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FredericBezies

source: FredericBezies

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Quoi ? 15 ans déjà !

mardi 29 septembre 2020 à 08:13

C’est l’anniversaire de blog que je ne pensais pas voir arriver un jour. Mais si, cela fait 15 ans déjà que je maintiens ce blog en vie. Blog qui est né alors que j’habitais Arcachon, et qui m’a suivi durant 12 ans sur Biganos et depuis près d’un an dans une autre ville que je garderai secrète jusqu’à nouvel ordre.

Lors du billet anniversaire des 14 ans, j’avais atteint les 3850 articles de blog, 3851 pour être plus précis. En l’espace d’un an, j’ai rajouté plus de 150 articles. À croire que c’est ma moyenne annuelle désormais, avoir entre 150 et 200 billets par an.

Le bilan de l’année écoulée est assez rapide à faire : changement complet de vie et de lieu d’habitation, près de 2 ans sans la moindre vidéo publiée sur Youtube. Peertube continue son bonhomme de chemin et même si je fais moins de vidéo, j’arrive à en sortir deux à trois par mois en ce moment.

Je n’ai pas envie de tomber dans le remplissage « car il faut bien satisfaire ses spectateurs ». Je vois trop cela sur les quelques chaines youtube que je suis, et ça me met mal à l’aise. C’est aussi une année des plus calmes sur le plan musical, car en dehors d’Altesia, je n’ai acheté quasiment aucun album.

Comme je l’avais dit dans le billet des 14 ans du blog :

Je suis loin des années où j’achètais un album ou deux voire trois par mois. Outre le fait que j’ai atteint un âge où mes goûts musicaux sont maintenant affermis loin de la soupe commerciale qui monopolisent les radios et les émissions de télévision, j’ai décidé de mettre les découvertes en pause. Mon budget m’en remercie !

C’est encore plus vrai en cette année 2020 finissante qui m’a donné pas mal de coup de vieux avec une bonne partie de mon enfance qui est morte avec les départs de Roger Carel, Annie Cordy, Michael Lonsdale pour ne citer que les premiers noms qui me reviennent à l’esprit.

Ce n’est pas très joyeux et je tiens à m’en excuser. Je vais concentrer mes efforts sur la fin de l’année pour la sortie d’un petit roman dont j’ai déjà parlé, « Le Dragon et la Princesse ».

Il faut que je récupère une couverture finalisée auprès du dessinateur Odysseus qui a fait un excellent travail pour me proposer un dessin orientée BD que j’ai trouvé excellent.

Il y aura bien entendu d’autres choses, mais cela concerne ma vie privée et n’a pas à être déballé ici.

On est parti pour les 16 ans désormais… Si le blog y arrive 🙂

En vrac’ de fin de semaine

samedi 26 septembre 2020 à 18:12

Un court billet rédigé le dernier samedi du mois de septembre.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Karen Vogt, chanteuse du groupe Heligoland annonce pour le 2 octobre la sortie de son nouvel album, « I Just Want to Feel » chez Coriolis Sounds.

Pour finir, un petit tuto à la con qui laisse penser que vouloir fabriquer une ArchJaro, c’est pas une bonne idée 🙁

Bon week-end 🙂

Plus ça va, moins je comprends le monde du logiciel libre.

mercredi 23 septembre 2020 à 17:51

Cela fait environ 14 ans que j’utilise en mono-démarrage des distributions GNU/Linux (Ubuntu, puis ArchLinux et ponctuellement Frugalware Linux), et je me demande parfois si une partie du monde du libre n’est pas bloqué avec des réflexes qui datent de l’époque des premières Ubuntu, en gros vers 2004-2005.

Je vois toujours autant de distro-hopping alors que près de la moitié des distributions à destination bureautique sont soit dérivées de Debian ou d’Ubuntu ou soit d’une base RPM (principalement Fedora, OpenSuSE et les deux soeurs ennemies nées de la mort de Mandriva).

Comme si une distribution basée sur la dernière Debian stable ne ressemblait pas comme deux gouttes d’eau à une autre dérivée de Debian stable, modulo l’environnement de bureau ou encore la logithèque. Ou comme si une base Ubuntu changeait du tout au tout entre deux distributions qui en sont dérivées.

Il y a aussi dans le monde archlinuxien une incongruité : les ArchJaro. En gros des distributions qui partent d’une base Archlinux en forkant les outils les plus intimes de Manjaro (tout ce qui est lié à la gestion des noyaux ou des pilotes non libres).

Cela a donné feu la SwagArch, l’abandonnée Namib GNU/Linux et récemment le projet Garuda Linux qui a fait une énorme erreur en mettant sur AUR ses paquets spécifiques. J’aurais pu en parler en vidéo, mais le principe même d’une ArchJaro est casse gueule au possible. Je ne donne pas cher de la survie des dits paquets si un trusted user tombe dessus.

Non seulement, je pense que Garuda connaîtra le même sort que SwagArch et la Namib GNU/Linux, mais que cela ne fera que jeter de l’huile sur le feu entre le monde Archlinux – dont les plus extrémistes conchient allègrement Manjaro Linux – et la communauté de cette dernière.

Est-il normal qu’en 2020 les distributions toutes moins utiles les unes que les autres – car dans le domaine des distributions la maturité a été atteinte – se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture ?

Ce qui est vrai pour les distributions l’est aussi pour les environnments de bureau : le besoin en nouvel environnement de bureau est-il si prégnant ? Ne serait-ce pas mieux que des environnements non terminés le soit ? Comme LXQt pour ne pas le citer par exemple.

Des personnes me répondront par pure idéologie que c’est normal, qu’il n’y aura jamais assez de choix. Ah, l’argument du choix. Combien de fois cet argument fallacieux a-t-il dispersé les efforts qui auraient permis de ne pas réduire le Linux bureautique à 2% du grand public ?

Ou encore les parangons du « ça pue, c’est pas libre » qui font les distributions 100% libre sont des projets qui sont si caricaturaux que cela donne la honte aux personnes un tant soit peu pragmatiques ?

Je sais bien que la prose que je déroule ici sera illisible pour certaines personnes, et je dois dire que je m’en contrefiche. Comme disait un certaine Vladimir Illitch Oulianov : « Les faits sont têtus ». Mais en cette période de post-vérité où même la pire intoxication sera considéré comme recevable, je ne m’étonne plus de rien.

Comme disait feu mon grand-pềre qui aurait eu 111 ans cette année : « tu ne feras jamais boire un âne qui n’a pas soif ». Méditez cette simple phrase, du moins si vous en avez envie !

Vieux Geek, épisode 235 : Arkanoid, le casse-briques des années 1980.

mercredi 23 septembre 2020 à 10:42

S’il y a un genre de jeu vidéo assez basique et pourtant prenant, c’est bien celui des casse-briques. Depuis le tout premier développé, Breakout par un certain Steve Wozniak en collaboration avec Nolan Bushnell et sorti en 1976, il y a eu de nombreux titres qui ont existé. Une franchise a particulièrement marqué les esprits, c’est Arkanoid et sa suite Revenge of Doh, les deux sorties en 1986-1987 sur borne d’arcade par Taito et portées sur la plupart des ordinateurs 8 et 16 bits de l’époque par Imagine.

Je me souviens encore du port très moyen sur Amstrad CPC – sur lequel je n’ai jamais dépassé le premier niveau – ou des ports de meilleurs qualité proche de l’arcade comme celui pour le Commodore 64.

Le scénario tient sur un ticket de métro : Suite à une attaque, le vaisseau Arkanoid est détruit. N’est rescapé que le vaisseau Vaus qui devra traverser 32 niveaux pour affronter et détruire le méchant Doh.

Oui, le scénario est simple, mais le jeu pose les bases de tous les casse-briques qui suivront : des briques qui résistent à deux chocs, d’autres sont indestructibles. Le Vaus peut voir sa taille grandir ou rétrécir, on peut récolter des lasers, devenir aimanté, bref, la panoplie qui s’est imposée comme un classique du genre.

Je dois faire un aveu : j’ai toujours été d’une nullité monstrueuse en terme de casse briques, et passer le premier niveau tient du miracle en ce qui me concerne. Vous avez d’ailleurs pu le voir. Voir aussi les différences entre le port Amstrad et celui pour Commodore 64.

Il y a un longplay de la version d’arcade qui vous montrera que la version pour Commodore 64 était de haute facture.

J’ai encore du progrès à faire pour y arriver 🙂

Souvenirs de film de SF, « Le trou noir » de 1979.

samedi 19 septembre 2020 à 19:13

La fin des années 1970 a été marqué par un retour en grace de la Science Fiction, grandement aidé par le succès de Star Wars en 1977. Dans ce film produit par Disney qui se permet de proposer des jurons et des scènes un tant soit peu violentes, on sent qu’une époque se termine. Fini les films qui dégoulinent de bons sentiments. Ici, on a droit à un film assez sombre.

Le synopsis ? On est à la fin XXième siècle. Au coeur d’une lointaine galaxie, à bord du vaisseau d’exploration Palomino qui retourne vers la Terre, Vincent détecte la présence d’un puissant « trou noir ». Au bord du gouffre, une gigantesque station spatiale défie le trou noir. C’est l’USS Cygnus, disparut 20 ans plus tôt.

Vincent reprend le rôle du gentil robot parfois cabochard qui était celui de R2D2 dans le premier Star Wars.

Dans le rôle du grand méchant, il y a le robot rouge volant, Maximilian qui fout les chocottes à chacune de ses apparitions, chien de garde fidèle du Docteur Reihhardt, le seul humain à bord de l’USS Cygnus.

La musique d’introduction du film donne rapidement le vertige. John Narry sait inspirer de la peur et de l’inconnu avec ce rythme balançant et terriblement efficace. Le Cygnus cache bien des sombres secrets que l’équipage du Palomino découvre petit à petit pour sa plus grande horreur.

Le casting est bien fourni avec Antony Perkins et Ernest Borgnine pour ne citer les deux acteurs les plus connus. Maximilian Schell joue à la perfection le rôle du Docteur Reinhardt.

Évidemment, les effets spéciaux ont un brin vieilli, et certaines incohérences arrivent parfois dans le film, mais cela ne gâche pas outre mesure le plaisir. Même si le démarrage est un peu long, la fin est haletante et un peu… spéciale !

Pas le meilleur film de science fiction que j’ai pu voir, mais les presque 100 minutes du film passent agréablement.