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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac de milieu de semaine…

mercredi 12 mai 2021 à 00:00

Un court billet, en cette veille du jeudi de l’Ascension de mai 2021…

Côté informatique :

Côté culture :

Deux vidéos pour finir ce billet. D’abord l’épisode DGLFI consacré à la CyberOS :

Et une vidéo qui montre comment activer le support de Wayland dans Plasma, pour les bases Archlinux :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de semaine 🙂

Dosbox-X, le fork de Dosbox le plus dynamique ?

lundi 10 mai 2021 à 12:27

Dans le petit monde de l’émulation MS-DOS – avec sa logithèque plus qu’énorme, 7766 jeux selon Moby Games – il y a le classique et ancien DosBox dont la version 0.74-3 date de juin 2019, la version 0.75 mettant un temps infini à arriver. Un paquet de forks est apparu. Il y a entre autres :

Quand j’ai eu besoin d’un émulateur MS-DOS, que ce soit pour mes billets vieux geeks ou pour mon plaisir ludique personnel – par exemple avec le RTS Planet X3 – j’ai fait mes recherches. Un point qui me facilitait le transit intestinal, c’était de devoir jongler avec des touches de fonctions ou des raccourcis claviers pour faire des captures d’écran, des enregistrements de vidéo. Sans oublier l’édition à la main du fichier de configuration qui est plutôt chargé.

Je me suis donc tourné vers DosBox-X qui propose une interface plus facile à utiliser, à base de menus déroulants même si certains finissent par devenir long. Un autre point qui m’a fait choisir ce fork, c’est sa régularité de publications : une version par mois. On est donc certains d’avoir mensuellement une version toujours plus complète de l’émulation avec des fonctionnalités intéressantes comme définir le répertoire de travail du logiciel, une des nouveautés importantes de la version 0.83.13, celle du mois de mai 2021.

Mais la version qui sortira / sera sortie (tout dépend de quand vous lirez cet article) en juin 2021 a ses petites nouveautés intéressantes, dont une qui permet de jongler avec différents fichiers de configurations.

Voici donc en vidéo ce qui sera le plus intéressant pour l’utilisateur lambda de cet émulateur de programmes pour MS-DOS.

Même si la version de Space Quest 3 que j’ai utilisé dans la vidéo s’est révélée être un brin capricieuse, la possibilité de jongler avec plusieurs fichiers de configuration sans passer par une ligne de commande est un plus appréciable de ce fork de DosBox.

Après, à vous de voir, quand des envies de vrai rétroludique vous donneront envie de relancer des jeux d’époque.

Ah, les trolls qui attaquent sur le plan socio-professionnel…

dimanche 9 mai 2021 à 14:35

Je reçois en moyenne un commentaire par mois pour m’attaquer sur le plan socio-professionnel. Dans 95% des cas, je fous le commentaire à la poubelle et dans 50% des cas, je montre les tombereaux de merde que je me prends en plein tronche sur mes réseaux asociaux.

En ce 9 mai matin, j’ai eu droit à un énième commentaire troll d’un certain « zigounette » qui me sort l’habituel laïus sur mon statut socio-professionnel. Voici donc le commentaire en question où j’ai masqué l’adresse IP.

Je cite le morceau concernant l’attaque sur le statut socio-professionnel :

[…]
Linux est dominant dans le monde PRO, ce que tu ignores, car tu n’as jamais travaillé.
[…]

Bref, l’attaque classique qui ressemble à la fin de BuzzSaw dans le film « The Running Man » de 1987.

Ce qui est malheureux dans ce commentaire, c’est qu’il y a des vérités, du moins en partie en oubliant une chose : un pourcentage n’a de valeur que si on l’exprime par rapport à une base donnée. Dire 90% de quelque chose en oubliant de préciser à quoi correspond la base 100 en question, c’est rester dans le vague.

Ensuite, l’attaque sur le contenu que je produis :

[…]
tes 15 ans de billets sur Linux ne servent à rien, tes discours ne servent à rien, les PROS, ceux qui font tourner le monde s’en balancent les cacahuètes de ce débat.
[…]

Ce n’est pas faux, mais quand est-ce que j’ai parlé du monde professionnel sur mon blog ?

Je me suis toujours attaché à parler du monde du particulier.

Le monde du serveur, ce n’est pas un domaine qui m’intéresse outre mesure. Je laisse cela à des personnes qui ont été formées pour s’en occuper.

Se concentrer uniquement sur le monde professionnel, c’est considérer que l’individu lambda compte moins qu’un excrément canin sur un trottoir d’une grande ville et que ce n’est pas grave si ce dernier se fait entuber jusqu’à l’os…

Mais il est vrai que MS-Windows malgré toutes ses dérives fait fonctionner la majorité des logiciels qu’ils soient ludiques ou professionnels…

On s’étonnera que le libre bureautique soit réduit à l’épaisseur du trait sur un graphique qui représente les parts de marchés des divers OS. Oh, mince, je viens de sortir une grossièreté sans nom : « parts de marché » !

Il est facile d’attaquer une personne sur le plan socio-professionnel, en utilisant un pseudonyme plutôt orienté urine frelatée de coureur cyclistes. Ce qui est franchement le top du top pour rester crédible !

Comme avait dit Benjamin Bayard : « L’imprimerie aura permis au peuple de lire, Internet lui a permis d’écrire. »

Avec toutes les facilités de balancer sa bile de manière quasi-anonyme. Pour reprendre un meme célèbre, on peut affirmer tout et n’importe quoi sans avoir à se prouver. Peter Steiner dans le New Yorker du 5 juillet 1993 proposa son célèbre dessin de presse : « On the Internet, nobody knows you’re a dog ».

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C’est pour cela que désormais, je préfère parler de ce genre de fouteurs de merde en me moquant d’eux… En vieillissant, on apprend à contrôler sa colère et à ne pas la lancer dans le vent.

Sur ce, bonne journée !

« Dans la peau de Jacques Chirac », 15 ans après… Déjà ?

dimanche 9 mai 2021 à 08:00

Mon enfance, mon adolescence et mes premières années de jeune adulte ont été marquées par une figure incontournable de l’opposition politique, Jacques Chirac. Mis à part la parenthèse de 1986-1988, Jacques Chirac a été la figure de l’opposant politique.

Pourquoi est-ce que je parle de ce film réalisé par Karl Zéro et dont la voix off est assuré par Didier Gustin ?

Tout simplement que j’ai eu envie de le revoir partant d’un article qui parlait des disquettes 8 pouces utilisées le 10 mai 1981 pour l’annonce du résultat de l’élection présidentielle, à un article de France Inter parlant des différents débats de 1974, 1981 et 1988 et des phrases chocs retenues. Je me suis alors souvenu de ce film sorti en 2006.

L’extrait concernant le débat de 1995 en Jacques Chirac et Lionel Jospin étant tiré du film de 2006, « Dans la peau de Jacques Chirac ».

La bande annonce nous accueille avec la pastille concernant l’annonce de la dissolution de l’assemblée nationale en 1997.

C’est donc sur cet annonce incompréhensible de celui qui a été le troisième et dernier président de la Cinquième République a être réélu – précédé par Charles de Gaulle et François Mitterrand – que commence le film. D’ailleurs, il faut se souvenir qu’en 1998, les législatives s’annoncaient comme perdues pour le président sortant. Peut-être pensait-il qu’en 1997, la raclée aurait été moins violente ?

Le film essaye en une heure et demie de résumer 40 années de vie politique… Plutôt 39 ans en 2006, mais vu la carrière de l’homme politique en question, un an, ça ne compte plus trop. Le début du film montre les contradictions d’une carrière longue de quarante années, que ce soit sur le plan du niveau des impôts ou de la sécurité routière.

Il y a aussi des scènes mythiques comme le coup de gueule poussé contre les forces de sécurité israélienne qui empéchait ce serreur de pognes magistral d’aller au contact de la foule en 1995.

Le passage – un peu long – du film sur son attachement à la Corrèze est un vrai chef d’oeuvre pour une personne née à… Paris ! Et oui, même si on associait Jacques Chirac à la Corrèze, il n’est né ni à Tulle (préfecture du département), ni à Ussel et encore moins Brive-la-Gaillarde qui sont les deux autres sous-préfectures. Merci Wikipedia pour les informations 🙂

Quand les campagnes présidentielles de 1981, 1988 et 1995 sont abordées au bout d’une grosse demi-heure de film, il y a la pastille « du bruit et de l’odeur » qui ne se révéla pas être la meilleure chose à dire pour se faire élire.

Le film contient aussi la celèbre scène où on voit Giscard éviter la poignée de mains à Jacques Chirac lors d’un des premiers conseils des ministres. Pas idéal pour une entente entre deux hommes qui se sont toujours cordialement détestés.

La première cohabitation est montrée avec toute la tension qui s’en exhalait. Je me souviens de cette période comme celle d’une course contre la montre avec en ligne de mire l’élection de 1988. Sans oublier la phrase qui fit mouche quand François Mitterrand répliqua : « Mais vous avez tout à fait raison, monsieur le premier ministre ».

Sans oublier le « Mangez des pommes » de 1995, et le « Je vous demande de vous arrêter » d’Édouard Balladur… Il y a aussi un long passage sur la relation de Jacques Chirac – créateur de l’ANPE en 1967 – jusqu’à son élection 28 ans plus tard avec un discours qui n’a pas franchement changé.

Le film revient à son point de départ au bout d’une heure, quand la dissolution de 1997 est abordée et la cohabition qui permettra à Jacques Chirac de laisser un autre prendre tous les coups durant quelques années.

Évidemment, le film a montré les contradictions qui ont émaillé la carrière de Jacques Chirac. Au final, on peut se demander si au final, on n’a pas perdu au change avec ses successeurs, que ce soit le maire de Neuilly, le maire de Tulle ou encore l’ancien ministre de l’économie.

Regardez le film et faite vous votre propre opinion. Peut-être est-ce la nostalgie de mes jeunes années qui s’exprime ici.

En vrac’ de fin de semaine

samedi 8 mai 2021 à 15:45

Petit en vrac’ en ce samedi férié du mois de mai. Le strict minimum syndical…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien pour cette fois. Il y a des périodes creuses… Et en ce moment, c’est particulièrement creux…

Bon week-end 🙂