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FredericBezies

source: FredericBezies

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Le « worst of » de 2016 en terme de distributions GNU/Linux.

mardi 9 août 2016 à 15:50

Oui, je sais, il reste encore 4 mois avant la fin de l’année 2016, mais il est intéressant de voir quelles sont les pires productions qui ont pollué l’actualité linuxienne depuis le 1er janvier 2016. Et je ne pense pas que je pourrais trouver pire que les produits listés dans cet article.

Pour des raisons pratiques, je me suis limité à cinq distributions. Les cinq pires, celle qui me permettent d’entretenir mon côté « méchantfred » et au passage des ulcères…

On est parti pour ce classement, qui sera chronologique… C’est plus simple, vu qu’elles sont toutes aussi évitables les unes que les autres.

Commençons par celle qui va me valoir un bûcher en bonne et due forme, l’Antergos… J’en avais parlé en février 2016, avec un titre tout en douceur : « Antergos, la distribution GNU/Linux pour vous écoeurer d’Archlinux ? »

Je parlais des problèmes habituels en dehors de l’esthétique et du lightdm aussi léger qu’une femelle hippopotame sur le point de devenir maman.

Mais s’il n’y avait que cela. En juin 2016, Antergos annonçait la disponibilité d’un dépot pour avoir Mate Desktop 1.14.x… Sauf qu’un bug non corrigé jusqu’au moins l’ISO du 19 juillet 2016 empêche purement et simplement un chargement correct de… Mate Desktop. Bug encore existant si j’en crois le forum au 9 août 2016, date de rédaction de cet article. Si une âme généreuse pouvait vérifier, je lui en serai éternellement reconnaissante.

J’ai dû enregistrer une vidéo pour expliquer comment contourner ce bug du à un thème développé par Antergos et non corrigé entre temps… Sympa, non ?

Le mois de mars 2016 m’a permis de faire connaissance avec l’idée la plus étrange que j’ai pu voir au nom de la haine fanatique de systemd, j’ai nommé Ubuntu BSD. En clair, une ubuntu qui utilise un coeur FreeBSD. Quelle généreuse idée… D’une inutilité flagrante au final !

Ma conclusion était lapidaire et sans appel et lapidaire :

Ma recommandation est simple. Vous voulez un BSD facile d’utilisation ? Si vous n’êtes pas effrayé par un OS aussi léger qu’une hippopotame enceinte, PC-BSD sera votre ami. Sinon, jetez un oeil du côté de GhostBSD. Mais laissez-donc pourrir sur pied ce projet pas vraiment utile qu’est UbuntuBSD.

C’est aussi le mois qui m’a permis de faire connaissance avec grand maître E, le créateur d’ISO basée sur la Manjaro Linux qui sont soit moches, soit inutilisables à cause de simples bugs comme une ligne non modifiée.

Pour cette dernière, connue sous le nom de la Manjaro Linux E20, je vous renvoie à deux vidéos : celle que j’ai faite et celle du contournement du bug.

J’aurais pu parler de celle qui m’a valu un bannissement à vie du canal irc #manjaro-fr, mais j’ai épuisé mon stock de remarques bovines pour le mois d’août.

Attaquons donc la quatrième. C’est la Cub Linux, un clone basé sur Ubuntu pour reproduire Chrom(ium)eOS…

Si l’idée était intéressante au départ, elle souffre d’un problème de taille : être mono-développeur. Mon article se terminait ainsi :

Pour conclure cet article, et comme vous avez pu le voir, le mélange français et anglais est un brin ennuyeux. Ce n’est pas la pire des distributions basées sur Ubuntu que j’ai pu croiser, loin de là. Mais il y a un facteur à prendre en compte : c’est un projet mono-développeur. Ce qui peut laisser penser à un abandon sur le plus ou moins long terme.

Donc, si vous vénérez le cloud et qu’un ChromeBook est trop cher, essayez cette distribution. Sinon, économisez pour vous acheter un ChromeBook. Enfin, je dis ça, mais je dis rien, après tout !

La dernière et non des moindres ? ApricityOS. Je n’ai pas fait d’article sur la sortie de sa première version stable, annoncée le 7 août 2016 sur Distrowatch, mais une vidéo postée sur ma chaine youtube.

Pour résumer les problèmes principaux ?

  1. La confidentialité, c’est tellement dépassée comme valeur, avec la connexion automatique par défaut. C’est tellement bien en cas d’ordinateur familial avec 3 ou 4 utilisateurs différents…
  2. L’utilisation de Google Chrome en lieu et place de Chromium.
  3. Un outil de création de WebApps à moitié fonctionnel.
  4. Un jeu d’icones à vous faire vomir des arc-en-ciel.

Voici donc les cinq pépites des pires distributions qui sont idéales pour tuer toute forme de crédibilité pour le logiciel libre. J’espère simple que durant la période d’ouverture des commentaires (jusqu’au 20 août 2016 à minuit, heure de Paris), je ne tomberai pas à court de pansements et de pommade contre les brûlures 🙂