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FredericBezies

source: FredericBezies

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2014, année des guerres de religion dans le monde du logiciel libre ?

samedi 29 novembre 2014 à 14:15

Depuis le début l’année, la communauté du logiciel libre dans son ensemble est traversée par des guerres de religions qui font passer la guerre d’éditeurs (vi contre emacs) pour de simple blagues d’école primaires.

Outre celle concernant la guerre des inits (abordé dans un article récent), ou encore le duel wayland contre mir, comment oublier l’affaire de l’EME dans Mozilla Firefox  qui a fait couler tant d’encre électronique ? Par exemple, cet article de PC World sur le sujet.

Petite parenthèse au passage : le premier qui me cassera les gonades avec mon présumé choix pour tel ou tel système d’init sera banni pendant un mois des commentaires.

J’utilise ce qui fonctionne, trop dur à comprendre ?

Si un jour, j’installe une distribution en dur qui n’a pas systemd, je n’en ferais pas une jaunisse. Simplement, voir autant d’énergie gaspillée dans cette connerie de guerre, ça me fout en rogne !

Maintenant, la parenthèse est fermée. Revenons-en à une autre guerre de religions du logiciel libre de l’année 2014.

EME ? Encrypted Media Extensions, en gros le DRM version pour les sites internet. Technologie qui est toujours à l’état de brouillon au moment où je rédige cet article (le 29 novembre 2014), cette technologie pour « protéger les bénéfices des ayants tous les droits des méchants pirates » est en cours d’insertion dans les navigateurs contemporains, que ce soit pour Internet Explorer, Mozilla Firefox ou encore Chromium (coeur de Google Chrome et d’Opera).

Cette saloperie technique est encore loin d’être disponible. Si on suit le bug qui permet de voir le niveau d’implantation de l’EME dans Mozilla Firefox, on est loin du compte… Au 29 novembre 2014, il y a une bonne quarantaine de bugs ouverts qui bloque la fermeture du bug de suivi !

Certains théoriciens enfermés dans leur tour d’ivoire vont crier au fork… Ce qui sera inutile, grace au bug 1038031.

En effet, ce bug dont le code a été rajouté fin juillet 2014 ajoute une option plus que parlante : --disable-eme.

La preuve en image ? J’ai récupéré le code source de Mozilla Firefox 33.1.1 (version stable au 29 novembre 2014), je l’ai décompacté, et j’ai entré la commande suivante : ./configure --help | grep eme

J’ai mis en gras la ligne concerné par les Encrypted Media Extensions :

–enable-gnomeui Enable libgnomeui instead of GIO & GTK for icon theme support
–disable-eme Disable support for Encrypted Media Extensions
–disable-webgl Disable building of the WebGL implementation
–enable-safe-browsing Enable safe browsing (anti-phishing) implementation
–enable-faststripe Use faststripe theme
–enable-replace-malloc Enable ability to dynamically replace the malloc implementation
–disable-gcincremental Disable incremental GC

Initier un fork alors qu’il suffit de changer une option, quelle bonne idée ! Ou pas !

Je sens qu’on va dire que je trahis encore l’essence du logiciel libre, que le fork est une composante indispensable.

Pour la énième fois, je suis d’accord avec le principe du fork. Mais faire un fork pour un oui ou pour un non, quel intérêt ?

Pour respecter les directives de grands théoriciens enfermés dans leur tour d’ivoire ? Loin de toute réalité, et surtout loin d’une chose ennuyeuse et braillarde, tel le résidu malencontreux d’un accident de capote, à savoir l’utilisateur final ? Et au passage décrédibiliser le logiciel libre dans son entièreté ?

Revenons une dernière fois sur la guerre des inits, qui sera encore un sujet brulant l’année prochaine. Promis, juré, je n’y reviendrais plus par la suite.

Outre le fait qu’il y a plusieurs systèmes d’init pour remplacer le vieillissant sysVinit né dans les années 1980 en même temps qu’Unix System V sur les distributions GNU/Linux (systemd, openRC, runit, initng ou encore upstart qui sera supporté jusqu’à la fin de vie de la ubuntu 14.04 LTS soit en 2019, sans oublier le projet GNU dmd), il y a aussi des projets pour une nouvelle génération d’init pour… FreeBSD !

Dixit l’article de Phoronix sur le sujet. Cela promet un sacré guerre de tranchée, non ? Je vous conseille la vidéo de l’article aux alentours de 30 minutes… Une pique plus qu’acide et pas complètement fausse.

Pour terminer, j’avais écrit dans un article du mois de juin 2014, ceci (modulo le fait que je suis affranchi de Flash désormais) :

[…]
Quand je suis arrivé dans le monde du libre, en 1997, en installant ma première distribution sur un Cyrix 486DX2 66Mhz, c’était pour satisfaire ma curiosité de technophile. Oui, j’ai employé volontairement.

Car nous sommes en train de passer d’un cercle d’utilisateurs technophiles quand la Free Software Foundation est née en 1984, à un cercle plus large, celui des utilisateurs qui emploient du libre non pas pour sa philosophie mais pour sa qualité.

Cependant, il ne faut pas être tel un député de la majorité de la Chambre Introuvable de 1815. Comme l’a souligné Philippe Scoffoni dans un billet récent, un utilisateur qui emploie une distribution GNU/Linux, c’est déjà une victoire. S’il utilise des logiciels non-libre pour faire fonctionner son matériel, où est le mal ?

Sur ma machine, les seuls logiciels non libres ? Adobe Flash, Gnash n’étant pas encore suffisamment puissant pour remplacer le greffon officiel, google music manager (pour avoir une copie supplémentaire de ma musique au format numérique), le pilote de mon imprimante (qui ne semble pas être 100% libre au niveau de la licence employée), et le noyau linux dans sa version officielle. Ce qui n’est pas grand chose.[…]

Si je devais réécrire ce texte, je n’en changerais pas un seul mot. Cela sera la conclusion de cet article.

Samedi musical : « Immersion » de Mathew Roth

samedi 29 novembre 2014 à 10:36

Fouiller sur les meilleures ventes de bandcamp, qu’elles soient quotidiennes ou hebdomadaires, permet de trouver des albums qui se révèlent être des bijoux. En plus du style musical que je cherche, la pochette joue beaucoup pour lancer une écoute.

Ce qui a été une nouvelle fois le cas avec l’album « Immersion » de Mathew Roth.

L’album fait 9 pistes et dure environ 35 minutes.

Dès la courte piste d’introduction, l’immersion est complète. On est dans un monde de douceur, typique du néo-classique contemporain.

Dès « Seeds », la deuxième piste, on sent que l’on va être dans un cocon, bercé par les mélodies qui vont suivre. Et c’est le cas. Les pistes s’enchaînent sans que l’on ressente le passage d’une à l’autre. Le trio formé par Mathew Roth au piano, Amy Peterson au violon et Suzanne Maerz au violoncelle est parfait. L’entente entre les instruments est impeccable.

Parmi les pistes préférées ? Je dirai, par ordre de passage : « Seeds », « The Fall of Ash and Ambers », « Unsaid », « Tiger Lilly » et « Slow Loss ». Et encore, j’ai eu du mal à choisir ! Seule la piste « Rusted Wings Take Flight », de par son ambiance lourde est peut-être celle qui colle le moins avec le reste de l’album.

De la première note à la dernière, c’est un album que l’on prend énormément de plaisir à écouter. Avec la britannique Lucy Claire, Mathew Roth est un grand nom de la scène néoclassique contemporaine.

Bonne écoute !

Énième épisode de la guerre des init : le fork de Debian est officialisé.

vendredi 28 novembre 2014 à 12:05

L’année 2014 aura été dans le monde des distributions GNU/Linux de la guerre des inits. En gros d’un côté systemd, et de l’autre les systèmes classiques à la sysVinit ou encore des projets alternatifs comme OpenRC (Gentoo et Funtoo), runit (utilisé par Void Linux par exemple) ou encore uselessd. Pour rester dans les grands noms.

En dépliant mon fil RSS ce matin, j’ai pu lire via OSNews que le projet Debian Fork allait jusqu’au bout de sa logique, et mettait en route un fork de Debian GNU/Linux basé sur le rejet de systemd. J’ai appris que le projet portait le nom de Devuan, via un article du blog « Ma Vie Linux ». Merci pour l’information.

Au moment où j’écris cet article, fin novembre 2014, le projet se limite à un paquet spécifique prenant le dessus sur l’installateur de Debian GNU/Linux, j’ai nommé devuan-baseconf, dixit la page de la distribution :

a Debian installer with preseed of sysvinit-core and a couple of devuan packages containing a keyring, repository list files and pinnings. Once installed and updated this package avoids the requirement of systemd as PID 1 and adopts systemd-shim when strictly needed.

Ce qui donne traduit :

Un installateur Debian préconfiguré avec sysvinit-core et un couple de paquets devuan contenant un trousseau de clés, une liste de dépôts et de pinnings. Une fois installé et mis à jour ce paquet évite le pré-requis de systemd que PID 1 et adopte systemd-shim lorsque cela est strictement nécessaire.

Cela me fait penser à un paquet spécifique de la Parabola GNU/Linux, qui s’appelle your-freedom, dont la description est la suivante :

This package conflicts with every nonfree package known to date to ensure your system is free.

Ce qui donne traduit :

Ce paquet entre en conflit avec tout paquet non libre connue à ce jour pour s’assurer que votre système est libre.

Le projet Devuan me semble cependant partir sous de mauvaises auspices. Pour plusieurs raisons.

Première raison : pouvoir attirer suffisamment de développeurs et de codeurs pour donner vie au projet sur le long terme. Le rejet de systemd peut-il suffire à souder une équipe suffisamment longtemps ?

Deuxième raison : les infrastructures. Développer un fork de Debian GNu/Linux avec le nombre de paquets supportés et d’architecture, cela doit demander d’énormes infrastructures. Sauf erreur de ma part, Debian GNU/Linux est avec NetBSD un des OS libres qui supporte le plus d’architectures, non ?

Si on en croit la page d’informations sur les architectures supportées, il y a une douzaine de références différentes : i386, amd64, ARM (Hard Float et EABI), Sparc, PowerPC, Itanium IA-64, Mips (little et big endian), s390 et system-z.

Troisième raison : le projet est porté par un groupe, les Veteran Unix Admins alias VUA. Mais on ignore qui se cache derrière ce groupe. Ça donne vraiment envie de faire un don alors qu’on ne sait pas qui développe le projet. Il est vrai que les distributions GNU/linux n’ont aucune transparence sur ce point ! :)

Quatrième raison : la durée de vie de la Debian GNU/Linux Wheezy. Pour le moment, la Debian GNU/Linux Jessie est en période de gel, et doit sortir durant le printemps 2015. C’est ce qu’on peut estimer, la période de gel moyenne étant de 6 à 8 mois. Une sortie entre avril et juin 2015 est une bonne fourchette à affiner.

Cependant, la Debian GNU/Linux Wheezy ne sera pas laissée de côté pour autant. Dixit la page du Wiki de Debian sur les publication, où on peut lire ce point très intéressant sur la durée de vie de la distribution :

leaves users about 1 year to upgrade to the next one once this latter itself gets released.

Ce qu’on peut traduire par :

Laisse un an aux utilisateurs pour migrer vers la version suivante une fois que cette dernière est publiée.

Par conséquent, la Debian GNU/Linux Wheezy ne sera techniquement abandonnée qu’entre avril et juin 2016, au minimum. Et c’est bien connu, les utilisateurs de Debian GNU/Linux se précipitent sur la nouvelle version quand elle sort… Ou pas ! :)

Qui dit que Devuan sera encore vivante en 2016 ?

Pour tout dire, je reste très circonspect sur l’avenir de ce fork, ne serait-ce que par son ambition presque démesurée. Forker un environnement de bureau, comme l’a fait Mate Desktop, c’est réaliste.

Mais une distribution aussi complète que Debian GNU/Linux ? C’est déjà plus dur à concevoir. Je sais qu’il y a le précédent de Mageia, mais la distribution répondait à un besoin de faire survivre Mandriva Linux, et non sur le rejet d’une technologie.

Pour le moment, ce fork ne fait qu’alimenter l’image d’une cour de petite section d’école maternelle où des enfants se bagarre pour une paquet de bonbons que donne la communauté du libre en ce moment.

Qui va encore tirer les marrons du feu ? Pas le logiciel libre, mais le trio Apple, Google (avec son ChromeOS) et Microsoft. Dommage pour les distributions GNU/Linux en général !

Publi-Addict : la réponse du fondateur.

mercredi 26 novembre 2014 à 11:35

Dans un article récent, j’exprimais mon point de vue sur Publi-Addict. Suite à un bug lié à la migration de la version de WordPress (de la 4.0 vers la 4.0.1), les commentaires n’étaient plus accessibles avant l’heure, à savoir 10 jours à compter de la date de publication. j’ai reçu un droit de réponse du fondateur de Publi-Addict.

Par volonté de montrer mon ouverture, je le recopie verbatim, en ayant juste espacé les paragraphes des différents points abordés. Je n’ai rien à rajouter, chaque personne se fera sa propre opinion, ayant déjà répondu par courrier électronique.

Bonne lecture.


Cher Frédéric,

Tout d’abord, je souhaiterais vous remercier du grand intérêt que vous portez à PubliAddict. Vous avez soulevé nombre d’éléments sur lesquels je souhaiterais revenir si vous le voulez bien.

Il s’agit juste de rétablir la vérité, c’est important à mes yeux.

Votre titre, aussi court soit-il, comporte d’emblée plusieurs erreurs que je me dois de rectifier. « surf sponsorisé » ; « miroir aux alouettes ».

Chez PubliAddict, nous ne faisons par de surf sponsorisé. Vous avez raison de laisser cela à Oreka et Mediabarre, mais s’il vous plait, veuillez ne pas nous associer à ces entreprises décédées.

Si vous voulez comprendre ce que fait PubliAddict je vous invite à consulter notre chaine Youtube et les différentes vidéos qui s’y trouvent. Vous comprendrez très vite j’en suis sur.
Le miroir aux alouettes que vous définissez comme étant, je cite, un “Piège, leurre, dispositif trompeur. » ne s’applique définitivement pas à PubliAddict. Je vous invite à demander à nos
membres actifs s’ils ont une quelconque impression de tromperie.

Désolé de vous décevoir mais le site dvi43 a écrit l’article de son propre chef. Aucun intéressement derrière ce post.

La pyramide de Ponzi à laquelle vous faites allusion ne s’applique pas à PubliAddict. Je vous invite à consulter Wikipedia pour en connaître précisément la définition. Nos membres ne touchent rien sur les filleuls des filleuls. Il n’y a aucune accumulation. Il s’agit d’un système de parrainage basique comme le font la plupart des acteurs du web ou des startups pour se lancer. Vous pouvez critiquer cette méthode mais c’est la notre et nous ne sommes pas les seuls. Concernant les coordonnées bancaires, les membres ne les laissent pas obligatoirement comme, vous l’affirmez, il y a l’option Paypal. Toutefois, il est certain que s’ils veulent toucher leur rémunération, il vaut mieux laisser ses coordonnées bancaires. La carte d’identité que l’on demande est une question de sécurité.

Nous tenons à vérifier que nos membres sont des personnes qui existent et pas des robots montés de toute pièce. Encore une fois, excusez notre rigueur. Si vous voulez plus d’informations, nous avons conclu un accord avec un KYC, Legigame. Cette société de contrôle d’identité détient la certification Greenpoint.

Sachez que les cartes d’identité une fois reçues ne sont pas stockées ni chez PubliAddict ni sur les serveurs de Legigame mais bien supprimées dès que la validation du compte du membre a été effectuée.

Un point où nous sommes d’accord. Il est vrai que les « rémunérations » que nous dispensons sont importantes, d’ailleurs les membres sont très heureux et nous aussi.
Deuxième point sur lequel nous nous rejoignons. Champagne ?

Vous avez tout à fait raison pour les parrainages. Il faut entre 30 et 40 jours pour gagner vos premiers 30 euros. D’ailleurs, nous avons déjà des internautes à la fin du mois qui pourront effectuer leur premier virement.

Un grand merci pour la citation d’un extrait de nos conditions générales d’utilisation. Vous pensez bien qu’on ne va pas rémunérer quelqu’un qui aurait plusieurs comptes ou qui
posséderait de faux papier. Nous punissons la tricherie, excusez notre esprit de justice.

En définitive, Je pense que vous avez parfaitement défini votre statut de « vieil internaute ». Vous conseillez à quelqu’un qui a la possibilité de gagner quelque chose de fuir. C’est très curieux comme raisonnement. Je ne sais pas si nous existerons encore en 2016. En tout cas, nous avons suffisamment de fonds pour rémunérer nos membres pendant plusieurs mois.

Merci pour vos vœux de réussite et votre soutien. C’est tout ce dont a besoin une startup pour grandir ! Merci également d’avoir pris le temps d’étudier si rigoureusement notre site même si selon nous, vous êtes passés bien à côté de notre concept.

Je suis à votre disposition si vous souhaitez que l’on se rencontre car s’il y a bien une chose qui nous importe, c’est notre réputation.

Excellente journée cher Frédéric,

Bruno Haddad, PDG de PubliAddict.

Ah, la difficile succession de PearOS… L’exemple par TrentaOS et PearlOS.

mardi 25 novembre 2014 à 15:42

PearOS, la distribution GNU/Linux basée sur Ubuntu (avec un Gnome revampé) pour proposer un environnement proche de celui de MacOS-X. Le projet a été bien malmené, que ce soit avec le financement participatif qui fut un énorme fiasco, avant d’être racheté en janvier 2014, même si David Tavares defendait son projet bec et ongles quelques semaines auparavant sur le site GeekHard. Bref…

Depuis, les projets pour succéder à PearOS ont été annoncés, le premier étant Clementine OS (qui ne semble pas avoir fait long feu), et plus récemment, des projets comme TrentaOS (qui utilise Compiz), et le tout jeune Pearl OS dont j’ai récemment entendu parlé. Merci à Thomas Citharel pour m’avoir prévenu de l’existence de cet OS via un message sur Google plus.

Commençons donc par TrentaOS, qui utilise une Ubuntu 14.04.x LTS et un script d’installation. Au moment où je rédige cet article, le 25 novembre 2014, la TrentaOS est en version alpha 2.

J’ai donc installé dans une machine VirtualBox une Ubuntu 14.04 LTS, et je l’ai mise à jour, sans oublier les additions invitées de VirtualBox pour avoir une résolution potable. En suivant les recommandations du site de la TrentaOS, j’ai recopié les lignes de commandes proposées.

À savoir, dans une premier temps, dans un terminal :

wget http://trentaos.org/installer-files/trenta-installer.bash && sudo bash trenta-installer.bash

Il faut noter que certains logiciels sont enlevés, comme Firefox par exemple. Il y a eu aussi un léger bug pour l’installation du thème du lanceur Plank. GDM doit être choisi comme gestionnaire de connexion par défaut.

Après cette étape terminée, je me suis reconnecté dans la session « Gnome Classic (Compiz) » puis j’ai saisi la deuxième ligne de commande dans un terminal.

wget http://trentaos.org/installer-files/trenta-installer2.bash && bash trenta-installer2.bash

On est guidé étape par étape. On finit par obtenir l’apparence souhaitée, bien qu’il faille faire une traduction des commandes, l’outil de configuration de Compiz étant en français…

Une fois l’installation terminée, j’ai éteint la machine virtuelle pour parler de l’autre projet qui veut succéder à PearOS, j’ai nommé Pearl OS. On notera l’inventivité du nom :)

C’est un OS dont la présentation sur Softpedia vaut son pesant de cacahuètes. Déjà rien que l’intro est à déconseiller sans avoir la vessie vide…

« Pear OS Linux was a very successful Linux distribution based on Ubuntu »

Ce qu’on peut traduire par :

« Pear OS Linux était une distribution Linux à succès basée sur Ubuntu »

C’est vrai quand on voit le succès de son financement participatif, mais passons. Le morceau de choix vient après, quand on parle de la distribution directement :

« The main Pearl desktop is xfce however soon we will have both Mate and LXDE as well, » wrote the developer, who remains unknown, at least for now. »

Ce qui donne traduit :

« Le bureau principal de Pearl est xfce mais bientôt nous aurons mate et ainsi que LXDE », a écrit le développeur, qui reste inconnu, au moins pour l’instant. »

C’est fou ce que cela donne confiance d’un coup. Mais voyons donc ce que donne les deux distributions qui veulent reprendre le flambeau de PearOS, en évitant d’oublier que ce sont des versions instables et donc loin d’un produit fini, dixit l’article de Softpedia.

« There are a few caveats that need to be mentioned. For example, it shouldn’t carry the 1.0 version number. It’s a very unstable operating system. It doesn’t work from a USB stick and it crashes in virtual environments. »

Ce qu’on peut traduire par :

« Il y a quelques mises en garde doivent être mentionnées. Par exemple, il ne devrait pas porter le numéro de version 1.0. C’est un système d’exploitation très instable. Il ne fonctionne pas à partir d’une clé USB et il se bloque dans les environnements virtuels. »

De plus, l’ISO de cette première version n’est disponible qu’en 32 bits… Dommage surtout que le 64 bits est désormais plus que répandu. Mais on va mettre cet oubli sur le compte de la jeunesse du projet.

Quel résultat au final ? Le verdict en vidéo…

Outre le fait que TrentaOS soit presque plus utilisable que feu PearOS, l’utilisation du thème d’icones Numix circle gâche le plaisir d’utiliser l’OS en développement.

PearlOS ? J’aurais bien voulu qu’il se lance pour pouvoir en parler, mais déjà que le développeur ne s’est pas identifié, et que le projet plante comme un MS-Windows Millenium au démarrage ne donne pas envie de voir plus loin.

Pour conclure, si vous voulez une interface à la MacOS-X, il y a plusieurs options :

Pour le moment, le processus d’installation et le statut alpha de TrentaOS disqualifie son utilisation par des utilisateurs voulant une interface à la MacOS. Cependant, c’est un projet à suivre, même si je conseillerais pour le moment de se tourner vers elementaryOS.