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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Wintersongs » de Solventis : de la dark folk de haut vol.

jeudi 6 février 2020 à 12:54

L’oiseau bleu est parfois source de découvertes intéressantes. J’ai ainsi fait la connaissance d’un groupe toulousain de dark folk du nom de Solventis en jetant un oeil à un message du groupe de death metal mélodique Aephenamer. Outre le fait que cette fois j’espère pouvoir les voir en concert – après une occasion ratée lors de leur passage à Bordeaux en 2019 – il y a sur l’affiche l’annonce de la présence de Solventis.

J’ai effectué quelques recherches. Outre la classique page sur Facebook, il y a aussi une page bandcamp avec le premier EP du groupe sorti en août 2018.

Sur le plan technique, c’est un EP des plus classiques : 5 titres pour un peu plus de 17 minutes.

Après une courte piste d’introduction avec une voix qui me fait penser à celle de la chanteuse du duo « The Burning Leaves », on arrive dans une piste assez rapide pour de la folk et qui a de franches inspirations médiévales. « No Mercy From The Sun » trouverait sa place dans la bande originale d’un film de chevaliers 🙂

La troisième piste « Morning Star » désarçonne avec un rythme plus lent – du moins au départ – et surtout avec des paroles alternativement en français et en anglais.

L’avant-dernière piste « Night Creature » revient aux classiques de la folk. Du pur sucre. La dernière piste « Halfmoon » conclut ce court EP avec toujours cette ambiance médiévale. Franchement excellent quand on apprécie la musique d’inspiration médiévale.

Laissez donc trainer une oreille, ça ne coûte pas grand chose 🙂

Vieux Geek, épisode 174 : MacOS-X Panther, l’ultime version de MacOS-X uniquement pour PowerPC.

lundi 3 février 2020 à 18:24

J’ai utilisé MacOS-X entre 2004 et 2005. Oui, je l’avoue et je n’en ai pas honte. J’ai connu les premiers MacMini, ceux proposant un PowerPC G4 à 1,25 et 1,42 Ghz, avec 512 Mo de mémoire vive (ou était-ce 256 Mo ?), un disque d’une soixantaine de Go et un lecteur optique.

Le tout pour environ 650€. Il était fourni à l’origine avec MacOS-X Panther, alias MacOS-X 10.3. C’était la dernière version à être uniquement et officiellement disponible pour l’architecture PowerPC. La version compatible Intel de MacOS-X sera annoncé début 2005 par Steve Jobs avec un MacOS-X Tiger pur intel 🙂

C’est grâce à WinWorld que j’ai pu mettre la main sur les images ISO de MacOS-X Panther 10.3.0. Et c’est en suivant le wiki de Qemu que j’ai pu lancer une émulation presque complète – il ne manque que le son – de cette version de MacOS.

Voici donc quelques captures d’écran de l’installation :

Il ne manquait plus qu’à mettre à jour le MacOS-X qui a pris une bonne demi-heure à s’installer.

J’ai ensuite appliqué la mise à jour cumulative pour obtenir l’ultime version disponible de MacOS-X Panther, la 10.3.9 d’avril 2005.

Une des caractéristiques de cette version de MacOS-X outre le fait qu’elle soit uniquement PowerPC ? La présence pour la dernière fois d’Internet Explorer pour Mac ! Et oui, Microsoft avait proposé un Internet Explorer pour Mac… Mais le mieux est de le montrer en vidéo.

Vous avez pu voir que l’interface de MacOS-X Panther ressemble beaucoup à celle d’un MacOS-X de 2020, même si le Dock n’est pas en 3D ni aussi pimpant. Il y a sûrement d’autres subtiles différences ergonomique, mais dans l’ensemble, cette version vieille de 15 ans de MacOS-X n’est pas fondamentalement différente de son lointain descendant.

N’ayons pas peur des mots : il faut une rationalisation des distributions GNU/Linux « bureautiques ».

dimanche 2 février 2020 à 13:18

Je parle de celles qui ont pour cible « monsieur et madame tout le monde. »

Je sais déjà que certaines personnes vont jouer les « vierges effarouchées » en psalmodiant : « il faut du choix, il faut de la liberté ». À ces personnes je répondrai deux choses :

  1. « Trop de choix tue le choix », cf cette conférence de Barry Schwartz sur le paradoxe du choix.
  2. « Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom ! », citation attribuée à Manon Roland le jour de son exécution, le 8 novembre 1793 ou 18 brumaire an II.

Si on voulait arrêter la masturbation intellectuelle à chaque nouvelle publication d’un projet à destination bureautique, et rationaliser tout cela en ne prenant au maximum que 4 à 5 distributions GNU/Linux par famille ?

Cela donnerait quelque chose de ce style, par ordre alphabétique, en dehors de la distribution mère qui définit la famille en question :

Pour la famille Archlinux :

  1. Manjaro
  2. EndeavourOS
  3. Anarchy Linux en cas de défaillance de la EndeavourOS

Pour la famille Debian :

  1. Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Mate pour ne citer que les principales.
  2. Linux Mint
  3. Emmabuntüs DE (pour les vieilles machines)
  4. Q4os (pour les vieilles machines)

Est-ce que les Gentoo et distributions à base de code source peuvent être appliquées aux particuliers ? Idem pour la famille des Slackware ?

Pour la famille des RedHat :

  1. Fedora
  2. OpenSuSE

Oui, cela ne fait pas grand chose. En comptant les saveurs officielles d’Ubuntu, on arrive à quoi ? Une vingtaine de distributions ?

Je ne pense pas avoir oublié de distributions incontournables dans cette liste et qui apporte des fonctionnalités que leur disparition changerait la face de ce petit monde qu’est celui des distributions GNU/Linux.

Les premières distributions GNU/Linux remontent à 1992. Qu’est-ce qui n’a pas été inventé en presque 30 ans qui pourrait l’être ?

Je n’ai pas parlé des distributions 100% libres, car il n’y en a quasiment aucune qui tienne réellement le choc dans la réalité sans jongler au niveau du matériel à acheter.

Je sais que ces propos ne vont pas plaire, et je m’attends dans les commentaires à des réponses du genre : « oui, mais tu as oublié telle distribution » ou encore du « tu es un anti-insérez la distribution- primaire. »

Non, j’ai juste utilisé des distributions GNU/Linux depuis 1996 et au quotidien depuis 2006. C’est tout 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 1 février 2020 à 10:24

En vrac’ dominical pour commencer le mois de février 2020.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 34 : Les maitres de l’Univers.

vendredi 31 janvier 2020 à 18:48

Vous êtes un éditeur de jouet au début des années 1980 et vous voulez les vendre facilement votre dernière création ? Pourquoi ne pas faire un dessin animé ? C’est le raisonnement de Mattel avec « Les maitres de l’Univers ».

La gamme est sortie en 1981 et c’est un studio créé pour l’occasion, « Filmation » qui produira les 130 épisodes des deux saisons des « Maitres de l’Univers » entre 1983 et 1984.

Voici donc le générique français :

Et la version originale :

On est loin de la qualité d’une série comme « Ulysse 31 ». Les animations sont raides, les réutilisations de scènes fréquentes. On est plus dans la production à la chaine qu’autre chose. Faut bien vendre des jouets après tout, non ?

Cela n’empêcha pas la production d’une suite pour conquérir les fillettes de l’époque avec She Ra où l’héroïne est la soeur jumelle d’Adam / Musclor. Deux saisons et 93 épisodes au compteur entre 1985 et 1986.

Et la version originale :

Autant dire que revoir les séries en question en 2020, ça pique… Je dois avouer que je n’ai jamais vu le film de 1987 avec Dolph Ludgren dans le rôle de Musclor et Frank Langella dans celui de Skeletor

Une lacune à combler ?