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FredericBezies

source: FredericBezies

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Dr Roland, un clone du mythique Dr Mario pour Amstrad CPC.

jeudi 8 juillet 2021 à 20:00

Oui, je sais, je vous vois arriver avec vos gros sabots : « Ça y est, il va encore nous parler de vieux jeux sortis sur un ordinosaure avec des graphismes qui piquent les yeux et des musiques qui percent les tympans. »

Oui, je plaide coupable. Mais au moins, les jeux en question ne sont pas gavé jusqu’à ras-la-gueule de DRMs (quoique les protections anti-copie des disquettes entre 1985 et 1990 n’étaient pas tristes par moment), et surtout ça ne coûte pas la peau du fondement. Oui, Cyberpunk 2077 (ou cyberbug ?), je parle de toi 🙂

En avril 1990, Nintendo sort un jeu plus ou moins inspiré d’un titre sorti par Sega en 1990, « Columns ». Dans ce clone de Tetris, il faut aligner 3 fois ou plus des éléments de même couleur horizontalement ou verticalement pour les voir disparaitre.

Remplacez les briques imposées dès le départ dans l’aire de jeu par des virus et les éléments qui descendent par des pilules bicolores. Il vous faudra aligner 4 fois la même couleur pour que la ligne constituée disparaisse.

Le jeu Dr Mario sorti en avril 1990 sur NES et GameBoy est un franc succès. Il sera porté sur GameBoy Advance et émulé sur la GameCube. En 2011, Dr Mario est porté sur la 3DS et fait même partie des jeux proposés avec la NES Mini.

Autant dire qu’il était prévisible qu’un jour un développeur porte le jeu sur Amstrad CPC. C’est le cas en cette année 2021 avec Dr Roland. Le site IndieRetroNews a fait un article dessus et le jeu est téléchargeable sur l’espace itch.io de John Lobo en téléchargement gratuit en image disquette, cassette et sauvegarde mémoire.

Le jeu a été conçu pour participer au concours CPCRetroDev de 2020. Le plus simple est de le montrer en action.

Vous l’avez vu, le jeu est franchement mignon et franchement dur. Je n’ai jamais réussi à dépasser le deuxième niveau sur les 21 proposés, sachant que l’on commence au niveau 0. Quant au nom, c’est juste un énième hommage à l’Amstrad CPC. Les premiers jeux de l’ordinosaure était la série des « Roland In Time », « Roland in Space » et bien d’autres proposés par Amsoft en 1984-1985.

Pourquoi Roland ? Car c’est l’anagramme d’Arnold, nom de code de l’Amstrad CPC. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple…

Bonne chance avec ce clone de Dr Mario qui en a vraiment dans le bide pour vous en faire baver des ronds de chapeaux !

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, sixième épisode, juillet 2016.

jeudi 8 juillet 2021 à 00:00

Après un mois de juin 2016 assez clément, quel va être le bilan de juillet 2016 ?

Bilan : quatre projets, tous en vie, même si la MicroLinux Desktop Environment a changé de base et que la Frugalware semble tourner au ralenti, on est donc avec un taux de survie de 100%. C’est la deuxième fois cette année, non ?

Les années 1990, la décennie qui a vu naître et se développer les FPS.

mercredi 7 juillet 2021 à 17:05

Dans un article de fin juin 2021, j’évoquais « La rétro-informatique ludique : le grand écart facial technique des micro-ordinateurs des années 1980. »

En 1990, le haut de gamme ludique, c’est le trio Atari ST, Amiga et compatibles PC. La mort de Commodore en 1994 avec un article repris par le site Obligement du magazine Joystick en 1994 marque la fin de l’époque des ordinateurs 16 bits au profit du quatuor compatibles PC, la PS1 de Sony, la SNES de Nintendo et la Megadrive de Sega.

À la fin des années 1990, le marché ludique c’est principalement : compatibles PC, la GameCube de Ninendo, la DreamCast de Sega, la première Xbox de Microsoft et la mythique PS2 de Sony.

Sur le plan des jeux, les années 1990 vont voir naître ce qui est considéré comme un genre majeur de nos jours, le FPS (first person shooter).

En effet, si on regarde au niveau des années, il y a plusieurs jeux qui ont marqué le genre durant les années 1990. Chaque année, un titre ou deux ont repoussé les limites sur le plan graphique et sonore. Je vais rester dans les succès du genre, ce sera plus simple.

Oui, je sais, il en manque beaucoup, mais la liste précédente est déjà bien chargée : Blake Stone, Dark Forces, Dark Forces 2 : Jedi Knight, Chasm : The Rift, Shadow Warrior, Redneck Rampage, Hexen II, Heretic, Strife et combien d’autres ?

Je pense qu’on pourrait largement en rajouter une dizaine tant les années 1990-1999 ont été celles qui ont vu naître et exploser le genre FPS. J’ai évoqué la plupart d’entre eux sur le blog, la fonction de recherche sera votre amie.

Je dois dire que le FPS le plus récent auquel j’ai joué sur mon propre ordinateur, c’est « Quake 4 » sorti en 2005, même si j’ai pu apprécier et tâter un petit peu la version 2016 de Doom chez un ami.

Replongez-vous donc par curiosité dans ces vieux FPS où le plus important n’était pas le réalisme, mais la jouabilité et la volonté de casser du monstre après une longue journée bien éprouvante nerveusement.

C’est vrai que ça piquera les yeux et les oreilles, mais vous verrez à quel point l’écart technique est grand entre Hovertank (1990) et Unreal Tournament (1999). Seulement 9 ans, mais sur le plan technique c’est incroyable… Un peu à l’image de la décennie des années 1980 pour les ordinateurs personnels.

La fibre est arrivée, enfin, après 15 jours d’attente…

mardi 6 juillet 2021 à 17:32

Après une longue quizaine de jours d’attente – et une consommation de données qui dépasse les 45 Go, j’ai enfin un accès fibre.

Passer des 50 Mbits descendants que j’avais en VDSL2 à plus de 900, ça fait une sacrée différence. Mais le principal est que je ne suis plus dépendant de mon téléphone portable pour aller sur le grand nain ternet. Il est vrai qu’une multiplication par 16 du débit descendant, ça fait du bien.

Une capture est plus parlante qu’un millier de mots.

J’ai maintenant l’esprit tranquille. Je peux me dire que je n’aurai plus à attendre une petite éternité que certains sites souffrent d’obésité morbide.

C’est tout pour ce billet, car je dois dire que je suis en train de me décontracter après une petite quinzaine de jours assez tendus.

Bonne fin de journée.

La résurrection de la NuTyX, 3 jours après sa mise à mort… Ou pourquoi le monde des distributions GNU/Linux est immature donc non fiable.

dimanche 4 juillet 2021 à 20:00

Je comptais ne pas en parler, mais la résurrection en 72 heures chrono – ou presque – de la NuTyX alors que l’annonce de la mort de celle-ci avait été annoncé sur Distrowatch, capture d’écran de l’annonce sur distrowatch à l’appui, la page ayant été effacée par l’équipe de NuTyX.

Mais par « chance » ou simplement par un flair que j’ai appris à développer, j’avais fait une capture d’écran de la dite mort. Donc voici ce qu’affichait le site avant de nous sortir maintenant une annonce technique remplies de « nouveautés » concernant le projet.

Le coup de la mise à mort de NuTyX avait déjà été faite en décembre 2012 avant qu’un bon semestre plus tard, le projet ne reparte de plus belle. Au moins, il y avait un délai qui avait été respecté… Ici, cela tient du changement d’avis comme une girouette agitée par une tornade F5 sur l’échelle de Fujita.

Avant qu’on me dise que c’est de l’attaque frontale, je ne dirai qu’une chose : quelle crédibilité accorder à un projet qui annonce sa mort le mercredi d’une semaine donnée et qui revient à la vie le dimanche suivant…

Cela me fait penser à un cas de résurrection qui donna naissance à une religion qui compte environ 2,4 milliards de fidèles par foi ou par tradition.

Vous comprendrez aisément pourquoi j’avais décidé en novembre 2019 d’arrêter de parler des distributions GNU/Linux autrement que pour me moquer d’un monde dont l’immaturité est telle que les projets naissent et meurent avant de renaître parfois à la vitesse du son.

Quelle crédibilité accorder au monde du logiciel libre avec ce genre de retournement de veste digne d’un certain Jacques D ?

Sur ce, je vous laisse, et je retourne dans un domaine qui est sérieux et crédible : celui de la rétro-informatique.