La musique folk a un problème : on tombe souvent dans des mélodies mièvres ou pleurnichardes à souhait. C’est pour cela que je ne fouille que rarement la catégorie idoine dans Bandcamp.
L’album commence avec la piste proposée dans le festival SXSW, « California Forest Fire ». La piste sent bon la folk pop des années 1970. Elle annonce la couleur pour la suite pour une partie de l’album.
La deuxième piste « Nothing to Worry About Now » apporte un côté plus rythmé à la première piste.
L’album propose aussi des pistes plus classiques en terme de folk, comme « Look At Him » chantée en duo ou encore « I Saw The Sky » et « Face to Face ».
La piste « Rebecca Wood » reprend le côté folk pop rock de la deuxième piste.
Ce qui est bien avec cet album, c’est le mélange de pistes classiques et de piste plus rythmée. Porté par la voix de Cleopatra Degher, c’est un vrai plaisir que de se poser quelques minutes en écoutant l’album.
Cleopatra Degher définit son style par un mélange subtil entre la folk californienne et celle originaire de Suède. Je connaissais la propension de la Scandinavie à produire des groupes aux mélodies sévèrement dotées de testostérone, mais je pense me pencher sur sa production folk désormais.
C’est un des rares coups de coeur que j’ai eu depuis le début de l’année 2015, assez pauvre – pour le moment – en découverte musicale intéressante il faut le dire.
La LFS alias Linux From Scratch est à la fois un guide de fabrication et une distribution GNU/Linux. J’ai déjà parlé de la NuTyX par le passé, la dernière fois en octobre 2014. J’ai aussi parlé d’une autre distribution plus récente, qui reprend le principe de la LFS en scriptant le tout, AryaLinux.
L’image ISO étant énorme (227 à 230 Mo en fonction de l’architecture), j’ai voulu la tester. Dans l’annonce de publication de la dite iso, on apprend que le noyau proposé est un linux 3.19.1, avec gcc 4.9.2, une nouvelle version de gestionnaire de paquet cards, et plein d’autres bonnes choses.
On pourrait me dire : installer une distribution basée sur la Linux From Scratch, ça doit être un sacré laxatif. Et bien, non, pas tant que cela. Je vais donc vous en apporter la preuve, en installant en vidéo une NuTyX, avec Xfce au dessus (au moment où je rédige cet article, à savoir le 16 mars 2015) en version 4.10.2, LibreOffice, Mozilla Firefox, et quelques outils complémentaires. Le tout ? En moins d’une vingtaine de minutes.
Vous ne me croyez pas ? Très bien, je vous prends au mot. J’ai donc décidé de partir avec un partitionnement simplifié : partition racine (/) de 124 Go, les 4 Go restant étant dédié au swap.
Pour faire prendre en compte le swap en post-installation, 3 commandes, en considérant que /dev/sda2 est la partition de swap :
Le swap étant pris au compte au démarrage suivant.
Mais trève de bavardage, passons donc à l’installation en vidéo.
Comme vous avez pu le constater, l’ensemble a été installé en moins d’une vingtaine de minutes. Il est vrai que je ne me suis pas éternisé sur les options disponibles.
Je voulais surtout montrer qu’on peut installer rapidement une NuTyX. Dommage que les outils xdg-user-dirs manquent à l’appel, mais j’avoue que pour une distribution GNU/Linux maintenue par un petit groupe de passionnés, le résultat est vraiment plus qu’agréable.
Les distributions en publication continue alias rolling release ont souvent la mauvaise réputation d’être difficilement maintenable si on les « laisse pourrir sur pied » sans faire de mise à jour régulière.
J’ai donc pris l’ISO de la version Khronos, et je l’ai lancé dans une machine virtuelle VirtualBox.
Dès le démarrage, on a le choix de plusieurs langues, dont l’espagnol, le russe, le français, le chinois, l’anglais, le basque, le galicien ou encore l’italien.
L’installateur est assez classique, pas trop mal traduit en anglais. Les captures d’écran ci-après sont suffisamment parlantes. Le partitionnement a été effectué avec gParted. Au moins, on peut avoir une installation francisée sur le disque dur.
À noter que l’on peut choisir ou non d’installer des logiciels non libres. Pour cet article, j’ai choisi de ne pas me la jouer ultra-barbu. J’ai donc laisser l’option d’installer des logiciels non libres.
Les étapes suivantes sont suffisamment parlantes sans avoir besoin de rajouter des explications.
Il faut patienter une quinzaine de minutes pour pouvoir enfin redémarrer.
Après l’installation et le premier démarrage, je suis passé en ligne de commande. Je me suis aperçu que le clavier était dans un agencement espagnol par défaut. J’en ai donc profité pour rajouter une disposition compatible avec les claviers Azerty.
Étant donné qu’environ neuf mois sont passés depuis la publication de l’ISO, j’ai commencé par mettre à jour les dépots, puis j’ai enlevé packagekit, mis à jour pacman ainsi que le format de dépot, suite au passage à Pacman 4.2. Ce qui donne en ligne de commande :
La mise à jour se fait alors sans trop de problèmes, 871 paquets étant concernés dans l’opération et un peu d’un Go à récupérer. J’ai ensuite réinstallé Packagekit. Le tout demande une vingtaine de minutes de patience.
Après un nouveau démarrage, je me suis retrouvé sous une version à jour de la Kademar Linux 5 « Khronos » entirèment à jour. Je suis donc passé à l’étape suivante : la capture vidéo de l’ensemble.
J’avoue que je ne connaissais pas cette distribution GNU/Linux avant de faire quelques recherches pour un article qui sortira (ou sera sorti) à la fin du mois de mars 2015. On est face à un environnement très complet, même un peu trop, qui malgré ses origines hispaniques est rapidement et facilement utilisable par un francophone.
Le seul point noir, c’est l’outil packagekit pour gérer les logiciels. J’avoue que je préfère encore un outil à la Pamac. Et aussi le fait que LibreOffice m’a fait un caca nerveux en direct
C’est un outil largement plus utilisable que l’Antergos pour laquelle j’ai fait une vidéo qui montre que les développeurs n’ont pas pour priorité primordiale de proposer un environnement Xfce utilisable. Aller directement vers 19 minutes 30 et vous comprendrez !
Donc, si vous cherchez une distribution basée sur Archlinux avec un environnement Xfce complet avec l’ergonomie voulue par les développeurs et que vous n’avez pas envie de vous faire l’installation depuis la feuille blanche, la Kademar pourra être une option à envisager.
Car c’est un projet développé par Numix et Nitrux S.A. pour proposer un environnement basé sur la Fedora Linux 21 Workstation, qui revampe Gnome en utilisant un ensemble d’extensions pour personnaliser le lanceur, le « dock » et les panneaux d’affichage qui s’appellent Atom Shell.
Cela fait un peu penser dans l’ensemble au Pantheon Shell d’elementary OS. C’est via un article un peu dithyrambiquedu blog Le Libriste que j’ai pu prendre connaissance de l’arrivée de la dite version bêta.
J’ai donc fait chauffer mon client bittorrent pour récupérer l’ISO rapidement et sans surcharger les serveurs. J’ai ensuite créé une machine VirtualBox pour voir ce que cette béta a dans le ventre.
Après un démarrage assez rapide, on se retrouve devant une interface qui est assez classique pour peu qu’on connaisse Gnome Shell et sa présentation générale. J’ai lancé l’installateur qui n’est qu’Anaconda. Normal, c’est une Fedora Linux en dessous. Par sécurité, j’ai gardé les options par défaut et créé directement un compte utilisateur.
En post-installation, et pour être tranquille, j’ai lancé les mises à jour en ligne de commande. Cependant, j’ai du employé l’option --skip-broken de yum, sinon tout se coinçait.
Pour éviter des plantages dans les extensions, j’ai rajouté le paquet VirtualBox-guest. J’ai capturé l’ensemble en vidéo. Comme c’est une première béta, j’ai eu droit à un ou deux bugs un peu génant…
En gardant en mémoire le fait que cette distribution est une première béta, j’aurais presque envie de dire : qu’apporte-t-elle à un gnome shell avec quelques extensions comme par exemple le Dash-to-dock pour le dock de lancement ?
Pas grand chose, mis à part le thème graphique à la mode, et le fait que l’ensemble est préconfiguré. Un tutoriel d’une page ou deux en partant d’une Fedora Linux préinstallée aurait été tout aussi utile si on y pense bien.
On va encore me dire que je me focalise sur les icones Numix et le flat design, et que je voue les deux aux gémonies. Je comprends très bien que des personnes apprécient ce genre de thèmes, même si je le trouve inesthétique au possible.
Du point de vue du vieil utilisateur d’informatique personnelle que je suis, Numix et le flat design est un effet de mode. Qui va encore durer peut-être 18 à 24 mois. Puis quand la saturation aura atteint son niveau maximal, une nouvelle mode prendra la place, comme jadis les icones faenza qui était le summum de la beauté.
Reste à savoir si cette distribution saura se faire ou pas sa place au soleil.