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FredericBezies

source: FredericBezies

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BlackLab Linux 7.01 : les créateurs ont-ils oublié de vérifier le fonctionnement de l’installateur ?

vendredi 18 décembre 2015 à 11:18

Fin mars 2015, je me fendais d’un billet assassin sur la Black Lab Linux 6.5. Cette distribution dérivée de la Xubuntu 14.04 LTS souffrait d’un mal étrange : celui d’avoir l’installateur qui se plante comme un MS-Windows Millenium sous amphétamines quand on veut utiliser une autre langue que l’anglais.

Près de 9 mois sont passés et la Black Lab Linux 7.01 a été publiée. Cette fois, la Xubuntu 14.04 LTS a été affublée d’une ergonomie et d’une présentation à la BeOS ! Après un look à la Amiga Workbench – quand la Black Lab Linux s’appellait encore OS/4 OpenLinux – les auteurs nous font une crise de nostalgie en reprenant BeOS sur le plan de l’apparence. Pourquoi pas ?

Comme pour tout article, je fais d’abord une première installation qui me permet d’avoir un premier aperçu de l’ensemble, faisant les captures d’écran lors d’une deuxième installation. J’ai donc lancé VirtualBox qu’on ne peut pas accuser d’être discriminatoire sur le plan de l’installation. Je ne compte plus le nombre d’Ubuntu officielles ou pas que j’ai pu installé en utilisant l’installateur dans la langue de Molière. Comme je le craignais, l’installateur s’est planté en beauté juste après l’installation de Grub ! À l’ultime étape ! Rageant, non ?

J’ai donc effectué une capture vidéo de l’ensemble pour ne pas dire que j’affabule. L’album que j’ai mis aux alentours de la 13ième minute de la vidéo est « Metamorphosis » de Zero-Project.

Pour conclure ? Je me demande si l’équipe de la Black Lab Linux n’a pas oublié que l’anglais n’est que la troisième langue dans le monde en terme de personnes la parlant comme langue maternelle.

En clair, passez votre chemin, vous ne perdez rien au final. Une distribution qui propose un installateur multilingue sans vérifier son fonctionnement dans plusieurs langues différentes ne mérite pas qu’on s’y arrête.

À croire que la communauté de la distribution ne doit être qu’anglophone au final. Il aurait été plus simple de laisser l’installateur uniquement en anglais, non ?

Les projets un peu fous du logiciel libre, épisode 2 : « ReactOS ».

jeudi 17 décembre 2015 à 14:00

Pour ce deuxième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », sorti un peu plus tôt que prévu, j’ai envie de parler de ReactOS. C’est un vieux projet, né vers 1996 qui veut réécrire Microsoft Windows dans sa génération NT en version libre.

C’est avec l’arrivée récente de la première release candidate de la version 0.4 que j’ai décidé de parler de cet OS libre vraiment atypique. La version 0.4rc1 installable date du 14 décembre 2015. Donc autant dire que c’est du code très frais, rédigeant cet article le 17 décembre 2015.

Historiquement le projet est né sous le nom de FreeWin95 en 1996. Le but était d’écrire un clone de MS-Windows 95 en logiciel libre. En 1997, le projet stagnant, les développeurs changent leurs fusils d’épaule et décident de partir sur une base plus solide, c’est à dire un clone de NT4.

En 2006, suite à des rumeurs de code copié depuis celui de MS-Windows, une analyse a été lancée. Elle s’est terminée fin 2007. Autant dire qu’un temps précieux a été perdu. On pourrait faire un parallèle avec le projet Wine qui est une couche de traduction pour faire fonctionner un maximum de logiciels MS-Windows sous Linux.

Les deux projets travaillent ensemble. Spécialement en ce qui concerne les fichiers DLL en mode utilisateur, les deux projets utilisant des bases techniques différentes.

Pour installer ReactOS 0.4.0rc1 dans une machine VirtualBox, j’ai suivi un article de son wiki qui m’a dépanné 😉

Dès qu’on lance l’image ISO, on se retrouve avec un installateur en mode texte. On peut choisir de nombreuses langues dont le français.

Une fois la langue choisie, on nous annonce que l’installation se fera en deux parties.

On nous annonce ensuite les limitations : pour le moment, le seul système de fichiers supporté est le FAT32… Toujours mieux que rien !

On avance d’une étape, et on configure les principaux réglages : affichage, clavier, etc… Puis on passe au partitionnement et au formatage du disque dur.

Opération très rapide. On passe ensuite à l’installation de la base de ReactOS. Sans oublier d’installer le chargeur de démarrage. On peut redémarrer et passer à la deuxième partie de l’installation.

La deuxième partie de l’installation se passe avec un assistant. Qui nous propose successivement de gérer la langue de l’installation, l’ajout d’un compte utilisateur, les réglages comme le nom de l’ordinateur sur le réseau, l’ajout d’un mot de passe administrateur. Ou encore le réglage de l’heure. Que du classique 😉

En une dizaine de minutes, l’OS est installé. J’ai rajouté le support du son, et j’ai fait une capture vidéo de l’ensemble.

On est encore très loin d’avoir un clone libre de MS-Windows. Il est rapide à se lancer, mais il est vraiment trop limité pour être autre chose qu’un généreux projet. Il a de très bonnes idées, comme le « ReactOS Applications Manager ».

Avoir seulement une version 0.4 après près de 20 ans de développement montre qu’écrire un OS complet qui veut permettre à des utilisateurs de MS-Windows de continuer à utiliser des vieux ordinateurs avec une implémentation libre du produit phare de Microsoft, c’est très compliqué !

« Cirrus Minor » des Cirrus Minor : c’est officiel, je suis aussi accro au post-rock instrumental.

jeudi 17 décembre 2015 à 10:26

Il y a des addictions musicales qui me caractérisent. Pour le rock progressif et le metal – classique et progressif au départ – je ne peux que remercier un ami caricaturiste et portraitiste. Pour le post-rock, ça remonte à la découverte de Mono, le groupe de post-rock japonais. Même si le déclic réel a été avec – je ne sais plus qui, désolé – qui m’a fait découvrir les orléanais de Have The Moskovik.

Alors que je cherchais de l’inspiration pour un texte en cours d’écriture – qui sera publié si j’arrive à le terminer un jour en accès libre sur Atramenta – en farfouillant la section post-rock de Bandcamp à la recherche des dernières sorties, je suis tombé alors sur une pochette qui m’a interpellé. Celle du premier album éponyme du groupe Cirrus Minor, groupe originaire d’Évreux.

C’est ce qu’on pourrait appeller sans aucun problème du post-rock instrumental progressif. Car il faut dire qu’avec 5 pistes au compteur pour un total d’un peu plus de 35 minutes. Soit une moyenne de 7 minutes par piste.

C’est du post-rock instrumental avec une certaine légéreté, à savoir qu’il ne cède pas à la facilité des guitares saturées pour faire du remplissage. Quand on a une piste d’introduction qui fait 8 minutes 20 et que l’on ne l’entend pas passer, ça fait plaisir.

La piste du milieu, « Interlude » qui ne dure que 2 minutes est la première à avoir des textes parlés. C’est la piste habituelle de tout album de post-rock qui se respecte. Une respiration avant de rentrer de nouveau dans le vif du sujet avec une piste de presque 11 minutes. Avec une montée en puissance qui est tout simplement du pur sucre pour les amateurs de post-rock. C’est aussi la deuxième piste à avoir des textes parlés. Il faut cependant attendre plus 7 minutes pour y avoir droit. C’est la cerise sur le gâteau de cette piste très bien construite par ailleurs.

L’ultime piste, simplement intitulé « IV » conclut l’album seulement 7 minutes 57. C’est un album qui se déguste et qui doit s’écouter au moins deux ou trois fois avant de révéler toute sa substance. Inutile de préciser que j’ai acheté un des cent exemplaires physiques de l’album avant de publier l’article.

Il ne me reste plus qu’à espérer que je le recevrais avant Noël 2015. Soyons optimistes :)

Opération transparence 2015… L’inutile donc indispensable billet du blogueur indépendant :)

mercredi 16 décembre 2015 à 13:18

En décembre 2014, je jouais l’ouverture et la transparence sur les dépenses du blog. Maintenant que l’année 2015 est bientôt finie, voici donc le billet récapitulatif des dépenses qui joue la transparence.

C’est le genre de billet inutile qui est cependant indispensable pour une seule et bonne raison : ils permettront de rétablir la confiance. Sauf contre indication, les achats concernent des albums en CD. Si certains résultats sonnent bizarre, c’est que ce sont des conversions depuis des £ ou des $ :)

De plus, cela ne concerne que les achats culturels dont j’ai parlé sur le blog de manière extensive.

Janvier 2015 :

Février 2015 :

Mars 2015 :

Avril 2015 :

Mai 2015 :

Juin 2015 :

Juillet 2015 :

Août 2015 :

Septembre 2015 :

Octobre 2015 :

Novembre 2015 :

Décembre 2015 :

Total ? 392,14€. Il est vrai que les achats en £ sont assez douloureux à encaisser :(

Soit une moyenne de 32,67€ par mois. C’est cela le problème d’être un fou de musique. Vous me direz : et les bouquins envoyés par Eyrolles pour en parler ?

Les « cadeaux » en question sont loin de couvrir mes dépenses musicales : L’article du mois de mars concerne un livre qui coûte 24,90€.

L’article sur les deux livres concernant MS-Windows 10 publié en septembre 2015 ? Un total de 29,90€.

Voila, autant dire que c’est une opération transparence qui a été longue à rédiger, mais au moins, j’ose jouer la transparence. C’est – comme je l’ai dit en début d’article – le seul moyen de faire renaître la confiance entre les blogueurs / blogueuses et leur lectorat.

Bon mercredi !

En vrac’ musical du mercredi.

mercredi 16 décembre 2015 à 08:29

Comme chaque mercredi – ou presque – quelques liens en relation avec la musique. Un billet qui sera assez court, faute de liens à proposer.

C’est tout pour ce mercredi. Je sais, ce n’est pas grand chose, désolé :/