PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Kiss0s 0.7, la Debian GNU/Linux Stretch pour geeks ayant oublié l’existence des rasoirs ?

mardi 20 juin 2017 à 15:46

En dehors de l’excellente et pensée pour les débutants DFLinux Stretch, Arpinux sait se faire plaisir, et faire plaisir aux geeks dont la barbe descend jusqu’aux genoux et qui fait passer Saint Ignucius pour un imberbe.

C’est le cas avec la version 0.7 de sa Kiss0s, alias back2g33k1and, ce qui en leetspeak donne : back to geekland, donc en français, retour au pays des geeks. Tout un programme 🙂

Au menu : une base debian GNU/Linux stretch avec des sessions fluxbox, dwm et dwm « améliorée » sans oublier pekwm. Et quelques outils développés par la bande de 3hg comme le tkmenu par exemple.

Mon ami transmission a surchauffé pour récupérer l’image ISO en 64 bits qui pèse un peu plus de 2 Go.

VirtualBox a été ensuite mis à contribution pour voir ce que cette distribution GNU/Linux pour barbus a dans les tripes.

On sent l’humour d’Arpinux dès l’écran de connexion. Il y a une option d’installation automatique qui ne fait pas trop flipper… « On écrase tout oO »… C’est vrai que c’est rassurant 🙂

Quelle que soit l’option que l’on choisit pour l’installation, c’est le mode texte qui s’active. Vous ne pensiez pas avec une installation en graphique ? Ici, c’est g33k1and, donc… 🙂

Voici donc un des écrans de l’installation, que les vieux de la vieille de Debian ont connus il y a bien des années 🙂

L’installation en elle-même ne prend qu’une grosse dizaine de minutes. L’ensemble redémarre et on est accueilli par un lightdm tout ce qu’il y a de plus classique.

J’ai donc décidé de lancer SimpleScreenRecorder pour capturer la Kiss0s 0.7 en action.

C’est comme vous avez pu le voir, le paradis des geeks. J’ai pris un malin plaisir à utiliser cette distribution. C’est vrai, c’est austère, c’est moche, mais c’est vraiment fonctionnel. C’est le principal, non ? Le clinquant pourquoi faire ?

Après, ce ne sera pas au goût des personnes qui ne jurent que par des effets 3D digne de navets comme la série des films « Mission Impossible ». Tous les goûts sont dans la nature, après tout 🙂

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 16 juin 2017 à 19:40

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet. En dehors de la Debian GNU/Linux 9 alias Stretch qui doit sortir en ce week-end du 17 juin 2017, quoi d’intéressant ?

Côté culture ?

Bon week-end !

« La Sagesse pour appât » de Mickaël Paitel : sagesse ne rime pas avec vieillesse !

vendredi 16 juin 2017 à 09:17

Ce roman de Mickaël Paitel est le troisième que je lis. J’avais commencé avec « Une retraite sous de mauvais auspices », dont j’ai parlé en mai 2016. J’avais ensuite lu « L’amour ne s’attrape pas au lasso » que j’avais bien aimé.

J’ai acheté récemment le dernier roman en date de Mickaël Paitel, sorti le 23 mai 2017.

On dit souvent que la sagesse vient avec l’âge… Ce roman fait mentir l’adage populaire en beauté.

Nous suivons les aventures de Serge, caviste et sommelier qui dans le premier chapitre vit son dernier jour de vie active. Inconsolable veuf, la retraite lui pèse un brin sur le système nerveux.

Mickaël Paitel nous fait le portrait d’un retraité qui tient plus de la tête à claque qu’autre chose. Combien de fois aurait-on envie de se pointer et de lui dire : « mais tu vas te bouger le… cul, oui ? » Ou encore de lui mettre trois claques pour qu’il se motive un brin ? 🙂

Le roman se lit bien, et la fin vous surprendra sûrement… Bref, un petit roman qui se laisse lire. Que du plaisir, surtout avec les blagues un peu vaseuses de l’ami de Serge, Albert. Même si pour certaines, j’ai été un peu lent à la détente pour les comprendre 😀

Nitrux : le syndrome YADE frappe à nouveau ?

jeudi 15 juin 2017 à 17:26

Ah, Distrowatch et sa liste d’attente. On y trouve le meilleur comme le pire, le classique comme l’innovant. Mais on y trouve aussi l’expression du syndrome YADE. YADE ? Yet Another Desktop Environment, que l’on peut traduire : « Encore un autre environnement de bureau ».

La liste des environnements de bureaux pour linux et les BSD libres s’allongent chaque année. Voici donc une liste non-exhaustive des environnements par ordre alphabétique. Je m’excuse pour les oublis potentiels :

Une grosse douzaine donc… Et comme si cela ne suffit pas, accueillons à bras ouvert le projet Nomad Desktop de la Nitrux.

Nomad Desktop ? Il est basé sur QT5 et KDE… On sait tout de suite que ce sera un poids plume… ou pas. En effet, sur la page d’accueil du projet, on peut lire ceci dans les prérequis : « 2 GB system memory ». Je jure solennellement que je ne me plaindrai plus du côté glouton de KDE ! 🙂

Après la récupération de l’image ISO et l’avoir vérifié avec le fichier sha256sum fourni, j’ai lancé VirtualBox pour savoir quelle était la base utilisée pour la Nitrux, le site étant étrangement muet sur ce point.

Cependant, en allant sur la page Google plus du projet, on apprend que c’est une base Ubuntu… Oh, pourquoi je sens arriver un projet qui serait un brin doublon avec Kubuntu et Neon ?

Au démarrage, on a le choix classique pour lancer l’environnement ou l’installer. J’ai décidé de lancer la session en live.

L’écran nous accueille avec des couleurs un peu vive, mais supportable. Le mot de passe de l’utilisateur nitrux ? Simplement nitrux.

Le Nomad Desktop environment nous accueille avec des icones à la mode flat, mais qui sont assez esthétiques. Ça fait plaisir 🙂

Au premier coup d’oeil, on se dit, tiens ça fait penser à MacOS-X… Il suffit de lancer une application pour voir que le menu de chaque application se met dans la barre horizontale supérieure comme MacOS-X… Tiens, donc !

Je me suis aperçu que c’était systemback qui était proposé pour l’installation. Pas mon outil préféré.

Après avoir créé sur « system install », j’ai rempli le formulaire qui est apparu.

J’ai ensuite jonglé avec l’outil pour choisir une partition, la formater, puis obtenir une copie installée « en dur ».

Au démarrage suivant, j’ai une version de la Nitrux installée en dur. Le passage en français n’a pas été des plus complexes, c’est toujours ça ! J’ai donc lancé par la suite mon ami Simple Screen Recorder pour capturer en vidéo la distribution.

Pour tout dire, autant l’idée d’avoir un KDE modifié pour ressembler à MacOS-X était sympa, autant se retrouver avec des KDE Applications en versions de développement pour gérer les fichiers et compagnie, ça le fait pas vraiment, même pour un projet qui se déclare en version release candidate.

À moins que le projet patiente jusqu’au mois d’octobre 2017 pour se baser sur la Ubuntu 17.10 et avoir des outils stabilisés ? En tout cas, c’est une distribution qu’il vaut mieux laisser vieillir avant d’y toucher.

La rolling release, nouvelle mode dans le monde des distributions GNU/Linux ?

lundi 12 juin 2017 à 09:24

Il y a deux modèles dans le monde des distributions GNU/Linux : les fixed releases (basées sur une date plus ou moins fixée à l’avance) et les rolling releases (qui publie une image ISO d’installation à intervalles irréguliers et qui proposent des mises à jour en continu par la suite).

Historiquement ce sont les fixed releases qui se sont imposées. Le modèle rolling release n’est en effet apparu qu’avec l’Enoch Linux en 1999, plus connue sous le nom de Gentoo Linux, dont la version 1.0 est sortie en 2002.

La première moitié des années 2000 a été très fécond en terme de distribution rolling release. Outre la première Gentoo Linux, on peut citer principalement :

Oui, il y a au moins deux distributions rolling qui soufflent cette année leurs 15 bougies. Ce qui en dit long sur la supposée instabilité chronique des distributions en publication continue 🙂

Il a fallu attendu la fin des années 2000 et le début des années 2010 pour voir apparaître quelques stars actuelles. J’ai nommé les :

J’aurai pu rajouter des projets comme l’installateur graphique pour Archlinux qu’est l’Antergos, le semi-graphique qu’est Arch-Anywhere, l’Archlinux libre à la sauce de la FSF alias Parabola GNU/Linux-Libre.

Ou encore la petite distribution qui monte, la Solus qui n’est officiellement qu’une rolling release depuis sa version 1.2 en juin 2016. Sans oublier la branche Tumbleweed d’OpenSuSE depuis 2014.

Autant dire que le modèle rolling semble être devenu le mot à la mode en ce moment. J’avoue que j’ai eu mal au ventre à force de rire en lisant l’annonce du projet FerenOS (une distribution basée sur la LinuxMint) de devenir une rolling release via un PPA…

Comment dire ? Autant vouloir greffer une tête de mouton sur un corps de gnou… Je ne sais pas si cela sera très fonctionnel.Mais ne soyons pas mauvaise langue. Attendons pour voir la gueule du résultat.

Après la mode des icones aplaties, des environnements plus ou moins légers basés sur QT5, la mode de la distribution en rolling release pour faire bien et moderne ? On verra combien de projets rolling release seront encore en vie l’année prochaine ou dans deux voire trois ans.

Peut-être sera-t-on passé à une nouvelle mode d’ici là ? On verra bien 🙂