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FredericBezies

source: FredericBezies

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Antergos, la distribution GNU/Linux pour vous écoeurer d’Archlinux ?

dimanche 21 février 2016 à 11:34

Je sais que je vais m’attirer des commentaires abrasifs, mais j’arrive à me poser la question au final. Car cette distribution qui tient plus de l’installateur que de la distribution à part entière possède – selon mon très humble avis de vieux linuxien (1997) et vieil utilisateur d’Archlinux (fin 2008, début 2009) – tout pour servir de répulsif à une personne voulant voir à quoi ressemble une Archlinux.

Je n’ai plus parlé dans l’ancienne CinnArch depuis une petite éternité, et j’ai eu droit à une remontée de bretelles de la part d’une personne via courrier électronique qui me reprochait mon côté binaire, mon égo surdimensionné et mon côté un peu trop brut de décoffrage concernant mon expression écrite.

Dans mon dernier article sur l’Antergos daté de fin décembre 2014, je disais entre autres :

[…]
Une autre horreur : la version proposé de LightDM. On se croirait dans un film de la série des « Mission Impossible ». C’est lourdingue au possible. Les personnes qui considèrent que GDM est lourd, je leur conseille de tester cette version revampée de LightDM qui est pourtant connu pour être assez rapide, sans tomber dans le superfétatoire.
[…]
Maintenant c’est à vous de voir. Mais je ne serai pas étonné outre mesure si courant 2015, on apprend que le projet Antergos a rejoint le cimetière de distributions GNU/Linux, bien chargé en 23 années d’existence.

Apparemment, Charles Darwin a dû se tromper sur une partie de sa théorie sur la sélection naturelle. Étant curieux, j’ai voulu voir si l’ancienne CinnArch a su corriger certains problèmes comme la lenteur d’installation, Gnome installé à moitié, et voir si le thème Numix n’est pas uniquement peu esthétique et n’est pas générateur d’artefacts disgracieux.

Pour ce faire, j’ai récupéré via Bittorrent la dernière image ISO en date, en prenant la version minimale. Quand j’écris l’article, le 21 février 2016, l’ISO s’appelle « antergos-minimal-2016.02.21-x86_64″… On peut en déduire que c’est de l’ultra-récent.

antergos

Pour des raisons pratiques, j’ai décidé de faire une capture vidéo de l’installation avec l’Antergos dans une machine virtuelle VirtualBox avec une base Archlinux un brin gonflée : 2 Go de mémoire dédiée, 2 CPUs virtuels, 128 Go de disque. Autant dire l’équipement classique pour ce genre d’articles.

Où commencer dans la liste des points négatifs ?

  1. Il ne faut surtout pas activer l’affichage 3D, sinon l’installateur comme lightdm ne fonctionnent pas correctement.
  2. Le jeu d’icones provoque des artefacts disgracieux, surtout au niveau de l’indicateur de chargement des logiciels.
  3. LightDM toujours aussi lourd et son ergonomie douteuse.
  4. Gnome est à moitié installé. Même s’il ne manque que les jeux et quelques outils techniques, pourquoi ne pas proposer une option du genre : « Outils Gnome complémentaires » ?
  5. CnChi qui a fait des siennes lors de la capture de la vidéo.
  6. LibreOffice installer : quel intérêt alors que Pamac fait aussi bien ?

En positif ?

  1. La possibilité de faire une installation à la carte.
  2. L’installation en ligne est enfin plus rapide, ce qui n’est pas difficile vu la lenteur des précédentes versions.

Pour tout dire, je pense qu’un projet comme Architect Linux, même s’il est en mode semi-graphique, donnera un résultat tout aussi propre qu’Antergos. Et même plus. Si vous voulez un installateur graphique avec une Archlinux en dessous, ce sera la BBQLinux, même si les outils de développement Android ne vous servent à rien et peuvent être enlevé en un clic de souris.

Après tout, vous êtes libre d’utiliser l’Antergos ou pas. Mais pour moi, elle ne correspond pas à un des idéaux d’Archlinux :

[…]
Arch Linux defines simplicity as without unnecessary additions or modifications. It ships software as released by the original developers (upstream) with minimal distribution-specific (downstream) changes: patches not accepted by upstream are avoided, and Arch’s downstream patches consist almost entirely of backported bug fixes that are obsoleted by the project’s next release.[…]

Ce qu’on peut traduire par :

[…]Arch Linux définit la simplicité par pas d’ajouts ou de modifications inutiles. Elle publie les logiciels tel que voulu par les développeurs originaux (en amont) avec des changements de distribution spécifiques minimale (en aval): les correctifs non acceptés par l’amont sont évités, et les correctifs en aval d’Arch se composent presque entièrement de corrections de bugs rétroportés rendus obsolètes par la version suivante du projet.[…]

Voila, j’ai expliqué mon point de vue, à vous d’exprimer les votres dans les commentaires ouverts durant 10 jours à compter du 21 février 2016.

Un petit peu de fiction linuxienne : Et si Ubuntu disparaissait ?

samedi 20 février 2016 à 21:20

Avant que certaines personnes ne sortent les fourches, les haches et autres flambeaux pour me faire passer un sale quart d’heure, l’article qui suit est un exercice de réflexion. Rien d’autre.

Connaissant le monde linuxien depuis près de 20 ans, je sais très bien qu’aucune distribution ne reste éternellement au firmament. Pour reprendre un texte chanté par Shahnourh Varinag Aznavourian dans son album de 1966 éponyme de sa célèbre chanson « La bohême » :

« Je vous parle d’un temps,
Que les moins de vingt ans,
Ne peuvent pas connaître »

Même si cela fait moins de 20 ans, il suffit de se souvenir qu’au tournant des années 2000, une des distributions GNU/Linux qui avait le vent en poupe, c’était la Mandrake Linux devenue Mandrake puis Mandriva… On sait ce qu’il en reste de nos jours.

Même si le classement de distrowatch est celui de l’intérêt relatif à chaque distribution, si on regarde la place de la Mandrake/Mandriva sur le plan annuel depuis 2002 : Première de 2002 à 2004. Deuxième place dès 2005 à cause d’Ubuntu qui lui pique la médaille d’or. 2006 ? Cinquième. 2007 ? Neuvième. 2008, un sursaut d’orgueil et elle revient en septième position, confirmé en 2009 avec la sixième place. 2010 ? Perte d’une place. 2011 ? Dixième. 2012 ? 29ième… 2013 ? 42ième…

Bref, en l’espace d’une décennie, la flamboyante Mandrake disparait au fin fond des abysses du classement d’intérêt. C’est le règne incontesté d’Ubuntu (qui le méritait) jusqu’en 2010. Depuis LinuxMint a pris sa place.

On m’objectera que ce classement est juste une statistique de curiosité et de volonté de s’informer, qui n’influe en rien sur la popularité réelle d’une distribution. Je suis d’accord. D’ailleurs, la distribution la plus recherchée n’est-elle pas la plus célèbre fille d’Ubuntu ?

Je me demande même si par la force médiatique de la distribution de Canonical ne fragilise pas le monde des distributions GNU/Linux ? Simple statistique vérifiable facilement. Si on se base sur le nombre de distributions indexées par le site, on apprend que le nombre de distributions encore en vie basée sur Ubuntu (que ce soit Ubuntu et ses variantes officielles ou d’autres), on arrive à quelque chose comme 70 distributions.

Ce qui réprésente environ le quart des distributions indexées et encore vivante en ce 20 février 2016, dixit les seules statistiques fiables de distrowatch. En effet, la gazette du 15 février 2016, il ne reste plus que 275 distributions GNU/Linux encore vivantes. Donc Ubuntu et sa grande famille, c’est juste 25,45% du total. Il n’y a pas que les distributions « kikoolol » qui ont fait les beaux jours de mon blog, mais des monstres comme LinuxMint, FerrariOS ElementaryOS, Emmabuntüs pour ne citer que les premières qui me viennent à l’esprit.

Prenons que pour une raison quelconque Canonical se retrouve à cours de finance et soit obligé de mettre la clé sous la porte. Je sais qu’il y a toujours l’opportunité du fork, mais sur les 69 distributions restantes, combien seraient capables de monter leurs propres structures en dur pour faire évoluer la base utilisée ?

Combien migrerait vers une base Debian GNU/Linux ? Combien mettrait la clé sous la porte ? Ce serait un sacré cataclysme, non ?

Ce serait aussi la « nécessaire purge » consécutive à l’utilisation abusive et irresponsable du fork ? Est-ce que cela mettrait à mal tout un pan des distributions GNU/Linux à destination bureautique ? Qu’une base regroupe à elle seule plus du quart des distributions GNU/Linux indexées et encore vivantes, n’est-ce pas un danger énorme ?

Vu que les distributions GNU/Linux pour le bureau resteront longtemps du domaine de l’utopie – c’est tellement plus important de se taper sur la tronche pour des sujets qui n’interresseront pas le vulgum pecus – ce serait au final plus une tempête dans un verre d’eau qu’autre chose, non ? :)

En vrac’ de fin de semaine

samedi 20 février 2016 à 08:24

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Commençons par le logiciel libre.

Côté musique ?

Bon week-end.

Void Linux : où en est la distribution GNU/Linux rolling release alternative ?

vendredi 19 février 2016 à 16:43

En fouillant mes archives, je me suis aperçu que cela fait près de 2 ans au moment où je rédige cet article, le 19 février 2016, que je n’ai plus parlé de cette distribution GNU/Linux rolling release spéciale. Outre le fait qu’elle utilise LibreSSL en lieu et place d’OpenSSL et runit à la place de systemd, elle propose aussi son gestionnaire de paquets, xbps.

Deux ans sans en parler, c’était l’occasion de voir ce qu’elle était devenue. J’ai donc récupéré la dernière ISO d’installation en version 64 bits pour PC. Il y a aussi des versions pour Raspberry Pi 1 et 2, pour BeagleBone et CubieBoard en plus de la version 32 bits pour PC. Autant dire que côté exhaustivité, elle est déjà pas mal complète :)

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://repo.voidlinux.eu/live/current/void-live-x86_64-20151110.iso
–2016-02-19 14:54:38– http://repo.voidlinux.eu/live/current/void-live-x86_64-20151110.iso
Résolution de repo.voidlinux.eu (repo.voidlinux.eu)… 148.251.136.24
Connexion à repo.voidlinux.eu (repo.voidlinux.eu)|148.251.136.24|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 226492416 (216M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « void-live-x86_64-20151110.iso »

void-live-x86_64-20 100%[=====================>] 216,00M 4,00MB/s ds 59s

2016-02-19 14:55:37 (3,67 MB/s) — « void-live-x86_64-20151110.iso » sauvegardé [226492416/226492416]

J’ai connu pire côté taille d’ISO d’installation. Même si on ne démarre qu’en mode texte, c’est pas si lourd que cela. J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour faire « mumuse » avec la Void Linux. J’ai eu droit à des coups de main via le canal irc de la VoidLinux pour certains points tatillons. Merci à Duncaen pour ses lumières.

L’installateur est le même que sur l’article du mois de mars 2014.

Après le démarrage, on est accueilli par un message nous disant comment lancer l’installateur. Je me suis donc connecté en root, et après avoir mis en place un clavier français, j’ai lancé cfdisk pour avoir le disque partitionné avant le lancement de l’installateur.

Une fois le disque partitionné, j’ai lancé l’installateur qui se résume à exécuter les étapes suivantes :

  1. Choix du clavier
  2. Activation du réseau
  3. Source des paquets (local ou réseau)
  4. Nom de la machine
  5. Traduction à employer
  6. Fuseau horaire
  7. Mot de passe root
  8. Choix du lieu d’installation du gestionnaire de démarrage
  9. Partitionnement (si pas effectué auparavant)
  10. Formatage des partitions et points de montage
  11. Installation

Bien que l’installateur soit en anglais, l’ensemble est très compréhensible. Le seul point « laxatif », c’est la configuration des partitions. Pour avoir une installation à jour dès le départ, j’ai choisi la récupération des paquets en ligne.

Le choix de la locale a été des plus simple.

Juste avant l’installation, un dernier récapitulatif nous informe des opérations :

Une fois l’installation terminée, j’ai fait redémarrer l’ensemble. La première étape a été de rajouter un compte utilisateur avec les commandes :

useradd -m -s /bin/bash -c 'Frederic Bezies' -G wheel,users,audio,video,cdrom,input,lp fred
passwd fred

J’ai rajouté le groupe lp car je comptais activer cups par la suite. Après avoir utilisé visudo pour que mon utilisateur soit autorisé à utiliser sudo, j’ai installé les premiers outils en tant qu’utilisateur classique :

sudo xbps-install -S zip unzip p7zip nano mc alsa-utils

Ensuite, je me suis basé sur le wiki de post-installation pour rajouter Xorg en rajoutant les outils xdg-user-dirs, donc un simple :

sudo xbps-install -S xorg xdg-user-dirs

Une fois xorg installé, j’ai rajouté cups, ntp, cronie, rsyslog pour gérer les imprimantes, l’heure en réseau, la gestion des taches répétitives et des logs.

sudo xbps-install -S cups ntp cronie rsyslog

Sans oublier de les activer :

sudo ln -s /etc/sv/cupsd /var/service
sudo ln -s /etc/sv/ntpd /var/service
sudo ln -s /etc/sv/cronie /var/service
sudo ln -s /etc/sv/rsyslogd /var/service

Pour avoir le support en plein écran via les extensions VirtualBox, j’ai entré les lignes de commande suivantes :

sudo xbps-install -Sv dbus virtualbox-ose-guest
sudo ln -s /etc/sv/dbus /var/service
sudo ln -s /etc/sv/vboxservice /var/service

J’ai ensuite configuré le son avec alsamixer et activé le service alsa.

sudo alsactl store
sudo ln -s /etc/sv/alsa /var/service

L’installation de Xfce ?

sudo xbps-install -S xfce4 xfce4-plugins

Pour rendre l’ensemble plus utilisable dès le départ ?

sudo xbps-install -S gvfs gnome-theme-icon-xfce

On passe à l’installation de Lightdm pour se connecter en mode graphique :

sudo xbps-install -S lightdm-gtk3-greeter

Puis on active le service nécessaire :

sudo ln -s /etc/sv/lightdm /var/service

Une fois en mode graphique, on arrive à un Xfce de base. J’ai donc attaqué la dernière étape, celle du « remplissage logiciel » et de la personnalisation via un terminal xfce.

J’ai donc rajouté Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, LibreOffice, Gimp et l’outil de gestion d’imprimantes :

sudo xbps-install -S firefox-i18n-fr thunderbird-i18n-fr libreoffice-bin-i18n-fr liberation-fonts-ttf gimp system-config-printer

J’ai ensuite remplacé le menu Applications par celui de Whisker. Le point le plus complexe a été de faire prendre en compte NetworkManager. La première étape : installer NetworkManager et son applet.

sudo xbps-install -S network-manager-applet

La deuxième étape : désactiver dhcpcd et activer NetworkManager :

sudo rm -f /var/service/dhcpcd
sudo ln -s /etc/sv/NetworkManager /var/service

Puis, j’ai fait redémarrer l’ensemble. NetworkManager avait pris la place de dhcpcd pour gérer le réseau. J’ai donc fait chauffé mon kazam pour capturer l’ensemble en vidéo.

J’avoue que j’ai été agréablement surpris. Runit est très facile à gérer, et même si la logithèque de la VoidLinux est un peu maigrichonne, on peut trouver les principaux outils. Une logithèque un peu plus développée ne serait pas un mal, mais comme c’est une petite communauté… Xbps est très rapide à l’utilisation, même si l’utilisation de son outil xbps-query demande un peu d’entraînement. L’ajout du dépot pour les logiciels non-libre est bien expliqué.

Très bonne surprise donc. J’aimerais bien avoir d’aussi bonnes surprises aussi régulièrement, surtout quand je reviens vers des distributions plusieurs mois ou années après le dernier article.

« Elusive Perversions » de Persona : quand l’Afrique du Nord se met au metal, ça fait mal :)

mercredi 17 février 2016 à 14:40

Dans un article en vrac’ récent (du moins quand je rédige cet article le 17 février 2016), je parlais du premier album de groupe de metal alternatif tunisien Persona.

Je disais :

Si vous aimez le métal alternatif à chant clair féminin avec des rythmes nord-africain, alors laissez traîner une oreille du côté du groupe tunisien « Persona » et de leur album « Elusive Reflections ».

J’ai donc voulu vous parler un peu plus longuement de cet album. Inutile de préciser que je suis passé à la caisse, et que j’espère que les services postaux tunisiens et français sauront faire preuve de stakhanovisme :)

Comme vous pouvez le voir, l’album ne joue pas sur les pistes à rallonge, mais sur des titres assez courts, le plus long frôlant seulement les 6 minutes. Même si j’aime les tendances progressives dans le rock ou le metal, j’apprécie aussi les morceaux plus courts et qui vont droit au but. Encore plus s’il y a du chant clair féminin à la clé. Au total, l’album dure un peu plus de 46 minutes. Ce qui n’est pas si mal au final.

Quand j’ai écouté l’album pour la première fois, j’ai eu l’impression d’entendre du bon heavy metal classique, un peu accéléré au niveau de la batterie. Les ambiances nord-africaines se font sentir aussi. C’est un mélange qui est assez intéressant, comme sur la piste « Forgotten ».

Après l’amuse-bouche qu’est « Somebody Else », des pistes comme « Blinded », « Forgotten » ou « Halley » donne un bon coup de fouet à l’auditeur. On comprend tout de suite que le groupe maîtrise son sujet. Il n’y a pas la volonté de se « la jouer », en sortant 1000 notes à la minute d’une guitare ou d’une basse.

Les mélodies sont très entraînantes. D’ailleurs sur certains titres, on se surprend à se dire : « C’est déjà fini ? »

C’est comme une poussée d’adrénaline et ça laisse l’auditeur sans voix. Mais que c’est bon. Ce qui est très bon aussi, c’est le duo de chanteuses du groupe. Si vous pensiez avoir entendu des titres au rythme rapide, alors « Ageless » vous mettra une petite claque au passage. J’ai rarement entendu une introduction aussi rapide.

Comme pour calmer le rythme, la piste « Torn » arrive et nous offre la balade de tout album metal qui se respecte. Il faut bien que l’auditeur puisse reprendre son souffle, après tout :)

La piste « Monsters » qui suit nous annonce tout de suite la couleur, et c’est un des titres parmi les plus « rentre dedans » de l’album. C’est du sérieux ici. Quand on entend le solo de guitare de la piste, on est proche du Speed Metal pour le rythme imposé.

Avec les trois dernières pistes, on a la conclusion d’un album qui vous prend aux tripes, en se payant le luxe de finir sur une deuxième ballade. Le genre de découverte qu’il est difficile de faire, mis à part écumer longuement les sections musicales de Bandcamp, le temps de trier le bon grain de l’ivraie.

À vous d’écouter, mais j’avoue que c’est le genre de pépites musicales que j’aimerai bien me mettre souvent dans les oreilles… Même si ma musicothèque risque le surpoids :)