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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 131 : Star Writer 1 pour Amstrad, l’ancêtre lointain de StarOffice.

vendredi 20 juillet 2018 à 15:25

Allemagne, 1985. Une entreprise du nom de Star-Division est fondée. Son but ? Proposer des logiciels bureautiques pour des ordinateurs 8 bits. 14 ans plus tard, elle est rachetée par Sun Microsystems peu après la sortie de StarOffice 5.1.

En juin 2016, je consacrais un billet vieux geek à StarOffice. Pour résumer rapidement, durant une dizaine d’années, Sun continuera de faire vivre la suite via un duo OpenOffice.org et StarOffice. Quand Sun sera racheté par Oracle, le produit pourrira sur pied jusqu’au lancement du projet LibreOffice, dont la première version remonte à début 2011.

Mais si on sait fouiller, on peut tomber sur un ancêtre lointain de LibreOffice Writer, du nom de Star-Writer dont la première version est sorti pour CP/M, un OS porté sur Amstrad CPC.

Via CPC-Power – que je tiens à remercier – j’ai pu mettre la main sur le logiciel entièrement en allemand. Je tiens aussi à remercier CPC-Wiki pour les informations concernant Star-Division.

J’ai donc fait chauffé mon ami JavaCPC pour vous montrer l’ensemble en action.

Comme vous avez pu le voir, le logiciel souffrait de pas mal de limitations et son ergonomie n’était pas extraordinaire… Mais il avait le mérite d’exister. Des outils comme les premiers Microsoft Word n’étaient pas mieux loti au final.

Mais au moins, on voit l’énorme marge de progression en l’espace d’un tiers de siècle, et ça laisse réveur !

Slackware Linux : 25 ans déjà ? Comme le temps passe vite !

mercredi 18 juillet 2018 à 14:28

Bon, d’accord, au moment où je rédige ce billet, cela fait 25 ans et un jour. On ne va pas chipoter pour 24 heures, non plus ?

Même si la Slackware Linux 15.0 n’est toujours pas sortie – même si on reste dans les clous des 2 à 3 ans par version majeure – j’ai eu envie de voir ce que donnait la Slackware Current en ce 18 juillet 2018.

Pour mémoire, la Slackware 14.1 est sortie le 4 novembre 2013, la Slackware 14.2 est sortie le 1er juillet 2016.

Pour éviter de devoir passer plus d’une heure et demie à installer les mises à jour en partant d’une Slackware Linux 14.2, je suis parti du dernier jeu d’images ISO proposées par AlienBob, sortie le 23 juin 2018.

Étant donné que je ne suis pas trop fan de KDE ou de Plasma, j’ai pris l’image ISO de la version Mate.

Après avoir choisi le clavier et la langue qui vont bien, j’ai laissé démarrer la distribution.

On est accueilli par un Mate-Desktop avec une bonne partie de la logithèque de Xfce, mais au moins, cela reste utilisable 🙂

J’ai donc pu partitionner le disque avec gParted. Je suis ensuite passé en tty2 pour lancer en tant que root le script setup2hd qui reprend les grands principes de l’installateur de la Slackware Linux. Ce qui m’a fait toussé, c’est l’espace demandé…

Environ 8,9 Go… Ça pique ? Non, ça empale 🙁

D’ailleurs, l’installation a été très longue… Environ une heure… Je suppose que la machine virtuelle a été responsable de cette lenteur.

La fin de la configuration est classique pour toute personne qui connaît déjà la Slackware Linux.

On s’aperçoit rapidement que du nettoyage sera à faire avant d’effectuer les mises à jour…

Après m’être connecté en root au premier démarrage – le temps de faire le nettoyage – j’ai lancé l’outil pkgtool et j’ai viré toutes les références à Xfce, WindowMaker et les autres environnements et gestionnaires de fenêtres inutiles.

Le nettoyage effectué, j’ai lancé l’installation des mises à jour avec les commandes suivantes :


slackpkg update gpg
slackpkg update
slackpkg install-new
slackpkg upgrade-all

Comme le noyau a été mis à jour, j’ai fini avec un petit lilo -v

Au démarrage suivant, j’ai modifié le fichier /etc/profile.d/lang.sh.

J’ai créé un compte utilisateur avec adduser, et une fois dans la session Mate-Desktop en tant qu’utilisateur normal, j’ai utilisé la commande slackpkg install libreoffice pour installer la suite bureautique. L’utilisation du greffon slackpkg+ activant l’accès au dépôt logiciel d’AlienBob.

Une fois tout cela terminé, j’ai fait chauffer mon enregistreur d’écran.

Comme vous avez pu le voir, il reste encore des angles à arrondir, du moins avec la version Mate-Desktop. Pour une distribution qui vient de fêter ses 25 ans, et même s’il n’y a pas encore de nouvelle version majeure sortie, c’est agréable.

Vivement que la Slackware Linux 15.0 sorte… Je l’attends de souris ferme !

Que devient la SolydXK, ancien fork de la LinuxMint Debian Edition ?

dimanche 15 juillet 2018 à 15:28

En lisant cet article d’Olivyeahh concernant la LinuxMint Debian Edition et sa migration vers la future version 3, j’ai eu envie de voir ce que devenait le projet SolydXK qui a commencé sa vie comme une variante de la LinuxMint Debian Edition. N’étant pas trop fan de KDE, j’ai donc pris l’image ISO Xfce du projet SolydXK.

En effet, début juillet 2018, une nouvelle série d’images ISO est sortie. C’était donc l’occasion de voire ce que cela donnait. De plus, près de 3 ans et demi après le dernier billet que je lui avais consacré, c’était une raison supplémentaire d’en parler.

Je concluais le billet de mars 2015 ainsi :

Pourrais-je conseiller la Solydxk a une personne qui chercherait une distribution avec Xfce basée sur Debian GNU/Linux ? Oui, surtout si la personne est un peu effrayé par l’installation d’une Debian GNU/Linux pure et dure.

Cette conclusion s’applique-t-elle encore en 2018 ? Voyons cela.

J’ai donc récupéré l’image ISO en saveur Xfce de la SolydXK 9… Quelque chose me dit que sa base est celle de la Debian GNU/Linux Stretch dont la cinquième révision est sortie le 14 juillet 2018.

Après le démarrage, on constate que la SolydXK a cédé à la mode du flat… Joie. L’installateur est celui de la LinuxMint Debian Edition, donc du tout bon.

À noter que l’installateur propose directement de partitionner le disque si celui-ci ne l’est pas.

L’installation est pliée en une dizaine de minutes. J’ai ensuite fait chauffé mon enregistreur de vidéo pour capturer la machine virtuelle dès le début de la post-installation.

Cette distribution tient la route, même si sa base commence à faire sentir son âge. L’assistant de bienvenue est super bien pensé. C’est sûrement l’un des meilleurs que j’ai vu. Même si je ne suis pas toujours d’accord avec les logiciels proposés à chaque fois, c’est déjà bien d’y avoir pensé.

Autre énorme bon point : une traduction quasi-parfaite dès le premier démarrage. Ce qui donne une aura de sérieux à l’ensemble du projet. Les seuls points noirs ? Un habillage graphique qui arrache légèrement la rétine et l’utilisation d’un thème flat.

Est-ce que je pourrais reprendre au mot près la conclusion de l’article de 2015 ? Oui, sans aucun doute. Une excellente surprise donc.

Un peu plus de 5 mois après Mate-Desktop 1.20, où en est la future version 1.22 ?

samedi 14 juillet 2018 à 11:59

En février 2018, Mate-Desktop 1.20 sortait. Comme j’ai l’habitude de passer à la version de développement de l’environnement quand il est suffisamment complet, quand on en est à la deuxième version intermédiaire, j’ai désiré avoir un premier aperçu.

Au moment où je rédige ce billet, le 13 juillet 2018, il manque encore des composants et un autre qui ne peut pas être recompilé… J’ai par ailleurs ouvert un bug sur le github de Mate-Desktop pour rapporter le problème rencontré. Je suis parti d’un clone d’une machine virtuelle créée pour le tutoriel du mois de juillet 2018.

La première étape a été de récupérer l’ensemble des codes sources de Mate Desktop 1.21 :

wget -r -nH -nd -np -R "index.html" http://pub.mate-desktop.org/releases/1.21/

Pour les paquets à faire recompiler, j’ai appliqué les lignes de commandes suivantes :

asp export nom-du-paquet
cd nom-du-paquet
upgpkgsums ; makepkg -si

Et voici la liste des composants

Mate :

Mate-extra

Une petite vidéo de l’ensemble en action.

Comme vous avez pu le voir, aucune grande révolution au passage. On est encore une fois dans le peaufinage. Si cela permet d’avoir un environnement plus stable, pourquoi pas ? J’attends avec impatience la mise à mort de libmateweather au profit de gnomeweather pour une météo plus fine.

Mais ne faisons pas la fine gueule. La version de développement est franchement stable. Mais comme je l’ai précisé un peu plus haut, elle est encore trop incomplète pour que je l’installe en dur sur ma machine… Mais cela va être très dur d’attendre 😀

Petit cadeau d’un geek pour des geek(ette)s :)

vendredi 13 juillet 2018 à 11:45

En ce milieu du mois de juillet 2018, voici donc une version rafraîchie de mon tutoriel d’installation pour Archlinux… Oui, je sais, j’ai déjà posté la version de juillet 2018, mais j’ai voulu rajouter un petit bonus qui m’a été demandé depuis longtemps : l’installation de Trizen.

Cela a été surtout l’occasion de virer un passage inutile, celui concernant le contournement du bug entre VirtualBox et un noyau linux 4.17 avant le 4.17.4.

Trève de bavardage, le guide est disponible en cliquant sur ce lien, sans oublier les versions « dynamiques » via github et framagit.

Bonne fin de journée !