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FredericBezies

source: FredericBezies

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Que devient la SolydXK, ancien fork de la LinuxMint Debian Edition ?

dimanche 15 juillet 2018 à 15:28

En lisant cet article d’Olivyeahh concernant la LinuxMint Debian Edition et sa migration vers la future version 3, j’ai eu envie de voir ce que devenait le projet SolydXK qui a commencé sa vie comme une variante de la LinuxMint Debian Edition. N’étant pas trop fan de KDE, j’ai donc pris l’image ISO Xfce du projet SolydXK.

En effet, début juillet 2018, une nouvelle série d’images ISO est sortie. C’était donc l’occasion de voire ce que cela donnait. De plus, près de 3 ans et demi après le dernier billet que je lui avais consacré, c’était une raison supplémentaire d’en parler.

Je concluais le billet de mars 2015 ainsi :

Pourrais-je conseiller la Solydxk a une personne qui chercherait une distribution avec Xfce basée sur Debian GNU/Linux ? Oui, surtout si la personne est un peu effrayé par l’installation d’une Debian GNU/Linux pure et dure.

Cette conclusion s’applique-t-elle encore en 2018 ? Voyons cela.

J’ai donc récupéré l’image ISO en saveur Xfce de la SolydXK 9… Quelque chose me dit que sa base est celle de la Debian GNU/Linux Stretch dont la cinquième révision est sortie le 14 juillet 2018.

Après le démarrage, on constate que la SolydXK a cédé à la mode du flat… Joie. L’installateur est celui de la LinuxMint Debian Edition, donc du tout bon.

À noter que l’installateur propose directement de partitionner le disque si celui-ci ne l’est pas.

L’installation est pliée en une dizaine de minutes. J’ai ensuite fait chauffé mon enregistreur de vidéo pour capturer la machine virtuelle dès le début de la post-installation.

Cette distribution tient la route, même si sa base commence à faire sentir son âge. L’assistant de bienvenue est super bien pensé. C’est sûrement l’un des meilleurs que j’ai vu. Même si je ne suis pas toujours d’accord avec les logiciels proposés à chaque fois, c’est déjà bien d’y avoir pensé.

Autre énorme bon point : une traduction quasi-parfaite dès le premier démarrage. Ce qui donne une aura de sérieux à l’ensemble du projet. Les seuls points noirs ? Un habillage graphique qui arrache légèrement la rétine et l’utilisation d’un thème flat.

Est-ce que je pourrais reprendre au mot près la conclusion de l’article de 2015 ? Oui, sans aucun doute. Une excellente surprise donc.