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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 77 : 1985 à 1990, les premiers MS-Windows…

samedi 22 avril 2017 à 21:33

Si MS-Windows est devenu plus ou moins incontournable à partir de MS-Windows 3.1, le chemin qui y a mené n’a pas été des plus roses. Heureusement pour Microsoft, MS-DOS et les logiciels développés pour lui seront une vache-à-lait bien généreuse…

Après que Microsoft ait pris possession du QDOS (Quick and Dirty OS) développé par Seattle Computer Products pour le renommer MS-DOS 1.0 et le vendre à IBM pour son premier IBM PC en 1981, les interfaces graphiques utilisateurs commencèrent à pointer le bout de leur museau.

Sur QDOS et le premier IBM PC, je vous renvoie à cette vidéo de la série « Dis Tonton Fred ».

Bref, quand en 1983, les premières interfaces graphiques commencent à arriver et Microsoft a la trouille de sa vie. La conséquence sera la sortie en 1985 de MS-Windows 1.0. Il est très limité, car Microsoft est tenu par des accords avec Apple. Pas de fenêtres que l’on peut déplacer, modifier ou encore réduire. Quant au support des souris, le format PS/2 des claviers et des souris devenu un standard par la suite, et qui est la norme pour les logiciels d’émulation, mais c’est une autre histoire. Il faut dire aussi que le PS/2 est sorti à la fin de vie de MS-Windows 1.0x en 1987.

MS-Windows 2.0 sort en 1987. Largement amélioré, ne serait-ce que par la présence de fenêtres modifiables et déplaçables – ce qui valut une gueulante d’Apple à Microsoft – mais on est encore dans quelque chose de très rudidementaire.

On est vraiment dans une surcouche simpliste de MS-DOS. La sortie d’une génération 2.11 supportant à la fois les processeurs 80286 et 80386 d’Intel ne changera pas grand chose à la donne.

MS-Windows 3.0 sort en 1990, rapidement suivi par une révision 3.0a. Et ici, on est dans une interface largement plus léchée, et qui devient enfin utilisable. Même si l’interface est moins colorée que celle de MS-Windows 3.1x et que le son répond aux abonnés absents, mais on a déjà les prémisses de l’interface qui sera celle des utilisateurs jusqu’en 1995.

J’ai donc fait une vidéo pour montrer l’évolution des premiers MS-Windows.

Y a pas à dire, c’était pas gagné d’avance 🙂

On est trolldi ? Parlons de la Devuan GNU+Linux 1.0rc ;)

vendredi 21 avril 2017 à 10:41

Oui, pour changer des concetés politiciennes qui me feront voter – ou m’auront fait – blanc ou nul pour la première fois de ma vie de votant en 25 ans (j’ai eu le droit de vote en 1992), parlons du fork idéologico-technique de la Debian GNU/Linux Jessie qui – au 21 avril 2017 – approche de la fin de sa première partie de son existence avec la sortie de la Debian GNU/Linux Stretch pour août ou septembre 2017.

Depuis l’annonce du fork devenu Devuan en novembre 2014, déjà deux ans et demi, l’équipe qui a forké – principalement et uniquement ? – à cause de systemd en proposant au nom de la liberté d’initialisation sysVinit (et pas OpenRC ou runit ?) nous avons eu droit à une série de versions alpha, une ou deux versions bêta dont j’avais parlé en novembre 2016, en perdant au passage un dixième à chaque oeil à cause de la couleur du gestionnaire de connexion proposé par défaut 🙁

La Devuan GNU+Linux version 1.0rc (basée sur la Debian GNU/Linux Jessie sortie à l’origine le 26 avril 2015 et mise à jour entre temps) est enfin disponible sur les dépots de téléchargements depuis le 13 avril 2017.

J’ai donc fait chauffé mon wget pour récupérer une ISO en 64 bits depuis un miroir, histoire de ne pas surcharger les serveurs du projet. À noter qu’il y a une image ISO spécifique pour l’installation en UEFI, que je n’ai pas récupéré.

fred@fredo-arch ~/Téléchargements/ISO à tester % wget -c http://mirror.leaseweb.com/devuan/devuan_jessie_rc/desktop-live/devuan_jessie_1.0.0-RC_amd64-live.iso
–2017-04-21 05:14:20– http://mirror.leaseweb.com/devuan/devuan_jessie_rc/desktop-live/devuan_jessie_1.0.0-RC_amd64-live.iso
Résolution de mirror.leaseweb.com… 2a00:c98:2030:a034::21, 37.58.58.140
Connexion à mirror.leaseweb.com|2a00:c98:2030:a034::21|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 842006528 (803M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « devuan_jessie_1.0.0-RC_amd64-live.iso »

devuan_jessie_1.0.0 100%[===================>] 803,00M 3,60MB/s ds 3m 46s

2017-04-21 05:18:07 (3,55 MB/s) — « devuan_jessie_1.0.0-RC_amd64-live.iso » sauvegardé [842006528/842006528]

Oui, j’ai fait récupérer l’ISO à 5 heures du matin. Parfois, on souffre de problèmes de sommeil 🙁

J’ai ensuite fait chauffer mon ami VirtualBox pour voir ce que cette release candidate de la Devuan GNU+Linux 1.0 a dans le ventre.

On se retrouve dans un environnement Xfce très légèrement retouché, tout en nuance de gris. J’ai changé le clavier pour le faire passer en Azerty et j’ai lancé l’installateur.

L’installateur est basé sur celui de la Refrecta Linux, une distribution basée sur la… Devuan GNU+Linux 🙂

J’ai ensuite choisi l’installation experte, étant la seule à me proposer une partition /home séparée et pour avoir un contrôle maximal par la suite.

Les options d’installation :

Avec Gparted, j’ai créé une partition root de 20 Go, mis 2 Go de swap et donné le reste à la partition /home.

Ayant choisi l’installation en mode expert, après le partitionnement – et avoir relancé l’installateur pour faire prendre en compte le swap dans le choix des partitions, j’ai eu droit au choix de l’emplacement du gestionnaire de démarrage.

Ensuite, ce fut au tour de la localisation (avec la traduction à générer), du fuseau horaire en deux étapes, ce qui m’a fait aussi changer l’heure de la machine virtuelle en la corrigeant 🙂

Le fuseau horaire :

La traduction à appliquer :

Le processus d’installation s’est ensuite lancé.

En une dizaine de minutes, tout était copié sur le disque dur virtuel cible. On arrive à la création du compte utilisateur. J’ai activé tout ce qui concerne sudo pour l’utilisateur primaire.

Ensuite, on rentre les mots de passe pour root et pour l’utilisateur créé. On peut enfin redémarrer, l’installation étant terminée.

Au démarrage suivant, le système est en… anglais, même si la locale est bien fr_FR.UTF-8. J’ignore si c’est un bug de l’installateur ou de la machine virtuelle, mais c’est assez… ennuyeux !

Pour tenter de contourner ce bug, je suis passé par Synaptic et j’ai rajouté les méta-paquets task-french et task-french-desktop. En vain, le système est resté en anglais 🙁

Je suis alors passé par la page concernant les problèmes de localisation sous Debian et j’ai trafiqué le fichier /etc/default/locale pour avoir le système presque entièrement en français 🙁

J’ai donc ensuite lancé mon enregistreur de vidéo pour montrer la Devuan GNU+Linux 1.0 rc en action.

Il y a plusieurs points qui me font tiquer :

  1. Le projet a mis trop longtemps pour sortir sa version 1.0rc. La Debian GNU/Linux Stretch va sûrement sortir d’ici fin août/début septembre 2017. Donc, sortir une version qui ne sera la stable « récente » que pour quelques semaines, voire quelques mois, ouille !
  2. Vu l’âge avancé des logiciels, il est quasiment indispensable de passer par les backports pour utiliser du matériel un peu trop récent, comme mon imprimante HP Deskjet 2130 sortie fin 2015.
  3. L’installateur graphique ne propose qu’une installation en anglais au final, ce qui oblige à bidouiller pour avoir sa traduction complète et fonctionnelle.

Une nouvelle fois, et modulo le fait que les couleurs soient enfin moins arrache-rétines, je finis avec un « tout ça pour ça ? » En dehors des personnes qui rejettent systemd pour des raisons idéologiques et/ou techniques tout en restant dans le monde Debian GNU/Linux, cela peut devenir la distribution de leurs rêves.

Pour les personnes voulant du Debian GNU/Linux sans se prendre la tête, autant rester avec la maison mère 🙂

Confession d’un amateur de musique, épisode 11 : ma découverte du trip-hop avec Portishead.

jeudi 20 avril 2017 à 10:09

Il y a un genre musical que j’aime écouter de temps en temps, quand j’ai envie de me changer les idées, c’est le trip-hop. Je suis assez sélectif dans ce genre musical, et je dois avouer que mon « dépucelage » musical dans ce domaine a été fait par le groupe le moins stakhanoviste du domaine, Portishead.

Comme pour Dead Can Dance (qui a inauguré cette série de billets en juillet 2016), je dois la découverte de ce genre musical à une amie et future collègue en 2008.

Je connaissais vaguement le titre le plus célèbre du premier album du groupe de Bristol, « Glory Box » dont ma version préférée est celle du live à New York :

Dès que je suis plongé dans le premier album, je n’ai rien trouvé à jeter, que ce soit « Sour Times », « Roads », « Mysterons » ou encore « Wandering Star ».

Je me suis alors jeté sur le deuxième album que j’ai dévoré, même si je l’apprécie moins que le premier. Pour « Third », je l’ai acheté par respect du groupe. C’est à mes oreilles le plus faible des trois.

Par la suite, j’ai continué à suivre le trip-hop avec des groupe comme KesakoO et Screenatorium (dont j’ai parlé au moins pour KesakoO en octobre 2013) avec leur duo sur l’EP « Noctis » ou plus récemment le très bon Missine+Tripstoic & 2 Ghosts From The Orchestra et leur album éponyme.

Ce serait dommage d’oublier des pépites comme le premier album des « Jade Analogic », le second m’ayant franchement déçu. Peut-être est-ce lié au fait que je suis un peu trop fine gueule dans ce domaine ?

Pour finir cet article, un extrait du premier album des Missine+Tripstoic & 2 Ghosts From The Orchestra :

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 15 avril 2017 à 19:18

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ 🙂

Il sera particulièrement court, vu qu’il fait beau… 😀

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ? Pas grand chose, désolé.

Bonne fin de week-end !

Rotters Damn : le premier album est enfin disponible.

vendredi 14 avril 2017 à 16:00

Les Rotters Damn, c’est un groupe de folk-rock originaire de Mayenne dont j’avais parlé du deuxième EP, « Objections » en juillet 2015. Dommage que les liens de l’article soient cassés. Mais c’est la vie 🙂

Étant abonné aux nouveautés du groupe via Bandcamp, j’ai appris en ce 14 avril la sortie de leur premier album, « But my friend you know that I think I love you ». Oui, ça fait un titre assez long 🙂

Note : Je tiens à préciser en introduction qu’au moment où je rédige cet article, le 14 avril 2017, je n’ai pas encore acheté l’album en question. Mais il est dans ma liste de souhaits, ce qui est bon signe pour la suite 🙂

On retrouve la voix du chanteur qui fait penser à celle de Tom Waits tout en restant dans le registre humain. On retrouve cette folk rock progressive qui m’avait accroché l’oreille avec leur précédent EP. Cependant, les pistes sont plus courtes, car on a droit à 8 pistes pour une trentaine de minutes.

On est dans des titres puissants dès le départ. J’avoue que si je devais juger l’album sur la pochette, j’aurai passé mon chemin.

La première piste « Horses » est puissante, lourde. On peut lui rajouter des pistes comme « Night & Day », « Calexicoco » (menée au pas de charge), « Peaks & Valleys »

On a droit à des ballades folk-rock plus légères comme « Dig », « We won’t Fall » (même si celle-ci finit crescendo), « Down The Line » (qui est aussi à la moitié en anglais et moitié en français), qui contraste et apporte un peu de variété à l’album.

L’album se conclue sur la ballade multi-vocale « But My Friend ».

Comme je l’ai précisé en introduction de l’article, il va falloir que je caresse ma carte bleue dans le sens du poil de la puce, car c’est vraiment un album qui va se retrouver dans ma collection.