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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Parangon Circus » d’Altesia : attention, c’est du lourd :)

samedi 7 mars 2020 à 09:30

Il y a parfois des découvertes que l’on fait par pur hasard. Le premier album d’Altesia en fait partie. Pour l’apprécier, il y a plusieurs pré-requis : si on aime Opeth, toute la carrière (y compris le transitionnel et très moyen « Heritage »), la carrière solo de Steven Wilson et les morceaux qui explosent les compteurs en terme de durée, c’est bon.

Altesia est un groupe de Bordeaux qui se définit comme étant du metal progressif. Progressif c’est certain. Sur un album qui arrive à environ 57 minutes avec 3 pistes qui dépassent allègrement les 10 minutes, c’est difficile de dire le contraire. Metal ? Si on considère que le métal, c’est du chant guttural et point barre, partiellement.

Les inspirations « Wilsonniennes » se font entendre dès la piste d’introduction avec « Pandora ». Une guitare acoustique suivi de chants clairs franchement calmes. Le calme avant la tempête… Car un premier morceau plat de résistance vous attends au tournant.

Dès que « Reminiscence » commence on sent qu’on va s’en prendre plein la… Une ambiance à la « Porcelain Heart » d’Opeth mélangée avec des rythmes du rock progressif des années 1970 arrive… Une introduction d’environ 4 minutes, c’est du grand art.

La voix du chanteur qui arrive comme une fleur, ça fait bizarre ! Il y a bien entendu des bonnes grosses guitares saturées, mais aussi du saxophone qui donne un côté jazzy à la piste. Miam !

On arrive au relativement court « Amidst the smoke ». Il ne fait que 7 minutes 48. L’introduction me fait un peu penser à « Eternal Rain Will Come » d’Opeth. Mais c’est tout. Elle est très courte et les chants arrivent pour vous emporter. Une piste très « Wilsonnienne » au niveau du chant d’ailleurs. Du pur sucre !

La piste suivante « The Prison Child » commence en fanfare. C’est un morceau à l’introduction assez énervée. Sûrement la plus « sauvage » depuis le début de l’album. Très bonne piste. La transition avec la piste suivante « Hex Reverse » se fait sans qu’on s’en rende compte. L’introduction de cette avant-dernière piste se fait avec un chant clair choral… Mais attention, c’est de nouveau le calme avant la tempête.

Alors que la piste apparaît comme une superbe balade, sur la fin, une voix gutturale arrive pour donner une fin bien couillue à la piste. Ici, on est dans du metal progressif dans sa définition la plus classique. Pour finir, on a du très lourd : une piste de plus de 17 minutes. « Cassandra’s » Prophecy ». L’introduction me fait penser à une piste d’Opeth. Est-ce « Ending Credits » de l’album « Damnation » ou une autre plus récente ? J’ai des doutes 🙂

Après une courte introduction, on a encore une fois la voix du chanteur qui nous la joue ballade… On ne peut que se laisser porter par la mélodie qui est étrangement douce… D’un seul coup, vers le tiers de la piste, le rythme s’accélère… Avec une mélodie à la King Crimson première époque. On monte progressivement en puissance. Après le saxophone de la piste « Reminiscence », c’est au tour de violons de s’inviter.

La montée en puissance continue avec l’arrivée des guitares saturées. On se retrouve un peu avec l’ambiance de la fin de la piste précédente. On a un petit passage metal progressif avec du chant clair et guttural, et la piste se termine sur un long solo de guitare d’un calme olympien.

Pour conclure, le premier album d’Altesia est déjà d’un très bon niveau… J’attends avec impatience le deuxième tout en sachant que le défi sera costaud à relever.

Vieux Geek, épisode 180 : Zap’T’Balls, le clone de Pang pour Amstrad CPC ancienne génération.

jeudi 5 mars 2020 à 10:14

En 1990, Ocean sort le port du jeu d’arcade Pang sur Amstrad CPC+ et console GX4000. Sur le plan graphique, sur le plan sonore, c’est une claque monstrueuse.

C’est le genre de jeux qu’il est techniquement impossible de faire sur un amstrad classique… Du moins en théorie. En 1992, c’est la sortie coup sur coup de Zap’T’Balls et de sa version advanced par Elmar Krieger, un démomaker allemand. Bien que plus limité techniquement, on se retrouve devant un clone de Pang de haut vol.

La première version sort pour CPC Amstrad International, et la claque est de retour : écran de présentation en overscan, des rasters partout. Bref, c’est du travail de haute qualité. Cette version est fournie avec 30 niveaux et seulement 6 vies. Par chance des codes permettent de reprendre à un niveau donné.

Cependant, ce n’est pas suffisant, et Elmar produit une version advanced qui reprend l’histoire et propose près de 80 niveaux, répartis en 4 mondes. Comme pour Doom, l’histoire tient sur un ticket de métro. On est dans la peau de Ramses et Colombus, piégés dans une cartouche d’Amstrad CPC+. On doit franchir les niveaux pour s’échapper et affronter le méchant Morlock…

Mais le mieux est de vous montrer tout cela en vidéo.

Vous l’avez vu, c’est du travail de démomaker, avec des problèmes de lisibilité, mais rien que l’intro de Zap’T’Balls Advanced, ça vaut le coup d’oeil. D’ailleurs Elmar Krieger produira par la suite deux titres pour Titus, Super Cauldron et l’énorme Préhistorik II, tous deux sortis en 1993.

Ce seront d’ailleurs les derniers jeux produits par Titus pour l’Amstrad CPC alors en fin de carrière commerciale.

Vieux Geek, épisode 179 : Corel Wordperfect Office, concurrent malheureux de Microsoft Office.

lundi 2 mars 2020 à 10:38

Qu’on l’accepte ou non, Microsoft Office règne en tyran sur le monde de la bureautique. On ne dit pas traitement de texte, on dit Word, on ne dit pas tableur, on dit Excel. Et ce ne sont pas les concurrents qui ont manqué au final des années. En voici un des plus sérieux, WordPerfect Office.

En 1996, Corel, plus connu pour son outil de dessin vectoriel du nom de Corel Draw, rachète un produit développé par Borland puis Novell : la suite Wordperfect Office, composée de Wordperfect, de Quattro Pro (pour le module tableur) et de Paradox pour la base de données.

Entre 1999 et 2001, Corel proposa sa suite bureautique aussi pour sa distribution GNU/Linux, sobrement dénommée Corel Linux. Faudra que j’en parle un jour, tiens 🙂

La distribution sera un flop, rachetée par Xandros dont la dernière version équipera en 2006-2007 les premiers eeePC. J’ai connu à l’époque le duo Corel Linux avec Wordperfect Office. J’aurais bien aimé les réutiliser pour cet article, mais faire fonctionner une distribution GNU/Linux vieille de 20 ans dans un virtualisateur comme Qemu ou VirtualBox, c’est la mouise la plus complète. Les joies de la rétro-informatique pourrait-on dire !

Je me suis donc replié sur un MS-Windows NT 4.0 avec la version 9.x alias 2000 de la suite Corel Wordperfect Office, sortie en 1999. Et pourquoi pas un MS-Windows 98 ? Simple envie d’avoir un environnement stable et ne pas me taper un écran bleu de la mort en plein enregistrement de la vidéo !

La suite en question continue quand même de survivre, sa dernière version en date étant la 19.x alias X9, sortie en mai 2018. C’est beau la foi, parfois 🙂

Microsoft et les coups tordus, une longue histoire d’amour ?

dimanche 1 mars 2020 à 20:52

Depuis sa naissance, Microsoft a multiplié les coups tordus. Depuis le début de l’année 2020, il y a eu deux superbes coups tordus pour imposer ses technologies. Il y a le célèbre paquets de documents restés dans l’histoire comme les « Documents d’Halloween » à partir du 31 octobre 1998 par un certain Eric S. Raymond, concernant entre autre les méthodes utilisées pour combattre Linux et d’autres concurrents.

Il y a eu une publicité pas franchement discrète pour sa nouvelle génération du navigateur Edge basée sur Chromium ou encore les manoeuvres pour imposer la création d’un compte en ligne à l’installation de MS-Windows 10.

Il y a cependant un coup tordu moins connu et que je me suis rappelé en préparant des épisodes vieux geeks à venir : le code AARD, qui remonte à l’époque de la version bêta 1 de MS-Windows 3.1.

Joli coup tordu, non ? Pas le plus connu, mais c’est un de ceux que j’ai le plus aimé 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

dimanche 1 mars 2020 à 11:52

Commençons bien le mois de mars 2020 avec un billet en vrac’

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂