Un minuscule billet musical, étant dans les écrits plus ou moins techniques jusqu’au cou. Joie
Vous aimez le post-rock mélodieux, qui caresse vos oreilles comme une douce brise ? Laissez donc traîner une oreille sur l’album « Atlas Hand » de GrimLake.
Vous préférez les saxophonistes ? Alors, laissez trainer une oreille sur le nouveau projet de Caroline Davis et son quartet « Doors: Chicago Storylines ». L’album sortira le 3 novembre 2015 et quelques pistes sont disponibles à l’écoute.
Voila, c’est tout. Je me replonge dans la préparation du tutoriel de novembre 2015 pour Archlinux, et dans d’autres billets qui sont encore au format brouillon et qui demande à être retravaillé
Même si les deux termes sont assez parlants et sont parfois synonymes, définissons-les. Un étroniciel est souvent constitués au moins des deux élements suivants :
Une base Ubuntu, car c’est devenu la distribution la plus utilisée pour faire des dérivées
Une série plus ou moins longue de dépots tiers qui laisse douter de la stabilité sur le long terme
Le squaticiel est complémentaire à l’étroniciel dont il reprend parfois les bases. Il faut lui rajouter un élement : celui d’être complètement inutile ou presque par rapport à l’offre déjà existante, car la clonant avec une qualité parfois douteuse.
Et les squaticiels, me direz-vous ? Il y a un exemple parfait, dont j’ai parlé en mars 2014 et qui existe depuis 2012, si j’en crois ce vieux billet du blog de Clapico, la Cubuntu. Il m’est difficile de ne pas faire un jeu de mot sur la prononciation du nom de la distribution par des francophones. Mais je suis sûr que vous en avez déjà trouvé un ou deux en l’espace de quelques secondes.
Produite par Eric Kranich alias ek0892 (pour août 1992 ?), c’est une distribution qui prend une recette éprouvée : à savoir une base Ubuntu avec Cinnamon. Ça ne vous dit rien ce duo ? Bon sang, mais c’est bien sûr, la Linux Mint !
Oui, il fallait bien que je prenne Raymond Souplex dans son rôle du commissaire Bourel dans les « 5 dernières minutes » diffusées dans les années 1960. Fermons la parenthèse culturelle.
Warning: Cinnamon 2.8 will be officially released and announced at the end of the month. It should not be considered “stable” until then.
Ce qu’on peut traduire par :
Attention: Cinnamon 2.8 sera officiellement publié et annoncé à la fin du mois. Il ne devrait pas être considéré comme « stable » jusque-là.
Cela a le mérite d’être clair non ? Mais alors comment fait Eric Kranich pour proposer Cinnamon 2.8 ? C’est simple : l’ajout d’un PPA dans son Ubuntu revampé… Qui en a quatre autres au passage.
5 dépots tiers… Autant jongler avec des faucilles aux lames aiguisées comme des rasoirs en espérant ne pas se retrouver manchot. Je ne voudrais pas être inutilement méchant, mais mieux vaut si on désire avoir une version utilisable de Cinnamon 2.8 attendre patiemment la sortie de la LinuxMint 17.3.
J’avoue que je ne comprends par l’intérêt de continuer à proposer une distribution qui est un pur squaticiel. Il y a un proverbe latin qui me vient à l’esprit : « Errare humanum est, perseverare diabolicum. » qu’on traduit par : « L’erreur est humaine, persévérer [dans son erreur] est diabolique »
Proverbe que les personnes qui proposent des étroniciels et des squaticiels feraient bien de méditer. Enfin, je dis cela, mais je dis rien. Simple rajouter du chaos au monde déjà chaotique des distributions GNU/Linux n’arrangera pas la visibilité du logiciel libre. Bien au contraire.
On pourrait me dire : pourquoi parler de ce genre de distributions ? Ignore-les, ce sera mieux. Ma réponse est la suivante : ce n’est pas en mettant la poussière sous le tapis qu’elle disparait. Ignorer ces deux plaies ne les fera pas cicatriser pour autant.
Loin de là, même. J’ai déjà exprimer plusieurs fois l’utilité d’une nécessaire purge pour crédibiliser le logiciel libre. Mais qui suis-je après tout pour être écouté ? Personne dans l’absolu !
Pour la postérité, aucun réseau social n’étant éternel, voici la capture d’écran de la remarque de Cep.
Si vous n’arrivez pas à lire la prose de Cep, je la recopie verbatim ci-après :
Multiplication à l’envie de billets hyper raccoleurs sur PrimTux.
Parmi tous ceux qui en parlent combien l’ont réellement et sérieusement essayé ? car si c’était le cas, vu le nombre de bugs et l’amateurisme le discours serait différent.
Le libre paye le prix de ces emballements faciles et de cet amateurisme dans la réalisation de nombreux projets. Un peu plus de sérieux au « détriment » du chiffre ferait un bien fou.
#libre #linux #debian
Même si je comprends le « coup de gueule » de Cep, j’ai eu envie de voir par moi-même si on pouvait appuyer les arguments avancés d’une manière un peu lapidaire ici. J’ai donc récupéré l’ISO de la Primtux, et je l’ai lancé dans une machine VirtualBox bien « couillue » : 2 Go de mémoire vive dédiée, 2 CPUs virtuels, 128Go de disque dur.
Quand on lance l’ensemble, on se trouve face à un menu avec 4 comptes, trois avec des outils pour enfants d’âges différents, le quatrième étant celui qui permet d’administrer la distribution, le compte « Prof ».
L’ensemble est très léger, normal avec du fluxbox. Quand on veut installer l’ensemble sur un disque dur, c’est ici que l’affaire se gâte. Car il faut utiliser l’outil systemback. J’avoue que je ne suis pas un super fan du dit outil. Dire que c’est une purge quand on en a pas l’habitude est la remarque la plus proche de la réalité.
Par chance, la documentation donne les étapes. Dommage cependant de ne pas avoir un installateur classique sous la main pour se simplifier la vie. J’ai fait quelques captures d’écran des principales étapes. Par habitude, j’ai utilisé un swap de 4 Go, soit 2 fois la capacité de RAM, même si la documentation recommande seulement 1,5 fois la RAM physique disponible.
Pour résumer, quand on lancer l’installateur, il faut cliquer sur la flèche en bas à gauche, puis choisir « copie du système ». On peut alors définir les partitions et lancer la copie du système. Pas super intuitif au premier abord
Une fois l’installation terminée, on peut redemarrer. Le fond d’écran du Grub est assez sympa, ça change des fonds monochromes après tout.
Quand on se connecte dans la section prof, il suffit de cliquer les diverses icones pour suivre le guide qui y est affiché. On voit que l’on s’adresse à des personnes qui n’ont pas trop l’habitude d’avoir une distribution GNU/Linux sous la main. L’exemple avec l’installation du greffon Flash est suffisamment parlante, non ?
Mon côté geek indécrottable ayant pris le dessus, j’ai installé les logiciels comme le greffon flash, java et l’outil WebStrict (qui permet de configurer le contrôle parental) à la main.
Puis, j’ai utilisé mon ami kazam pour capturer en vidéo la PrimTux en action.
Alors, est-ce qu’on est en face de la énième distribution qu’on pourrait qualifier sans peine d’étroniciel ? Non. Je ne parlerais pas ici du contenu pédagogique, n’étant ni parent, ni instituteur, mais uniquement du côté technique.
La base Debian GNU/Linux est solide, éprouvée. L’utilisation du duo fluxbox avec le HandyMenu est une bénédiction pour les machines un peu faiblarde en mémoire vive. Le geek qui est en moi peut critiquer certains points, comme l’utilisation de systemback pour l’installation, ou encore l’obligation de devoir jongler parfois avec deux mots de passe différents, comme avec l’outil webstrict.
Il n’y a pas des tonnes de distributions à but éducatif. En dehors de la SkoleLinux, de la Edubuntu et de la DoudouLinux, il n’y a pas grand chose.
La PrimTux est jeune, laissons-lui le temps de mûrir un peu avant de la vouer aux gémonies. L’ergonomie est parfois un peu lourde, mais on est loin d’être dans l’inutilisable !
Autant dire que la PrimTux ne s’attaque pas à un marché surchargé, contrairement à celui de la bureautique où les étroniciels (comme les distributions améliorées à la Uumate ou encore à la Cubuntu) sont légions. D’ailleurs, en parlant d’étroniciels, ça me donne une idée d’article
Pour faire simple : testez cette distribution en mode live si vous êtes professeur des écoles ou parent. Au pire, installez-la dans un premier temps dans une machine virtuelle. Faites vous votre propre opinion pour savoir si elle vous convient ou pas.
Comme tous les samedis ou dimanches depuis quelques temps, un en vrac’ pour boucler la semaine. Commençons par le panier de crustacés qu’est le logiciel libre.
En dehors de la floppée des versions officielles de la Ubuntu Linux, il faut noter la sortie de la nouvelle version de CloneZilla, outil bien pratique pour cloner son disque dur à des fins de sauvegardes. Distribution qui utilise une base Debian GNU/Linux Sid. Plus d’infos sur les notes de publication.
Vous aimez le death metal melodique ? Laissez donc trainer une oreille sur le premier EP éponyme des Watch Them Burn. Merci Twitter
Dans le genre plus doux – c’est pas difficile – je demande le premier album d’Andrea Lucia, « Eschaton ».
Prenez du post-rock, ajoutez une dose de progressif, un peu de shoegaze, et mélangez bien le tout. Vous obtiendrez « In the midst of chaos there is stillness » du groupe Fleur de Lis originaire d’Oslo.
C’est un album qui mélange allègrement le post-rock, le progressif et le metal. Il faut dire qu’il n’y a que quatre pistes, qui vont de 3 à 9 minutes, pour un total d’environ 28 minutes.
Si on vous dit metal, vous pensez guitare saturée, voix gutturales, batteries déjantées. Mais ce n’est pas l’impression que nous donne la première piste. C’est plutôt une ambiance de méditation, avec de longues plages planantes.
Avec la deuxième plage, on monte tout doucement en puissance. La batterie y est légère, presque aérienne, puis la mélodie devient de plus en plus lourde, de plus en plus typée metal, vers le milieu de la piste.
« Ambivalence », la troisième piste de l’album, qui ne fait que 7 minutes est surement la plus metal de tout l’album. La montée en puissance progressive de la piste en fait tout son charme. À noter que seul du chant clair masculin et féminin y est présent. Ce qui pourrait séduire les personnes qui n’apprécient pas les voix gutturales.
La dernière piste est une longue balade qui reprend les recettes de la piste d’introduction. Du pur sucre donc. Mon seul regret est qu’il n’y ait qu’une version numérique. Il y a un livret au format PDF qui est assez joli et qui mériterait une version papier.
Pourquoi j’achète de moins en moins des albums uniquement numérique ? Pour deux raisons :
J’ai besoin de graver par la suite un CD-R et de m’imprimer la jaquette. Donc des menus frais supplémentaires.
Je suis un vieux con qui aime l’objet CD, avec son boitier cristal ou son digipack.
Mais vu la qualité de l’album, je n’allais pas bouder mon plaisir. Simple question : À quand la suite ?