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FredericBezies

source: FredericBezies

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These Animals : un quatuor de pop-rock new-yorkais qui veut concrétiser son rêve, leur premier LP.

jeudi 23 mai 2013 à 17:03

These Animals, c’est un groupe que j’ai connu via le netlabel Aaahh Records qui à faire connaitre aussi des artistes comme Julia Kotowski alias Entertainment For The Braindead, Bryyn ou encore Uniform Motion.

These Animals est un groupe de New York, constitué de Greg Baldwin, Brian Crimmins, Jon Rick et Will Whatley. Ils se sont connus alors qu’ils étudiaient dans la même école des arts.

Leur premier EP, intitulé « These Animals » est sorti en 2011 sur Aaahh Records. On peut le télécharger gratuitement ou contre un don en mp3 320, ogg 320 et Flac.

Leur premier EP a permis de définir un univers musical qui fait penser à celui de la pop de la fin des années 1960, début des années 1970. Mais c’est plus compliqué car leur musique a d’autres influences, comme des morceaux comme « Side By Side » le prouve.

On a des mélodies plus orientées « balades », comme avec « Miles », voire vraiment orientée rock comme l’introduction de « Pocket ».

Des mélodies qu’on aurait pu entendre dans les années 1970, mais avec un son plus récent, plus net et plus travaillé.

J’avoue que j’aime bien les groupes des années 1970, donc pour moi, ça a été un coup de coeur. Et récemment, Aaah Records via leur fil twitter a passé l’information comme quoi le groupe voulait financer via kickstarter leur premier album. Album du nom de « Pages ».

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J’ai fait un don car ayant aimé le premier EP du groupe, j’ai voulu aidé pour que l’album soit concrétisé. Au moment où je rédige cet article, il reste 27 jours, et 819$ ont été récoltés sur les 6500$ demandés. Autant dire que c’est largement faisable. Si le financement est couronné de succès, l’album sera disponible courant juillet 2013.

Je fais donc passer le message par mon blog, car ce serait bien d’aider ce groupe a concretisé leur premier album.

Maintenant, à vous de voir ;)

ArteFetcher, un programme qui roxxe les mamans ours ;)

mercredi 22 mai 2013 à 17:26

Dans un billet du 18 mai dernier, Christophe, blogueur invité par Cyrille Borne, parlait d’un outil qui permet d’utiliser la TV de rattrapage d’Arte, même si on n’a pas accès à une offre idoine dans son forfait internet. Il s’agit de ArteFetcher.

Outil développé par un utilisateur de la OpenSuSE, il permet en quelques clics de pouvoir récupérer les vidéos qu’on veut voir tranquillement.

L’auteur de l’outil en question, via Gerinald de Terre-des-tux appelle à des retours, voir à de l’aide. Pour le moment, le code source n’est pas encore publié.. Des paquets sont disponibles pour OpenSuSE. Pour les autres, Il faut récupérer le logiciel compilé, uniquement en 64 bits pour le moment, puis lui donner des droits d’execution avec un petit chmod +x arteFetcher

Ce n’est pas propre, mais tant que le code source ne sera pas disponible, ce sera difficile de faire mieux.

Voici une petite vidéo de la version 0.1.1 d’ArteFetcher en action.

Maintenant, à vous de voir si vous pouvez aider son auteur, car c’est vraiment un programme très sympathique !

Totalement inutile donc indispensable : transformer une Antergos en une Parabola GNU/Linux.

mercredi 22 mai 2013 à 16:20

J’avais envie de faire un tutoriel un peu capillotracté, et celui-ci m’est venu à l’esprit. J’aurais pu utiliser une Manjaro Linux, mais elle utilise des dépots personnalisées, et donc moins proche de l’Archlinux que l’Antergos. Je consacrerais un article à Antergos d’ici un jour ou deux.

J’ai forcé un peu la main de l’Antergos pour avoir un Gnome complet avec un meilleur support multimedia avec un petit :


sudo pacman -S gnome gnome-extra gnome-tweak-tool gst-plugins-ugly gnome-shell-extensions

Cela m’a permis de compléter la logithèque fournie, car il manque entre autres : Evolution, Documents, tracker (donc pas de recherche dans les fichiers), Brasero, Cheese, Totem… Une grosse partie des outils, donc. Mais j’y reviendrais dans l’article dédié à l’Antergos d’ici quelques jours.

Je suis parti d’une Antergos avec Gnome Shell installé, puis j’ai suivi le guide de migration proposé par l’équipe de la Parabola GNU/Linux.

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé une machine virtuelle VirtualBox. Si vous voulez reproduire l’expérience, je ne saurais trop vous conseiller de faire de même. Désolé, il y aura de la ligne de commande un peu partout, mais je vais essayer d’être clair.

On ouvre un terminal, et on tappe sudo nano /etc/pacman.conf. Dans un premier temps, il faut remplacer la valeur SigLevel = Optional par Siglevel = Never

Dans la liste des dépots, on trouve le dépot de l’antergos, qui ressemble à ceci :


[antergos]
SigLevel = PackageRequired
Include = /etc/pacman.d/antergos-mirrorlist

On enlève cette partie du fichier. On rajoute en tête de liste :


[libre]
SigLevel = Optional TrustAll
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

On passe ensuite à l’installation des clés de sécurité qui permettront d’avoir les paquets de la Parabola GNU/linux officiellement supportés.


sudo pacman -U http://repo.parabolagnulinux.org/pool/packages/parabola-keyring-20130221-1-any.pkg.tar.xz
sudo pacman -U http://repo.parabolagnulinux.org/pool/packages/pacman-mirrorlist-libre-20130323-1-any.pkg.tar.gz
sudo pacman-key --populate parabola

On peut rétablir la valeur SigLevel = Optional dans /etc/pacman.conf

Ensuite, on passe au grand nettoyage et à la mise à jour des paquets.


sudo pacman -Scc
sudo pacman -Syyu
sudo pacman -S lsb-release

Les paquets vont être mis à jour et/ou remplacé par leurs équivalents libres, selon la définition de la Free Software Foundation.

Le plus important est au niveau du noyau et de grub. Il ne faut pas oublier d’entrer la commande suivante à la fin des mises à jour :


sudo grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg

Dernier point, l’installation du paquet qui va « libérer » complètement l’ordinateur. Mais auparavant, il faut enlever faenza-hotot-icon qui entre en conflit lors de l’installation du paquet your-freedom. Chromium sera aussi viré.

Donc à moins de ne pas utiliser your-freedom ou d’utiliser le Mozilla Firefox « démarqué » alias IceWeasel, il ne restera que Web, anciennement Epiphany pour naviguer sur la toile.


sudo pacman -S your-freedom

Au démarrage suivant, vous avez une Parabola GNU/Linux fonctionnelle, sans avoir eu besoin de l’installer complètement à la main. J’ai utilisé PacmanXG pour installer Iceweasel.

Pour régler le problème de GDM qui apparait en anglais, il suffit de mettre le français par défaut dans les paramètres systèmes de Gnome. J’avoue que j’ai un peu cherché avant d’avoir la solution !

La dernière étape a été celle qui m’a permet d’enlever les derniers morceaux de l’Antergos :


sudo pacman -Rcs antergos-keyring antergos-wallpapers

Et enlever le fichier /etc/os-release. Et l’ensemble en vidéo pour montrer que la Parabola GNU/Linux est bien lancée :)

La seule manipulation que j’ai du faire – et j’ai rapporté un bug – est que j’ai du recompiler à la main le paquet virtualbox-guest-modules-libre, en utilisant ABS car la version proposée n’était pas 100% compatible avec le noyau linux-libre 3.9.3. Mis à part cela, je n’ai rencontré aucun problème technique d’affichage. Sans la recompilation, j’avais de vilains artefacts qui rendait l’ensemble moins agréable à regarder !

Bien entendu, cela reste une ArchLinux, avec quelques outils supplémentaires, comme PacmanXG, mais au moins, on est loin de la sinistre plaisanterie qu’est la gNewSense 3.0 beta1.

gNewSense, la distribution GNU/Linux 100% libre qui jette l’opprobre sur le reste de ses consoeurs ?

mardi 21 mai 2013 à 21:07

Utiliser une distribution GNU/Linux 100% libre étant l’idéal du libriste barbu qui se parfume au patchouli, donc celui de la Free Software Foundation. Et il n’y a pas franchement beaucoup de choix.

Entre la Trisquel GNU/Linux 6.0 LTS qui est sortie avec beaucoup de retard, et un bilan peu appetissant si on veut une distribution libre qui ne sente pas le faisandé, comme je le disais en octobre 2012, il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent, mis à part la Parabola GNU/Linux qui est une Archlinux à la sauce libre, ou la Debian GNU/Linux Wheezy qui est 100% libre ou presque dès le départ.

La sortie de la première béta de la gNewSense 3, qui historiquement est une des premières distributions se voulant libre ne risque pas d’améliorer l’image des distributions 100% libre.

Elle est basée – est-ce liée à des problèmes d’ordre pratique ? – sur la Debian GNU/linux Squeeze, oui, la Debian GNU/linux sortie en Février 2011 !

J’ai donc récupérer l’ISO LiveCD pour pouvoir l’installer rapidement de la version 32 bits de la distribution gNewSense 3 beta 1. En effet, il n’y a pas d’ISO 64 bits disponible en pour le moment, dixit l’annonce officielle. Et pour gagner du temps, je suis passé par le réseau des tipiak, BitTorrent.

Ensuite, j’ai utilisé une machine virtuelle VirtualBox pour voir à quoi ressemble la distribution gNewSense 3 au niveau de cette première béta.

J’ai choisi l’option « Gui Install » qui permet d’utiliser l’installateur de la Debian GNU/Linux Squeeze. Donc simple et efficace.

Ce qui montre que la distribution a un âge avancé ? Le partitionnement automatique ne propose que du ext3fs comme système de fichiers pour les partitions / et /home.

L’utilisation de l’image DVD permet aussi de gagner du temps en terme d’installation de l’ensemble.

Et que dire de la logithèque fournie ? Pour mémoire, les détestés Gnome 3.0 et Unity sont sorti tout deux en avril 2011. La version fournie de Gnome 2.xx est la 2.30.2, est sortie le 23 juin 2010.

Que dire du reste ? OpenOffice.org 3.2 ? Juin 2010. Juste 3 ans. Cool, non ?

[...]
04 June 2010: OpenOffice.org 3.2.1 is now available for download. This is a bugfix release but shows also a refreshed brand from OpenOffice.org’s new sponsor Oracle. The Release Notes show the changes. The details about Brand Refresh are here.

On m’opposera qu’il faut savoir prévilégier la stabilité à la fraîcheur des logiciels. Je suis d’accord.

Mais il ne faut pas confondre stabilité et décomposition avancée. Pour un univers aussi réactif que le petit monde des distributions GNU/Linux, la gNewSense est presque une plaisanterie de mauvais goût :(

Sur la vidéo vous noterez qu’elle est restée en 800×600. Apparemment la version de Xorg qui gère l’affichage est une très vieille version qui ne reconnait pas automatiquement les résolutions. Et qui passe par l’obligation de créer un fichier /etc/X11/xorg.conf. Ce que j’ai oublié de faire, n’ayant plus eu besoin de m’occuper de ce genre de détails depuis… un certain temps ;)

Même OpenBSD propose l’autodétection des résolutions de l’écran depuis au moins deux ou trois versions… Comme on peut le voir sur cet article consacré à la OpenBSD 5.2.

Même si la Trisquel GNU/Linux 6.0 LTS a mis un temps long à sortir, elle est encore préférable à la gNewSense si vous voulez une distribution libre à la sauce Debian.

Bien entendu, il reste l’option de la Debian GNU/Linux Wheezy franchement plus fraiche, mais qui n’est pas reconnue comme vraiment libre par la Free Software Foundation.

[...]
Les distributions précédentes de Debian incluaient des blobs non libres avec le noyau Linux. Avec la distribution Debian 6.0 (Squeeze) en février 2011, ces blobs ont été retirés de la distribution main, empaquetés séparément et placés dans le dépôt non libre. Néanmoins, le problème n’est pas entièrement résolu : dans certains cas, l’installateur recommande ces micrologiciels non libres pour les périphériques de la machine.

Un peu excessif, non ? Un peu de pragmatisme n’a jamais tué personne, non ?

Ou si la ligne de commande ne vous effraye pas, il reste la Parabola GNU/Linux qui est d’une fraicheur à toute épreuve. A vous de voir, mais en tout cas, la gNewSense est le meilleur moyen de s’aliéner des personnes qui auraient envie de tenter l’expérience d’une distribution libre au sens entendu par la Free Software Foundation.

Et contrairement à ce que dit La Vache Libre, ce n’est pas un bond de 10 ans en arrière, juste de 3. Ce qui est équivaut au même résultat dans le domaine des distributions GNU/Linux.

OpenMandriva : que donne la vraie première alpha ?

lundi 20 mai 2013 à 19:45

OpenMandriva, la distribution qui est officiellement la descendante de la Mandriva Linux vient de proposer sa première alpha, dixit un message sur sa liste de publipostage, après des mois sans nouvelles extraordinaires de sa part sur son blog.

Dans un billet de fin avril 2013, je disais pourquoi je considérais qu’OpenMandriva avait déjà perdu la bataille pour la descendance de la Mandriva Linux. La sortie de la Mageia 3 il y a quelques jours n’est qu’un clou de plus dans le cercueil de la OpenMandriva, mais parlons-en malgré tout.

Pour la petite histoire, l’association OpenMandriva semble avoir une sacrée dent contre le créateur de l’ISO que j’avais tenté d’utiliser en avril 2013.

Pour mémoire, la dernière Mandriva Linux officielle est sortie en… août 2011. Et la Mageia 1 était déjà sortie.

Tout en gardant à l’esprit qu’elle peut péter à la g… au visage de l’utilisateur à tout instant. J’ai donc récupérer l’ISO pour l’installer dans une machine virtuelle VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://lindev.ch/OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso
–2013-05-20 14:32:17– http://lindev.ch/OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso
Résolution de lindev.ch (lindev.ch)… 2a01:4f8:130:334e::3, 88.198.22.18
Connexion vers lindev.ch (lindev.ch)|2a01:4f8:130:334e::3|:80…échec: Connexion refusée.
Connexion vers lindev.ch (lindev.ch)|88.198.22.18|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 995098624 (949M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso»

100%[======================================>] 995 098 624 50,3KB/s ds 3h 33m

2013-05-20 18:05:56 (75,8 KB/s) – «OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso» sauvegardé [995098624/995098624]

L’installateur est celui de l’ancienne Mandriva Linux en live. Après avoir choisi la langue, il faut accepter les conditions d’utilisation, puis on passe à l’heure (locale ou UTC), et on peut choisir les services à activer au démarrage.

Cependant, et à cause du fait que ce soit une version alpha, on a droit à des bugs étranges, comme celui qui nous annonce que les ressources systèmes sont trop basse, alors que la machine virtuelle que j’ai créé à 2 Gio de mémoire dédiée et un disque de 128 Gio. Mais, bah, passons. Ce n’est pas grave.

L’installateur n’a pas été complètement revisité, et indique bien que la OpenMandriva, c’est – pour le moment ? – une Rosa Linux revampée.

Après l’installation, on redémarre et on finit par entrer le mot de passe de root et par la création d’un compte utilisateur.

On est accueilli par une Rosa Linux aux couleurs de la OpenMandriva. Avec la surcouche « simplificatrice » de la Rosa Linux connue sous le nom de Rosa Desktop. Côté logiciels : Mozilla Firefox 21, KDE 4.10.3, noyau linux 3.8.12.

Cependant, l’interface ne simplifie en rien l’utilisation de KDE SC 4.10.3, car les outils proposés font doublons avec les outils de l’environnement.

Que dire de cette alpha ? Que c’est plus une démo technique qu’autre chose. Une volonté de dire : hé, on existe encore.

Mais je confirme l’impression ressentie que j’avais en me basant sur la « fausse » béta d’OpenMandriva : Mageia a gagné la partie et est désormais la vraie héritière, aux yeux des utilisateurs de la Mandriva Linux. Même si officiellement elle ne l’est pas !

OpenMandriva est, à mes yeux, une tentative ratée d’étouffer la Mageia qui a su prendre de la distance par rapport à la distribution d’origine.

Dommage que tant d’énergie qui aurait pu aider à améliorer la Mageia soit dépensée dans une concurrente qui est – et c’est l’avis d’une personne qui a connu la première Mandrake Linux en 1998 – morte-née.