PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Pitié, que je ne sois jamais un blogueur influent ! :)

jeudi 4 avril 2013 à 14:45

Je dois avouer que si je pouvais invoquer un être suprême pour lui demander – quelque soit son nom – de ne jamais être un blogueur influent, je le ferais.

Les sites des blogueurs influents… Vaste sujet. Pour moi, un blogueur influent n’a presque aucune marche de manoeuvre pour casser un produit ou un service qui mériterait de l’être.

Lors de l’affaire dite du « Free Adgate », et il est maintenant de casser Free ou Illiad pour un oui ou pour un non, certains blogueurs influents ont montré ce qui comptaient le plus pour eux au final : les ressources publicitaires pour financer leurs outils de communication.

La neutralité du net ? Un prétexte, une façon de se draper dans une aura de dignité pour ne pas dire que leurs sites sont financés en totalité ou en partie par la manne publicitaire. Et que sans publicité, c’est la clef sous la porte.

Ce qui pour moi, sans vouloir faire la moindre insinuations sur la probité et l’honnêteté des articles rédigés, signifie que l’indépendance est proche du néant. Qui serait assez masochiste pour se mettre un annonceur à dos ? Qui ? :D

Il suffit d’aller sur certains site de blogueurs influents sans bloqueur de publicités. J’espère que vous ne souffrirez pas d’un décollement de la rétine devant le résultat :)

Je dois avouer que parmi les seuls sites où j’ai désactivé adblock, on trouve PcInpact.

Il est sûrement osé de faire un parallèle entre les sites des blogueurs influents et les sites qui propose de regrouper les avis de consommateurs. Mais faisons-le quand même. Dans un article de Rue89, la probité d’un site qui regroupe les avis de consommateur est mise sur le grill.

Le morceau de choix est la citation d’un critique gastronomique qui officie entre autres pour Marianne, j’ai nommé Périco Légasse, que je cite :

Dès lors qu’un média dépend de la publicité pour vivre, il est soumis à un risque de collusion entre les activités commerciales et la critique. Les modérateurs peuvent avoir des impératifs commerciaux.

Inutile de mettre en gras quoique ce soit, le message est suffisamment clair. Je pose donc encore une fois la question qui fâche : qui irait mordre la main qui le nourrit ?

Un petit peu de culture pour finir cet article.

Il y a deux types d’utilisateurs en informatique…

mercredi 3 avril 2013 à 22:58

Ceux qui ont perdus des données, et ceux qui en perdront. Je fais partie de la première catégorie, et j’avoue que j’ai failli faire à nouveau partie de la deuxième catégorie.

Cette après-midi, j’ai lu un article assez technique et très intéressant publié par Cep sur le blog de Cyrille Borne sur la gestion des secteurs défectueux d’un disque dur.

C’est surtout le chapeau qui m’a interpellé :

Il peut arriver que l’on ait un ou plusieurs secteurs défectueux sur un disque dur. Si le nombre de secteurs défectueux est important, par exemple à partir de 5, ou si le nombre de secteurs endommagés augmente, il est urgent de récupérer ses données et de changer le disque.

Je savais que mon vieux disque SATA de 500 Go jadis acheté par la machine avait toujours eu une poignée de secteurs défectueux, mais très peu, donc je ne m’en inquiétais pas. Après avoir lancé par acquis de conscience l’outil de diagnostic pour voir le niveau de dégradation de mon disque, je me suis pris une claque en pleine tronche. Pas 6 ou 7 secteurs défectueux, non, 45 ! Pour un disque de 500 Go :(

D’un naturel prudent, j’ai des copies en triple de mes données : sur les disques de mon fixe (qui rendait l’âme), sur le disque de mon ordinateur portable (encore sain malgré qu’il aille sur ses 4 ans), et sur mon disque dur externe.

Dans les données, il y a quelques choses comme 60 Go de musique au format mp3 320, pour environ 500 galettes plastifiées. Et devoir me retaper l’encodage de 500 galettes, comment dire… Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !

Je n’avais pas d’autre choix que d’aller au magasin d’informatique le plus proche, dans mon cas une enseigne Boulanger et faire chauffer la carte bleue :(

Dans ma petite ville, le choix n’est pas ultra important. En tout et pour tout, deux modèles : 500 Go à 69 € ou 1 To pour 79 €… Autant dire que pour 10 € de plus doubler la capacité, même si le disque dur n’est pas foudre de guerre… La vitesse de pointe annoncée ? 6 Gb/s. Doubler de capacité en étant certain d’avoir un disque sain… Ca vaut la peine d’y penser, non ? Même si ça fait toujours mal ce genre d’opérations.

J’avoue que même si ce disque n’est pas foudre de guerre, il est toujours plus rapide que l’ancien pour ma machine de 3 ans et des bananes. Le plus long dans l’histoire ? L’installation physique ? 2 minutes en notant les cables à connecter. L’installation de la Archlinux ? 30 minutes entre le démarrage sur la clé USB et le premier lancement de GDM. Et encore, j’aurais pu gagner 5 minutes si je ne m’étais pas planté dans certains fichiers de configuration.

L’installation de l’imprimante/scanner ? Nasodigitale ;)

Non, la copie des données. 45 minutes pour me copier 60 Go de musique… Il est vrai que copier 7000 fichiers, ça prend du temps.

A vrai dire, pendant deux jours, je vais me dire : « merde, j’ai oublié ce logiciel ». Mais je préfère avoir oublié un logiciel que de perdre des mois de travail sur des documents ou la totalité de ma musicothèque.

On dit souvent qu’une distribution GNU/Linux en Rolling Release ça ne se réinstalle pas. Et quand on a un crash de disque dur ou qu’on change d’ordinateur, on fait comment ? :)

Mardi Musical, partie 2 : « Crystalight » d’Eidon.

mardi 2 avril 2013 à 17:41

Après la douceur de Dave Gerard and The Watchmen, passons à quelque chose de plus énergique. Je veux parler du groupe de métal symphonique tourangeau, Eidon.

J’avais entendu jadis parler du groupe sur un article du mon flux sur google+, et j’avais mis de coté le site du groupe pour l’écouter à oreille reposée.

Et puis, il y a une quinzaine de jours, fouillant dans mes signets, j’ai retrouvé le lien, et j’ai écouté la piste disponible sur le site officiel du groupe, « Panic ». Ce fut la claque.

Après, j’ai écouté l’ensemble de l’album sur Deezer (pour une fois que ce site est utile !) pour savoir si le coup de coeur préliminaire se confirmait, et je dois dire, qu’après avoir écouté la moitié des 14 pistes, je sortais ma carte bleue pour acheter l’album que j’ai reçu depuis.

L’album commence doucement, avec une piste acoustique tout en sucre. La deuxième piste met tout de suite l’auditeur sur la voie, et c’est un métal classique, mâtinée de consonnances classique qui accueuille l’auditeur.

J’avoue que ce qui a emporté ma décision d’acheter l’album, c’est le chant tout en puissance et en douceur de la chanteuse du groupe. Que ce soit sur les pistes « Thunderforce », « Fantasia » ou encore « Exodus », on est emporté par sa voix.

Et l’album se finit tout en douceur avec un morceau de piano. Comme pour laisser l’auditeur sur une note de douceur. Ce piano qui est présent sur quelques pistes, comme « Night’s Outline », « Crystal Sphere ».

L’ensemble de puissance et de douceur fait que cet album a tourné plusieurs fois sur ma chaîne hifi, et qu’il y retournera bientôt.

Même si vous n’êtes pas fan de métal symphonique, laissez-vous tenter, vous pourriez être agréablement surpris !

Mardi Musical, partie 1 : « A Song A Week » de Dave Gerard and The Watchmen.

mardi 2 avril 2013 à 17:17

En novembre dernier, je parlais du groupe de Dave Gerard, « Dave Gerard and The Watchmen ».

En février dernier, le groupe a proposé le résultat d’un projet fou, « A Song A Week ». Enregistrer une chanson par semaine sur 15 semaines.

Si vous aimez la folk « anglo-américaine » des années 1970, vous serez au paradis. J’avoue que la sortie a été épique, mais finalement, j’ai eu un des 100 exemplaires (le 12ième), et cet album est un bijou. Comme sur l’album précédent, les artistes invités ont la part belle : Josienne Clarke, Ben Walker, et d’autres pointures de la folk anglo-saxonne actuelle.

J’avoue que je me suis régalé tout au long de l’écoute. Si vous aimez de la musique qui vous caresse les oreilles, foncez, en espérant qu’il restera encore des exemplaires disponibles ;)

Passage à Gnome 3.8 sous Archlinux via Gnome-Unstable ? Plus simple que je l’espérais ;)

lundi 1 avril 2013 à 16:33

L’article qui suit ne doit en aucun cas s’appliquer à une machine en production. D’ailleurs, je voudrais bien connaître les entreprises assez cascadeuses pour utiliser ArchLinux comme distribution GNU/Linux ;)

En ce jour de marée faisandée, j’ai eu envie de passer mon ordinateur fixe sous Gnome 3.8.0, sachant que j’utilise dessus un Gnome 3.6.2 à jour. J’avais présenté rapidement Gnome 3.8 dans un article précédent via une Frugalware Linux dans VirtualBox.

Je tiens à le préciser : gnome-unstable n’est pas encore complètement recompilé, et si vous voulez reproduire la manipulation, c’est à vos risques et périls.

J’ai commencé par désactiver les extensions via le site officiel de celles-ci, à savoir extensions.gnome.org.

Etant donné que le dépot [gnome-unstable] dépend de l’activation du dépôt [testing] et de son pendant [community-testing], il faut vérifier que les deux sont déjà utilisés.

Ensuite, j’ai rajouté l’entrée [gnome-unstable] avec le code suivant au dessus de l’entrée [testing]


[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

Ensuite, j’ai lancé le rafraichissement des dépôts avec un yaourt -Syy. Bien entendu, on peut remplacer yaourt par sudo pacman.

Il y a un paquet à enlever, c’est libsoup-gnome, sinon, ça gueule au niveau de la mise à jour avec le yaourt -Syu. Il faut donc faire un yaourt -Rdd libsoup-gnome.

A nouveau, un petit yaourt -Syu et on attend que les paquets soient récupérés et installés.

Ensuite, on redémarre l’ensemble, et si tout se passe bien, GDM 3.8 puis Gnome 3.8 vous accueille.

L’ensemble de mes réglages a bien supporté la migration, même si j’ai dû réinsérer le mot de passe pour accéder à mon compte en ligne Google.

Comme je le disais, il manque encore quelques paquets : je dirais les paquets liés aux jeux, l’ensemble « Gnome-classic » et les outils d’accessibilité. L’ensemble est rapide, même si certains outils n’ont commencé qu’une migration partielle vers l’interface « unifiée » déjà entamé sous la génération précédente.

Quant aux extensions, il faudra un peu patienter pour en avoir des versions compatibles avec Gnome 3.8. Mais comme les grosses distributions GNU/Linux qui proposeront Gnome 3.8 ne sortiront pas avant mai ou juin prochain…

Et un énorme manque – qui sera surement comblé – c’est l’absence de Nautilus-open-terminal, en clair la possibilité d’avoir un terminal en cliquant avec le bouton droit sur une fenêtre de Nautilus :(