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FredericBezies

source: FredericBezies

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Microlinux Enterprise Desktop : une méta-distribution slackwarisée.

vendredi 21 mars 2014 à 15:42

Pour introduire cet article, je vais paraphraser Usul Master dans sa série de vidéos hautement recommandée et caustique, 36 15 Usul.

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, il y a deux catégories. Les distributions classiques, et les méta-distributions.

Les distributions « classiques » proposent un ensemble de logiciels sous formes de paquets binaires, ou de recettes de code source à faire recompiler à partir d’une base donnée.

Je mettrais dans cette catégorie : Debian GNU/Linux, Ubuntu (et sa descendance pléthorique), Red Hat Linux, OpenSuSE, Mageia, OpenMandriva (ou ce qu’il en reste), ArchLinux (et ses dérivées), Frugalware Linux, Slackware Linux, en gros 90 à 95% des distributions existantes. Je rajouterais dans cette catégorie aussi les cousines Gentoo Linux et Funtoo Linux.

Les méta-distributions ne sont pas disponibles à proprement parler directement en version installable et utilisable en un claquement de doigt. Dans ce cadre, on peut citer les livres Linux From Scratch et Beyond Linux From Scratch pour installer à partir de zéro une base, puis les outils complémentaires d’une distribution.

Dans les méta-distributions moins « puristes », il y a la Microlinux Enterprise Desktop ou MLED. Développée par Nicolas Kovacs, un développeur autrichien vivant en France depuis le début des années 1990, elle prend comme base la Slackware Linux, et propose un environnement personnalisé basé sur Xfce. Distrowatch en avait parlé en décembre 2013. J’ai pris un peu de temps pour en parler :)

Par défaut en multilib (en gros, vous avec un support natif des applications 32 bits dans un environnement en 64 bits), elle s’adresse à un public ayant déjà un bon niveau dans le domaine des linuxeries. Autant dire que quand j’en ai entendu parler, je me suis dit : « Tiens, un truc qui va surement m’intéresser ». Même si j’ai mis plusieurs mois pour m’y pencher.

J’ai donc récupérer l’ISO du DVD de la Slackware Linux en 32 bits. Pourquoi ? Simplement parce que j’aime les systèmes 64 bits « pur et dur ».

Aussi que je n’avais pas envie de jongler avec au minimum 3 images ISO de CD. Si vous passez par la version 64 bits, il faudra modifier les références terminant par -32bit en -64bit.

Ensuite j’ai suivi le guide d’installation proposé en français. Je vais donc le reprendre ici et illustrer les grandes étapes, et les compléter par endroit, surtout pour expliquer comment j’ai agi. Comme d’habitude, je suis passé dans une machine virtuelle qemu, avec 2 Go de disque dur et 128 Go de disque.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128GFormatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom slackware-14.1-install-dvd.iso -boot order=cd &

Après avoir choisi le clavier qui va bien, j’ai lancé cfdisk et j’ai appliqué le partitionnement classique et même un peu vieux. En clair, 4 partitions : /boot, swap, / et /home.

Il m’a fallu ensuite récupérer la liste des paquets strictement nécessaire à l’installation de la base de la MLED. Ce qui se fait avec les commandes suivantes, en gros : activation d’une connexion filaire, puis on récupère la liste qui sera déposé dans le répertoire /tag, et enfin on décompresse l’ensemble.

dhcpcd eth0
cd /tag
wget http://www.microlinux.fr/slackware/MLED-14.1-32bit/tagfiles.tar.gz
tar xvfz tagfiles.tar.gz

On lance ensuite l’installateur. On valide toutes les étapes en choisissant les options par défaut. On commence par l’attribution des partitions.

Ensuite, au niveau de la source, il faut garder l’option par défaut, à savoir : « Install from a Slackware CD or DVD »

Pour la sélection des paquets, on peut garder les choix proposés. C’est après qu’il faut faire attention. Il faut choisir l’option « tagpath ».

Il faut rentrer « /tag » dans la zone de saisie, puis on peut laisser travailler l’installateur qui copie les paquets. Ensuite, on passe les étapes les unes après les autres, que ce soit pour le réseau, le fuseau horaire. Il faut juste penser à activer le support de l’UTF-8 en console, et comme le précise l’auteur de la distribution, choisir l’option xinitrc.wmaker le temps de vérifier que Xorg est correctement configuré.

On redémarre et l’on s’attaque à la post-installation. Il faut se connecter en root, et copier l’ensemble des scripts et outils de la méta-distribution.

cd
git clone https://github.com/kikinovak/slackware

On rajoute l’extension slackpkg+ en utilisant links :

http://slakfinder.org/slackpkg+/pkg/

Pour récupérer le fichier en .txz, il suffit d’utiliser les flèches de direction, d’appuyer sur la touche D.

Ensuite, on quitte links, et on installe le paquet avec la commande :

installpkg slackpkg+-1.3.0-noarch-2mt.txz

Pour l’étape suivante, on modifie le fichier /etc/slackpkg/mirrors avec nano par exemple. Il faut enlever la « # » devant une seule ligne dans la section « Slackware 14.1″. Cependant, je n’ai pas utiliser le miroir d’ovh qui semble ne pas être fonctionnel. J’ai pris le miroir suivant : http://nephtys.lip6.fr/pub/linux/distributions/slackware/slackware-14.1

Autre étape, il faut maintenant rajouter le fichier de configuration de slackpkg+. On commence par faire une copie de la version d’origine :

cd /etc/slackpkg
mv slackpkgplus.conf slackpkgplus.conf.orig

Puis avec une commande mv ou plus simplement avec midnight Commander, on copie le fichier de configuration prédéfini qui se trouve dans /root/slackware/MLED-14.1-32bit/config/slackpkgplus.conf vers /etc/slackpkg. Bien entendu, si vous utilisez la version 64 bits, il faudra remplacer MLED-14.1-64bit !

Et on s’attaque à la mise à jour des clés de sécurité et des miroirs.

slackpkg update gpg
slackpkg update

On va ensuite utiliser le script trim_desktop_base.sh qui permet de nettoyer le système au cas où des paquets indésirables se serait glisser dans l’installation de base. Ou simplement que vous n’avez pas utiliser la liste des paquets prévus à l’origine :)

cd slackware/MLED-14.1-32bit/tools/
./trim_desktop_base.sh

On installe par la suite les mises à jour du système et on redémarre pour faire prendre en compte le noyau mis à jour.

slackpkg upgrade-all

Si vous utilisez une base 64 bits, il faudra rajouter le groupe « compat32″ avec un petit slackpkg install compat32.

On arrive enfin à l’installation des paquets de la MLED. Il utiliser le script install_MLED.sh qu’on trouve dans slackware/MLED-14.1-32bit/tools/.

Ensuite, on fignole l’installation avec le script cleanmenu.sh. On arrive à la fin de l’installation. On créé un utilisateur avec l’outil adduser.

Après avoir vérifier que Xorg se lance bien (avec startx), on peut choisir la session xfce via l’outil pkgtool.

Une fois que tout est bien en place, et après avoir tenté ma chance une première fois en utilisant la commande init 4, j’ai modifié le fichier /etc/inittab pour avoir directement une session graphique. J’ai remplacé le 3 par un 4 dans la section « Default runlevel ».

J’ai donc voulu montrer la distribution en action. La bande son ? « The Simple Life » de Josh Woodward.

J’avoue que j’ai pris pas mal de plaisir à suivre le mode d’emploi d’installation de cette méta-distribution. Le seul manque ? L’absence d’un certain greffon Adobe Flash. J’ai été impressionné par la qualité du résultat final, surtout que le format mp3 est pris en charge dès la fin de l’installation.

Il est cependant dommage que deux logiciels proposés ne se lancent pas. Je parle d’Inkscape et de Brasero. J’ai fait remonter les bugs auprès du créateur. Sûrement des paquets qui auraient besoin d’être recompilé ? Un miroir pas à jour ? En tout cas, j’avoue ne pas comprendre :(

J’ai fait une fausse manipulation au moment de choisir le fichier de configuration. En effet, j’ai pris celui de la version 14.0 au lieu de la 14.1 !  Et bien entendu, celle-ci corrigée, tout est passé correctement !

Il est vrai que certains logiciels ne sont pas complètement à jour, mais il ne faut pas oublier qu’il n’y a qu’une personne derrière le projet MLED. Quelques questions s’imposent : pourquoi un thème d’icone Faenza ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi Apache OpenOffice ?

Si vous aimez la Slackware Linux, la MLED pourra sûrement vous interpeller. En tout cas, ça change des trillions de dérivées d’Ubuntu ou de Debian GNU/Linux.

Gigastrand OS : il faudrait savoir dire non à l’acharnement thérapeutique ?

jeudi 20 mars 2014 à 15:28

J’avoue que l’inventivité des développeurs de distributions GNU/Linux ne cesse de m’étonner. Surtout quand il s’agit de copier l’existant dans un but d’amélioration…

Gigastrand OS est un vieux projet, même si sa dernière version officielle date de fin janvier 2014. Si on regarde sur la page d’information sur la distribution, on peut lire que c’est un vieux projet :

In 2007, when Linspire was sold to Xandros, Gigastrand International was left in a lurch. Gigastrand’s business model revolved entirely around Linspire and with Linspire gone, Gigastrand was forced to look for an alternative.

Ce qu’on peut traduire par :

En 2007, quand Linspire a été vendu à Xandros, Gigastrand international a été laissé de coté. Le modèle économique de Gigastrand tournait entièrement autour de Linspire et Linspire disparu, Gigastrand a été contraint de chercher une alternative.

Si Linspire ne vous dit rien, c’était à l’origine une distribution commerciale basée sur Debian GNU/Linux, qui reproduisait l’apparence de MS-Windows. En août 2006, je parlais rapidement de FreeSpire, une dérivée gratuite de Linspire qui accumulait des retards qui feraient honte à la Debian GNU/Linux stable.

Le projet est reparti en 2012, en partant comme référence la Linux Mint, mais en poussant le concept plus loin :

The areas that we feel Linux Mint does not cover are areas for improvement and areas that fit well into the Gigastrand model.

Ce qu’on peut traduire par :

Les domaines qui nous paraissent que Linux Mint ne couvre pas sont les points à améliorer et les zones qui correspondent bien au modèle Gigastrand.

En gros, tel Iznogoud, être calife à la place du calife ? Les zones d’amélioration sont somme toutes classiques : une compatibilité avec les logiciels MS-Windows (avec CrossOver, la reprise commerciale de Wine), une installation simplifiée des logiciels (oh, le beau serpent de mer) ou encore être complètement utilisable dès l’installation (oh, un autre serpent de mer).

Pour récupérer l’ISO, nul torrent. Uniquement le téléchargement sur un serveur un peu asthmatique. Il faut patienter environ une demi-heure pour récupérer les 1,8 Go de l’ISO…

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://gigastrandos.com/download/gsos1x.iso
–2014-03-20 10:14:58– http://gigastrandos.com/download/gsos1x.iso
Résolution de gigastrandos.com (gigastrandos.com)… 50.63.73.1
Connexion à gigastrandos.com (gigastrandos.com)|50.63.73.1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1869611008 (1,7G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « gsos1x.iso »

100%[====================================>] 1 869 611 008 1,05MB/s ds 32m 51s

2014-03-20 10:47:49 (926 KB/s) — « gsos1x.iso » sauvegardé [1869611008/1869611008]

Quand à savoir quelle est la base utilisée par la distribution, il suffit de fouiller dans la section « Gigastrand OS Support and Software Repository » pour la deviner sans trop de problème. On peut penser à une base Debian GNU/Linux… Squeeze, en clair au moment où j’écris cet article, la « oldstable« …

Mais ne soyons pas trop négatif, et attendons de voir quelles sont les versions des logiciels proposés pour avoir la confirmation ou l’infirmation de cette intuition :)

J’ai donc lancé l’ISO dans une machine virtuelle Qemu, avec l’équipement habituel : 2 Go de mémoire, 128Go de disque. Il faut savoir que l’ensemble est très gourmand. La configuration recommandée étant : un processeur de 2 Ghz, 2 Go de mémoire vive (3 dans VirtualBox), 40 Go d’espace disque et une carte graphique 3D avec 512 Mo de mémoire vive… Ouille ! http://gigastrandos.com/download.htm


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom gsos1x.iso -boot order=cd &

Le système est en 32 bits, étant donné que kvm32 est un alias pour :


qemu-system-i386 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

Au premier démarrage, on se retrouve avec une Debian GNU/Linux, un KDE SC redécoré avec des couleurs un peu « flashy » et un fond d’écran que je ne qualifierais pas par simple charité.

On a rapidement la confirmation que la base utilisée est une Debian Squeeze, désormais en « oldstable ». En effet, le noyau utilisé est une version 2.6.32 et KDE SC est une version 4.4.5. Qui ne date que de… juin 2010 !

Mais installons donc la distribution, même si le résultat risque d’être très intéressant à voir. De plus, il faut vraiment fouiller pour trouver la documentation d’installation…

On apprécie la sécurité de l’installateur, dont le mot de passe est… 1234. Facile à deviner sans la documentation, non ? Surtout qu’elle n’est pas disponible sous forme de page html, mais uniquement sous la forme d’un pdf !

La distribution n’est pas franchement des plus simples à installer. Pas de partitionnement automatique. Faut tout faire à la main. Surtout que c’est l’installateur proposé par Remastersys qui est utilisé. Pas franchement des plus conviviaux. Surtout pour une distribution qui se déclare « Linux for everyone », « Linux pour chaque personne » !

Après le redémarrage, on se trouve avec un KDE SC en franglais. Un compte « user » est utilisé, sans mot de passe. Ouille !

Aptitude, l’outil graphique de gestion de paquet plante sans autre forme de procès. J’ai donc du ouvrir une konsole, et effectuer les mises à jour directement en ligne de commande.

J’ai utilisé Kuser pour renommer l’utilisateur et lui donner un mot de passe potable ! Dommage qu’un compte utilisateur ne soit pas créé dès l’installation.

Le gestionnaire de logiciels est étrangement tombé en marche par la suite, et j’ai rajouté les traductions françaises pour la plupart des logiciels.

J’ai voulu montrer la distribution en action. La bande son ? « Nanofly » du groupe StrangeZero.

Pour conclure cet article, je ne dirais qu’une chose : cette version est tout sauf conviviale, tout sauf destiné à l’utilisateur lambda. Ses logiciels sont tellement vieux que même gNewSense pourrait avoir honte par endroit. Même un(e) ancien(ne) linuxien(ne) se prendrait la tête pour installer l’ensemble…

Si on en croit le blog des développeurs, une version 2.0 serait en cours de développement, cette fois basée sur Debian GNU/Linux Wheezy, la version stable actuelle. J’avoue que j’ai eu du mal à me retenir de rire quand j’ai lu :

The expectation is that BETA 1 will be at least as good as the 1.0 release.

Ce qu’on peut traduire par :

On s’attend à ce que la BETA 1 soit au moins aussi bonne que la version 1.0.

Est-ce à dire que la première version stable était une version beta recouverte de pansements ? Vu les nombreux points négatifs listés dans l’article, il n’y a qu’un petit pas à franchir pour confirmer cette hypothèse.

Mercredi culturel, le retour ;)

mercredi 19 mars 2014 à 11:41

Le dernier billet mercredi culturel date d’environ… un mois. Pour ce billet, qui sera assez court, deux albums. Un de 1975, l’autre de 2014.

Commençons par le premier album d’un groupe fondé par Ritchie Blackmore, peu après qu’il ait claqué (pour la première fois) la porte de Deep Purple. Je parle bien sûr de Rainbow, et de son album éponyme « Ritchie Blackmore’s Rainbow ».

Dans ce premier album où officie aussi Ronnie James Dio, on trouve certains classiques du groupe, par ordre d’écoute : « Man On The Silver Mountain », « Self Portrait », « Catch The Rainbow », « Sixteenth Century Greensleeves » ou encore une version instrumentale de « Still I’m Sad ».

Je vais être un peu vachard, mais on sent dans cet album que le groupe se cherche encore. Les mélodies sont un lointain aperçu de ce que fera Ritchie Blackmore, 22 ans plus tard, avec Candice Night qui fait une superbe reprise de « Self Portrait » dans l’album « Under A Violett Moon ».

Le groupe ne trouvera sa vitesse de croisière qu’avec le deuxième opus, le sublime « Rising » sorti un an plus tard. Mais ce n’est pas une raison pour rejeter le premier opus du groupe.

Pour parler du deuxième album, nous allons revenir en France. Même si j’avoue ne pas être un grand fan de la chanson française depuis la mort de certains grands (comme Gainsbourg ou Bashung), j’avoue que le premier opus solo de Yome, bassiste, guitariste et batteur du groupe In-Limbo est à écouter.


Son projet s’appelle Dédales
, et le premier opus « Arythmies » est le fruit d’une longue maturation. En effet, il a mis 10 ans pour produire son album. Mieux vaut prendre son temps pour faire des bonnes choses.

Les mélodies sont travaillés, les textes vraiment bien écrits. Je tenais à en parler, car Yome m’a presque réconcilié avec les artistes francophones actuels, ce qui n’est pas une mince affaire. L’album est disponible sous licence Creative Commons Zero.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

Archlinux et Unity : où en est-on ? Le retour ;)

lundi 17 mars 2014 à 19:51

La dernière fois que je parlais du port de l’environnement développé par Canonical pour sa distribution Ubuntu, c’était en février 2013.

J’ai donc voulu voir les progrès effectué par le port qui est essentiellement le travail de Xiao-Long Chen.

Apparemment, seul le port pour Archlinux est maintenu. Le port entamé pour Fedora Linux semble être un brin mort. La dernière modification remontant au… 4 mai 2013 ! Des infos sur ce port pour Fedora Linux ?

Je concluais le précédent article ainsi :

Que dire pour conclure ce rapide article : que l’environnement est vraiment très avancé dans l’utilisation qu’on peut en faire quotidiennement. Mis à part Mozilla Firefox qui m’a fait un gros caca nerveux, et modulo les lenteurs liés à la carte graphique peu véloce, Unity sur Archlinux est très proche d’être utilisable sans soucis.

Je suis donc parti d’une Archlinux avec Gnome, LibreOffice, Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird. Ensuite, j’ai simplement suivi le wiki proposé par Archlinux.

En clair ? J’ai commencé par ajouter les dépots suivants à mon /etc/pacman.conf


[Unity-for-Arch]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://dl.dropbox.com/u/486665/Repos/Unity-for-Arch/$arch


[Unity-for-Arch-Extra]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://dl.dropbox.com/u/486665/Repos/Unity-for-Arch-Extra/$arch

Ensuite, j’ai rentré les lignes de commandes magiques pour installer unity et ses extras.


yaourt -Syu
yaourt -S $(pacman -Slq unity)
yaourt -S unity-extra

A noter que le nombre de paquets à installer est très faible… A peine 650 Mo pour la base et une centaine de paquets :)

Quant aux extras, il rajoute encore 150 Mo et une cinquantaine de paquets, dont LightDM, le gestionnaire de sessions de Canonical.

Bon point pour la vie privée, les options « sulfureuses » d’Unity concernant la recherche en ligne sont par défaut désactivées. J’ai donc voulu voir à quoi ressemblait le port d’Unity, en sachant qu’il sera incomplet par rapport à la version proposée par Canonical. La bande son ? « Dead Frequencies » de Marker Beacons. http://altermusique.org/Marker-Beacon/Dead-Frequencies/

La port est très instable sous VirtualBox. Unity plante avec une régularité de coucou suisse. Est-ce du à l’utilisation d’une base Gnome 3.10 au lieu de la version 3.8 utilisé par Unity sous Ubuntu 13.10 ?

En tout cas, je n’ai pas autant de plantage avec une machine virtuelle Ubuntu et donc le Unity officiel à l’intérieur. De plus, l’ensemble est en franglais. Ce qui n’est pas très agréable à l’utilisation :(

Autant dire que le constat positif que j’avais dressé il y a plus d’un an n’est plus franchement à l’ordre du jour, et la conclusion sera simple : « Si vous voulez utiliser Unity, ne vous prenez pas la tête. Utilisez Ubuntu ! »

Myrrh : un petit album relaxant, ça fait du bien.

dimanche 16 mars 2014 à 09:44

Je suis un grand amoureux de musique. Mes goûts vont de Dead Can Dance à John Coltrane, de Simon et Garfunkel à Vangelis, sans oublier les groupes anglais de rock des années 1960 ou encore la folk-renaissance de Blackmore’s Night.

Bref, avec plus de 600 CDs dans ma collection, je balaye tous les genres musicaux. Fouillant récemment les meilleures ventes hebdomadaires de Bandcamp, je suis tombé sur ce petit album d’une trentaine de minutes, Myrrh.

En effet, je suis un grand admirateur de la chanteuse Lisa Gerrard que j’ai eu le bonheur de voir sur scène à Nimes fin juin 2013. Je cherchais un album qui me donne les mêmes sensations mais uniquement par l’instrumental.

Et je pense que j’ai trouvé mon bonheur avec cette création d’une compositrice originaire de Kansas City, Krista Hope.

L’album ne fait que 6 pistes, mais ce sont des pistes assez longue, travaillée, un peu à l’image des tendances progressives qui ont baigné la musique du début des années 1970.

« Vision », piste d’introduction, est tout en instrument à vent, qui donne l’image d’un vent qui souffle sur une plaine. « Invitation », la deuxième piste propose à l’auditeur de se poser, d’écouter le chant d’une flûte de Pan (??). Assez rapidement, des cordes l’accompagnent, et accelère le rythme de la piste, sans pour autant brusquer l’auditeur.

« Waiting in surrender » est une piste plus profonde, plus lourde que les précédentes, avec une introduction avec un violoncelle rapidement accompagné d’autres instruments à cordes. Un piano remplace les cordes et offre une piste toute en mélancolie, mais sans tomber dans le larmoyant. C’est une piste émouvante.

Les deux dernières pistes sont les plus courtes. En effet, si les trois premières font entre 8 et 9 minutes, les deux dernières ne dépassent pas les 5 minutes.

« Prelude to hope » est un morceau classique au piano. Mais classique ne veut pas dire ennuyeux. J’avoue que le piano est un instrument que j’aurais bien aimé apprendre à jouer… Si j’avais réussi à déchiffrer les arcanes du solfège ;)

L’ultime piste « Of this calling » est une pièce entre un piano et une flûte de pan, qui conclue en beauté cet album. Inutile de me le demander, j’ai déjà commandé l’album, et il me tarde de l’avoir dans ma collection.

Si vous cherchez un album pour vous relaxer, faire le vide, celui-ci pourra être un bon choix :)