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FredericBezies

source: FredericBezies

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Amstrad Cent Pour Cent, n°50 : la suite du mythique magazine, 28 ans après sa mort.

samedi 30 octobre 2021 à 11:30

Octobre 1993 : je suis utilisateur d’un Amstrad CPC depuis 1988 et lecteur régulier d’Amstrad Cent Pour Cent depuis octobre 1989. De mensuel, le magazine était devenu bimestriel, puis trimestriel.

Lorsque je partis en ce début octobre 1993 chercher ma dose d’A100%, je ne pensais pas tomber sur un numéro qui serait celui d’un adieu. J’ai longtemps conservé le magazine avant de le perdre dans un déménagement.

Sur un groupe Facebook créé à l’occasion, un projet fou voit le jour : faire renaître le magazine pour un numéro 50. Inutile de préciser que j’ai sauté sur l’occasion. Un site dédié est même mis en ligne pour l’occasion.

Après une trop longue attente, le magazine a fini par pointer le bout de ses pages. Voici la vidéo de son déballage.

Le contenu ? Digne de la grande époque, avec quelques nouveautés déjà publiée et à venir, des rubriques de bidouilles et surtout un hommage à Alain Massoumipour alias Poum qui nous a quitté en 2019. Sans lui, difficile d’avoir un A100%.

Mais je ne vais pas bouder mon plaisir et je pense que le magazine sera sur ma table de chevet durant quelques jours.

En avril-mai 1994, soit six mois après la mort d’A100%, une deuxième mort me touchera, celle de CPC Infos qui n’était plus devenu qu’un magazine de listings. Cela signait la fin de ma période Amstradienne… Machine de coeur qui est désormais inabordable en occasion 🙁

Les scènes rétroludiques ne cesseront jamais de m’étonner…

mercredi 27 octobre 2021 à 12:00

Mis à part les prix honteusement gonflés – que ce soit pour le matériel ou le logiciel d’époque – les differentes scènes rétroludique continuent d’envoyer du lourd, comme avec le très récent jeu typé Zelda sorti le 26 octobre et créé par Sarah Jane Avory.

C’est en suivant IndieRetroNews que je suis une nouvelle fois tombé sur le cul. Prince of Persia premier du nom a été porté sur Atari 8 bits. J’avais parlé de ce jeu développé à l’origine pour Apple II et dont le code source avait été publié en 2012 sur Github par Jordan Mechner.

Mais d’autres titres arrivent sur des ordinateurs qui sembleraient être incapables de gérer les dits jeux. Par exemple, un port de Puzzle Bobble pour Amstrad CPC par l’équipe de Crazy Piri.

La scène du Commodore 64 n’est pas en retrait avec un port du mythique Galaxian (papa de Galaga)… Et je dois dire qu’il est loin d’être facile…

Il serait bête d’oublier un magnifique port pour le Commodore Plus4 du casse brique Arkanoid. Bref, du lourd dont je parle en vidéo.

Vous avez pu le constater, les scènes rétroludiques Amstrad 8 bits, Atari 8 bits et Commodore 8 bits en ont encore à montrer, quelques quarante années – en moyenne – depuis la sortie des ordinateurs en question.

Mise en pause du blog jusqu’à la fin du mois.

mardi 19 octobre 2021 à 20:06

Un petit message de service pour annoncer que je mets le blog en pause pour des raisons personnelles jusqu’à la fin du mois. Je gèrerai les commentaires qui seront postés durant cette période.

Bonne fin du mois d’octobre.

« Animal », le troisième opus de Persona… Lourd devant :)

dimanche 17 octobre 2021 à 17:30

Il y a de cela plus de 4 ans – au moment où je rédige cet article, le 17 ocotobre 2021 – que le groupe de metal tunisien, désormais domicilié en Allemagne, Persona sortait son deuxième album, « Metamorphosis ».

Après un financement participatif sur IndieGogo, j’ai eu l’opportunité en tant que donateur de recevoir une semaine avant sa sortie la version numérique du troisième album du groupe, intitulé « Animal ».

L’album sortira ou sera sorti (tout dépend de quand vous lirez l’article – le 23 octobre 2021.

Commençons par la partie chiffrée : c’est un album de 10 pistes, pour une quarantaine de minutes. C’est du metal progressif et symphonique avec des chants clairs et gutturaux féminins.

L’album est franc du collier dès le départ. Avec « Ghost » on a droit à tous les éléments qui définissent les créations du groupe. C’est un démarrage qui balance du lourd.

Avec des pistes comme « Animals », « Hurricane », « Atlas » (premier extrait de l’album) et l’ultime piste « Swallow The Night » on a droit un mélange de chants clairs et gutturaux qui peuvent surprendre au premier abord, mais on s’y habitue très vite.

Ce qui n’exclue pas des pistes rock un peu plus classique avec du chant clair en majorité, comme avec « Beyond », « You Can’t Stop Me » ou encore « Oracle » et « Shut Out Loud ». Sans oublier la très jolie ballade « Shadows » qui tranche avec le reste des pistes.

L’album précédent avait déjà engagé un tournant metal progressif et symphonique, cet album le confirme. Autant dire que ça dépote plutôt pas mal et ça fait du bien de temps en temps !

« Embryo » d’Altesia… Un deuxième album réussi.

samedi 16 octobre 2021 à 17:00

Un des albums de 2021 que j’attendais depuis plusieurs mois, c’était le deuxième opus studio des Bordelais d’Altesia.

Après le très bon « Paragon Circus », et un financement participatif plus que réussi sur Ulule, accueillons généreusement « Embryo ». J’ai participé au financement et au moment où j’écris cet article – le 16 octobre 2021 – j’attends avec impatience non dissimulée la galette plastifiée.

Techniquement, 7 pistes pour un peu moins de 58 minutes, avec un piste finale énorme de 21 minutes découpée en 4 mouvements.

Après un démarrage en douceur, on sent les influences Opethiennes (époque « Pale Communion ») prendre le relai avec le très bon et très rythmé « Mouth of the Sky ». Du pur sucre !

« The Radical Sentence » continue dans la veine classique du groupe qui avait déjà fait le succès du premier album, avec un très bon passage assez jazzy. Qui donne un petit peu de légèreté et de douceur à la piste. La piste suivante « Autumn Colossus » prend la place de l’incontournable ballade de tout album de metal qui se respecte.

La piste suivante, « Sleep Paralysis » commence comme un titre que ne renierait pas Steven Wilson. Encore une piste sur laquelle on se laisse transporter. C’est la plus rock progressif de l’album. La piste « A Liar’s Oath » commence avec un effet « radio » qui donne un côté années 1970 au début de la piste.

La piste en question me fait penser à Yes de l’époque « Closer to the Edge » en légèrement plus énervé.

Pour finir, le groupe nous propose du lourd, « Exit Initia » et ses 21 minutes… Si c’est pas copieux comme finition, qu’est-ce qui le sera ? Ici, le groupe nous propose en plus nourrissant tout ce qui a fait la réussite de l’album depuis le début. Inutile de le décrire, c’est le genre de pistes qui se dégustent plus qu’on ne peut les disséquer.

Dans l’article sur le premier album, je concluais ainsi :

Pour conclure, le premier album d’Altesia est déjà d’un très bon niveau… J’attends avec impatience le deuxième tout en sachant que le défi sera costaud à relever.

Le défi a été relevé et avec brio. Autant dire que la barre a été placée très haut par le groupe.