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FredericBezies

source: FredericBezies

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Rétro-gâteux, je suis… Pigeon, je ne suis pas…

jeudi 6 mai 2021 à 20:45

J’ai pu le montrer par divers articles que je suis un fan de rétro-informatique et des ordinosaures qui ont marqué mes jeunes années. J’ai eu durant 5 ans un Amstrad CPC6128 et je dois dire que ce n’est pas l’ordinateur 8 bits que je voudrais avoir dans ma collection actuellement. Je cherche l’exotisme technique et donc un Commodore 64.

Recherche qui restera sans le moindre doute du domaine du rêve, faute de finances et d’une offre raisonnable… De plus, comme l’émulation de cette machine est de haute qualité, ça permet d’éviter de se ruiner 🙂

En fouillant sur eBay, on trouve des annonces qui sont de l’attrape-pigeon, pardon je voulais dire de l’appeau à collectionneur. À vous de voir quelle est l’expression qui colle le mieux.

Un exemple – bien que caricatural – montre à quel point certaines personnes n’ont aucune limite. Je ne mettrais pas d’adresse pour une simple et bonne raison : celle-ci sera invalidée dans les mois qui suivront la publication de l’article.

J’ai aussi gommé dans l’image l’adresse de l’annonce ainsi que le nom du vendeur – qui a osé dire spéculateur sans foi ni loi ? – qui propose l’offre.

Oui, vous avez bien vu, 999€ pour un Commodore 64 de première génération encore dans sa boite et jamais déballé. Rien ne dit que l’ordinateur a bien vieilli ou pas.

Sur un ordinosaure construit entre 1982 et 1985 (pour la génération des « huches à pain » par opposition à ceux qui ont repris l’apparence du Commodore 128), les chances qu’un circuit ne soit plus en bon état sont énormes.

J’oubliais de préciser ceci : le prix s’entend hors frais de port. C’est plus marrant ainsi !

Bref, 999€ pour un ordinateur qui servira de décoration, ça fait cher… Très cher ! Après, libre à chaque personne de dépenser presque un smic dans une pièce de musée 🙂

Mais le pire reste à venir, car j’ai vu une annonce qui va vous faire rebondir tel un acrobate sur un trampoline de compétition.

Dans un précédent article, je parlais du ZX81, le modèle qui a succédé au ZX80 et dont le maitre mot étaient : on fait tout pour le rendre aussi peu cher que possible.

En fouillant sur ebay, j’ai vu une annonce avec un ZX80 (le modèle vendu en kit à 79,95£ et monté à 99,95£ en 1980) pour un prix défiant toute concurrence… Un bon conseil, asseyez-vous bien, la chute pourrait vous provoquer une fracture du coccyx.

En gros, on passe numériquement de 80£ et on multiplie par 7… 599,99£ pour un des pires ordinosaures qui puisse exister. J’avoue que je suis heureux de ne pas souffrir de problèmes de coeur, car il y a de quoi avoir une crise cardiaque sur le coup…

Bref… Autant dire que certaines personnes jouent la spéculation pour se faire du pognon. En clair, il est urgent d’attendre si on veut se faire plaisir et retrouver les sensations de sa jeunesse.

L’idéologie, gangrène du monde du logiciel libre…

jeudi 6 mai 2021 à 10:30

Cela fait environ un tiers de siècle que j’utilise des ordinateurs avec la moitié – en arrondissant – passé en mono-démarrage linuxien. En gros, je suis utilisateur de logiciels libre et open-source depuis 2005 à temps plein ou presque dans le cadre privé.

Cependant, j’ai toujours eu des contacts avec le monde non-libre via des connaissances ou diverses prestations où la norme était le MS-Windows de l’époque. Si j’ai pu échappé à MS-Windows Millenium, je n’ai pas coupé à MS-Windows Vista que l’on appellait tourista avec l’animatrice informatique dont j’ai été le bras droit.

Cela n’a pas toujours été très simple. Combien de fois ai-je dû me battre pour faire reconnaitre une imprimante ou une technlogie propriétaire comme la vérole Adobe Flash ? Je pense que les archives du blog seront une bonne source de recherches.

Cependant, quand je suis arrivé dans le doucéreux monde du logiciel libre, ce n’était pas par idéologie. Et si je continue d’utiliser des logiciels libre et open-source, ce n’est toujours pas par idéologie.

J’ai beau être barbu, aimer la pizza – mais il ne faut pas que j’en abuse à mon âge honorable car la perte de poids devient problématique – et pourtant je n’en ai rien à faire de l’idéologie qui sous-tend dans le monde du logiciel libre.

Ce n’est pas l’idéologie qui fait fonctionner les ordinateurs, c’est le logiciel. Et rien d’autre. Dès que je vois un libriste puriste – celui qui traque le moindre logiciel non libre quitte à mettre en danger son matériel, c’est vrai, ça sert à quoi au final d’avoir des micrologiciels pour contrôler le comportement du microprocesseur, hein ? – je change de route.

Je préfère éviter ce genre de personnes qui placent l’idéologie au dela de la vie pratique. Ils sont plus Stallmanniens que Stallman. Mon ordinateur, ce n’est pas le jouet de quelques idéologues rotant leur dernière tranche de pizza et qui s’astiquent intellectuellement car il utilise la dernière distribution 100% libre à la mode.

Quand je suis arrivé dans le monde du logiciel libre, c’est quand je me suis aperçu qu’une informatique alternative à MS-Windows et ses logiciels parfois si castré en version de démonstration qu’on meurt d’envie d’une seule chose… Les pirater.

Je suis arrivé dans le monde du libre car je savais que le problème du piratage ne se poserait plus. Que j’aurai accès à une logithèque énorme sans débourser le moindre centime. Que le code source soit disponible était le cadet de mes soucis.

Ma pensée était à l’époque celle exprimée par Deng Xiao Ping : « Peu importe qu’un chat soit noir ou blanc, s’il attrape la souris, c’est un bon chat »

Depuis 16 ans, la base de mon informatique personnelle, c’est Linux, dans l’acception distribution GNU/Linux. Au fil des années, j’ai pu remplacer les quelques logiciels non libres que j’utilisais par leur équivalent libre, non pas par idéologie, mais parce que l’équivalent libre avait atteint le degré de maturité que je recherchais.

Comme je l’ai dit dans cette vidéo de ma série « Clash of Frédo », je suis désormais un utilisateur qui ne veut qu’une chose… Que ça fonctionne.

Je sais que les bienpensants du monde du logiciel libre vont piquer une colère monstre en lisant mon billet, mais s’il y a bien un phénomène qui répulse les utilisateurs potentiels, c’est vous, les baizuos de l’informatique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Baizuo

Allez, sur ce, bonne journée aux personnes de bonnes volontés… Et aussi aux autres, ne soyons pas méchant !

Avoir un émulateur potable pour les ordinateurs Apple II sous Linux, quelle galère !

mercredi 5 mai 2021 à 12:49

C’est un petit billet que j’avais envie d’écrire après mon expérience de bêta-testeur pour le port du jeu « Attack of the PETSCII Robots » pour les ordinateurs Apple II.

Dans un billet du 24 avril 2021, j’écrivais ceci :

[…]
Cependant, j’étais déjà au courant de ce port, étant donné que je suis un des bêta-testeurs du jeu. J’avais déjà bêta-testé des préversions du jeu pour Commodore PET avec l’audio activé.

David Murray m’a donc contacté fin mars – début avril pour des bêtas tests. J’ai ainsi pu tester et torturer les versions beta 7.0, 7.1 et 7.3.
[…]

Il y a eu un problème de taille : faire fonctionner un émulateur qui ne me donne pas une infame bouillie de pixels à l’écran. J’avais donc commencé par LinApple en utilisant le paquet AUR qui va bien.

Mais j’avais quelque chose de plutôt moche au final, à savoir ceci :

Ce qui est plutôt moche, vous en conviendrez. J’ai donc essayé avec un code source plus récent, celui disponible sur la page github du projet.

Ici c’est plus direct, ça ne démarre pas. La faute à pas de chance, donc.

En fouillant, je suis tombé sur le projet « Apple2 ». Après avoir cloné le dépot github et fait compiler le logiciel, j’ai constaté que je ne pouvais pas accéder au moindre fichier, le sélecteur de fichiers ne fonctionnant pas. J’avais juste un écran vert et rien à l’intérieur 🙁

Mon choix fut donc celui de choisir la Rolls des émulateurs dans le domaine, à savoir AppleWin en conjugaison avec Wine. C’est celui qui j’ai utilisé pour la vidéo de l’article du 17 avril.

Le triste état de l’émulation Apple II – oui je sais, c’est pointu et ne concerne qu’une niche de rétro-gâteux dont je fais partie – pour le monde linuxien m’avait laissé un goût amer en bouche.

Mais rien n’est complètement perdu. Il y a un port potable de l’émulateur AppleWin pour Linux, développé par Andrea Odetti alias audetto sur Github.

Pour le moment, il n’y a pas de paquets sur AUR et c’est aussi bien comme cela, vu qu’il doit être bien laxatif à empaqueter comme logiciel.

J’ai donc récupéré le code source et en suivant les recommandations du fichier linux.md, j’ai pu accéder à un émulateur qui propose à la fois une interface en QT et une autre avec imgui.

Une petite vidéo est la bienvenue pour montrer le port en action.

Le port est plus que fonctionnel, dommage que la version QT – qui serait apprécier par la plupart des utilisateurs potentiels – souffre d’une telle latence. Dommage aussi qu’en mode fenêtré, les touches fléchées soient parfois non prises en compte.

Néanmoins, cela laisse un mince espoir de pouvoir se passer à terme du duo Wine et AppleWin à terme.

En vrac de milieu de semaine…

mercredi 5 mai 2021 à 00:00

Un court billet, en ce début de mois de mai 2021… Rédigé en écoutant la sublime « Symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak.

Côté informatique :

Côté culture :

Rien pour cette fois.

Pour finir, une petite vidéo de ma série « Clash of Frédo » consacrée à tout ce qui est répulsif dans le monde du libre en 2021. Je sais que je ne vais pas me faire que des amis, mais je m’en fiche 🙂

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de semaine 🙂

Vieux Geek, épisode 268 : ah, le ZX81, mon premier coup de coeur informatique.

lundi 3 mai 2021 à 14:51

J’ai eu souvent l’occasion de dire que j’ai commencé l’informatique avec l’Amstrad CPC. Mais ce n’était pas mon premier coup de coeur informatique.

Non, le tout premier avait eu lieu alors que j’avais à peine sept ans avec le ZX81 de Sinclair. Il était vendu 690 francs à l’époque. Pour mémoire, en 1981, le SMIC brut à temps plein était d’un peu de plus de 3000 francs. C’était quand même une sacrée somme qu’il fallait sortir.

Fin 2020, le ZX81 coûtait l’équivalent de 265,20€ et le SMIC brut de 1981 donnerait 1154,98€. Pour mémoire, le SMIC brut pour un temps plein c’est 1554,58€ début 2021.

Bref, autant dire qu’il coûtait un bras. Les défauts étaient nombreux : pas de sortie son, seulement 1 Ko de mémoire vive – autant dire que les extensions 16 Ko étaient monnaie courante, pas de magnétophone pour enregistrer ou récupérer des programmes.

Mais le pire, c’était son clavier franchement atroce : un clavier membrane qui vous donnait des envies de balancer l’ordinateur par la fenêtre au bout de 5 minutes d’utilisation. Cerise pourrie sur le gâteau moisie, les touches étaient multifonctions… Une galère donc pour la saisie.

Cependant, cela n’empêcha pas le ZX81 d’avoir un des premiers jeux en 3D, « 3D monster maze ».

Le plus simple est de vous montrer le tout en vidéo.

En 1982, Sinclair proposa un ordinateur un brin plus évolué, le ZX Spectrum, avec plus de mémoire, une sortie son et des touches « chiclet » un grand de confort au dessus de son prédecesseur. Mais 1982, c’est aussi l’année de la sortie du Commodore 64 avec son vrai clavier… Autant dire que sur le plan de l’ergonomie, il n’y avait pas photo.

Malgré tout, la production du ZX81 s’arrêta en 1984… Et combien de personnes ont été dégoûtés temporairement de l’informatique à cause de ce clavier ? Cette information est malheureusement inconnue !