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FredericBezies

source: FredericBezies

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Où est passé l’an 2000 de l’enfance des gosses des années 1970 ?

jeudi 5 décembre 2019 à 11:22

Je suis né au milieu des années 1970, près de deux ans après la fin des missions lunaire Apollo. À l’époque, j’ai été bercé par des séries comme Space 1999 plus connu en France sous le nom de Cosmos 1999.

J’ai été aussi bercé par des séries comme Uchūkaizoku Kyaputen Hārokku alias Albator 78, Uchū Kara No Messeji : Ginga taisen alias San Ku Kai ou un peu plus tard par Uchū Keiji Gavan alias X-OR.

Un peu plus tard, j’ai connu au début de mon adolescence la diffusion partielle de Buck Rogers in the 25th Century. Un de mes films culte « Blade Runner » est aussi sorti quand j’étais à l’école primaire, avec son ambiance plus que trahie par sa suite moisie.

Dans toutes les séries que j’ai cité, que ce soit des animés ou en images réelles, on avait des voitures volantes, on se déplaçait sur des distances incroyables.

J’ai aussi été biberonné par Temps-X animé par les frères Igor et Grishka – j’ai le menton surdimensionné – Bogdanoff. On ne rêvait pas de se déplacer en trotinette classique ou électrique, plutôt en vaisseau spatial… Quelle dégringolade en terme de véhicule.

J’ai pris l’exemple des moyens de déplacement, mais c’est vrai dans tous les domaines. Qui aurait penser en 1970 que le chauffage au bois reviendrait à la mode ? Pas grand monde, je pense.

On imaginait pour l’an 2000 des ordinateurs « intelligents » qui seraient pilotés à la voix… Près de 20 ans plus tard, le clavier physique ou virtuel est toujours le moyen prévilégié de communiquer avec des ordinateurs toujours aussi bêtes que leurs transistors.

J’ai l’impression d’avoir été trahi sur le plan de l’avenir que l’on nous avait promis… Mais c’est bien connu, les promesses n’engagent que les personnes qui y croient après tout !

Pamac 9.2.0, une évolution en douceur pour ce gestionnaire de logiciels graphiques pour la grande famille Archlinuxienne.

dimanche 1 décembre 2019 à 16:48

Il y a des outils qui sont sensibles à mettre à jour, un gestionnaire de logiciels en fait partie. Dans la famille Archlinuxienne dans son acception la plus large, Pamac est devenu un outil reconnu. Je maintiens depuis depuis septembre 2017 (soit un peu plus de deux ans au moment où je rédige ce billet) sa version de développement sur AUR.

En septembre 2017, c’était la version 5.1.1… Comme le temps passe vite 🙂

Depuis, on en est arrivé à la neuvième génération, et la version 9.2.0 est disponible en release candidate depuis le 30 novembre 2019.

Quand on arrive à la neuvième génération majeure d’un outil, on est plus dans l’évolution que dans les révolutions constantes. On est plus dans le polissage et la finition que les grands chamboulements.

Pour montrer un aperçu de cet outil qui fonctionne nativement sous Wayland sans avoir besoin de faire des contorsions techniques – coucou Synaptic ! – j’ai installé une EndeavourOS en mode installation réseau (oui, étant dans le secret des Dieux, j’ai accès à des versions avancées de l’installateut) avec Gnome. J’ai ensuite « archlinuxisé » l’installation (ce qui m’a demandé 3 minutes de travail), en finissant par rajouter une version 9.2.0rc de Pamac.

Comme vous avez pu le voir, lla seule grosse différence visible dans l’interface graphique, c’est le rajout d’un onglet « avancé » avec un avertissement qui claque et une option dont je ne suis pas vraiment un grand amateur. À part cela, l’outil évolue en douceur, et ce n’est pas plus mal.

Si d’autres développeurs pouvaient faire de même et se concentrer sur l’applicatif pour l’utilisateur au lieu de pondre une énième distribution qui ne fera que flatter leur ego surdimensionné, le monde libre tournerait enfin rond…

Sans rancune, j’espère ? 🙂

Quand EndeavourOS montre sa vraie nature, ça peut faire mal.

samedi 30 novembre 2019 à 14:54

Depuis que j’ai mis de côté les articles de tests de distributions – qui finissent par toutes se ressembler – et que je me suis réorienté vers tout ce qui est logiciel de plus haut niveau, j’ai senti un certain soulagement.

En septembre 2019, j’écrivais un article au titre évocateur : « EndeavourOS, un outil bien pratique pour les archlinuxien(ne)s ne voulant plus se prendre la tête. »

Mi-novembre 2019, un article avait été posté sur le site d’EndeavourOS s’excusant de devoir annuler la publication prévue pour le mois de novembre, le travail n’étant pas terminé, spécialement en ce qui concerne la partie installation en ligne. Étant « dans le secret des Dieux » (en tant que modérateur) je peux confirmer que l’installation en réseau, ce n’était pas encore tout à fait ça.

Durant la deuxième quinzaine d’octobre 2019, pacman 5.2 a été rendu disponible, cassant certains outils, dont Kalu qui était utilisé par EndeavourOS, comme je l’ai précisé dans un article du 23 octobre 2019. La loi de Murphy s’exprimant à fond, l’ISO qui devait sortir en novembre 2019 ne contenait plus Kalu, remplacé par un outil maison, eos-update-notifier.

C’est en aidant quelqu’un sur le forum d’EndeavourOS que j’ai eu l’idée d’enregistrer une petite vidéo qui aura une durée de vie qui sera limitée, mais qui pourra dépanner pas mal de personnes.

Vous avez pu le voir, il a fallu passer par la ligne de commande. Pas énormément, mais le strict minimum. C’est pour cela que je répète ceci : si vous aimez les principes du monde Archlinux mais que la ligne de commande vous fait peur, Manjaro sera la solution la mieux adaptée.

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 30 novembre 2019 à 10:06

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Désolé pour le manque d’articles en ce moment, j’ai d’autres choses pour occuper mon temps libre, comme essayer d’équiper mon nouveau logement 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui !

Bon week-end 🙂

Ah, les grandes joies du déménagement ;)

dimanche 24 novembre 2019 à 09:59

Dans ma vie informatique, j’utilise des distributions GNU/Linux qui bougent, que ce soit Archlinux sur mon ordinateur fixe ou Manjaro Linux basée sur une saveur dont il faut taire le nom dans le monde linuxien francophone sous peine de lancer une énième guerre sainte 🙂

Mais la vraie vie peut être sujette à de tels mouvements, comme ce fut le cas très récemment pour moi. J’ai après plus de 45 ans quitté la région qui m’a vu naître. Je tairai le temps qu’il faudra l’endroit où je viens d’arriver. Il y a une règle de base concernant l’internet : si tu ne veux pas qu’une information soit connue, laisse-la hors ligne !

Tout ce que je peux dire ? Je suis resté en pays civilisé, c’est à dire un endroit où une viennoiserie constituée de pâte feuilletée et de deux barres de chocolat s’appelle chocolatine !

Bref, cela vous donne une vague idée de l’endroit où je vais désormais vivre. Évidemment, je connais les joies inhérentes à un déménagement : devoir prendre de nouveaux points de repère, me fondre dans la masse comme si j’étais un natif de la ville qui m’accueille. M’inscrire sur les listes électorales, vivre dans les cartons le temps que je puisse finir de meubler l’appartement que je loue.

Me fabriquer un nouveau tissu social, ce qui va me prendre pas mal de temps. En bref, commencer une nouvelle vie. C’est pour cela que j’ai été assez silencieux durant la semaine qui vient de s’écouler. J’avais largement de quoi m’occuper dans le monde réel sans m’occuper des dernières tribulations de la youtubosphère linuxienne francophone – que je suis foutrement heureux d’avoir quitté – ou encore les guerres intestines libristes qui me font désormais éclater la vessie à force de rire par rapport à la déconnexion au monde des utilisateurs de base.

Je dois dire qu’être dans une ville où personne ne me connait, c’est un plaisir de fin gourmet. Ne plus être sollicité par des connaissances pour déverminer leur OS contaminé par l’installation de logiciels à la provenance douteuse, mais quel pied !

Sur ce, je vous laisse. Je vais me promener dans ma ville d’adoption toute la journée pour m’y repérer plus facilement. Bonne journée !