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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Windfall » de Frontiers : une longue balade psychédélique dans les années 1970.

mercredi 5 août 2015 à 20:14

J’ai découvert cet album il y a quelques semaines de cela. Je l’ai écouté plusieurs fois, et à chaque écoute, je me suis dit : « Cette fois ci, tu l’achètes. »

Mais il y a eu des contretemps, et après une demi-douzaine de tentative, j’y suis parvenu.

Après une première piste qui fait penser à une longue respiration en musique, on est projeté dans un monde de musique douces, planantes, mélange de cordes, de percussion. Si on ferme les yeux et qu’on écoute la mélodie, on se croirait projeté dans le début des années 1970, à l’époque où les Pink Floyd préparait l’album « Atom Heart Mother ».

Cependant, on est loin des longs titres de plus de 7 minutes. Les pistes sont relativement courtes, mais s’enchainent les unes avec les autres comme s’il n’y avait qu’un long morceau en réalité. Une seule piste de 26 minutes !

Il faut attendre la quatrième piste pour entendre les premières paroles de l’album, avec une rythmique un peu inspirée trip-hop. Avec la piste « Running on Steam », cela reprend un principe que j’ai pu constaté dans le post-rock : l’utilisation de textes parlés enrobés dans la mélodie. C’est aussi la première piste où on trouve des chants.

« Silver Cloud » reprend la tradition du reste de l’album : de l’instrumental pur et dure. Avec une tendance psychédélique pour ne pas dire « floydienne ».

L’avant-dernière piste éponyme est typique du space rock des années 1968-1970. De l’instrumental planant, avec une guitare acoustique aérienne. C’est la deuxième piste de l’album où il y a des chants.

L’ultime piste conclut l’album comme si on se réveillait d’un long rêve musical. C’est un album planant et ça fait vraiment du bien !

Vieux geek, épisode 35 : mon premier baladeur numérique, l’iPod shuffle première génération.

mardi 4 août 2015 à 13:44

Dans le livre que j’ai rédigé à la demande et en collaboration avec les éditions Larousse, dans la catégorie « En avant la musique ! », en page 28, je parle du baladeur à cassettes, et un peu plus loin, je parle du premier (?) baladeur numérique, le Rio PMP300.

Cependant, mon premier baladeur numérique, je l’ai eu sur le tard. C’était le premier iPod Shuffle. Sorti début 2005, il était assez spécial. Du moins dans sa présentation.

Sur la page wikipedia francophone dédiée à l’iPod shuffle, il y a une photo qui montre le shuffle première génération de face et de dos. Il ressemble à un paquet de chewing gum, non ?

IPod shuffle 1G.png
« IPod shuffle 1G » par Matthieu Riegler, Wikimedia Commons. Sous licence CC BY 3.0 via Wikimedia Commons.

Outre le fait qu’il n’y avait aucun affichage, il avait un mode « aléatoire » pour mélanger les pistes. Cependant sa capacité relativement faible (512 Mo ou 1 Go) ne permettait de mettre au mieux que 250 fichiers musicaux. Ma musicothèque actuelle frôle les 7000 entrées, répartie en 650 albums environ. Autant dire que le pauvre iPod shuffle aurait été un brin dépassé :)

Cela permettait d’introduire un peu d’aléas dans la lecture des albums qu’on avait précieusement entassé dans sa musicothèque, géré par iTunes. C’était un petit baladeur qui ne payait pas de mine, mais qui était relativement simple à l’utilisation. Surtout en comparaison des autres modèles de l’époque.

Suite au décès prématuré du iPod shuffle en mai 2006, j’ai utilisé des baladeurs d’entrée de gamme durant près de 4 ans environ, avant de m’équiper début 2011 d’un baladeur numérique d’une grande capacité pour l’époque, le Samsung YP-Q3.

Je ne l’ai mis à la retraite qu’avec l’achat de mon premier téléphone Wiko, en 2013. Je l’ai allumé pour rédiger ce petit billet, et il fonctionne toujours aussi bien. Il est vrai qu’avec l’arrivée des forfaits téléphoniques illimités et une grande quantité de données mensuelles, les baladeurs numériques sont un peu inutiles de nos jours, remplacé par des outils comme Google Music… Dommage :(

En vrac’ rapide et dominical.

dimanche 2 août 2015 à 15:36

En ce chaud dimanche de début août 2015, un petit article en vrac’. Comme d’habitude, commençons par le panier de crabes informatique, le logiciel libre.

Passons à la partie culturelle du billet.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

L’Arquetype CRT ou comment la Manjaro Linux devient pour de bon une base pour les dérivées.

dimanche 2 août 2015 à 12:30

Il y a dans les distributions GNU/Linux historiques (celles nées entre 1992 et 2002) une qu’on peut aisément qualifier de grand-mère. C’est la Debian GNU/Linux. Sa fille la plus connue Ubuntu a servi de base à une tripotée de dérivées, dont la plus célèbre est la LinuxMint.

Il y a désormais une autre distribution qui peut s’énorgueillir de ce titre, c’est la Archlinux. Elle a une fille célèbre, la Manjaro Linux. Il y a aussi des distributions de niche comme la BBQLinux, la ArchBang, la Bridge Linux, ou des enrobages à la Antergos ou encore la evo/lution. J’ai dû en oublier une ou deux au passage, toutes mes excuses.

Cependant, la Manjaro Linux est elle aussi la base d’au moins deux distributions dérivées. La première, c’est la version rolling release de la NetRunner – un clone de la Kubuntu sur le principe – qui n’a pas été mise à jour depuis fin 2014. La deuxième, c’est la version dite CRT de l’Arquetype Linux. J’ai déjà parlé de cette distribution basée sur la Fedora Linux en février 2015 dans un article assez cinglant.

Faisant un tour des distributions dont j’ai parlé depuis début 2015, j’ai pu lire que l’équipe cédait à la mode de la distribution en rolling release. On peut télécharger la Arquetype CRT en proposant une Manjaro Linux 0.8.13 avec Plasma 5.3.1.

Par curiosité, j’ai récupéré l’image ISO pour voir ce que propose cette distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://arquetype.org/isos/Arquetype-CRT-kde-0.11.01-x86_64.iso
–2015-08-01 17:43:08– https://arquetype.org/isos/Arquetype-CRT-kde-0.11.01-x86_64.iso
Résolution de arquetype.org (arquetype.org)… 37.247.121.166
Connexion à arquetype.org (arquetype.org)|37.247.121.166|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2466250752 (2,3G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Arquetype-CRT-kde-0.11.01-x86_64.iso »

Arquetype-CRT-kde-0 100%[=====================>] 2,30G 3,57MB/s ds 12m 47s

2015-08-01 17:55:56 (3,06 MB/s) — « Arquetype-CRT-kde-0.11.01-x86_64.iso » sauvegardé [2466250752/2466250752]

J’ai utilisé VirtualBox 5.0 avec la machine virtuelle classique : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels.

L’installateur est Thus, donc c’est une Manjaro Linux de la branche 0.8, mais le noyau proposé, un 3.19 fait pencher vers une Manjaro Linux 0.8.13 « améliorée ».

Sans oublier que l’installateur n’a pas été complètement adapté. On peut lire au niveau du partitionnement du disque « Manjaro » en lieu et place d’Arquetype.

Il y a cependant un réglage mal fait, qui provoque un verrouillage de l’écran trop rapide. Ennuyeux quand l’installateur est en route. Surtout que cela m’a pourri la vie lors de l’installation primaire en vue de la rédaction de l’article. Installation que j’ai poubellisée au bout du cinquième verrouillage…

Octopi au premier démarrage nous annonce 345 mises à jour… Et quand on lance Octopi, on a droit à un message dans la section « actualités » comme quoi la distribution ne semble pas être compatible avec Octopi… Oups ! Le plus marrant ? C’est que l’image ISO est sortie le 5 juillet 2015. Une moyenne de 10 mises à jour en quotidien… Rolling release poweeeeeeeer !!!!!

Sans oublier le clavier défini en agencement qwerty espagnol au lieu d’azerty français… Je m’en suis aperçu quand j’ai ouvert une konsole pour effectuer les mises à jour en ligne de commande.

Pour les mises à jour pour limiter les problèmes techniques ? Dans une konsole :

sudo pacman-mirrors -g
yaourt -Syua

Côté nombre de paquets, le passage de Plasma 5.3.1 vers la version 5.3.2 n’est pas passé inaperçu. Un petit Go de téléchargement plus tard, les paquets sont installés, et on peut redémarrer sous la Arquetype CRT avec Plasma 5.3.2.

L’occasion de la capturer en vidéo… Et aussi de la comparer avec la Manjaro Linux KDE 0.8.13 installée en parallèle par pure curiosité intellectuelle.

Les mauvais points :

  1. Même si on demande le clavier français à l’installation, on se retrouve avec un clavier en espagnol.
  2. LibreOffice n’a pas la traduction récupérée à l’installation.
  3. Les icones ne sont pas très logiques. Désolé, mais une icone de dossier avec le mot corbeille dessus, c’est moins parlant qu’une icone qui représente une vraie corbeille.
  4. Le gestionnaire de paramètres Manjaro a disparu, ce qui est dommage si on a besoin de gérer le noyau ou encore les paquets linguistiques.
  5. L’utilisation du noyau 3.19 qui n’est plus supporté que par les équipes de Canonical car c’est le noyau des Ubuntu 15.04, donc supporté jusqu’en janvier 2016, contrairement au noyau 3.18 qui est un LTS et qui sera supporté jusqu’en janvier 2017, dixit kernel.org.
  6. On a l’impression de se retrouver avec une distribution GNU/Linux améliorée avec une logithèque telle qu’on sait que la moitié ne sera jamais utilisée.

Les bons points :

  1. Une logithèque un peu plus complète, parfois un peu trop, comme avec la présence de Dropbox ou encore VirtualBox, et parfois un brin « meilleure » : Clementine à la place de Cantata.
  2. Tout est prévu pour les services en ligne connus : Dropbox ou encore Steam.

J’avoue que l’intérêt de cette distribution me passe au dessus de la tête. Surtout qu’il y a une ISO officielle de la Manjaro Linux avec Plasma 5… Dixit les notes de publication de la Manjaro 0.8.13 :

New in KDE

With this new release of Plasma 5 providing a visually updated core desktop experience that is easy to use and familiar to the user.[…]Plasma 5.3 introduces a new major version of KDE’s workspace offering.

Est-ce besoin de traduire ? Même si on a des bases très limitées en anglais, on comprend que la Manjaro Linux 0.8.13 propose déjà Plasma 5.3, et qu’avec l’application des diverses séries de patchs hebdomadaires, on arrive à quelque chose d’aussi utilisable sinon plus que l’Arquetype CRT.

Je concluais le précédent article sur l’Arquetype ainsi :

Ne serait-il pas mieux d’installer une Fedora Linux 21 avec KDE, de rajouter les dépots RPMFusion pour avoir un ensemble plus utilisable au final ?

J’avoue que je me pose un peu la question… Le seul point positif, c’est que ce n’est pas une énième dérivée d’Ubuntu !

Je pourrais reprendre la même conclusion, en disant que ce n’est plus une énième dérivée d’Ubuntu, mais une dérivée de Manjaro Linux dont l’existence tient plus de l’opportunité et de la volonté de suivre la mode des rolling release qu’autre chose.

Après à vous de voir, mais c’est une distribution qu’on peut largement oublier. Autant préférer l’original, la Manjaro Linux KDE à cette copie. Quitte à rajouter à la main via Octopi les outils en fonction des besoins. Ce qui donnera un ensemble dont la pérénité sera meilleure.

Guide d’installation d’Archlinux, version d’août 2015.

samedi 1 août 2015 à 13:55

Voici la vingt-deuxième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de juillet 2015.

Côté environnements : Gnome 3.16.2, KDE SC 4.14.10, Plasma 5.3.2, Cinnamon 2.6.13, Xfce 4.12.0 et Mate Desktop 1.10.1. J’ai conservé KDE SC 4.14.x. J’ai hésité avant de le conserver, mais tant qu’il est maintenu en amont. Je pense cependant que pour septembre 2015, la section concernant KDE SC 4.14 sera enlevée.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !