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Calamares 1.0 : Que vaut la première version finale de l’installateur nouvelle génération de la Manjaro Linux ?

lundi 2 février 2015 à 10:54

L’équipe de Manjaro Linux a annoncé le 31 janvier 2015 la sortie de la première version finale du nouvel installateur, Calamares, qui prendra la relève de Thus (dérivé de CnChi) à partir de la Manjaro Linux 0.9.0.

Bien que l’installateur soit aussi disponible pour la KaOS, c’est le fruit du développement de codeurs de la Manjaro Linux, de la KaOS, de la Maui, ou encore de la NetRunner pour citer les principaux participants. L’article liste plus en détails l’ensemble des participants.

En gros, Calamares est un installateur nouvelle génération, portable, écrit avec Python, C++ et un peu de QT5. J’ai donc récupéré l’ISO de la Manjaro Linux 0.9.0 en 64 bits pour voir ce que cet encornet (autre nom du calamar) nous propose.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/manjarotest/0.9.0/xfce-minimal/0.9.0-dev/manjaro-xfce-0.9.0-dev-x86_64.iso
–2015-02-01 21:18:23– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/manjarotest/0.9.0/xfce-minimal/0.9.0-dev/manjaro-xfce-0.9.0-dev-x86_64.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion à heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 741343232 (707M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-xfce-0.9.0-dev-x86_64.iso »

manjaro-xfce-0.9.0- 100%[=====================>] 707,00M 395KB/s ds 65m 20ss

2015-02-01 22:23:43 (185 KB/s) — « manjaro-xfce-0.9.0-dev-x86_64.iso » sauvegardé [741343232/741343232]

J’ai donc lancé l’ensemble en vidéo car c’est quand même plus parlant. Surtout plus vivant, car un installateur est plus appréciable en action.

C’est plus qu’agréable, même si je me suis limité pour le moment à une installation en mode Bios. J’avoue que l’installation en mode UEFI me tentait moins, surtout que je n’ai pas envie d’activer une calvitie naissante :)

Quant à l’absence de création d’une partition swap, c’est un bug connu et ouvert depuis le 14 décembre 2014. Espérons que la version 1.1 lui règlera son compte :)

« L’Appel du Vide » de « Rise of Avernus » : un mélange explosif.

dimanche 1 février 2015 à 21:29

Dans un billet « en vrac' » de début janvier 2015, je parlais en vitesse du premier LP des australiens du groupe « Rise of Avernus« .

L’album est sorti en 2014 et peut être écouté sur la page bandcamp du groupe. Inutile de préciser que je l’ai acheté pour me faire un petit cadeau d’anniversaire avec un peu d’avance.

Le groupe est australien, propose un titre d’album en français et est produit par un label italien. Vive la mondialisation ! :)

Le groupe mélange plusieurs influences : du chant growl (pour l’influence death metal), du chant féminin clair (pour l’influence symphonique) et des pistes qui sont tout de même assez longues, la plus courte, éponyme de l’album durant moins de deux minutes, la plus longue arrivant à 7 minutes 30. Autant dire que l’on peut rajouter une influence progessive très marquée.

La première piste nous propose déjà le mélange qui teinte la plupart des pistes : le metal (guitares, batteries) avec un chant growl. Si le chant growl est seul durant une ou deux minutes, rapidement le chant clair arrive et se marie à la perfection.

Le groupe ne tombe pas dans la facilité du chant growl pour remplir les pistes. Les périodes de calme alternent avec des périodes plus « lourdes ».

Avec des pistes comme « The Mire », l’intro rapide au piano est accompagné par des riffs et des rythmiques plus lourdes, plus metal. Ici le duo chant clair et growl transcende la piste. Les morceaux de piano transforme cette piste de metal progressif classique en quelque chose de complètement différent et de tout aussi bon, de plus orchestral.

« Disenchanted » est la plus longue piste de l’album, et commence par un long solo de chant clair. Le chant masculin est clair pour une fois. De nouveau, c’est le côté orchestral qui transporte l’auditeur tout le long de la piste.

Après la piste la plus longue, arrive la piste la plus courte, éponyme de l’album. Piste entièrement instrumentale et typiquement symphonique et sert d’introduction à la piste suivante « Ethereal Blindness », qui reprend la recette de « Disenchanted » au niveau du chant.

« Embrace The Mayhem » commence tout en douceur… Une lente montée en puissance, mais pour proposer une piste typiquement metal symphonique. Avec quelques influences jazzy au passage.

« An Somnium » qui suit est beaucoup plus lourd, plus inspiré death metal. Comme pour compenser la piste précédente qui était tout en douceur. Sur cette piste, le chant growl règne en maître incontesté sur le premier tiers de la piste.

L’ultime piste, « As Soleness Recedes » par sa composition rappelle un peu « Disenchanted », et permet de conclure l’album en beauté. J’avoue que j’avais été intrigué par la pochette, et que lors de la première écoute, j’ai été plus qu’agréablement surpris.

C’est du spécial, mais cela fait tellement du bien de tomber sur des groupes qui mélangent un peu différent genres pour faire leur propre « cuisine ». Maintenant, il reste une question. Après un premier LP aussi bien réussi, le groupe arrivera-t-il à faire aussi bien, sinon mieux pour son prochain opus ? C’est tout le mal que je lui souhaite !

Guide d’installation d’Archlinux, version de février 2015.

dimanche 1 février 2015 à 12:06

Voici la seizième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète de celle de janvier 2015.

Cette version est une refonte importante du précédent guide. La présentation a été modifiée, et je tiens à remercier Xarkam pour les transformations suggérées pour donner un nouveau souffle au document. Ainsi qu’à Frédéric Sierra qui m’a apporté une correction au niveau de la connexion réseau du tutoriel.

En ce qui concerne les addenda, c’est la dernière fois qu’il y aura le duo KDE SC 4.x avec Plasma. Avec l’arrivée de Plasma 5.2, migrer vers ce « KDE SC 5″ est envisageable.

NB : si vous voulez faire une installation avec UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

PS : Une légère coquille s’est introduite. Si on tente l’installation dans VirtualBox, c’est le module vboxsf et non vboxsfnet qu’il faut utiliser. Merci à Cyril pour le retour.

MicroLinux Enterprise Distribution, le retour.

jeudi 29 janvier 2015 à 12:20

En mars 2014, j’avais fait un premier article sur la MLED. Près de 10 mois sont passés, et après avoir reçu un courriel de son créateur avec qui j’étais resté en contact, j’ai pu apprendre qu’une nouvelle version était disponible. Je concluais le précédent article ainsi :

[…]Il est vrai que certains logiciels ne sont pas complètement à jour, mais il ne faut pas oublier qu’il n’y a qu’une personne derrière le projet MLED. Quelques questions s’imposent : pourquoi un thème d’icone Faenza ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi Apache OpenOffice ?

Si vous aimez la Slackware Linux, la MLED pourra sûrement vous interpeller. En tout cas, ça change des trillions de dérivées d’Ubuntu ou de Debian GNU/Linux.

J’ai donc voulu faire le point sur cette méta-distribution basée sur la Slackware Linux 14.1. Cette fois, j’ai suivi le guide (qui s’est simplifié au passage), pour installer la nouvelle génération de la MLED.

J’ai donc récupéré l’ISO de la Slackware 14.1 en 64 bits et j’ai suivi le guide pour installer la MLED dans une machine virtuelle VirtualBox.

J’ai donc lancé l’ISO de la Slackware, et j’ai créé le partitionnement suivant dans cfdisk pour la MLED, sachant que j’utilise un disque virtuel de 128G :

J’ai ensuite récupéré la liste des paquets nécessaires comme indiqué dans le guide pour l’installation personnalisé, après avoir activé le réseau.

dhcpcd eth0
cd /tag
wget http://www.microlinux.fr/slackware/desktop-14.1-64bit/tagfiles.tar.gz
tar xvfz tagfiles.tar.gz

J’ai ensuite lancé l’installateur, en suivant les étapes de manière classique, au moins au niveau de l’attribution des partitions.

Au moment de l’écran « Select prompting mode », j’ai pris l’option « tagpath », et j’ai rentré /tag pour pointer vers la liste des paquets à installer.

Après l’installation automatique des paquets, j’ai demandé à avoir la console en UTF-8, et j’ai gardé les options par défaut. Pour le réseau, j’ai pris l’option DHCP.

Au moment où il m’a demandé de choisir l’environnement de Xorg, j’ai pris l’option xinitrc.xfce. Autant prendre l’option par défaut :D

Après le redémarrage, on s’attaque à la post-installation. Une fois connecté en root, on récupère les outils de la MLED qui nous simplifierons la tâche par la suite.

cd
git clone https://github.com/kikinovak/slackware

On récupére ensuite l’extension slackpkg+ nécessaire pour l’installation de la MLED. Depuis la dernière fois l’ensemble s’est simplifié. On récupère le paquet slackpkg+-1.3.2-noarch-2_microlinux.txz en allant à l’adresse suivante, puis en appuyant sur la touche D.


links http://www.microlinux.fr/slackware/desktop-14.1-64bit/slackware64/ap/

L’installation du paquet se fait avec :


installpkg slackpkg+-1.3.2-noarch-2_microlinux.txz

Il faut par la suite choisir le miroir de récupération des paquets de la slackware. J’ai choisi le dépot http://nephtys.lip6.fr/pub/linux/distributions/slackware/slackware64-14.1/

On passe à l’installation des mises à jour en rajoutant deux paquets importants pour la suite :

slackpkg update gpg
slackpkg update
cd slackware/desktop-14.1-64bit/tools/
./trim_desktop.sh
slackpkg upgrade-all

Lors des mises à jour, les paquets multilib sont installés. C’est un choix qu’on peut comprendre. Pour terminer l’installation du multilib, il suffit d’entrer :

slackpkg install multilib

Étant donné que le noyau a été mis à jour, je fais redémarrer l’ensemble. J’installe ensuite l’environnement :

slackpkg install microlinux-desktop

Le système est alors configuré pour utiliser le français. Ce qui évite de modifier le fichier /etc/profile.d/lang.sh ce qui n’est pas un mal ;)

On est presque arrivé à la fin de l’installation. On utilise un script qui permet de nettoyer les menus pour les rendre plus compatible avec les « michus »


cd slackware/desktop-14.1-64bit/tools/
./cleanmenu.sh

Pour avoir l’expérience la plus complète de la MLED, j’ai rajouté les extras :

slackpkg install microlinux-extras

J’ai fini en rajoutant un utilisateur classique (avec la commande adduser). J’ai ensuite modifier le fichier /etc/inittab pour démarrer directement en mode graphique. Inutile de préciser que j’avais vérifié avant que tout fonctionnait bien :)

Ne restait plus qu’à montrer la distribution en action, ce qui est fait dans la vidéo ci-dessous.

Pour conclure cet article, je dois dire que la MLED s’est vraiment améliorée depuis la dernière fois que je l’ai testé. Déjà, on échappe au thème numix, mais la logithèque est assez récente. L’ensemble est assez rapide, même si son installation est encore réservé à des passionnés.

Néanmoins, c’est un projet que je trouve assez intéressant, car ce n’est pas, comme je l’avais déjà précisé dans le précédent article, la énième dérivée de Debian GNU/Linux ou d’Ubuntu. Ce qu’il fait qu’il souffre de certains retard sur le plan logiciel, comme un vieux noyau Linux 3.10 LTS :(

Ma quête pour une distribution GNU/Linux idéale pour un Asus eeePC 1005, épilogue.

mercredi 28 janvier 2015 à 20:39

Voici donc arrivé l’épilogue de cette mini-série d’articles pour donner une deuxième vie au Asus eeePC 1005 dont j’ai hérité. Après le premier et le second épisode de la série, attaquons sa conclusion.

Le tout s’est passé en deux temps. Durant près de 24 heures, j’ai utilisé la Viperr 06 sur le notebook. Cependant, le thème trop sombre, et le conky un peu trop complet me mangeait de la surface à l’écran.

La SalixOS était aussi un choix à étudier, mais j’ai préféré prendre une base rolling release au final.

Après avoir réfléchi, j’ai « gravé » sur clé USB la dernière ISO d’ArchLinux en date et j’ai installé avec Xfce dessus. J’ai enlevé certains outils inutiles, comme Xfburn par exemple. J’ai cependant « commis » une gaffe, en ne créant pas de partition /boot séparé… Oups !

Étant donné que c’est un processeur 32 bits, j’ai du faire attention. J’ai rajouté sur la version de Xfce installé LibreOffice, Quodlibet (avec ma musicothèque), cheese (pour la webcam, mais il faudra que je trouve une solution plus légère), Mozilla Firefox.

Voici une capture d’écran que j’ai fait juste après la finition de l’installation, et avec la batterie chargée à fond.

J’en ai aussi profité pour faire une capture vidéo. J’ai utilisé mon téléphone portable, donc, je suis désolé pour la qualité non optimale de la vidéo qui suit. La vidéo s’est arrêtée brusquement, ma carte SD étant un peu trop petite… Faudra que j’en achète une plus grosse. Pas grave, au moins, vous avez l’ensemble en action ;)

Je dois dire qu’avoir fait les recherches m’a permis de (re)découvrir quelques distributions. La diagonale de 10,1 pouces couplé à une mémoire vive d’un petit Go force à l’utilisation d’une distribution qui ne prend pas ses aises outre mesure, aussi bien en surface d’affichage que de gourmandise en espace disque.

Si je devais conseiller une distribution pour une personne voulant recycler un eeePC ? Soit la SalixOS, soit la Viperr 06, soit la AntiX MX 14.3. La Manjaro Netbook ? Non. Des choix techniques comme l’utilisation de Palemoon me la font mettre de côté. Il ne faut pas exclure l’excellente Handy Linux, surtout si on destine la distribution à une personne n’y connaissant que pouic à l’informatique.

Maintenant, à vous de voir !