Comme les autres déclinaisons de la Ubuntu 16.10 auront droit à des billets ad-nauseam (spécialement le trio Ubuntu / Kubuntu / Xubuntu) d’ici la fin octobre 2016, j’ai eu envie de parler ma petite « chouchoute » – je sais c’est mal – à savoir la Ubuntu Mate.
J’ai utilisé l’outil préféré des tipiakeurs sous linux pour récupérer en toute sécurité l’image ISO de la Ubuntu 16.10 béta 2, la dernière officiellement disponible.
Mis à part cela, il y a les points commun avec la Ubuntu officielle : noyau linux 4.8, LibreOffice 5.2, GTK 3.20, le dernier Mozilla Firefox. Que du classique. En bref, tout ce que j’ai l’habitude d’utiliser au quotidien sur mon Archlinux avec testing activé, même si au moment où je rédige cet article, GTK 3.22 est disponible pour les cramés du cerveau au troisième degré dont je fait partie
J’ai donc voulu voir comment se comporte la Ubuntu Mate. Après tout, c’est la distribution qui m’a donné envie de me réintéresser aux Ubuntu-based après avoir eu la souris une tripotée de « forks » plus mauvais les uns que les autres.
J’ai utilisé mon ami VirtualBox avec l’environnement habituel : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs, 128 Go de disque dur.
Pour gagner un peu de temps, j’ai directement lancé l’installation
Comme c’est Ubiquity, l’outil classique des Ubuntu officielles et d’une partie des officieuses, inutile de s’attarder dessus. Il fait son boulot et bien
Après l’installation – tout ce qu’il y a de plus classique, Ubuntu Mate nous accueille avec son application « Bienvenue ».
J’ai forcé le lancement de l’outil de gestion des mises à jour. 334 Mo ont été récupérés, dont un certain… Mate-Desktop 1.16
Au bout d’une dizaine de minutes, les mises à jour ont été finies. Il ne me restait plus qu’à relancer la distribution pour avoir une logithèque assez fraiche. J’ai complété en rajoutant les pilotes additionnels pour VirtualBox.
Mon enregistreur de vidéo a pris le relai pour montrer la Ubuntu Mate 16.10 post-béta2 en action.
Ubuntu Mate se bonifie avec le temps. Surtout, elle prouve qu’on peut avoir une version « GTK3isée » de l’environnement héritier de Gnome 2 sans le moindre problème collatéral. Alors quand est-ce que les mainteneurs de distributions vont entendre le message ?
La boutique logicielle est une bonne idée. Même si ça donne l’impression que la roue est réinventée par rapport à Gnome Logiciels et l’outil de Plasma dont le nom m’échappe.
Que du bonheur, cette distribution. Modulo le thème un peu trop orienté vert… Mais on ne peut pas tout avoir après tout
On est surtout loin de son excrémentielle version « ultimate » dont on se demande comment elle fait pour ne pas exploser en plein vol au démarrage. Enfin, je dis ça, mais je dis rien, mais je vous renvoie à mon article de février 2015…
Après, les coups et les douleurs les goûts et les couleurs, ça ne se discutent pas !
Autant dire qu’avec une telle récompense, il m’était difficile de ne pas voir ce que propose Arnaud Codeville. Pour lui laisser une chance de me convaincre de revenir à la lecture d’auto-édité(e)s en dehors du cercle restreint d’auteur(e)s que je m’étais déjà constitué, histoire d’ajouter un auteur de plus à ce groupe d’écrivains qui savent manier la plume.
Il est difficile de ne pas spolier un livre quand on en parle. Je vais m’essayer à l’exercice. Nous sommes en juin 1995, dans le nord de la France. Une maison brûle sur ordre d’une mairie. Puis, nous arrivons dans la vie de Joël Masson, un lieutenant de police que la vie n’a pas épargné et qui noie son chagrin dans l’alcool.
Après s’être fait arrêté en une compagnie un peu dangereuse pour un policier, son capitaine lui donne une dernière chance. Celle d’enquêter sur un cambriolage bizarre. Sans le savoir, il va se retrouver plonger dans une affaire vieille de 20 ans où le fantastique le dispute allègrement à la réalité.
Pourquoi le pensionnat « Sainte Anne » et une femme en noir viennent s’incruster dans son enquête ? Pourquoi les morts macabres se multiplient-elles ? Telles sont les questions qu’on peut se poser… Et auxquelles l’inspecteur Joël Masson devra résoudre.
N’ayant le livre que depuis quelques heures sur ma Kindle et ma tablette, j’apprécie déjà le roman. Même si je ne suis pas fan du fantastique, j’avoue qu’après un démarrage un peu long, on s’attache vite au texte. J’ai dû en lire un peu plus d’un tiers – au moment où je rédige l’article – en l’espace de deux heures et demie cumulées avec des coupures plus ou moins régulières suite à mes activités internetiennes (dont la rédaction de cet article). Et il me tarde d’en connaître la fin…
Le style d’Arnaud est plaisant à lire, et on se laisse facilement emporter. Les pièces s’accumulent au fil des chapitres et on se demande comment l’auteur a fini par monter son puzzle…
Cela fait de ce roman ce qu’on surnomme un « page turner » : un livre qu’il est difficile de lâcher et dont on se dit : « Allez, encore un chapitre » à 21 h 30 et qu’on continue de lire à 2 heures du matin
Je dois dire à mon humble avis que certains commentaires assassins sur son livre « 1974 » sont purement et simplement des attaques gratuites.
On pouvait s’en douter qu’avec le concours, certain(e)s auteur(e)s étaient partis en mission commando sous pseudonyme pour flinguer la concurrence. Où était-ce des connaissances des dits auteurs ? Il ne faut pas non plus oublier les rageux et rageuses qui cassent pour le plaisir de casser. C’est tellement plus facile de casser un produit ou une personne quand on est planqué derrière son écran.
Vous voulez vous faire votre propre avis ? Les extraits téléchargeables sont faits pour ça ! Faites-vous votre propre avis. Après, je dis ça, hein…
Pour son premier roman, « La tour de Sélénite », on verra quand je l’aurai lu et qui sera le sujet d’un autre article. Ma pile à lire qui avait tendance à maigrir semble reprendre du poids.
Maintenant, c’est le moment de revenir un ultime fois sur le point abordé en introduction, à savoir les dérives de l’auto-édition qui sont la reproduction à échelle réduite celle de l’édition classique.
Inutile de jeter du sel sur la plaie. Mais comment ignorer le copinage ? Les échanges de bons procédés et de commentaires « 5 étoiles » sur Amazon ou encore sur le Kobo Store ? La pression plus ou moins subtile sur les blogueurs et blogueuses littéraires pour chroniquer un livre ? Les auteurs qui perdent leurs nerfs et balancent parfois des propos que la loi répriment si on ose dire que l’on aime pas leur petit dernier rejeton écrit ?
Je n’attends pas d’un compte sur un réseau social comme Facebook, Twitter ou encore Instagram – et qui s’autoproclame comme défenseur et / ou promoteur de l’auto-édition et qui n’a aucune influence réelle en dehors du dit réseau – qu’il me dise quoi lire, au risque de tomber dans une forme de répétition que n’aurait pas renié Ivan Pavlov.
On a droit à du copinage plus ou moins bien dissimulé. À de la promotion d’oeuvres qui seraient – parfois voire souvent avec raison ? – restées dans l’anonymat le plus complet.
J’ai plus confiance dans le jury du concours proposé par Amazon en cette année 2016, constituées de personnes reconnues dans le domaine de l’écrit et qui sont sûrement moins sensible au copinage, aux échanges de bons procédés et aussi au bruit médiatique qui est le sang des réseaux sociaux. Je serai étonné d’apprendre que le résultat ait pu être influencé par une action sur un réseau social.
Je tiens donc à remercier Arnaud Codeville qui avec son travail de qualité redore le blason de l’auto-édition. C’est d’auteur(e)s de qualité dont à besoin l’auto-édition… Et non pas de bruits médiatiques sur des réseaux qui ne sont qu’une infime partie d’Internet, et qui ont parfois du mal à s’extraire des dits réseaux.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Spotify, ainsi que Deezer sont arrivés et même s’ils sont vampirisés financièrement par les éditeurs de galettes plastifiées musicale, la location musicale fonctionne à peu près.
Si on regarde la section ordinateur, on a droit au même duo / duel : MS-Windows 7 et supérieur et MacOS. il y a bien des offres pour les tablettes, mais uniquement Android et iOS.
Outre le copier/coller – Internet Explorer 8 sur mac ? – on a les mêmes prérequis classique qui excluent automatiquement les 1 ou 2% de linuxien(ne)s. Avec la description des pré-requis, on ne peut se douter que d’une chose : l’offre doit être castrée par un ou plusieurs DRMs. Vu le « multi-plateforme », je soupçonne les menottes numériques d’Adobe. Je n’ai pas de preuves absolues, mais de forts soupçons.
Comme un produit numérique ne peut pas être « consigné » comme un livre au format papier dans un bibliothèque, un film ou un CD dans un médiathèque, les menottes numériques ou DRMs sont donc utilisées pour contrôler l’utilisateur.
Ici, nous sommes dans une erreur classique. Outre le fait que cette offre légale est discriminatoire, elle utilise des menottes numériques qui n’ennuieront que les utilisateurs honnêtes et technophobes sans contrer l’offre illicite.
Cette dernière restera toujours plus attirante, non seulement à cause de son prix, mais surtout à cause de sa plus grande facilité d’utilisation.
Et cela, tant que les majors du disque, du livre et du cinéma ne se le seront pas mis dans le crâne, rien ne bougera. C’est pour cela que je ne fais plus mes emplettes que sur Bandcamp, loin de la production commerciale qui m’indiffère. Cela me permet d’éviter au maximum les produits numériques qui sont parfois détériorés par des DRMs.
Pour les quelques groupes commerciaux que j’apprécie, j’achète directement leurs galettes pour être certain de pouvoir écouter leur musique sans me demander si je n’ai pas dépassé le nombre de copie autorisé.
Pour finir, je vous renvoie au manifeste Defective by Design qu’on peut traduire par « défectueux par conception ».
Mais libre à vous de vous abonner à l’offre de CDiscount. Ne venez pas vous plaindre de ne plus accéder à l’offre culturelle proposée si celle-ci ferme un jour. Vous aurez été prévenu. Je souhaite néanmoins bonne chance à CStream, même si je ne crois pas une seule seconde à sa pérénité.
N’étant pas devin, je peux me planter. Si c’est le cas, je ferai mon mea culpa. On verra d’ici un ou deux ans !
Après tout avoir une musicothèque de 800 albums environ n’aide pas à se faire une opinion sur la musique en général.
Cette distribution basée sur la Linux From Scratch avait quand même réussi à tirer son épingle du jeu à l’époque.
La NuTyX 8.2 étant sortie, je me devais de la tester. Les notes de publications de la version 8.2 en date du 2 octobre sont intéressantes. Outre la taille incroyable de l’ISO d’installation, un peu moins de 220 Mo pour les versions 32 et 64 bits, on apprend que la plupart des environnements sont disponibles : Gnome 3.20.2, Plasma 5.7.95 (ouille !), Mate 1.14.1 et Xfce 4.12.0. Le noyau linux est un 4.4.21 LTS. À ce que j’ai pu comprendre, si on crée une partition swap, elle est directement prise en charge à l’installation… Joie
Par sécurité, j’ai aussi pu lire que le compte root n’est plus directement accessible. Tant mieux, non ?
Bref, que des bonnes choses à se mettre sous la souris. J’ai donc récupéré l’immense image ISO via wget.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-8.2.iso
–2016-10-03 10:39:24– http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-8.2.iso
Résolution de downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)… 195.154.82.195
Connexion à downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)|195.154.82.195|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 227540992 (217M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « NuTyX_x86_64-8.2.iso »
NuTyX_x86_64-8.2.is 100%[===================>] 217,00M 1,34MB/s in 2m 35s
Évidemment avec 217 Mo au compteur, on a une installation au format texte, mais il est facile en 5 minutes et via une poignée de commandes d’avoir un environnement utilisable en mode graphique. Autant dire qu’en 10 à 15 minutes, on est sous Mate-Desktop… Qu’il ne reste plus qu’à fignoler. Je vais donc partir d’une installation basique avec Mate-Desktop et la compléter ensuite en vidéo.
Au démarrage, l’installateur nous demande la langue à utiliser, puis après le message d’information, on peut s’attaquer au partitionnement, au formatage, à l’installation du système.
Le message d’information :
Le partitionnement :
Le formatage :
L’installation proprement dite :
Une fois celui-ci terminé, on s’attaque au gestionnaire de démarrage, aux divers réglages comme le réseau ou le fuseau horaire.
Sans oublier un réglage primordial : le clavier et son agencement.
On finit par l’ajout de l’utilisateur.
Ensuite, on arrive dans le système qui dès le départ reconnait la partition swap comme le prouve cette capture d’écran avec un free -m de bon aloi
J’ai donc ajouté les couches et outils pour avoir un Mate-Desktop un minimum complet. Cela a été plus long à saisir qu’à faire installer ! D’abord, tout ce qui est outils pratiques :
sudo cards install zip unzip p7zip
sudo cards install vim mc nano
On configure le réseau pour faire prendre en compte NetworkManager. Il suffit de modifier le fichier /etc/sysconfig/network en mettant la valeur qui va bien dans la ligne MANAGER. Compliqué, non ?
J’ai rajouté gvfs pour la gestion simplifié des supports amovibles. Lxdm ? Pour gérer les connexions en mode graphique. Et le paquet sound-theme-freedesktop ? Pour avoir l’option d’activer ou pas les notifications sonores dans Mate Desktop. J’ai ouvert un bug sur ce point précis sur le github de NuTyX.
La dernière ligne permet d’avoir des polices jolies à l’affichage et les répertoires utilisateurs. J’ai lancé ensuite l’enregistrement de la vidéo.
Dommage par contre que l’outil system-config-printer soit indisponible. Passer par l’interface web de cups n’est pas des plus convivial. Et si on n’active pas root, cups nous envoie paître. Autre point qui est ennuyeux.
Quand au bug du son qui refusait de pointer le bout de ses notes, j’avoue que j’en ai perdu mon latin !
Mis à part ces quelques petits bugs, et modulo une logithèque un peu réduite, c’est une distribution qui progresse de version en version. On est loin de la facilité de partir d’une base bien établie comme une Debian, une Ubuntu ou encore une Fedora.
C’est une distribution que je conseillerai aux féru(e)s d’informatique libre qui veulent un OS léger, rapide à l’installation et qui est facile à maintenir. Mais c’est vraiment trop ardu pour un(e) débutant(e) !
J’ai pu discuter, suite à l’histoire du bug de systemd lié à un déni de service en local dont vous trouverez la version technique sur l’outil de suivi de systemd, avec l’équipe de Devuan qui sabrait une nouvelle fois le champagne. Leur faisant remarquer qu’il n’y avait pas de version avec OpenRC, la réponse me fit comprendre qu’une image ISO était envisageable, du moins, une fois certains problèmes techniques corrigés.
Apparement, le complément d’instructions pour l’installation est fourni par le site systemd-free.org, déjà utilisé dans mon article de décembre 2015.
J’ai donc récupéré l’ISO du mois d’octobre 2016 via wget. En gros, l’ISO sortie la veille de la rédaction de l’article.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/archopenrc/arch-openrc/archlinux-openrc-2016.10.01-dual.iso
–2016-10-01 22:09:22– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/archopenrc/arch-openrc/archlinux-openrc-2016.10.01-dual.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion à heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 825229312 (787M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « archlinux-openrc-2016.10.01-dual.iso »
archlinux-openrc-20 100%[===================>] 787,00M 2,95MB/s in 5m 37s
Si l’ISO démarre bien sur OpenRC, il y a un problème de conception du fichier /etc/pacman.conf. Au lieu de mettre en haut de liste les dépots dédié à l’installation d’OpenRC et de ses outils, ils sont tout en bas.
En clair, si on ne modifie pas l’ordre des dépots, on démarre la première fois avec un système « hybride ». Si ça arrive à démarrer. Bref, c’est pas comme si c’était précisé en toute lettre dans le ficher… Merde, ça l’est ! Par chance, la version installée du fichier /etc/pacman.conf est correct sur ce point précis. Bizarre que ce ne soit pas directement le cas dans l’image ISO pour installer le système.
L’installation est la même entre une Archlinux avec systemd et une avec OpenRC sauf quelques modifications. Les points de différences principaux ?
Pour définir le nom de la machine, c’est dans le fichier /etc/conf.d/hostname et non /etc/hostname
S’il faut toujours remplir le /etc/locale.conf, le clavier se définie dans /etc/conf.d/keymaps
Activer un service se fait via la commande rc-update add nom-du-service default au lieu de systemctl enable nom-du-service.
Il faut passer par le fichier /etc/conf.d/xdm pour définir le gestionnaire de connexion à utiliser.
Par défaut, l’installation définit l’heure en mode UTC. Il faut aller dans /etc/conf.d/clock pour avoir du localtime en cas de double démarrage avec MS-Windows.
La ligne d’ajout d’un utilisateur est plus longue.
Bref, on peut estimer que l’installation est identique à 90% entre les deux systèmes d’initialisation. Des captures d’écran pour la configuration du nom de la machine et du clavier à utiliser :
À noter que certains paquets alternatifs sont directement instaléls, d’autres pas. Si on demande cups, c’est la version systemdisée qui s’installe. Pour avoir la version pour OpenRC, il faut préciser directement cups-nosystemd. Idem pour networkmanager.
De plus, il semble y avoir un bug étrange… Si on mets les dépôts openrc en haut du fichier /etc/pacman.conf, ce dernier est complètement explosé dans le chroot… Quelle joie ! Le contournement est relativement simple.
Avant de passer en chroot, il suffit de copier le fichier /etc/pacman.conf pour avoir quelque chose de fonctionnel.
J’ai pu remplacer les versions systemd par les versions OpenRC des paquets concernés. À savoir au minimum cups-nosystemd et networkmanager-openrc.
La deuxième couche :
J’en ai profité pour activer NetworkManager avec un :
rc-update add NetworkManager default
Pour cups – tant que j’y étais – il m’a fallu rajouter cups-openrc… Remplaçant au passage certains éléments non échangés au passage. Les deux dépots dédiés auraient-ils des problèmes au niveau de la gestion des conflits de paquets ?
Une fois redémarré, j’ai pris le guide sur systemd-free pour rajouter les éléments manquants et voir quels éléments alternatifs n’ont pas été installé au premier passage.
La ligne suivante concerne l’activation des services. J’ai repris la ligne, mais en faisant sauter xdm temporairement. Donc :
for daemon in acpid alsasound autofs dbus consolekit cronie cupsd fuse haveged hdparm smb sshd atd; do rc-update add $daemon default; done
Quand j’ai voulu installer xorg, j’ai eu droit à un autre conflit : celui entre xorg-server-common et xorg-server-common-nosystemd… On se demande si les développeurs des dépots ont pensé à remplir les lignes conflicts() des PKGBUILD… Sans oublier un deuxième conflit au niveau du duo xorg-server et xorg-server-nosystemd…
Voici la sortie d’un pacman -S xorg…
D’ailleurs, il y a un ultime conflit entre mesa et mesa-nosystemd… Résultat des courses ? Une installation à la main en précisant le nosystemd à chaque fois.
useradd -m -g wheel -c 'nom de l'utilisateur' -s /bin/bash/nom-de-connexion
gpasswd -a nom-de-connexion video
gpasswd -a nom-de-connexion audio
gpasswd -a nom-de-connexion input
gpasswd -a nom-de-connexion power
gpasswd -a nom-de-connexion lp
gpasswd -a nom-de-connexion scanner
gpasswd -a nom-de-connexion optical
gpasswd -a nom-de-connexion storage
Pour la série de gpasswd, c’est pour remplacer la commande usermod qui n’a pas fonctionnée
J’ai enfin pu rajouter Mate-Desktop Gtk3, avec LibreOffice, les pilotes pour cups, Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird et tout l’équipement qui va bien. Puis j’ai lancé Kazam pour faire la capture vidéo. Utilisant Pamac, j’ai eu droit à une petite surprise en faisant une recherche basique pour le paquet syslog-ng qui s’occupe des fichiers de log…
J’ai décidé de capturer l’ensemble en vidéo.
Je dois dire que l’installation d’une Archlinux qui me prend 40 minutes voire 50 minutes avec un environnement lourd m’a pris plus de 90 minutes pour contourner toutes les chausse-trappes que j’ai listé dans l’article. Sans oublier nombre de paquets qui auraient dû être installé et ne l’ont pas été…
Autant l’installation de la Manjaro OpenRC est une partie de plaisir, autant celle de la ArchLinux OpenRC est une purge à l’huile de ricin frelatée. Il y a encore énormément de chemin à faire pour la rendre crédible aux yeux des personnes voulant utiliser le duo OpenRC avec une base Archlinux.
Il faut vraiment être motivé pour y arriver. Si vous voulez une base Archlinux avec OpenRC, n’allez pas plus loin que la Manjaro OpenRC. Après, libre à vous de voir un début de calvitie apparaitre suite à l’installation de la Archlinux OpenRC.