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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mountain Thrower : un retour musical dans les années 1970.

mardi 15 octobre 2013 à 22:39

Je suis un enfant des années 1970 : j’ai grandi avec « Starsky & Hutch », « La petite maison dans la prairie » ou encore « Dallas » qui passait le samedi soir.

Après avoir fait une plongée dans les années 1960 et « Thee Dang Dangs », j’ai fait un bond dans la décennie suivante en fouillant Bandcamp. Comment ? En tombant sur le premier album éponymes des Mountain Thrower.

Ce trio de Caroline du Nord nous propose un album de garage rock typique des années 1970, franchement jouissif. L’album contient des pistes assez travaillées, jusqu’à plus de 8 minutes. Ce n’est pas les morceaux radios de 2 minutes 35.

Dès la première piste, la batterie typique des années 1970 fait chaud au coeur. Et le groupe nous propose un rock sans fioriture, sans tomber dans les délires du rock progressif des modestes membres d’Emerson, Lake and Palmer. Les rythmes font parfois penser à ceux qu’on pouvait entendre sur les premiers albums de Yes. A un moment, il y a un trio presque hypnotique entre le batteur, guitariste et l’organiste du groupe

La deuxième piste « Ununpentium » commence avec une guitare qui mache presque la mélodie. La suite de la piste est aussi bonne que la piste qui précède. Il ne manque plus que les pantalons pattes d’éléphant, les couleurs arrachant la rétine, et on se croirait vraiment dans les années 1970 :)

La piste suivante est la plus longue de l’album. « Modern Living » aurait pu être écrite et produite par les « Pink Floyd » ou encore « Yes ». Autant dire que c’est du très bon. C’est la piste relativement la plus calme de l’album. Qui finit avec une mélodie qui me fait penser à la fin de l’album « Wish You Were Here » des Pink Floyd.

La quatrième piste « Only Child » est un peu plus folk rock. Une ballade que n’aurait pas renier un petit groupe inconnu de Liverpool… Qui officiait aux studios d’Abbey Road !

« Ages of Mars » est une piste un plus « énervée » et revient aux recettes de la première piste. Un petit coup de fouet après la piste précédente qui était un peu trop calme !

La dernière piste « My Woman (My Sunny Day) » est encore un moyen de conclure en beauté cet album qui est un sacré voyage dans les années 1970. Inutile de me le demander. Oui, je l’ai acheté. Et j’attends d’avoir la galette dans ma boite aux lettres, d’ici une grosse quinzaine de jours ;)

Abiword 3.0 : un coup de fouet bienvenu pour Gnome Office ?

mardi 15 octobre 2013 à 16:57

Gnome Office, c’est un ensemble de logiciels constituant une trousse bureautique pour Gnome (et tout environnement utilisant gtk comme Xfce). Elle est composée dixit le wiki de Gnome par :

Parmi les logiciels tous sont (à l’exception d’Ease) bien avancés. Le seul qui était encore en retrait, c’était Abiword. Hubert Figuière a annoncé sur la liste de publication « abiword-dev » la sortie du code source d’Abiword 3.0.

J’ai donc récupéré le PKGBUILD de la version 2.8.6, et je l’ai modifié pour obtenir une version compilée de cette nouvelle mouture. Et si vous utilisez ce PKGBUILD, c’est à vos risques et périls. Je suis suffisamment clair ? ;)

Voici l’adaptation non officielle et fonctionnelle pour avoir Abiword 3.0 sur une Archlinux. J’ai du désactiver les greffons qui m’envoyait paître à chaque fois avec une erreur de compilation. Dommage !


# $Id: PKGBUILD 184359 2013-05-06 19:36:30Z foutrelis $
# Maintainer: Giovanni Scafora
# Contributor: Maël Lavault


pkgbase=abiword
pkgname=('abiword')
pkgver=3.0.0
pkgrel=1
arch=('i686' 'x86_64')
license=('GPL')
url="http://www.abisource.com"
makedepends=('pkgconfig' 'asio' 'boost' 'fribidi' 'goffice' 'libwmf' 'wv' 'link-grammar' 'gtkmathview' 'aiksaurus' 'libxslt' 'enchant' 'libots' 'libwpg' 'librsvg' 'loudmouth' 'libsoup' 'psiconv')
options=('!makeflags' '!libtool')
source=(http://www.abisource.com/downloads/${pkgbase}/${pkgver}/source/${pkgbase}-${pkgver}.tar.gz)
md5sums=('8d9c41cff3a8fbef8d0c835c65600e65')


build() {
cd "${srcdir}/${pkgbase}-${pkgver}"


./configure --prefix=/usr \
--enable-clipart \
--enable-templates \
--enable-collab-backend-xmpp \
--enable-collab-backend-tcp \
--enable-collab-backend-service \
--disable-collab-backend-sugar \
--enable-plugins --without-gnomevfs \
--with-gio \
--with-goffice \
--disable-static \
--without-evolution-data-server \
--with-psiconv-config=/nothere
make
}


package_abiword() {
pkgdesc="A fully-featured word processor"
depends=('fribidi' 'wv' 'goffice' 'librsvg' 'enchant' 'desktop-file-utils')
install=$pkgname.install
optdepends=('abiword-plugins')
conflicts=("abiword-plugins< ${pkgver}-${pkgrel}")


cd "${srcdir}/${pkgbase}-${pkgver}"
sed -i plugins/Makefile \
-e 's/ collab / /' \
-e 's/ wpg / /' \
-e 's/ wmf / /' \
-e 's/ grammar / /' \
-e 's/ mathview / /' \
-e 's/ aiksaurus / /' \
-e 's/ latex / /' \
-e 's/ ots / /' \
-e 's/ wordperfect / /'
make DESTDIR="${pkgdir}" install
}

Le mieux est de montrer Abiword en action. C’est tiré du paquet que j’ai compilé. La version officielle qui sera disponible sur les dépots d’Archlinux ou de votre distribution GNU/Linux préférée sera sûrement plus policée. La bande son est extraite de « Merysland » de KesakoO.

Abiword est un outil à l’évolution lente, mais continue. Il est loin d’atteindre le niveau de complexité d’un monstre comme LibreOffice ou encore Apache OpenOffice. Mais pour des petits travaux bureautique, c’est largement suffisant. Dommage que je n’ai pas réussi à activer le correcteur orthographique et grammatical cependant :(

En vrac’ rapide et culturel dominical.

dimanche 13 octobre 2013 à 18:00

Un petit vrac’ culturel (un en seul mot, pas comme les émissions de certaines chaines de la TNT, comme NRJ8 ou Direct12 :) .

Collection Hungry Lucy

Voila, c’est tout pour aujourd’hui :)

Cinnamon 2.0 ? Un premier aperçu de cet environnement de bureau.

vendredi 11 octobre 2013 à 16:37

Cinnamon, l’environnement de bureau de la LinuxMint, jadis basé sur les technologies de Gnome-Shell s’est affranchi en partie d’elles avec la version 2.0 de l’environnement.

Dans un long article qui regroupe les principales nouveautés, on apprend que le code est désormais indépendant de la version de Gnome, tout en utilisant les outils proposés par Gnome. Pour contrecarrer l’effet de bord lié au retard constant d’une version d’Ubuntu par rapport à la version stable de Gnome ?

En gros, Cinnamon passe à la vitesse supérieure : de simple gestionnaire de fenêtres à celui d’environnement de bureau.

J’ai donc créé une machine virtuelle avec une Archlinux (dépôts stables uniquement), et après avoir installé une base avec Xorg et NetworkManager, j’ai rajouté Cinnamon avec la ligne de commande suivante en tant que root :

pacman -S cinnamon cinnamon-control-center cinnamon-screensaver nemo

Pour le gestionnaire de connexion ? Lightdm, pour minimum les dépendances de Gnome installées.

pacman -S lightdm lightdm-gtk3-greeter

Pour compléter l’équipement logiciel, et avoir au moins un éditeur de texte basique comme gedit ou un outil de gravure comme brasero et quelques autres outils complémentaires ? Il y aura un ou deux doublons, mais on peut toujours les purger par la suite. J’ai aussi rajouter gnome-terminal pour avoir un émulateur de terminal texte, toujours utile ;)

pacman -S gnome-extra gnome-terminal.

Parmi les logiciels enlevés, car en doublon ? Principalement gnome-online-accounts.

J’ai remplacé Evolution par Mozilla Thunderbird, largement plus adapté à un usage « classique ». Mais le mieux est de le voir en action. La bande son de la vidéo ? Un extrait du dernier album du duo « Hungry Lucy », « Pulse Of The Earth »

L’utilisation du mode logiciel est dû à l’utilisation de Qemu. Cependant, même en mode logiciel, l’environnement répond assez rapidement, ce qui est plaisant. Les trucs, comme jongler entre les différents bureaux virtuels avec le principe du raccourci touches ctrl avec alt et les flèches de direction gauche et droite est assez facile à deviner. Je suis cependant plus circonspect sur l’utilité des applets Cinnamon alias Desklets. Et oui, le Cyrille de la partie de la vidéo où j’utilise l’outil de gestion d’utilisateur est bien Cyrille Borne ;)

Cinnamon 2.0 est le premier pas vers un projet assez ambitieux. Celui de fournir un environnement de bureau complet, et concurrencer ainsi Gnome, Mate Desktop, Xfce ou encore KDE SC. Suite logique après avoir forké le code de Nautilus pour proposer Nemo.

Je n’ai pas inclus Unity car c’est plus un gestionnaire de fenêtres concurrent au Gnome Shell avec les outils de Gnome pour le moment.

Reste à savoir si ce ne sera pas un trop gros morceau à avaler pour l’équipe de la LinuxMint. Et si le projet ne connaitra pas le même sort que la Linux Mint Debian Edition qui est en train de moisir comme une chaussette abandonnée.

Sa force pourrait être son indépendance relative de la distribution mère. Car les utilisateurs de la LinuxMint ne pourront avoir accès à cet environnement qu’au mois de novembre prochain.

Reste à savoir si les autres outils seront forké les uns après les autres, où si Cinnamon s’arrêtera ici.

NuTyX Sekong.5 : comment a évolué cette distribution GNU/Linux atypique ?

jeudi 10 octobre 2013 à 17:54

Thierry Nuttens, papa de la NuTyX, propose sur le site officiel de la distribution GNU/Linux l’ultime révision de la branche Sekong. Les infos de publications sont disponibles sur le forum Terre des Tux.

J’avais parlé de la NuTyX Sekong à l’époque de sa version .1. Depuis, 6 mois sont passés, et j’ai voulu voir comment avait évolué la Sekong. Pour cet article, je me suis limité à une version avec KDE SC 4.11.x. Pourquoi KDE SC ? Pour varier un peu les plaisirs :)

J’ai donc récupéré l’ISO en 64 bits (81 Mo seulement). Ca change des ISOs qui pèse 1 voire 2 Go ;)

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://nutyx.meticul.eu/NuTyX_x86_64-sekong.5.iso
–2013-10-10 15:52:57– http://nutyx.meticul.eu/NuTyX_x86_64-sekong.5.iso
Résolution de nutyx.meticul.eu (nutyx.meticul.eu)… 88.191.150.195
Connexion vers nutyx.meticul.eu (nutyx.meticul.eu)|88.191.150.195|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 84934656 (81M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «NuTyX_x86_64-sekong.5.iso»

100%[======================================>] 84 934 656 1,15MB/s ds 59s

2013-10-10 15:53:57 (1,37 MB/s) – «NuTyX_x86_64-sekong.5.iso» sauvegardé [84934656/84934656]

Et j’ai lancé une machine virtuelle Qemu équipée d’un disque virtuel de 128 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom NuTyX_x86_64-sekong.5.iso -boot order=cd &

L’installateur est tout en mode texte. Après avoir choisi le clavier, on arrive devant le menu des étapes d’installation et de dépannage.

Côté partitionnement, j’ai suivi les recommandations du papa de la NuTyX : Une partition principale de 124 Go, et une de swap de 4 Go.

A noter que seul le noyau LTS 3.4.65 est proposé. Dommage pour les fans de noyau plus récents. Mais on fera avec ! La maintenance de deux noyaux en parallèle ne doit pas être des plus simple. J’ai choisi ensuite l’installation directe de KDE SC 4.11.2.

Par la suite, dans l’ajout de logiciels, j’ai pris LibreOffice, Amarok, VLC, Flash Player, Digikam, Gimp, Sane, Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, Gparted, la totalité du groupe kde-extra (sauf la traduction allemande), les polices Liberation et Freefont.

J’ai attendu que l’ensemble s’installe, ce qui a demandé un gros quart d’heure. Le compte utilisateur a été créé dans la foulée, puis j’ai installé le gestionnaire de démarrage. Après, NuTyX m’a lancé directement KDE SC 4.11.2.

J’ai du modifier l’horloge de la NuTyX pour lui faire prendre en compte que ma machine virtuelle étant en heure UTC. Il m’a suffit de modifier le fichier /etc/sysconfig/hwclock en passant de UTC=0 à UTC=1. Voyons donc la distribution NuTyX Sekong.5 en action. La bande son est extraite du premier album du groupe « Have The Moskovik ».

Petit point qui m’a ennuyé : l’absence des outils xdg-user-dirs pour avoir les répertoires Documents, Musique, Téléchargements et apparentés. A moins que j’ai mal cherché ? :)

Deuxième point : c’est l’absence de certains logiciels que je pensais être installé, comme pour Mozilla Firefox et Digikam. Bug de l’installateur ?

L’avenir de la NuTyX, celle qui sera la Saravanne sera une grosse évolution. Il y aura entre autre un gestionnaire de paquets graphiques « Cards », la distribution s’internationalisera. Un article sur l’avancement de Cards montre l’ampleur du chantier.

Et il y a aussi dans les cartons, outre les montées en versions, certains autres nouveautés prévues : systemd, intégration de Wayland, l’arrivée d’une branche testing. Thierry Nuttens a précisé cela dans un autre billet sur le forum Terre des Tux.

La distribution GNU/Linux NuTyX a vraiment évoluée. J’attends de voir la Saravanne pour la voir franchir une nouvelle étape de son évolution.