Je dois dire que « Ripples on a pond » arrive sur le podium. Il est assez difficile de choisir, car l’ensemble est des plus agréables à l’écoute.

L’album est sorti en décembre 2015. Composé de 10 pistes (avec une piste bonus pour l’édition numérique) pour une durée de 65 minutes. Toujours la même bonne moyenne.

Dès la première piste du LP, on sent déjà la patte du compositeur en action. On se retrouve avec la même production musicale. Le maître mot est : « fermez les yeux » et laissez-vous emporter. C’est du pur bonheur pour les oreilles, après une longue journée d’agression sonore.

Si je devais choisir – et c’est dur – mes pistes préférées du LP ? « The Infinite Meadows Of Heaven », « Like Ashes in the Wind » et les deux parties de « The Walls We Build Around Us ».

C’est de l’ambiant de haute volée qui nous est proposée avec ce projet. Inutile de dire que je n’attends qu’une chose : que les deux albums viennent se trouver une place dans ma musicothèque !

Bonne écoute !

Guide d’installation d’Archlinux, version de février 2016.

lundi 1 février 2016 à 08:20

Voici la vingt-huitième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de janvier 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une ISO intermédiaire créé avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er février vers 8 h 25, l’ISO de février 2016 n’est pas encore disponible.

Note importante : Pacman 5.0 est sorti en ce début février 2016. Pour le moment, il est déconseillé d’installer yaourt, car il y a une incompabilité avec pacman 5.0. Une note a été rajoutée dans le tutoriel, et jusqu’à nouvel ordre, yaourt est non fonctionnel. Ce qui bloque pour le moment l’addenda concernant LXQt, vu sa dépendance à yaourt.

Côté environnements : Gnome 3.18.2, Plasma 5.5.4, Xfce 4.12.0, Mate Desktop 1.12.1 et le duo Lxde « 0.99 » et LXQt 0.10.0.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

ZenWalk 8.0 béta : une distribution GNU/Linux basée sur Slackware Linux intéressante ?

dimanche 31 janvier 2016 à 20:29

La dernière fois que j’ai parlé de la ZenWalk, cela remonte à près de… 6 ans. En effet, mon dernier billet remonte à avril 2010. C’est à cause du – ou grâce au – billet proposé par Oliyeahh que j’ai eu envie de m’y plonger à nouveau.

Je l’avais abordé rapidement dans un en vrac’ de fin de semaine, dans une phrase plus que lapidaire : « Dans la série des distributions basées sur la Slackware Linux, je demande la version béta de la ZenWalk 8.0. »

Les notes de publication de cette Slackware Linux avec Xfce comme environnement graphique nous apprennent aussi la présence de LibreOffice, qu’elle est uniquement en 64 bits, et pour des raisons comme l’absence de support du multi-processus, Chromium remplace Mozilla Firefox. Super, la version libre de l’espiogiciel déguisé en navigateur internet de Google 😉

Quoique vu l’avancement d’electrolysis alias e10s dans Mozilla Firefox, ne serait-ce qu’au niveau des extensions les plus populaires, c’est pas la joie. Au 31 janvier, moment où je rédige le brouillon de cet article, electrolysis est prévu au mieux pour Mozilla Firefox 46 qui doit sortir en avril 2016.

J’ai donc fait chauffé mon wget et j’ai récupéré l’énorme ISO de la ZenWalk 8.0 béta pour voir ce qu’elle a dans le ventre.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://download.zenwalk.org/x86_64/8.0/zenwalk-8.0beta.iso
–2016-01-31 18:05:28– http://download.zenwalk.org/x86_64/8.0/zenwalk-8.0beta.iso
Résolution de download.zenwalk.org (download.zenwalk.org)… 91.121.50.95
Connexion à download.zenwalk.org (download.zenwalk.org)|91.121.50.95|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1055916032 (1007M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « zenwalk-8.0beta.iso »

zenwalk-8.0beta.iso 100%[=====================>] 1007M 4,01MB/s ds 4m 48s

2016-01-31 18:10:16 (3,50 MB/s) — « zenwalk-8.0beta.iso » sauvegardé [1055916032/1055916032]

Ensuite, j’ai lancé mon ami VirtualBox pour créer une machine « Linux 2.6 / 3.x / 4.x (64-bit) » avec 2 go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuel et 2 CPUs virtuels. De quoi laisser de la place à la ZenWalk pour s’épanouir.

Après avoir démarré et sélectionner le clavier, on est obligé de quitter l’installateur, de créer les partitions à la main et de relancer l’installateur avec setup. Dommage que la SalixOS n’ait pas été copiée sur ce point précis. J’ai partionné en 3 : une partition /, une swap et une pour /home.

Une fois l’installateur relancé, on peut attaquer l’installation qui utilise le même outil que la Slackware Linux.

Un autre point auquel il faut faire attention : il n’y a aucun compte utilisateur créé lors de l’installation. Si on ne fait pas gaffe, on se retrouve au démarrage suivant à devoir se connecter en mode graphique au compte root pour créer un compte utilisateur… Pas biiiiiiiiien !

Évidemment, je n’ai pas fait gaffe… Ennuyeux :(

Le bon point est que j’ai pu créer facilement mon compte utilisateur via le menu Zenwalk / System / User Profiles.

Je n’ai pas oublié d’ajouter wheel à la liste des groupes pour pouvoir utiliser en toute tranquillité les outils systèmes depuis le compte utilisateur en cours de création.

Idem pour la langue d’utilisation, non définie à l’installation : je suis passé en français via le menu ZenWalk / System / System language configuration.

Une fois dans ma session utilisateur, j’ai lancé NetPkg pour installer les mises à jour.

La ZenWalk 8.0 béta étant à jour, j’ai lancé Kazam pour enregistrer la ZenWalk 8.0 béta en action.

Cette version m’a laissé sur ma faim, tout en sachant que c’est une béta et qu’il fallait s’attendre à des angles à arrondir. Mais ne pas proposer d’outils de partitionnement automatique, ni de création de compte d’utilisateur à l’installation, ça facilite le transit intestinal. Bon point cependant, c’est que la traduction est assez complète, modulo l’absence de la traduction de LibreOffice. Le jeu d’icones, même s’il louche sur la mode du « flat » est moins émétique que le thème Numix. Dommage que l’usine à faille de sécurité qu’est Adobe Flash soit préinstallé.

Si vous voulez une distribution basée sur la Slackware Linux, je vous conseillerai plutôt la SalixOS. Pour plusieurs raisons : outre le fait que l’installateur fait tout le travail qu’on lui demande, la SalixOS est plus adaptée. Évidemment, elle est moins fournie logiciellement parlant que la ZenWalk, mais elle est plus régulière dans ses sorties.

Sans oublier qu’elle propose des images ISOs pour les ordinateurs trop vieux pour être fonctionnel avec les instructions AMD64. Même si l’Athlon 64 est sorti en 2003, il ne faut pas oublier les eeePCs et compagnie – dont l’époque de gloire fut en 2007 et 2010 – qui sont équipés pour la plupart de processeurs Intel Atom donc en 32 bits.

Reste donc à voir comment se comportera la ZenWalk dès que la Slackware Linux 14.2 sera officiellement annoncée, surtout avec la concurrence de la SalixOS dans ce domaine.