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FredericBezies

source: FredericBezies

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Ah, le kéké-tuning du monde linuxien…

mardi 22 janvier 2019 à 11:44

J’ai eu souvent l’occasion de déplorer les dérives du monde du libre et spécialement linuxien. Mais il est vrai que j’avais sous-estimé un problème de taille : le kéké-tuning. Peu importe la région où on habite, mais il y a toujours des personnes qui ne jurent que par le mauvais goût et l’outrance du kéké tuning.

Il semblerait cependant que l’Occitanie, le Grand-Est ou encore le Centre-Val-de-Loire soit plus concerné selon les informations que j’en ai eu, mais je peux me tromper.

Mais avant tout, il faut définir le kéké-tuning : c’est la volonté d’en foutre plein la vue avec des effets outranciers ou encore en rajoutant composants inutiles sur le plan fonctionnel dans son matériel.

Outre le fait que l’on se fait siphonner le portefeuille pour des barrettes de mémoires aux couleurs du genre rose bonbon phosphorescent, on consomme de la mémoire vive pour rien. Oui, je sais certaines personnes vont me dire : les machines ont maintenant X Go de mémoire (avec X supérieur ou égal à 8), c’est pas une raison pour ne pas en profiter. Si on veut. Je pensais juste que c’était mieux de laisser la mémoire aux logiciels utiles…

Mais est-il besoin d’installer Compiz pour avoir des fenêtres transparentes dans Mate ? Non. Un simple réglage vous montre comment faire…

Il est cependant indispensable d’avoir des effets gélatineux quand on déplace une fenêtre. Tout comme il est indispensable de changer de bureau avec un effet 3D digne des années 2000 🙂

Cf cette démo de Baba Orhum qui est bonne pour vous filer la nausée en moins de 15 secondes…

Que l’on apprécie les interfaces léchées et cohérentes pas de problèmes. Mais je me pose une question : les personnes qui promeuvent ce genre d’effets seraient-elles capables de supporter les dits effets plusieurs heures à la suite ?

J’ai connu la grande époque de Compiz et de son fork Béryl. Quand Gnome 3.0 est arrivé, j’ai bien été content de virer Compiz de ma machine pour les quelques effets de transparence dont j’avais besoin.

D’ailleurs, voici une petite vidéo pour vous montrer comment avoir un maximum de transparence dans Mate sans aucun artifice…

Désolé pour les maux de crâne qui pourraient se pointer suite au visionnage de la vidéo.

Je finirai cet article avec une question existentielle : est-il plus important d’avoir des effets tape-à-l’oeil ou des logiciels dont l’ergonomie et la puissance sont à la hauteur du monde non libre ?

Larros, un des sept ports de Gujan-Mestras.

mardi 22 janvier 2019 à 09:42

J’écris cet article le 22 janvier 2019, à un peu moins de trois semaines de mon quarante-cinquième anniversaire.

Je suis un enfant du Bassin d’Arcachon, même si ma mère et mon géniteur se sont connus à… Brest ! Bref, j’ai toujours vécu dans cette partie du sud Gironde. Même si j’ai quitté la ville au sept ports qu’est Gujan Mestras en 2002, j’y ai laissé une partie de mon coeur… Même si les modifications urbaines intervenues depuis sont franchement nulles à se vider les intestins… Il suffit de voir les constructions « mussoliniennes » de la place de la Claire pour comprendre.

Je n’ai pas envie de parler du mauvais goût de la mairie en question, mais d’un des ports que je préfère. La ville au barbot – le patois local pour parler de la coccinelle – propose sept ports de l’ouest à l’est de la ville : on a droit au port de La Hume (plutôt orienté plaisance), celui de Meyran (l’un de ceux orienté ostréiculture), celui de Gujan (ostréiculture principalement), celui de Larros (ostréiculture, restauration et construction nautique), celui du Canal, celui de la Barbotière (qui m’a servi de plage à baignade quand j’étais petit) et enfin celui de la Mole.

Le port le plus facile à repérer est celui de Larros. Pour une simple et bonne raison : il est juste en face de la gare SNCF ! C’est aussi celui que j’aime visiter quand je suis de passage.

Outre la Maison de l’Huitre, sa jetée possède un monument qui me parle, la jetée du Christ. Elle est dédiée aux marins qui sont morts dans les passes, lieu de jonction entre le Bassin et l’océan Atlantique.

J’ai des camarades de classe dont les pères ou oncles se sont tués dans les passes. Cela me fait toujours un pincement au coeur quand je suis à cet endroit.

De plus, début juillet, chaque année il y a une fête foraine qui y est organisée, même si c’est loin de ce qu’a été la foire aux huîtres tel que je l’ai connu quand j’étais mom

J’ai eu l’occasion d’aller courant janvier 2019 à Gujan et j’en ai tiré une vidéo. À cause du vent qui a fait un bruit infernal – et je peux vous dire que je me suis légèrement pelé les… – et de la pluie j’ai dû reprendre la vidéo et mettre une voix off dessus.

J’espère que malgré ce désagrément sonore, la vidéo vous aura plu ! La suite ? Au prochain épisode 🙂

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 22 : Grisbi

samedi 19 janvier 2019 à 15:02

S’il y a un domaine sensible pour nombre de personnes, ce sont bien les finances. Sujet qu’il est parfois déconseiller d’aborder pour éviter de se prendre une mandale en pleine tronche 🙂

Cependant, depuis que l’informatique existe, la gestionnaire des finances personnelles a été un domaine de choix. Même à l’époque lointaine des Amstrad CPC, il a existé des logiciels de ce style, cf cette publicité trouvable sur CPC-Power.

Quand je suis arrivé sur PC en 1995-1996, j’ai voulu gérer mon budget et le premier outil que j’ai utilisé, c’est Quicken. J’ai eu par la suite une période avec Microsoft Money. Quand j’ai commencé à vouloir migrer pour de bon vers linux, j’ai jeté un oeil à l’existant. Si de nos jours, on trouve des grosses cylindrées comme GNU Cash, Homebank, Skrooge ou encore KMyMoney, vers 2000-2001, il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la souris.

En dehors d’une feuille de tableur, rien ou presque. Mis à part le projet Gripsou né en avril 2000 et qui est devenu Grisbi par la suite pour des raisons de marques déposées. C’est un logiciel français développé à l’origine pour la comptabilité française. J’avoue que j’ai toujours aimé son interface simple et rapide.

Ayant décidé de me remettre à ma gestion de finances en dehors d’une feuille de tableur, le choix a été vite fait. Même si j’utilise une version de développement de Grisbi – pour des raisons personnelles – on peut toujours récupérer une version stable. Si vous êtes dans le monde archlinuxo-manjarien, vous pouvez avoir les deux versions sur AUR :

Grisbi-git, la version de développement : https://aur.archlinux.org/packages/grisbi-git/
Grisbi en version stable : https://aur.archlinux.org/packages/grisbi/

Pour les autres distributions, il existe des paquets deb disponible sur le site officielle. Pour les distributions à base de paquets RPM, je n’en sais rien, désolé 🙁

Ne désirant pas vous montrer mes finances, j’ai utilisé une machine virtuelle avec une Manjaro Linux Tux’n’Vape Mate à jour où j’ai installé le logiciel et je l’ai configuré.

Comme vous avez pu le voir, le résultat est assez intuitif, loin des usines à gaz que sont GNU Cash, HomeBank, KMyMoney ou encore Skrooge. Savoir que le logiciel existe toujours près de 19 ans après son annonce, ça fait chaud au coeur 🙂

Même si c’est un logiciel au développement lent malheureusement !

Quel bilan pour les Archlinux simplifiées en janvier 2019 ?

vendredi 18 janvier 2019 à 18:16

Ici, je ne vais parler que d’Archlinux et des projets qui utilisent ses dépots. Sa fille Manjaro n’est donc pas concernée. Je vais essayer d’être le plus exaustif possible en ne conservant que les projets qui existent au minimum depuis 2017 et qui sont listées sur Distrowatch.

Commençons par Anarchy Linux. C’est simple : le projet est franchement moribond. Outre le fait que le site ne réponde pas – suite à l’oubli du renouvellement du nom de domaine – l’évolution du code se fait presque par accident. Au 18 janvier 2019, on peut voir qu’il n’y a eu aucune modification du code entre le 27 novembre 2018 et le 5 janvier 2019.

Ça me fait mal au fondement de le dire, mais la messe est dite.

Continuons par Antergos. Outre l’erreur de conception d’imposer les dépots tiers d’Antergos sur ceux d’Archlinux, ceux-ci sont parfois avec des versions obsolètes de certains logiciels. J’avais ouvert le 14 novembre 2018 un bug concernant Pamac qui s’était pris pas moins de 5 versions majeures dans la vue. Bug toujours ouvert au 18 janvier 2019…

C’est assez grave, surtout pour un outil aussi crucial que le gestionnaire de logiciels. Est-il besoin de s’acharner en parlant de l’installateur cnchi qui date du début du projet et qui est toujours en version bêta presque 6 ans après son introduction en avril 2013 ? Ça pique ? Non ça empale !

Puisque l’on parle d’Antergos, parlons de sa cousine, la RebornOS. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en ce début d’année, le projet ayant décidé de virer cnchi repart de zéro ou presque. On peut trouver un post du forum de RebornOS qui est assez parlant :

En gros, il faut installer la base et le reste à la main. En ce mois de janvier 2019, je ne donne pas cher de la peau de ce projet, éreinté sur Distrowatch au passage pour ses problèmes d’installation.

Passons à Arcolinux. Originellement connu sous le nom d’ArchMerge, le projet proposait à l’origine une seule ISO, regroupant Xfce, Openbox et i3. Le créateur du projet, Erik Dubois a ensuite proposé une ISO qui n’installe qu’une base avec Xorg, ArcolinuxD.

C’est encore gérable. Mais est arrivé les images ArcoLinuxB qui proposent les différentes saveurs disponibles. Si on va sur la page de téléchargement, on est submergé par le nombre de saveurs que l’on peut récupérer.

  1. Awesome
  2. Bspwm
  3. Budgie
  4. Cinnamon
  5. Deepin
  6. Gnome
  7. Openbox
  8. i3
  9. Mate
  10. Plasma
  11. Xfce
  12. Xmonad

Soit 14 images ISO disponibles… Cela fout la trouille. Que se passera-t-il si un accident de la vie arrive à Erik Dubois et qu’il soit obligé de mettre la clé sous la porte ? Au moins, les paquets qu’ils proposent sont la plupart du temps sur AUR et ne s’impose pas sur les dépots officiels d’Archlinux.

Maigre consolation.

Passons aux deux derniers projets que je vais évoquer ici. Le premier, c’est la SwagArch GNU/Linux. Une base Archlinux avec un Xfce configuré aux petits oignons. Même si le projet utilise en partie l’outil Manjaro Settings Manager, au moins l’auteur est resté respectueux du travail des développeurs de Manjaro.

On est dans un projet centré sur un seul environnement, donc le créateur et mainteneur peut s’en occuper sans prise de tête.

Finissons avec celle que je surnomme la Iznogoud du monde Archlinux, la Namib GNU/Linux dont l’auteur avait à l’époque allègrement recopié les outils de la Manjaro en faisant une espèce d’ArchJaro. Je lui avais consacré un épisode « C’est trolldi, c’est permis », envoyé en doublon sur mon espace peertube :

Si on regarde l’activité du github de la distribution, c’est pas extraordinaire. En gros, au moment où je rédige cet article, le 18 janvier 2019, rien n’a bougé depuis le nouvel an…

Je n’ai rien à rajouter sur ce projet qui est pour moi l’expression même de la DGLFI dans sa splendeur en faisant une espèce de monstre du docteur Frankenstein… Pas franchement appétissant.

Pour conclure, en dehors de la SwagArch et de l’ArcoLinux, cela fait plus penser à Stalingrad vu du côté des armées nazies… Une flagrante déculottée, ce qui ne fait que confirmer ce que j’avais dit dans un billet « gueulante » d’octobre 2018.

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 18 janvier 2019 à 12:11

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂