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FredericBezies

source: FredericBezies

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« OvO » de Yaima : un mélange savoureux.

vendredi 18 novembre 2016 à 16:25

Yaima, c’est un trio nord-américain, originaire de Seattle. J’avais abordé dans un billet « en vrac' » en décembre 2014. Je parlais rapidement de leur premier album :

Vous cherchez de la musique qui vous relaxe et qui vous donne envie de faire passer le calumet de la paix comme celui de l’époque des hippies ? « Pellucidity » de Yaima est parfait pour vous.

Près de deux ans plus tard, leur deuxième album « OvO » est disponible en téléchargement à prix libre sur la page Bandcamp du groupe.

On a un album assez long, presque 59 minutes pour 14 pistes. C’est qui est pas mal pour un album, non ? 😉

Dans les influences du groupe ? Dixit la biographie du groupe : « Massive Attack, Dead Can Dance, Portishead, Desert Dwellers, Kaya Project, Niyaz. » Autant dire qu’étant un grand fan de Dead Can Dance et regrettant de ne pas avoir vu Portishead en live, cet album partait sur des bonnes bases pour me plaire.

L’ensemble est varié. Si la première piste est typiquement « Dead Can Dancienne », tout comme « May You Open » et « Inner Worlds », on a droit à des pistes plus trip-hop, comme « Our Game », « It is written in the wind » ou encore « Arise ».

Des pistes folk et limite world music ? « Spring & Summer » ou « Follow The Heart » par exemple.

Comme je l’ai dit, les pistes changent de style régulièrement. Cela permet à l’auditeur ou à l’auditrice d’éviter de tomber dans la lassitude.

Un album de près d’une heure qui sait jongler avec brio entre le trip-hop, la world music, les influences de Dead Can Dance, c’est très agréable. Après tout, à vous de voir. J’ai craqué et je ne le regrette pas !

Un album qui vous donne le moral pour la journée, que demander de mieux ?

Puisque la distribution GNU/Linux OpenSuse Leap 42.2 est sortie…

jeudi 17 novembre 2016 à 14:59

…buvons le calice jusqu’à la lie 🙂

Je ne suis pas un grand fan de cette distribution. Mais ne pas en parler aurait été mal vu. La version classique de la distribution au caméléon est sortie le 16 novembre 2016. Je ne parle pas ici de sa version dite « rolling release » connue sous le nom de Tumbleweed ou virevoltant en bon français.

Outre le fait de proposer Plasma 5.8 et un noyau linux LTS 4.4, cette distribution plus ou moins historiquement lié à KDE nous propose les nouveautés habituelles : un yast amélioré, Gnome 3.20, Docker ; bref, tout ce qu’il faut aussi bien du côté client bureautique que serveur.

J’ai donc utilisé le réseau des tipiakeurs, à savoir bittorrent pour récupérer l’ISO et voir ce qu’elle donne dans une machine virtuelle VirtualBox.

Je sais que certaines personnes vont grincer des dents par rapport à l’utilisation d’un environnement virtuel. Je ne reviendrai pas sur les polémiques sur le sujet. C’est comme pour la guerre des init. Ce sont deux sujets qui resteront présente jusqu’à ce que le Soleil devienne une géante rouge et n’évapore notre planète.

L’installateur est en français. Ce qui est agréable. C’est avec Calamares l’un des meilleurs outils du domaine.

Par défaut, Plasma est l’environnement qui nous est proposé. Normal pour la OpenSuSE, non ? 🙂

Quelques questions me viennent à l’esprit : pourquoi proposer btrfs pour la partition / ? Et du xfs pour la partition /home ?

Pourquoi proposer la connexion automatique à la session utilisateur ?

Pourquoi annoncer plus de 20 minutes d’installation alors qu’on utilise une image ISO, donc en local avec une vitesse de pointe par rapport à du réseau… Conséquence de l’utilisation de btrfs ?

À la fin de l’installation, la OpenSuSE a redémarré. C’est donc l’écran de connexion, un sddm assez sobre qui nous accueille.

J’ai eu droit à l’installation de 6 mises à jour. Pas énorme. Très bon point : modulo l’icone de la corbeille qui fait penser à tout sauf à une corbeille et le fait qu’elle soit en anglais, on est en face d’un travail de traduction peaufiné. Que c’est agréable.

Yast semble moins « lourdingue » à première vue. J’ai pu rajouté simplement les greffons gstreamer-plugins-ugly et l’interface graphique de l’outil hplip.

Mon ami SimpleScreenRecorder a pris le relai pour m’aider à enregistrer la vidéo.

OpenSuSE est moins pire que dans mes souvenirs. Mais certains choix me font me poser des questions. Outre le fait de proposer une partition / en btrfs, pourquoi ne pas proposer Mozilla Firefox ESR par défaut ? Cela serait logique avec l’utilisation d’un noyau linux LTS, le 4.4.27.

Pour le mélange de paquets 32 et 64 bits, j’avoue que je me suis fait une religion sur ce plan précis. OpenSuSE fait des choix. Après, tant que cela fonctionne sans surcharger la partition racine… 😀

OpenSuSE est un peu remontée dans mon estime, mais pas au point de l’installer en dehors d’une machine virtuelle. Oui, sur certains plans, j’ai la rancune tenace. Sinon, c’est une distribution qui est largement plus utilisable que certaines productions dont j’ai l’occasion de parler sur le blog.

Après, à vous de voir. Mais je suis bien content de mon installation actuelle, avec ses qualités et ses défauts.

En vrac’ mercurien.

mercredi 16 novembre 2016 à 07:15

Un rapide en vrac’ mixte de milieu de semaine. Un peu court, désolé 🙁

Commençons par le logiciel libre :

Côté musique et livre ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

Devuan 1.0 béta, près de six mois après sa sortie, elle en est où ?

mardi 15 novembre 2016 à 11:42

Fin avril 2016, le fork « idéologico-technique » de la Debian GNU/Linux Jessie proposait enfin sa première béta après plus d’un an de maturation.

J’étais un peu déçu du résultat, m’attendant à quelque chose de vraiment différent d’une Debian GNU/Linux classique avec une session XFCE. C’est un article récent de Carl Chenet sur les différents type de forks, ainsi qu’une annonce sur la liste de publication de la Devuan qui m’a donné l’envie de faire l’article que vous avez sous les yeux.

Je cite le courriel en question, l’interface web étant franchement inergonomique :

everyone is rushing to prepare a new beta version of JESSIE that will act as an Release Candidate.

Ce qu’on peut traduire par :

Tout le monde se précipite pour préparer une nouvelle version bêta de JESSIE qui agira comme une candidate à la publication.

Ce serait marrant une version basée sur la Debian GNU/Linux 8.x alors qu’en février 2017, la future Debian GNU/Linux 9 sera en gel complet. Bref 🙂

J’ai donc utilisé le fichier torrent disponible sur le site officiel de la Devuan pour récupérer deux images ISO : l’image CD en amd64 et l’image d’installation par réseau toujours en amd64.

VirtualBox a été encore appelé pour me donner un coup de main et voir ce que le projet Devuan a actuellement dans le ventre.

J’ai décidé de tenter l’installation en réseau, pour une simple et bonne raison : être certain d’avoir une version aussi fraiche et à jour au démarrage. L’image complète étant vieille de plusieurs mois, je l’ai gardé en cas de plantage avec l’autre ISO. Mais ajouter presque un semestre de mises à jour, je ne suis pas super chaud à l’idée. On se demande bien pourquoi !

Pour le miroir, j’ai choisi de prendre le « auto.mirror.devuan.org/ » pour être certain de ne pas tomber sur un serveur HS.

Pour le partitionnement, j’ai été prudent en séparant le système des données.

Pour l’environnement utilisateur, j’ai conservé Xfce qui est celui de l’image ISO complète.

Et on était parti pour récupérer près de 1200 paquets !

J’ai eu droit à un bug. L’obligation de relancer l’installation des paquets, le dernier n’étant pas récupéré du premier coup. La deuxième tentative a été cependant fonctionnelle 🙂

Après la fin de l’installation, on redémarre. Au démarrage, toujours Slim lancé avec ses couleurs si reposantes pour la rétine… Les couleurs pastels, ils ne connaissent pas chez Devuan ? Ou sont-ils sponsorisés par des ophtalmologues et autres chirurgiens spécialisés dans le domaine de la vue ?

Mais voyons donc l’état actuel – c’est-à-dire en novembre 2016 – de la Devuan Jessie

Par chance, le fond d’écran proposé par défaut avec Xfce est reposant pour la rétine. Ouf 🙂

Comme vous avez pu le voir, les dépots contrib et non-free sont désactivés par défaut comme sur la Debian « mainstream ». Les seuls grosses différences visibles ? Slim – dont le développement semble abandonné, n’ayant plus connu de mise à jour depuis 2014 – en lieu et place de LightDM, Wicd en lieu et place de NetworkManager. Et bien entendu, le démoniaque systemd remplacé par le vénérable sysVinit. C’est tout en gros.

Soit je suis particulièrement bigleux, soit il n’y a rien de vraiment visible en terme de nouveautés pour la Devuan Jessie depuis fin avril 2016. Juste de l’apport de correctif, de la « desystemd-isation » plus poussée. Je pensais – à moins que les changements soient bloqués jusqu’à l’arrivée d’une prochaine image ISO – que l’on verrait plus de différences. Surtout que le respect des rétines seraient à l’ordre du jour.

Une nouvelle fois, je concluerai l’article avec cette simple remarque : « Tout ça pour ça ? » ou une variante plus culturelle : « Beaucoup de bruit pour rien » comme l’a si bien écrit un certain William S. 😀

Un dernier jus de cerveau en passant sur l’auto-édition…

samedi 12 novembre 2016 à 16:10

J’avoue bien aimer l’expression jus de cerveau qui est quand même plus classieuse et moins vulgaire que celle de masturbation intellectuelle. Même si le résultat est au final le même. C’est Woody Allen qui en parle le mieux dans son film oscarisé « Anny Hall » : « Hé! Ne te moque pas de la masturbation! C’est faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime… »

Promis, juré, craché, c’est le dernier sur ce domaine, étant donné que mon domaine de prédilection est l’informatique libre. Du moins, c’est ce qu’on pourrait en déduire 🙂

Comme je l’ai précisé dans un en vrac’ récent, j’ai sorti sur Atramenta – et peut-être un jour cela sera disponible sur Amazon et compagnie – la version finalisée d’un texte entamé en janvier 2016.

Oui, dix mois, c’est long pour un texte d’une quarantaine de pages au format A4. Mais la vraie vie étant intervenue, la rédaction de mes chroniques acides qui me prend du temps. Sans oublier une formation professionnelle que je me suis financé et qui m’a bouffé pas mal de temps libre.

Autre point à ne pas oublier, c’est un texte dans un domaine que je ne maîtrise pas vraiment, le fantastique. Même mon livre uchronique qui a été descendu en flamme par un commentaire qui empeste la vendetta à 15 kilomètres a été une épreuve pour moi à écrire.

Bref, je suis un auteur pour le plaisir, pas dans le but de mettre « un steak » dans mon assiette 🙂

Par chance, je ne suis pas rancunier, et je sais, en personne intéressée par le Bouddhisme, qu’on récolte toujours ce que l’on sème, aussi bien en bon qu’en mauvais. Ce sont d’ailleurs les premiers versets du Dhammapada qui en parle le mieux 🙂

Je respecte éminemment les auteur(e)s. Mais tout dans la vie est une question de rester crédible. Frédéric Dard alias San-Antonio se plaignait de son orthographe un peu spéciale, et profitait des services de correcteurs et de relecteurs de la maison d’édition auprès de laquelle il s’était engagé.

Cf cet article de l’Express sorti en 2010 sur le maître du polar français. Je cite :

[…]A l’école, élève plutôt moyen (l’orthographe n’est pas son fort), timide, complexé par son bras – et la situation financière de sa famille -, il se réfugie dans le mutisme. Cette manière de fuir la société par la pensée, il l’aura tout au long de sa vie.[…]

Le problème des auteur(e)s et de l’auto-édition en particulier, c’est le manque de relecture. On peut avoir la meilleure histoire du monde, si on se contente de relire pour vérifier que l’ensemble n’a pas d’anachronisme ou de répétitions excessives, sans passer par un outil de vérification grammaticale un tant soit peut développé comme Grammalecte (qui s’améliore de version en version) ou Antidote pour les personnes voulant sortir la Rolls-Royce du domaine, on peut tomber sur des trucs qui vous transforme le crâne en puzzle de 10 000 pièces 🙁

Je ne prétends pas être un exemple de perfection dans le domaine de la grammaire et de l’orthographe. Très loin de moi cette idée !

Mes points faibles ? Le duo conditionnel et futur de l’indicatif à la première personne du singulier que j’ai tendance à intervertir. Ou encore les accords de l’auxiliaire avoir avec les participes passés. Bref, des grands classiques.

Quand Norman était encore marrant, il avait sorti une vidéo sur les fautes d’orthographes. Elle date de février 2013.

Il est vrai qu’une partie de la population souffre de dysléxie, mais il serait étonnant qu’on trouve énormément des auteur(e)s dans cette catégorie.

Cependant, il m’arrive d’aller sur des blogs d’auteur(e)s et de lire parfois des horreurs. Un exemple ? Celui d’une auteure qui s’est moquée du départ raté de son bouquin sur Amazon. Est-ce lié au commentaire digne d’une vendetta sur le mien ? Je l’ignore sincèrement.

Note pour une meilleure compréhension : je suis l’inconnu en question 🙂

Nul n’est parfait, mais il est vrai que c’est quand même mieux de pouvoir présenter une prose aussi correcte que possible, que ce soit sur un blog ou dans l’oeuvre qu’on a passé plusieurs mois à écrire et paufiner. C’est pour cela que j’ai posté sur la framasphere* ce petit article plein d’humour…

Je ne serai jamais un auteur connu car :

1) je ne fais pas de pression auprès des blogueurs pour faire chroniquer mes écrits.
2) je ne suis pas les « modes » qui trainent.
3) j’essaye de faire gaffe à l’orthographe et la grammaire.
4) je ne vends pas mes oeuvres sur Amazon à 2,99€ 🙂
5) je préfère la passion au commerce !

Pour en revenir à mon texte proposé en accès libre et gratuit sur Atramenta, il faut savoir qu’il a eu droit à deux relectures d’allègements, deux relectures techniques pour corriger l’orthographe et la grammaire, et la relecture d’une tierce personne pour sortir les dernières coquilles qui auraient pu se planquer.

Je peux vous dire que ce soit avec un texte de 40 pages en A4 (comme la grosse nouvelle fantastique dont il est sujet ici) ou pour mon roman uchronique qui en faisait 168 au format LibreOffice Writer. Aucun texte n’est parfait, on ne peut que limiter la casse au maximum. Ne dit-on pas « Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage », après tout ?

Sur ce, je vous laisse, et je vous souhaite un très bon week-end prolongé !