PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Ab Intestat de Violence Mortuaire, un deuxième LP digne suite de Quidam.

mercredi 22 janvier 2020 à 12:11

Fin juillet 2018, je parlais du premier LP du duo nantais Violence Mortuaire, « Quidam ». Comme pour le premier LP – et son EP auparavant – c’est toujours un mélange de jazz, de rock, de metal avec une larme de screamo et quelques textes parlés.

Le 25 octobre 2019 le duo sort donc son deuxième LP, « Ab Intestat ». Aucun rapport avec un quelconque organe. C’est une formule de droit qualifiant le fait qu’une personne est morte sans laisser de testament et que ce sont les articles du Code Civil qui prennent le relai.

Parlons donc de l’album : 9 pistes, 46 minutes. Autant dire que les pistes sont assez courtes, même si la plus petite fait 2 minutes 45 et la plus longue – qui est aussi la dernière – fait 9 minutes.

L’ambiance est posée dès l’introduction de la première piste. On sent que du lourd nous attend. Comme pour le premier LP, les envies de faire du headbang arrivent rapidement.

Il y a des pistes plus classiques pour du metal, comme « Post Trip », « Post Dignity ». Les influences post-rock sont présentes sur des pistes comme « Post Suicide ? », avec des introductions parlées assez longues. Si vous préférez les pistes plus directes, « Post Hell », « Post Memories », « Post Religious » et « Post Spirit » sont parfaites dans ce cas.

Cette dernière se conclue reprenant partiellement le célèbre poème de Paul Éluard « Liberté ».

L’ultime piste et la plus longue « Post Hate » est sûrement la plus mélancolique de tout l’album et me fait passer des frissons dans le dos à chaque fois que je l’entends.

L’album s’accompagne d’un court métrage réalisé par Violence Mortuaire…

Violence Mortuaire nous transporte dans son univers et on n’en sort pas complètement indemne. Un excellent album pour les personnes qui apprécient le métal expérimental.

Cosmic ground 5 : un retour planant.

lundi 20 janvier 2020 à 20:30

J’ai déjà parlé par deux fois des créations de Dirk Jan Müller, pour ses deuxième et troisième opus respectivement en juillet 2015 et en septembre 2016.

Chaque année, il sort un nouvel opus dont un live en juin 2017. En octobre 2019, le cinquième opus studio est sorti, sous le nom très recherché de cosmic ground 5.

8 pistes pour 75 minutes. Entre l’introduction qui ne dure que 1 minute et 46 secondes et la septième qui dépasse les 18 minutes, on a toute une gamme de mélodie. Certaines personnes diront que c’est de la musique d’ascenseur, mais je dois dire que je prends un plaisir monstre à écouter ce genre d’albums quand j’écris, je fais quelques tests techniques ou que je me balade sur la toile.

C’est sombre, froid, glauque donc parfait pour se concentrer. Évidemment, il faut aimer ce genre musical inspiré du krautock, de l’ambiant et un peu du Tangerine Dream des années 1970. Mais putain que c’est bon !

Chronique de la bêtise humaine, épisode 2 : le matériel informatique hors de prix.

jeudi 16 janvier 2020 à 18:15

Je suis un passionné d’informatique comme vous le savez sûrement. Je suis tombé tout jeune dans la marmite de potion magique… euh, je voulais dire d’informatique. Même si j’ai d’abord jeté mon dévolu sur le ZX80 de Sinclair, avant que ce ne soit le ZX81 qui devienne ma machine de rêve. Finalement, ce fut avec l’Amstrad CPC 6128 que j’ai commencé à tater du clavier.

Je me souviens qu’au fil des années, le matériel était tellement onéreux que je ne pouvais pas me permettre de changer de base à moins d’attendre une bonne demi-douzaine d’années.

Quand je suis arrivé dans le monde PC, en 1995, le rythme de changement devint infernal au point qu’en l’espace de 24 mois, j’étais passé du Pentium 75 au Pentium 200MMX.

Même si le matériel est devenu de plus en plus abordable au fil des années, il a toujours gardé un certain coup. Évidemment, si on entre dans la secte… euh, je voulais dire le monde d’Apple, le ticket d’entrée est franchement salé pour du matériel qui dans le monde du PC revient à peu près moitié moins cher à référence équivalente. Le mac mini n’est qu’à 899€ après tout…

Mais je dois dire que j’ai toujours ri aux larmes en voyant les ordinateurs fournis par les projets libres. Bien entendu, il y a eu l’épopée des ordinateurs portables Manjaro Spitfire – dont on ignore toujours s’ils se vendent ou pas – mais avec un ticket d’entrée à 999£ soit 1173,54€ au 16 janvier 2020, c’est pas franchement abordable.

Sans oublier le projet plus récent du portable de Kubuntu, le Focus qui vise le haut de gamme avec du core i7, 32 Go de mémoire, 1 To de SSD… En effet, le ticket d’entrée est de… 2395$ soit 2151,69€, ça pique !

J’aurai pu rajouter les machines de Purism dont le ticket d’entrée de gamme (à avoir le 13 pouces) n’est qu’à 1399$ soit 1253,28€, on peut se dire que l’on est dans le grand n’importe quoi.

Qui a les moyens de mettre un smic et demi voire deux dans l’achat d’un ordinateur portable ? Pas grand monde je dirai, mis à part des personnes branchées qui ne savent pas quoi faire de leur argent.

Aucune jalousie de ma part, c’est simplement que je ne comprends pas quel plaisir – mis à part celui de se faire mousser en société – on peut trouver dans de tels achats.

Chronique de la bêtise humaine, épisode 1 : le rejet de la politique dans le monde du logiciel libre.

lundi 13 janvier 2020 à 11:51

J’ai envie de commencer une nouvelle série de billets, consacrée à une ressource inépuisable de l’humanité, qu’elle pourrait utiliser pour produire de l’énergie, sa propre bêtise. Celle-ci est tellement développée qu’elle pourrait faire passer la super géante rouge Bételgeuse (15 masses solaires environ) pour un grain de sable en comparaison 🙂

Pour ce premier épisode, j’ai envie de prendre un exemple que je connais bien, baignant dans ce milieu depuis un petit quart de siècle environ, pour être plus précis ce sera le cas en 2021. Mais on ne va pas chipoter pour quelques mois, non ?

Commençons par définir certains termes, dont certains ont été trainés dans la boue. C’est spécialement celui de politique : « la politique en son sens plus large, celui de civilité ou Politikos, désigne ce qui est relatif à l’organisation ou auto gestion d’une cité, d’un état et à l’exercice du pouvoir dans une société organisée. »

Merci Wikipedia 🙂

On est loin des manoeuvres sous la ceinture pour conserver un quelconque pouvoir local ou national. J’entends parfois des personnes se plaindre qu’il ne faut pas mélanger le logiciel libre et la politique. Je conseille aux personnes de revenir aux racines du logiciel libre, et donc à la déclaration de Richard Matthew Stallman concernant les 4 libertés fondamentales du logiciel libre. Cf un article qui résume bien tout cela sur le site de la FSF.

Le logiciel libre veut libérer l’utilisateur en lui permettant de reprendre le controle de ses outils informatiques : exécuter, étudier, modifier, partager et redistribuer. Ce qui est pour moi un but hautement politique. Sans oublier qu’il y a une extension dans le monde réel, dixit la FSF :

Au-delà du logiciel

Les manuels des logiciels doivent être libres, pour les mêmes raisons que les logiciels doivent être libres et parce que les manuels font en fait partie des logiciels.

Les mêmes arguments peuvent aussi s’appliquer à d’autres types d’œuvres à finalité pratique, c’est-à-dire des œuvres qui intègrent de la connaissance utile, tels que le matériel pédagogique et les ouvrages de référence. Wikipédia en est l’exemple le plus connu.

Tout type d’œuvre peut être libre : la définition du logiciel libre a été étendue à la définition des œuvres culturelles libres, applicable à tout type d’œuvre.

Si ce n’est pas une vision politique, c’est quoi ? Il faudra me le dire. Personnellement, je suis arrivé dans le monde du libre par curiosité, et je me contrefoutais de la vision éthique implicite dans le libre. Après une période d’illumination et de prosélytisme je suis revenu au monde réel.

Pour schématiser ? Si on sort le côté politique et qu’on reste purement dans la technique, on obtient ce qu’on appelle de l’OpenSource. Libre = opensource + politique. Point final, n’en déplaise à certaines personnes.

Mais après tout, je suis un humain moi aussi… 🙂

Vieux Geek, épisode 173 : YPOD, une des premières TC pour Quake

dimanche 12 janvier 2020 à 08:09

Quand Quake est sorti en 1996, id Software a continué la politique d’ouverture et de modifications possibles par l’utilisateur. Outre les niveaux et épisodes tiers, avec des bijoux comme l’épisode « Beyond Belief » (sorti en mai 1997) ou plus tard des monstres comme Arcane Dimensions, il y a eu rapidement des hommages aux titres précédents d’id Software, le duo Doom / Doom 2 dont on a fêté les 25 ans en 2019.

La première tentative concernant Doom / Doom 2 a été YPOD pour Your Path of Destruction, une TC (totale conversion). Sorti en 1997, il met le joueur dans la peau du Doomguy qui après la fin de Hell On Earth goûte à un repos mérité et qui est appellé car les monstres ont remis le couvert. Le site officiel du projet est disponible dans la section archive du Quake Wiki.

J’ai donc pris QuakeSpasm-Spiked pour montrer le début de l’extension en question.

Outre le fait que le niveau de début contient quelques incongruités – que j’ai montré en vidéo – on voit que le projet avait été fait avec l’envie de faire plaisir aux nostalgiques de Doom / Doom 2. Les modèles 3D font leur âge, mais il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Le fait que trois niveaux vraiment classiques aient été recréé de zéro ajoute au plaisir 🙂

Bonne découverte, ai-je envie de dire ?