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FredericBezies

source: FredericBezies

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Fedora Linux 18, plus c’est long, plus c’est bon ? ;)

samedi 29 décembre 2012 à 17:07

La Fedora Linux 18, la Duke4Ever de la série – uniquement 2 mois de retard sur la feuille de route initialement prévue – sortira le 8 janvier prochain.

Pour avoir une idée de la version finale, sans passer par une version béta que j’aurais mis à jour, je suis allé sur la page des « Nightly live composes » qui permet de récupérer les dernières préversions de la future Fedora Linux 18 en ISO installable.

J’ai récupéré la dernière ISO en date, en version « desktop » et 64 bits, la 20121225.12 au moment où je rédige cet article.

Elle pèse environ 960 Mo, ce qui est une rupture avec la sacro-sainte taille des 700 Mo. L’image est hybride, et peut être copiée sur une clé USB avec un simple dd en ligne de commande. Et pourquoi une telle taille ? L’intégration par défaut d’un certain LibreOffice doit y être pour quelque chose ;)

J’ai ensuite créé une machine virtuelle VirtualBox pour tester l’ensemble.

Le nouvel Anaconda – responsable en grande partie du retard de cette version – est un peu déroutant, mais il permet d’avoir un contrôle poussé de l’installation. J’ai effectué mon propre partitionnement, car une partition / de 50 Go, c’est un peu beaucoup, je l’ai donc réduite à 20, et envoyé la place récupérée dans la partition /home.

L’installation des logiciels est ensuite très rapide, cela demande 3 grosses minutes, puis, on redémarre pour la configuration finale de la distribution, en rajoutant le compte utilisateur. Et attention, le clavier est en anglais à cette étape… Faut faire gaffe pour le mot de passe qu’on utilise…

A noter qu’au premier démarrage, le système est en anglais. Il suffit d’aller sur le nom de l’utilisateur, system settings, Region & Languages pour modifier le problème, et un petit redémarrage. Surement un bug de cette préversion.

A noter que l’outil de gestion des comptes en ligne est plus complet que celle de la version originale de Gnome.

Pour avoir une Fedora Linux au maximum à jour, via l’outil d’ajout suppression de programmes, j’ai activé les dépots « testing ».

Et j’ai effectué une mise à jour en ligne de commande. L’utilisation des paquets dits « delta » et de la récupération de plusieurs paquets en parallèle, cela est très pratique et doit diviser par deux ou trois le temps nécessaire à la mise à jour.

J’ai ensuite rajouté le dépot RPM Fusion, et j’ai rajouté VideoLan et les greffons gstreamer nécessaire à la lecture des médias au format non-libre, du genre… mp3 ! En ligne de commande : sudo yum install gstreamer-plugins-bad-nonfree gstreamer-plugins-bad gstreamer-plugins-ugly

L’installation du greffon flash – car il faut rester pragmatique et réaliste, il pourrira la vie des utilisateurs durant de nombreuses années – j’ai utilisé le wiki du site Fedora-Fr.

Et j’ai fait une petite vidéo pour montrer la Fedora Linux 18 en action.

Pour l’installation des logiciels, la lenteur est due à certains miroirs qui ne sont pas 100% à jour. Et surtout cette enflure de PackageKit qui mange des ressources pour rien. Une telle lenteur que j’ai préféré passer par la ligne de commande. L’outil d’ajout / suppression de programmes est une horreur. Les problèmes de lenteurs seront surement corriger avec la sortie de la version finale dans une grosse dizaine de jours.

Et dire que je déteste PackageKit est un bas mot. Moderniser l’outil d’ajout/suppression de programme ne serait pas un mal, car sans la ligne de commande, la Fedora Linux est moins pratique, sauf à poirauter trois heures pour installer le moindre logiciel.

Malgré les retards à répétition de cette version de la Fedora Linux – la 19 devant sortir en mai prochain – ce sera une bonne version. Plus une version de transition, ne serait-ce qu’au niveau de l’installateur Anaconda qui a été revampé pour être modernisé.

Je me demande si je ne vais pas mettre cette version sur mon PC portable en duo avec la Archlinux sur mon fixe. Si j’en arrive à me poser la question, c’est que la distribution est vraiment très bonne, mis à part cet – mettez votre série de jurons préférés ici – de PackageKit, c’est que du bonheur.

Le testament de Jon Lord : une sacrée claque.

vendredi 28 décembre 2012 à 16:21

Jon Lord, décéde en juillet 2012 était l’organiste d’origine et un des co-fondateurs d’un petit groupe de rock né en 1968, Deep Purple.

En 1969, au début de sa période faste « Mark II », le groupe enregistre un concert qui mélange musique classique et rock. C’est le « Concerto for Group and Orchestra« .

Au début des années 2010, Jon Lord a eu envie de revisiter ce concerto mythique, et en 2011, il recrute la crème des guitaristes : Joe Bonnamassa (que l’on entend dans le premier mouvement), Darin Vasiliev (deuxième mouvement) et un certain Steve Morse, guitariste actuel de Deep Purple (dans le dernier mouvement).

Sans oublier Bruce Dickinson, voix des Iron Maiden ou la sublime voix de Kasia Taska.

L’album en question s’appellant : « Jon Lord – Concerto For Group and Orchestra. »

Et quand on se le met sur la platine, on sent le travail qui a été fait pour dépoussiérer l’original qui était déjà d’excellente facture.

Les 46 minutes du Concerto passe sans qu’on s’en rende compte, car c’est un pur régal pour les oreilles.

Si vous ne connaissez pas ce Concerto, vous ne pouvez que vous régaler, et voir à quel point la musique classique peut se marier avec le rock de haute facture !

Je remercie au passage mon ami portraitiste et caricaturiste qui est aussi un fou de musique pour m’approvisionner toujours en album de qualité ;)

En vrac’ rapide et libre de la Trève des Confiseurs.

mercredi 26 décembre 2012 à 17:23

Après l’orgie culinaire du 24 au soir, et avant de préparer celle du 31 au soir, profitons de la trève de Confiseurs.

C’est tout pour aujourd’hui, je vous quitte, j’ai « Reverie/Harlequin Forest » d’Opeth qui m’appelle :D

Forks : quand le classique se mélange à la musique d’ambiance.

lundi 24 décembre 2012 à 12:00

Ce qui est bien avec la musique classique, c’est qu’elle se marie avec presque tous les genres musicaux. Et quand elle se marie avec la musique dite d’ambiance, cela donne un bijou comme Forks, le projet de Jamie Ball.

Je suis tombé dessus en fouillant les albums fraichement sortis sur Bandcamp, et dès la première piste, « First Beach », j’ai été emporté. Ce mélange entre mélodie classique et ambient m’a agrippé l’oreille.

Dès le deuxième morceau, « La Push », je me suis dit que l’album valait vraiment le détour.

Le troisième titre m’a fait craqué, et j’ai commandé le paquet en version deluxe qui porte bien son nom : l’album en format CD dans un boitier DVD mince, 3 cartes postales, 3 marques-pages. Et surtout, si vous voulez la version « deluxe », il n’y en a que 50… Autant dire qu’il risque de très vite partir.

Le quatrième titre est un peu plus inspiré jazz, et le dernier titre nous replonge dans cette ambiance orchestrale qui baigne l’ensemble de l’album. C’est un pur bonheur que d’écouter cet album.

C’est mon dernier coup de coeur de l’année 2012 – je sais, il reste une semaine – et je sens que l’album va tourner en boucle sur ma mini-chaine hifi !

Allez, c’est trop bon, je retourne l’écouter !

CinnArch 2012.12.21 : cadeau de Noël pour les fans de Cinnamon ?

lundi 24 décembre 2012 à 11:09

Alors que la très bonne Manjaro Linux sort en version 0.8.3, j’avais envie de parler d’un autre projet dérivée d’Archlinux, la Cinnarch. J’avais déjà parler de sa version « alpha » en août dernier.

Contrairement à la Manjaro Linux qui a pris un « instantané » des dépots ArchLinux, et les fusionnent à intervalle régulier, CinnArch a fait un autre choix : prendre une ArchLinux « pure » et lui rajouter les dépots nécessaires à l’installation de l’environnement Cinnamon.

La sortie de la version 2012.12.21 (oui, le jour du bug du calendrier Maya) est l’occasion révée. Et coté logiciel, c’est assez frais : Noyau Linux 3.6.10, Xorg 1.13.1, Gnome 3.6.2, Cinnamon 1.6.7. A noter la présence de l’outil PacmanXG pour gérer en graphique les logiciels installés.

Après avoir récupéré l’ISO 64 bits via la page du site officiel, j’ai créé la machine virtuelle habituelle VirtualBox.

Une fois la langue choisie, on démarre. L’os démarré, un écran d’accueil apparait, bien que l’option de l’installation graphique soit indisponible. L’installateur semi-graphique est apparamment celui de l’ISO archboot, légèrement revampée.

L’installation se faisant via le réseau, on peut demander à l’installateur de récupérer les paquets auprès du miroir le plus rapide.

La gestion finale se résume à gérer quelques options. Dommage que cela soit toujours en anglais, mais utiliser l’outil informatique sans avoir un minimum d’anglais…

L’installation terminée, on redémarre. A la première connexion, CinnArch nous propose de mettre à jour les noms des répertoires spéciaux. Et ensuite, en utilisant l’outil LibreOffice Installer, on peut installer LibreOffice en quelques secondes.

Même si l’outil est en anglais, il est tellement simple que son utilisation est nasodigitale ;)

J’ai ensuite fait une vidéo pour montrer l’ensemble en action.

A l’utilisation, l’ensemble est très, très agréable. Ayant modifié la présentation de base, j’ai un peu galéré pour modifier le coin actif. Mis à part cela, l’outil PacmanXG est assez sympathique, même si en bon vieux linuxien, je préfère les outils en ligne de commande.

Les rares points négatifs :

  1. L’interface à la MacOS-X au départ
  2. PacmanXG qui est bien, mais pas assez intuitif
  3. Le thème d’icone Faenza : y en a marre !!!!

J’avoue que c’est une très bonne distribution pour les fans de Cinnamon. Elle fonctionne très bien, donc, à vous de voir. L’évolution de la distribution en l’espace de quelques mois est purement et simplement incroyable :)