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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Attack of the PETSCII Robots », 15 jours après la sortie, quel bilan ?

jeudi 28 janvier 2021 à 15:53

Il y a environ deux semaines – au moment où je rédige ce billet – que j’avais parlé pour la première fois du dernier jeu de David Murray, « Attack of the PETSCII Robots ».

Je peux donc faire un premier bilan et il est plus que positif. En y consacrant une petite heure chaque soir, j’ai fini au bout d’une grosse semaine tous les niveaux en utilisant le réglage de difficulté facile. J’avais presque exclusivement utilisé la version la plus jolie, à savoir celle pour le Commodore 64.

J’avais commencé à vouloir refaire les cartes en utilisant la version d’origine du jeu, celle consacrée au PET par curiosité. Mais comme je l’écrivais :

[…]
Le seul gros point noir technique ? C’est l’absence de bruitages et de musique pour la version Pet, ce qui n’est guère étonnant, surtout quand on sait que les premiers Pet sortis en 1977 n’avait même pas de haut parleur.
[…]

Aux alentours du 24 janvier, sur le groupe Facebook consacré au jeu – groupe privé – David Murray a posté un message annonçant qu’il s’occuperait de sonoriser la version PET, Alex Semonov n’ayant pas de PET sous la main pour écrire le code nécessaire.

Je sautais donc sur l’occasion pour dire à David que s’il avait besoin d’un bêta-testeur, mon xpet (l’émulateur PET du projet Vice) serait prêt à lui rendre service.

David m’a recontacté le lendemain, me demandant si j’étais toujours partant. Après lui avoir répondu que c’était toujours le cas, il m’a fait parvenir une préversion sonorisé du jeu pour le Commodore PET. Évidemment, ce ne sont que des sons dignes d’un haut parleur et des bips que l’on entend avec, mais ça a rendu le jeu d’origine largement plus jouable.

Entendre un RollerBot qui vous tire dessus, c’est mieux que de devoir vérifier visuellement s’il n’y a pas une mauvaise surprise.

Voici donc un longplay du niveau 3, « The Village » en mode PET sonorisé. Au 28 janvier, date où j’écris cet article, cette version n’existe que pour les bêta-testeurs. Mais c’est déjà encourageant, surtout quand on connait l’âge honorable du Commodore PET dont la première version remonte à 1977… Tout comme l’Apple II et le TRS 80.

David Murray voulait un jeu avec un haut degré de rejouabilité, il y est arrivé. Non seulement, on peut y jouer via un émulateur ou sur du vrai matériel de Commodore, mais les cartes sont conçues pour que le joueur se creusent toujours plus la tête pour trouver des moyens détournés de se débarrasser d’un EvilBot un peu trop collant.

Je dois dire que j’en ai largement eu pour mon argent et que les 10 dollars dépensés pour la version numérique sont rentabilisés en terme de durée de jeu. Un peu comme Planet-X3 – que j’ai acheté il y a environ sept mois – et que je continue de lancer de temps à autre durant mon temps libre.

Évidemment, les graphismes piquent les yeux, les bruitages font mal aux oreilles, mais c’est du rétro-gaming comme je l’aime, car je dois dire que les jeux AAA à 60€ qui nécessitent un ordinateur piqué aux hormones de croissances, ça ne me branche pas du tout. Oui, ici, je suis un vieux con et fier de l’être 🙂

Vieux Geek, épisode 251 : L’Apple LISA, l’ancêtre technique du premier MacIntosh d’Apple.

mercredi 27 janvier 2021 à 11:03

En janvier 1983, Apple sort son nouvel ordinateur, le LISA pour « Local Integrated Software Architecture », mais en réalité comme l’avouera Steve Jobs bien des années plus tard, c’était en hommage de sa fille, Lisa.

C’est un des premiers ordinateurs grand public à proposer une interface graphique en se basant sur les travaux de Xerox et de son Alto. Vendu 9 995$ en 1983 soit 25 800$ en 2020, il est motorisé par un processeur Motorola 68000 à 5 Mhz. Pour mémoire, le premier Mac de 1984 aura le même processeur mais cadencé à 7,8 Mhz. Il est cependant bien équipé en mémoire vive en proposant 1 Mo contre 128Ko pour le premier MacIntosh.

Il est proposé avec des lecteurs de disquettes 5″ 1/4 peu fiables, surnommés Twiggy. C’est une machine massive, avec un écran noir et blanc de 12 pouces proposant une résolution de 720×364.

Le projet avait été lancé en 1978 et après la visite de Steve Jobs dans les locaux de Xerox, l’idée de faire une interface graphique pilotable à la souris fut ajoutée. Steve Jobs fut éjecté du projet en 1982 et il se vengera en rejoignant l’équipe du MacIntosh.

Cependant le LISA restera un échec commercial, surtout à cause du prix de départ. Le MacIntosh prendra le relais et pour la petite anecdote l’ordinateur dénommé MacintoshXL n’était qu’un LISA modifié. Mais revenons à ce monstre technologique.

L’émulation du matériel du LISA n’est pas des plus simples. Il n’existe qu’un émulateur, LisaEM. La compilation du projet sous Linux est une purge sans nom, j’ai donc dû passer par la dernière version stable qui date de 2015 et faire fonctionner le tout sous MS-Windows XP. J’ai pu mettre la main sur la dernière version du système LisaOS, la version 3.0. L’installation nécessite l’utilisation de 5 disquettes.

Vous avez pu le voir dans la vidéo, l’interface graphique du LISA était révolutionnaire pour l’époque, mais il manquait encore le raffinement qui sera apporté par le premier MacOS – quis s’appellait simplement système – en 1984. Mais c’était déjà un énorme progrès pour l’utilisation de l’informatique. Le premier MS-Windows n’est sorti qu’en 1985, bien que son développement commença vers 1983…

Coïncidence ou pas ? À vous de voir !

Vieux Geek, épisode 250 : Pacman et ET pour Atari 2600, les boucs émissaires du krach du jeu vidéo de 1983

lundi 25 janvier 2021 à 10:06

En 1983, le jeu vidéo connait une crise sans précédent et les dégats sur les pionniers du domaine sont immenses. Atari qui avait mené la course des consoles avec son Atari 2600 sortie en 1977 ne se relèvera jamais vraiment de cette tornade qui a secoué le petit monde du jeu vidéo en 1983-1984.

Il y a deux jeux qui sont souvent considérés comme responsables du krach, ce sont les ports de PacMan et le jeu E.T. pour la console Atari VCS aussi connue sous le nom d’Atari 2600. C’est un peu facile. Ce sont des mauvais jeux, car ils ont été codés très rapidement – on parle de 5 semaines pour E.T. alors qu’il aurait fallu plutôt 3 ou 4 mois. Mais il ne fallait pas rater le marché de Noël, donc…

Mais ce n’était pas les seuls responsables et selon moi, ce sont des boucs émissaires. Entre 1977 et 1983, n’importe quelle entreprise pouvait porter un jeu sur la console d’Atari sans qu’un niveau de qualité minimale soit accepté.

On a ainsi eu droit à des jeux scandaleux, comme « Custer’s Revenge » où le personnage du général Custer viole allègrement une amérindienne. Il est vrai que de tels titres ont provoqué des scandales à l’époque. Il y avait aussi le fait que les jeux présents sur les étagères devaient être vendus avant que de nouveaux titres arrivent.

Donc on payait à des prix variables des jeux de qualité très variables. Aussi, avec une croissance du chiffre d’affaire exponentiel dans le domaine du jeu vidéo, tout le monde s’est mis à produire sa console, incompatible avec les autres.

On s’est ainsi retrouvé avec une palanquée de consoles dont certaines étaient déjà techniquement obsolètes. Une page wikipedia dédiée à la liste des consoles de premières génération (1972-1980) liste quelques 900 produits !

Autant dire que tout était en place pour une monstrueuse crise. Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre les deux jeux boucs émissaires de cette crise, dans leur version pour Atari 2600 via l’émulateur Stella.

Il est vrai que les jeux n’étaient pas bon, mais ils n’étaient pas mauvais au point de provoquer le krach en question. Durant des années, il y a eu une légende, celle de l’enfouissement des cartouches invendues. Elles ont été retrouvées en 2014. Pour une fois qu’une légende urbaine se vérifie…

Mais comme je l’ai montré dans un épisode de ma série, « C’est trolldi, c’est permis », un port plus que potable de PacMan fut publié en 2014. Mieux vaut tard que jamais.

En vrac’ de fin de semaine

samedi 23 janvier 2021 à 11:16

Minuscule en vrac’ de de cette fin de semaine de janvier 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien, encore une fois. Y a des périodes creuses.

Pour finir ce court billet, le dernier épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » en date, publié le 22 janvier 2021. Oui, ça pique les yeux !

Bon week-end 🙂

En vrac de milieu de semaine…

mercredi 20 janvier 2021 à 18:24

Un court billet, tapé rapidement en fin de journée.

Côté informatique :

Côté culture : rien pour cette fois. Désolé.

En relation avec l’article vieux geek consacré à Doom 1.25, une petite vidéo où je montre le livre jadis vendu avec cette version de Doom… Acheté à très petit prix sur Amazon 🙂

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de journée 🙂