Akoma est un groupe danois. Le Danemark fait partie d’une région européenne assez connue, qui regroupe aussi la Norvège, la Suède et par abus de langage la Finlande. Comment s’appelle la dite région ?
Le métal symphonique est souvent associé au chant clair féminin. Annette Olzon, ex-chanteuse de « Nightwish », a sorti en 2014 un album solo. Comment s’appelle le dit album ?
Mikael Åkerfeldt, seul membre permanent du groupe Opeth, a sorti un album en duo avec Steven Wilson en 2012. Comment s’appelle le dit album ?
Les réponses avec des liens pour Amazon pour les réponses musicales :
Ce n’était pas super complexe. Quelques chiffres rapides : 30 participations validées, dont 12 participantes. Oui, incroyable. Le metal n’est pas un milieu réservé aux barbus et chevelus amateur de bière
Passons donc au tirage. Désolé pour la qualité de la vidéo, mais la lumière artificielle ne réussit pas à la webcam de mon ordinateur portable.
Le temps de publier cet article, je vais prévenir les personnes qui ont gagnés, les colis partiront – sauf contretemps – le 28 février matin.
Je reviendrai vers le titre un peu plus tard. La KaOS est une distribution qui à l’image de la Chakra Linux veut proposer un environnement uniquement basé sur les outils de KDE, et la version publiée en cette fin février 2015 franchi le pas en proposant seulement Plasma 5.2.x. Adieu le bon vieux KDE SC 4.14.x.
7 • @5: Re – KaOS is « half-arch » (by Allan on 2015-01-26 10:18:22 GMT from Australia)
It is not just the package manager and format, most of the build scripts for the base of the system are copied directly from Arch. This happens for both KaOS and Chakra, which means that Arch developers are doing the packaging and then these distributions just rebuild the package.
This is only for the [core] repository – I have not looked at any packages beyond that, and I am sure these differ. Not that there is anything wrong with doing that (it is a good use of their smaller resources), just claiming they are not based on Arch is wrong.
Ce qui donne traduit :
Ce n’est pas seulement le gestionnaire et le format de paquet, la plupart des scripts de construction pour la base du système sont copiés directement d’Arch. Cela se produit à la fois pour Kaos et Chakra, ce qui signifie que les développeurs d’Arch font l’empaquetage et ces distributions reconstruisent tous les paquets.
Ce n’est pas seulement uniquement pour [core] – Je n’ai pas regardé tous les paquets au-delà, et je suis sûr que ceux-ci diffèrent. Non qu’il n’y ait rien de mal à cela (c’est une bonne utilisation de leurs petites ressources), mais prétendent qu’ils ne se reposent pas sur Arch est faux.
Au dela de cette polémique, j’ai récupéré l’ISO pour voir ce que cette distribution a dans le ventre. J’en avais déjà parlé en novembre 2013 et en août 2014. Voyons donc l’évolution entre temps.
J’ai donc lancé la KaOS. Quand la session de Plasma 5.2 se charge, au lieu du K de KDE, on a droit à une mouette. Un panneau d’accueil nous propose d’installer directement la distribution, avec un menu différent de celui qu’on a l’habitude de croiser avec KDE SC et Plasma. J’avoue ne pas être super conquis par ce type de menu.
L’installateur est une version améliorée de Calamarès.
L’installation est un peu gourmande, mais reste dans des limites acceptables, surtout avec un environnement aussi complet que KDE SC ou Plasma : 7 Go.
Par défaut, le partitionnement est très simple : une seule partition pour la racine en format xfs.
J’ai donc modifié le partitionnement en faisant deux partitions en xfs (une pour root et une pour /home). Me vient une question à l’esprit : sans partition de swap, si on veut mettre la machine en veille, on fait comment ? Un fichier de swap dans la partition utilisateur ? C’est moins souple qu’une partition dédié, non ?
Bah, ce doit être le vieux con qui parle ici et qui considère qu’une partition en dur sera mieux qu’un fichier sur l’espace utilisateur.
Dans l’ensemble l’installateur est suffisamment « simple » pour faire comprendre ce que l’utilisateur doit faire pour arriver à son but.
L’installation en elle-même est assez longue, surtout au moment où les données du système sont copiées sur le disque dur.
À la fin de l’installation, on a l’option de rédemarrer automatiquement, que j’ai choisi. Par sécurité, j’ai recherché la disponibilité de mises à jour pour la KaOS fraîchement installée. Plus de 76 mises à jour sont disponibles, pour un total de 83 paquets et d’environ 207 Mo. Autant dire que c’est une rolling release au sens premier du terme
J’ai donc capturé l’ensemble en vidéo.
On sent avec cette distribution que la transition vers Plasma est vraiment en cours. Pour éviter de tomber sur un mélange de versions pour KDE 4 et pour Plasma, les auteurs de la KaOS ont décidé d’élaguer la logithèque. Ce qui a été visible en comparant la KaOS avec une Archlinux classique et Plasma 5.2.x dessus.
Cette distribution pourrait être intéressante pour les personnes qui cherchent Plasma avec une distribution en rolling release en dessous et qui n’aime pas le menu par défaut de KDE. Et surtout qui ne veulent pas se taper une installation en ligne de commande.
Comme vous avez pu le voir dans la vidéo, en utilisant une ArchLinux avec Plasma 5.2.x (dans le but de pouvoir rédiger le tutoriel que je propose mensuellement sur le blog), les différences ne sont pas si énormes que cela, modulo le fait que je ne suis pas tombé dans le KDEisme pour chaque outil, et qu’une partie de la logithèque manque à l’appel.
Si cela ne vous dérange pas de ne pas avoir la totalité de la logithèque d’un environnement KDE, la KaOS pourrait vous plaire. Sinon, autant vous tournez vers une distribution qui propose la totalité des outils et jeux disponibles.
J’ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes et récupéré l’ISO la plus récente disponible pour voir si les défauts trouvés Guillaume Lamé étaient toujours présent.
Dès le démarrage, on est agressé par une boite de dialogue concernant l’intégration de dropbox dans Caja. Ensuite, on a droit à une présentation à la LinuxMint (en gros, on clone l’ergonomie générale de MS-Windows au lieu de respecter celle d’origine de Mate Desktop) et les icones Faenza. On échappe aux icones à la mode, c’est toujours ça de pris
Coté consommation mémoire ? 367 Mo. De mémoire, on était dans les 290 Mo avec la Ubuntu Mate 15.04 presque béta 1 (cf la vidéo de l’article sur la Ubuntu 15.04 beta 1 aux alentours de 3 minutes). 77 Mo de plus avec une version stable, ça fait beaucoup quand même.
N’écoutant que mon courage, je lance l’installation.On est prévenu : c’est du lourd. 8,6 Go sont recommandés. Donc près de 2 Go de plus que pour une Ubuntu Mate classique.
Il y a une erreur à ne pas commettre, c’est celle de multiplier outre mesure les dépots tiers. Si on fait la liste des dépots listés dans /etc/apt/sources.list.d/ on en dénombre… 27 ! Autant jouer à la roulette russe avec un barillet contenant 5 balles. C’est moins douloureux. Mais j’en reparle dans la vidéo disponible un peu plus bas.
Côté équipement logiciels, on trouve tout et n’importe quoi. On trouve des outils redondants (le pire étant trois outils pour une même fonction), mais sous le prétexte de proposer le choix à l’utilisateur, on finit par se retrouver avec des menus à rallonges.
Après le premier démarrage, j’ai du combattre le bug des distributions basées sur Ubuntu lancées dans VirtualBox, la résolution écran minuscule. Au deuxième démarrage, j’ai dû faire installer une palanquée de mises à jour pour environ 175 Mo, dont une partie via des dépots non sécurisés.
Ce qui a entrainé au final l’installation de 280 Mo en ligne de commande pour pouvoir être certain que les mises à jour soient installées. Comment dire en restant sociable ? C’est quoi cette mouise ?
Ce que c’est bien pour rassurer les utilisateurs. Une fois celle-ci terminée, je me suis attaqué à l’enregistrement de la vidéo.
Par où commencer ? Par la surcharge pondérale logicielle ? Les attaques incessantes des boites de dialogues de l’intégration de Dropbox ? La liste de dépôts qui est tellement longue qu’on se demande comment fait la distribution pour ne pas vous exploser en pleine face ?
L’auteur a voulu bien faire en proposant beaucoup de choix, et à force de vouloir trop bien faire, on finit par mal faire. On arrive au terrible « trop de choix finit par tuer le choix. »
Il y a des incohérences, comme celle de proposer Google Chrome en béta. Je ne voudrais pas dire, mais ce n’est pas un peu irresponsable de proposer des versions bétas à des utilisateurs peu ou pas technophiles ?
Cette surcharge de logiciels me fait penser aux ordinateurs proposés dans les rayons des hypermarchés avec une logithèque conséquente pour simplifier la vie des utilisateurs peu plongés dans la technique mais qui transforme des lièvres en tortues, au point de proposer des logiciels comme l’adware Superfish sur les machines Lenovo.
Cette distribution GNU/Linux me fait penser à un proverbe : « Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Nous en avons sous les yeux un exemple parfait.
Je ne saurais donc trop vous conseiller de ne pas l’utiliser autrement qu’en machines virtuelles, mais vous êtes libre de le faire sur un vrai ordinateur après tout !
Juste sur le site qui sert d’interface aux serveurs de téléchargements des déclinaisons officiellement supportées d’Ubuntu et d’Ubuntu elle-même.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.ubuntu.com/ubuntu-mate/daily-live/current/vivid-desktop-amd64.iso
–2015-02-25 10:11:00– http://cdimage.ubuntu.com/ubuntu-mate/daily-live/current/vivid-desktop-amd64.iso
Résolution de cdimage.ubuntu.com (cdimage.ubuntu.com)… 2001:67c:1360:8c01::20, 2001:67c:1360:8c01::1f, 2001:67c:1360:8c01::21, …
Connexion à cdimage.ubuntu.com (cdimage.ubuntu.com)|2001:67c:1360:8c01::20|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1198522368 (1,1G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « vivid-desktop-amd64.iso »
vivid-desktop-amd64 100%[=====================>] 1,12G 2,31MB/s ds 8m 4s s
Après un démarrage rapide et sans bavure (merci systemd ?!), on arrive sous un Mate Desktop qui n’a pas oublié de verdir. On se demande presque si l’équipe de la Ubuntu Mate n’a pas envie de concurrencer la Linux Mint sur le terrain des couleurs
Un léger bug que j’ai noté est qu’il a fallu que j’active la connexion réseau. Elle semblait répondre aux abonnés absents au démarrage ? Un simple clic sur l’icône avec les deux flèches à côté de la date et j’ai vérifié que le réseau filaire était bien actif.
J’ai donc lancé l’installateur, le plus que classique Ubiquity qui fait un travail impeccable depuis l’époque reculée de la Ubuntu 6.10 ou 7.04. J’ai un léger doute ici
Je ne vais pas m’apesantir sur l’installateur. Simple remarque. L’installation recommande un espace disque minimal de 6,9 Go pour être tranquille. On verra bien quelle sera la taille prise une fois le processus terminé.
Au premier démarrage, on est confronté à un bug qui se traine depuis l’époque de la Ubuntu 14.04 LTS sous VirtualBox : une résolution d’affichage minimale. Pour contourner le dit bug, on peut soit passer par le menu Système / Préférences / Matériel / Pilotes Additionnels et activer le pilote pour VirtualBox, soit passer par la ligne de commande en utilisant la commande : sudo apt-get install virtualbox-guest-x11
Dans les deux cas, il faut redémarrer pour que la résolution écran soit correcte !
Ensuite, j’ai demandé à la distribution de rechercher les mises à jour éventuellement disponibles pour avoir un ensemble aussi proche que possible de ce que sera la béta 1.
Apparemment, aucune mise à jour n’était disponible. La logithèque est assez bien fournie (Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, LibreOffice pour citer les gros morceaux).
Malgré tout, la gourmandise n’est pas trop au rendez-vous, l’ensemble ne demandant que 3,9 Go. Il y a des outils intéressant comme le Mate Tweak. Il y a certains outils proposés, bien que non activés par défaut : Compiz (pour les fans de compositing et d’effets tape à l’oeil) ou encore Plank (la barre de lancement du projet elementaryOS).
Je suis passé ensuite à l’indispensable capture vidéo de l’ensemble.
Je dois dire que passé la surprise de se retrouver avec une version techniquement obsolète de Mozilla Firefox (la 34.0.x alors que la 36.0 est sortie le 24 février 2015) qui sera mise à jour d’ici la sortie de la Ubuntu Vivid Vervet en avril prochain (il faut l’espérer), l’ensemble est plus qu’agréable pour une version béta 1. L’intégration du trollifère systemd semble bien se passer, même si le démarrage est un peu long et que je ne comprends pas pourquoi
Mate Desktop est toujours rapide. Par chance, les développeurs de la Ubuntu Mate ont décidé de ne pas l’activer par défaut, et c’est tant mieux, cela évite une surcharge pondérale dommageable à l’ensemble.
On échappe aussi à la mode des icones applaties. L’outil Mate Tweak, même s’il est encore minimaliste est très sympathique et bien pensé. Donc autant dire que si l’arrivée d’Unity vous avait fait rejetter Ubuntu, la Ubuntu Mate pourrait être une occasion de renouer avec cette distribution. Après, c’est à vous de voir.
En tout cas, j’ai l’impression que cette déclinaison d’Ubuntu pourrait conquérir un public non négligeable. Du moins, si des bugs ennuyeux comme le réseau non fonctionnel au départ sont corrigés, mais je n’en doute pas le moins du monde !
Je propose donc un concours pour faire gagner les 3 exemplaires restants.
Comme tout concours, il y a quelques questions à répondre. Les voici donc :
Akoma est un groupe danois. Le Danemark fait partie d’une région européenne assez connue, qui regroupe aussi la Norvège, la Suède et par abus de langage la Finlande. Comment s’appelle la dite région ?
Le métal symphonique est souvent associé au chant clair féminin. Annette Olzon, ex-chanteuse de « Nightwish », a sorti en 2014 un album solo. Comment s’appelle le dit album ?
Mikael Åkerfeldt, seul membre permanent du groupe Opeth, a sorti un album en duo avec Steven Wilson en 2012. Comment s’appelle le dit album ?
Voila, je pense que trois questions suffiront. Pour répondre, il suffit de cliquer sur le lien « participer au concours ».
Le concours s’arrêtera le 27 février 2015 à 23h59 et 59 secondes, heure de Paris. Le tirage aux alentours de 0 h 00, le samedi 28 février.
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