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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de fin de semaine.

samedi 13 août 2016 à 14:20

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Il est assez copieux, week-end prolongé oblige 🙂

Côté logiciel libre et informatique :

Dans le domaine « fourre-tout » :

Côté livre ? Rien cette semaine, mis à part que je peux vous dire, ayant été un béta lecteur que le tome 8 des aventures de Rossetti & MacLane de Jérome Dumont est vraiment pas mal.

Côté musique ?

Bon week-end prolongé du 15 août, il faut l’espérer meilleur que les aventures ce film de 2001.

Vieux geek, épisode 68 : Beonex Communicator, le fork oublié de la suite Mozilla.

vendredi 12 août 2016 à 10:55

Le 30 mars 1998, Netscape libère le code de ce qui devait être Netscape 5. C’est la naissance de Mozilla. Après une remise à zéro du code fin 1998, il fallu attendre jusqu’en 2002 pour voire sortir Mozilla 1.0. Comme tout logiciel libre qui se respecte, il y a toujours la possibilité – trop souvent utilisée à toutes les sauces – de forker un projet.

Entre 2000 et 2003, un fork du code de la suite Mozilla est publié à destination du grand public. En effet, la suite Mozilla était destinée à servir de base aux différents Netscape Navigator 6 et suivants. C’est en septembre 2002 qu’un projet de séparation du code pour se concentrer sur le navigateur est proposé, un certain Phoenix, devenu Firebird puis… Firefox 🙂

Mais revenons à la période précédant Phoenix. Beonex Communicator – dont le site existe toujours au moment où je rédige cet article, en août 2016 – propose une version réemballée de la suite Mozilla. La dernière version sortie fût une 0.8.2 sorti en mars 2003. Elle était basée sur la version stable 1.0.2 de la suite Mozilla.

Après avoir lutté pour retrouver puis télécharger l’ultime version stable de la suite – aussi bien Mozilla Firefox que Chromium déclarant que l’exécutable contenait du code malicieux – j’ai fait chauffer VirtualBox et fait installer un exemplaire de MS-Windows XP-SP3.

J’ai ensuite lancé une capture vidéo du logiciel, depuis son installation avec quelques exemples d’utilisation.

C’est vrai qu’il est inutilisable de nos jours, mais revoir cette antiquité en train de fonctionner, ça fait plaisir, non ? 🙂

Nolubuntu, une distribution GNU/Linux qui se résume à du siphonnage de compte bancaire ?

mercredi 10 août 2016 à 11:00

Derrière ce titre foncièrement putaclic, mais dont le contenu est raccord, il se cache un problème fondamental, celui du financement du logiciel libre. Il est classique de récolter des fonds via la vente de support technique ou d’autres produits, comme des coffrets de CD/DVD contenant la distribution, des tee-shirts, des mugs ou autres tapis de souris. OpenBSD ou la Slackware Linux en sont des exemples parfaits.

Mais il y a aussi des méthodes franchement limites, comme celles de proposer des distributions GNU/Linux volontairement bridées et faire payer le prix cher des options comme l’installation de Wine ou de VirtualBox.

Il y a bien sûr la ZorinOS qui fait payer l’accès à des thèmes complémentaires et des codecs non libres, mais il y a pire. J’ai nommé la Nolubuntu. Distribution dont les agissements me font penser à ce xkcd

La nolubuntu ? Elle est basée sur la Fedora Linux, et non la Ubuntu comme son nom pourrait laisser le penser. Le pire ? C’est d’annoncer la disponibilité de futures version allant de 20 à 50$ pour obtenir VirtualBox ou encore Wine… Mais le plus simple est encore de montrer le tout en vidéo, du moins tant que le site existe encore…

Outre le fait que le site internet est encore incomplet, j’en arrive à me demander si certaines personnes ne jouent pas sur la technophobie des utilisateurs pour se faire des gonades en or… Nolubuntu, le retour de la vengeance de Micro-R OS ?!

Allez, bonne journée et sans rancune, hein ?

Le « worst of » de 2016 en terme de distributions GNU/Linux.

mardi 9 août 2016 à 15:50

Oui, je sais, il reste encore 4 mois avant la fin de l’année 2016, mais il est intéressant de voir quelles sont les pires productions qui ont pollué l’actualité linuxienne depuis le 1er janvier 2016. Et je ne pense pas que je pourrais trouver pire que les produits listés dans cet article.

Pour des raisons pratiques, je me suis limité à cinq distributions. Les cinq pires, celle qui me permettent d’entretenir mon côté « méchantfred » et au passage des ulcères…

On est parti pour ce classement, qui sera chronologique… C’est plus simple, vu qu’elles sont toutes aussi évitables les unes que les autres.

Commençons par celle qui va me valoir un bûcher en bonne et due forme, l’Antergos… J’en avais parlé en février 2016, avec un titre tout en douceur : « Antergos, la distribution GNU/Linux pour vous écoeurer d’Archlinux ? »

Je parlais des problèmes habituels en dehors de l’esthétique et du lightdm aussi léger qu’une femelle hippopotame sur le point de devenir maman.

Mais s’il n’y avait que cela. En juin 2016, Antergos annonçait la disponibilité d’un dépot pour avoir Mate Desktop 1.14.x… Sauf qu’un bug non corrigé jusqu’au moins l’ISO du 19 juillet 2016 empêche purement et simplement un chargement correct de… Mate Desktop. Bug encore existant si j’en crois le forum au 9 août 2016, date de rédaction de cet article. Si une âme généreuse pouvait vérifier, je lui en serai éternellement reconnaissante.

J’ai dû enregistrer une vidéo pour expliquer comment contourner ce bug du à un thème développé par Antergos et non corrigé entre temps… Sympa, non ?

Le mois de mars 2016 m’a permis de faire connaissance avec l’idée la plus étrange que j’ai pu voir au nom de la haine fanatique de systemd, j’ai nommé Ubuntu BSD. En clair, une ubuntu qui utilise un coeur FreeBSD. Quelle généreuse idée… D’une inutilité flagrante au final !

Ma conclusion était lapidaire et sans appel et lapidaire :

Ma recommandation est simple. Vous voulez un BSD facile d’utilisation ? Si vous n’êtes pas effrayé par un OS aussi léger qu’une hippopotame enceinte, PC-BSD sera votre ami. Sinon, jetez un oeil du côté de GhostBSD. Mais laissez-donc pourrir sur pied ce projet pas vraiment utile qu’est UbuntuBSD.

C’est aussi le mois qui m’a permis de faire connaissance avec grand maître E, le créateur d’ISO basée sur la Manjaro Linux qui sont soit moches, soit inutilisables à cause de simples bugs comme une ligne non modifiée.

Pour cette dernière, connue sous le nom de la Manjaro Linux E20, je vous renvoie à deux vidéos : celle que j’ai faite et celle du contournement du bug.

J’aurais pu parler de celle qui m’a valu un bannissement à vie du canal irc #manjaro-fr, mais j’ai épuisé mon stock de remarques bovines pour le mois d’août.

Attaquons donc la quatrième. C’est la Cub Linux, un clone basé sur Ubuntu pour reproduire Chrom(ium)eOS…

Si l’idée était intéressante au départ, elle souffre d’un problème de taille : être mono-développeur. Mon article se terminait ainsi :

Pour conclure cet article, et comme vous avez pu le voir, le mélange français et anglais est un brin ennuyeux. Ce n’est pas la pire des distributions basées sur Ubuntu que j’ai pu croiser, loin de là. Mais il y a un facteur à prendre en compte : c’est un projet mono-développeur. Ce qui peut laisser penser à un abandon sur le plus ou moins long terme.

Donc, si vous vénérez le cloud et qu’un ChromeBook est trop cher, essayez cette distribution. Sinon, économisez pour vous acheter un ChromeBook. Enfin, je dis ça, mais je dis rien, après tout !

La dernière et non des moindres ? ApricityOS. Je n’ai pas fait d’article sur la sortie de sa première version stable, annoncée le 7 août 2016 sur Distrowatch, mais une vidéo postée sur ma chaine youtube.

Pour résumer les problèmes principaux ?

  1. La confidentialité, c’est tellement dépassée comme valeur, avec la connexion automatique par défaut. C’est tellement bien en cas d’ordinateur familial avec 3 ou 4 utilisateurs différents…
  2. L’utilisation de Google Chrome en lieu et place de Chromium.
  3. Un outil de création de WebApps à moitié fonctionnel.
  4. Un jeu d’icones à vous faire vomir des arc-en-ciel.

Voici donc les cinq pépites des pires distributions qui sont idéales pour tuer toute forme de crédibilité pour le logiciel libre. J’espère simple que durant la période d’ouverture des commentaires (jusqu’au 20 août 2016 à minuit, heure de Paris), je ne tomberai pas à court de pansements et de pommade contre les brûlures 🙂

Vieux geek, épisode 67 : Windows Commander l’ancêtre de Total Commander.

dimanche 7 août 2016 à 11:37

Cet article est en quelque sorte la suite logique de l’épisode 61, qui était consacré à Norton Commander. Je dois remercier Jonathan qui s’occupe de la chaine Youtube « La taverne de John John » et spécialement la vidéo sur Hiren BootCD où outre le fait qu’il m’interpelle aux alentours de la cinquième minute quand il fait mumuse avec un clone de Norton Commander, le Volkov Commander.

Au passage, je vous conseille la chaine de Jonathan, surtout en ce qui concerne ses tutoriels de réparations, c’est passionnant !

Cette introduction étant faite, venons-en au coeur du sujet. Comme je l’avais expliqué pour l’article concernant Norton Commander, c’était une plaie de gérer en mode semi-graphique les fichiers de son disque dur. Quand MS-Windows 3.0 a commencé à avoir du succès, le mode graphique souffrait toujours d’un explorateur plus que limité. Les personnes qui ont connus le gestionnaire de fichiers de MS-Windows 3.x doivent s’en souvenir.

Pour contourner cela, et pour copier des monstres de puissances comme les Directory Opus qui faisaient le bonheur des utilisateurs d’Amiga à l’époque, Christian Ghisler sort en septembre 1993 la première version de son gestionnaire de fichiers à double panneau, Windows Commander. Initialement en allemand, le gestionnaire de fichiers commencera à s’internationaliser dès sa version 1.40 (en 1994), sera porté sous MS-Windows 95 fin 1996. Il faut se souvenir qu’on pouvait encore migrer d’un MS-Windows 3.1 vers un MS-Windows 98 en 1998.

Les versions vont se succéder, jusqu’à une ultime version 5.11 en septembre 2002. Microsoft poussa alors une hurlante, et la version suivante la 5.50, sortie en octobre 2002 devint Total Commander. Je reprends ici les grands lignes de la page du wiki du logiciel.

C’est un partagiciel ou shareware, qui est toujours développé de nos jours. Mais j’ai voulu revenir à la version que j’ai utilisé à l’époque, aux alentours de l’an 2002, sur l’ultime version de MS-Windows que j’ai utilisé au quotidien sur mes ordinateurs, à savoir un certain Whistler, alias MS-Windows XP.

En fouillant sur la toile, j’ai pu retrouver à la fois l’ultime Windows Commander, le 5.11, et le premier Total Commander, le 5.50. En fouillant dans mes archives, j’ai retrouvé un CD de MS-Windows XP-Sp3 personnalisé pour intégrer IE8 (toujours pratique pour dépanner des ordinosaures), et mon ami VirtualBox a été mis à contribution.

Bien entendu, les graphismes piquent les yeux. Mais une fois qu’on maitrise les bases du logiciels, on arrive à admirer sa puissance et se dire : comment on a bien pu gérer ses fichiers avant ? 🙂

C’est vrai que cela fait un peu vieux crouton sous les bords, mais essayez donc la version la plus récente de Total Commander, et faites-vous votre propre opinion 🙂