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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 178 : MacOS 9.2.2, l’ultime avatar de la première génération de MacOS.

vendredi 28 février 2020 à 18:48

Comme je l’ai déjà précisé plusieurs fois, j’ai été utilisateur d’un ordinateur à la pomme à l’époque du premier MacMini. Jusqu’à l’arrivée de MacOS-X Panther voire Tiger, il était fréquent de démarrer le vieux MacOS pour lancer certains logiciels. En effet, la migration ne s’est pas faite du jour au lendemain.

Si MacOS-X Panther a été le dernier uniquement prévu pour processeur PowerPC, comme je l’ai rappelé dans l’épisode 174 de la série vieux geek et qu’il avait été précédé pour l’architecture 68000 par MacOS 8.1, comme précisé dans l’épisode 176 de la même série, la version 9.2.2 de MacOS dite classic a été aussi la fin d’une aventure : celle de la première génération du MacOS lancé par le premier système en 1984.

Cependant, émuler un MacOS 9.2.2 pour PowerPC, ce n’est pas de tout repos. Grâce à la page dédiée sur le wiki de Qemu, j’ai réussi à faire fonctionner cette ancestrale version de MacOS, même si le son répond aux abonnés absents.

La ligne de commande a été mon amie. Dans un premier temps pour générer une image disque de 64 Go :

qemu-img create -f qcow2 os9.img 64G
Formatting 'os9.img', fmt=qcow2 size=68719476736 cluster_size=65536 lazy_refcounts=off refcount_bits=16

Dans un deuxième temps pour lancer l’installation de MacOS 9.2.2 en français, s’il vous plait !

qemu-system-ppc -L pc-bios -boot d -M mac99 -cpu G4 -m 512 -hda os9.img -cdrom classic.iso -netdev user,id=mynet0 -device sungem,netdev=mynet0

L’installation est assez directe, il suffit de cliquer sur suivant et d’entrer les informations quand c’est demandé.

J’ai complété l’installation avec une version malheureusement non traduite de Microsoft Office 2001. Je voulais voir si l’interface était plus fruitée que dans la vidéo que j’avais enregistré pour MacOS 8.1.

Comme vous avez pu le voir, l’intégration des logiciels était plus poussée que dans les versions précédentes. On est aussi à la fin de route pour cette génération de MacOS. Mon seul regret ? C’est que Clippy soit absent de la suite Office 2001 🙂

Le talon d’Achille des distributions GNU/Linux fixed release, les montées en version ?

vendredi 28 février 2020 à 07:38

Je n’ai pas envie dans cet article de relancer le débat sans fin des distributions fixed contre rolling. Chaque camp sortira ses arguments avec plus ou moins de mauvaise foi ou d’hypocrisie. Ma position est la suivante sur l’utilisation des deux modèles :

Il faut dire que deux articles récents de Sébastien sur ses malheurs avec la montée en version de la Mageia 6 vers la Mageia 7 ne font qu’apporter de l’eau à mon moulin. Dans le premier article, il raconte ses déboires en voulant migrer une Mageia 6 Gnome vers une 7 chez une connaissance.

Dans le deuxième article, il fait un bilan amer de la migration en comprenant l’intérêt que l’on peut porter au modèle rolling, tout en conservant comme base de prédilection des fixed, et pour lui Debian.

Sur ce plan là, je considère qu’il est dans l’erreur sur le long terme. Sans être dans la course à la dernière version de chaque logiciels, c’est toujours mieux – dans l’idéal – d’avoir des outils encore supportés par leurs créateurs en amont.

Il cite aussi une vidéo d’Adrien D alias Linuxtricks qui racontent ses mésaventures sur une Mageia Gnome. Dans le cas de la vidéo et des articles de Sébastien, on a le même environnement. Le même passage par la ligne de commande. On ignore par contre si la Mageia sur laquelle Sébastien s’est cassée les dents était ou pas modifiée de partout avec des dépôts tiers par exemple.

C’est ici le point faible des montées en version sur les fixed : il faut rester autant que possible durant la durée de vie de la version proche de l’installation d’origine. Certaines distributions sont plus conciliantes que d’autres. C’est ce qui m’a donné envie de voir si migrer d’une Mageia 6 vers une 7.1 était aussi casse gueule.

Dans la vidéo ci-après, je suis partie d’une Mageia 6 à jour en saveur KDE/Plasma. J’ai simplement suivi les instructions des notes de publications.

Je vous laisse visionner la vidéo. Pour info, la coupure entre les deux parties a duré près de 75 minutes. Et par acquis de conscience, j’ai fait une tentative de migration de la Mageia 6 Gnome vers la version 7, même si cela a été moins facile à mettre en route le processus de mise à niveau.

J’avais aussi fait une autre vidéo où je faisais des montées de versions de la Debian GNU/Linux 8 vers la 9, puis la 10. Avec toujours comme principe de base : ne pas trifouiller à mort l’installation d’origine.

Après à vous de vous faire votre propre opinion et vous comprendrez pourquoi je ne suis plus trop fan des distributions fixed, spécialement pour les montées en version.

En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 26 février 2020 à 11:19

Un petit billet en ce mercredi hivernal.

Côté culture :

Puisqu’il faut rire du logiciel libre et de ses délires, voici l’épisode 7 des tutos à la con de Tonton Fred :

Bonne fin de journée ! 🙂

Vieux Geek, épisode 177 : Frozen Bubble, le clone libre de Puzzle Bobble.

mardi 25 février 2020 à 11:21

Plusieurs jeux d’arcades ont marqué mon adolescence : Dragon Ninja, Shinobi ou encore le très mignon Bubble Bobble. En 1994, Taito lançait un nouveau jeu avec Bub et Bob, les deux dragons rose et vert, héros de Bubble Bobble. Ici, c’était la réflexion qui primait par dessus tout.

Le but est simple : faire des séries de 3 bulles de couleurs identiques pour les faire exploser et vider des tableaux de difficulté croissante. Principe repris des dizaines de fois par la suite. Il suffit de voir le nombre de clone de Puzzle Bubble qui pullulent sur le Play Store d’Android.

En 2002, sort la version 1.0 de Frozen Bubble un clone libre développé au départ par des membres de l’équipe de MandrakeSoft devenue Mandriva. C’était la grande époque de la distribution GNU/Linux francophone avant qu’Ubuntu ne lui dame le pion vers 2004-2005. Il y a aura plusieurs versions qui se succèderont, la dernière étant la 2.2.0 publiée en 2008.

Le jeu est disponible sur la plupart des distributions GNU/Linux, même si sur Archlinux, c’est la 2.2.1beta qui est disponible… Avec un soutien plus technique qu’autre chose, le jeu étant au ralenti depuis au moins 2012-2013, du moins selon le dépôt de code du jeu.

Même si les graphismes du jeu commence à faire ancien, même si les musiques sont aussi datées, c’est toujours un plaisir de lancer ce jeu mythique qui a marqué la période dorée de Mandrake / Mandriva. Oui, j’ai aimé cette distribution, même si par la suite, ce fut une série de déceptions sans fin.

Acheter un nouveau smartphone, quelle galère !

mardi 25 février 2020 à 10:47

Surtout quand on est un utilisateur pragmatique – c’est bon, la grossièreté a été écrite – de logiciels libres. En janvier 2017, j’achetais en catastrophe un téléphone Wiko Freddy. Mon précédent téléphone ayant rendu l’âme la veille au soir. J’avais dépensé 99€. En y regardant bien, 99€ dépensés pour un téléphone bas de gamme qui dure plus de 3 ans, c’était franchement rentable.

Cependant, au fil des mois et des années, la batterie tenait de moins en moins bien la charge. J’aurai pu acheter une batterie de remplacement, mais les 8 Go de stockage interne était souvent proche d’une occupation à 80%… Sans oublier l’outil de SMS qui déconnait à fond, les communications qui étaient coupées parfois de manière abrupte… Bref, il était temps de lui donner une retraite bien méritée.

Le 13 février 2020, j’en appelle à la sagesse populaire et je poste sur Mastodon le message suivant concernant l’achat d’un Redmi Note 6 ou 7 :

Il y a des réponses intéressantes, me confirmant qu’avec mon budget, c’est limite possible.

Cependant, une âme généreuse m’indique l’existence du PinePhone, un énième projet de smartphone libre… Sauf qu’en regardant la fiche technique, on est loin du compte : 2 go de mémoire, 16 Go de stockage, un appareil photo arrière de 5 mégapixels, un avant de 2 mégapixels…

Soit, ce que me proposait au niveau image mon Wiko Freddy en 2017

Vous comprenez que j’ai ri jaune en voyant qu’un tel modèle était vendu 149,99$

Finalement, j’ai eu l’occasion de me procurer un Note 7 à 169€ – oui, j’ai légèrement explosé mon budget – et je suis avec un téléphone qui est réellement supérieur à ce que m’offrait mon Wiko 3 ans auparavant.

Je n’en viendrai pas à dire que les libristes sont considérés des vaches à lait dans ce cas précis, mais le doute est franchement permis !