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FredericBezies

source: FredericBezies

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Evo/Lution Linux, quelle évolution !

dimanche 28 décembre 2014 à 19:27

En avril 2014, j’étrillais la Evo/Lution, car ce n’était pas très reluisant à voir. Huit mois plus tard, le projet est reparti sur le bon pied, et après avoir abandonné l’installateur graphique au profit d’un installateur texte, nous propose en cette fin d’année 2014 une nouvelle ISO stable. L’ISO avec l’installateur 0.4.12 étant sortie le 14 décembre 2014.

J’ai donc récupéré l’ISO, et je l’ai installé directement en vidéo pour vous montrer le tout en action. Car après tout, Evo/Lution est un live avec installateur et non une distribution à part entière. La vidéo est un peu longue (40 minutes environ, mais elle est complète).

Mis à part l’obligation d’installer Cups, LibreOffice ou Mozilla Firefox à la main, ainsi que de devoir faire 3 ou 4 manipulations en ligne de commande, j’avoue que c’est le genre d’outil qui permet de gagner un temps monstre. Tenant à ce qui me sert de cheveux, je n’ai pas tenté une installation en UEFI.

Donc, si vous n’avez pas envie d’utiliser les tutoriels que je vous propose ou encore de suivre le wiki pour installer une Archlinux, cette méta-distribution vous sera bien utile. Autant dire que c’est un outil que je suivrais de très près en 2015.

Antergos : Savoir dire stop à l’acharnement ?

dimanche 28 décembre 2014 à 16:38

Ah, l’Antergos… Le projet qui rend obèse la moindre installation d’une distribution GNU/Linux basée sur Archlinux. Non pas uniquement obèse, mais d’une mochitude jamais atteinte auparavant. Pour appuyer tout cela, j’ai récupéré la dernière ISO de test en date, celle datée du 19 décembre 2014, depuis le site qui permet de suivre l’évolution des ISOs d’installation de cette Archlinux avec un installateur « sociable », j’ai nommé Cnchi, devenu Thus pour la Manjaro Linux.

Il faut dire que cela fait 7 mois, au moment où je rédige cet article,  qu’aucune nouvelle ISO officielle n’est disponible pour l’Antergos.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://repo.antergos.info/iso/testing/antergos-2014.12.19-x86_64.iso
–2014-12-27 20:41:09– http://repo.antergos.info/iso/testing/antergos-2014.12.19-x86_64.iso
Résolution de repo.antergos.info (repo.antergos.info)… 173.230.141.187
Connexion à repo.antergos.info (repo.antergos.info)|173.230.141.187|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 858783744 (819M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « antergos-2014.12.19-x86_64.iso »

antergos-2014.12.19 100%[=====================>] 819,00M 2,39MB/s ds 2h 39m s

2014-12-27 23:21:01 (87,4 KB/s) — « antergos-2014.12.19-x86_64.iso » sauvegardé [858783744/858783744]

Vous avez bien lu… Près de 3 heures pour récupérer une ISO de 819 Mo… J’adore la vitesse à laquelle le serveur en face envoyait les données.

J’ai donc lancé une machine virtuelle VirtualBox en utilisant le modèle « Archlinux » avec 2 Go de mémoire vive et 128 Go de disque.

On se retrouve alors dans une session Gnome Shell avec le thème Numix… Je ne dirai rien par simple charité sur l’effet émétique que produit ce thème d’icones à chaque fois que je le vois. Et dire que j’en avais marre de voir le thème Faenza partout… J’aurai mieux fait de fermer mon clapet à l’époque !

Après que l’installateur se soit mis à jour tout seul, on peut lancer Cnchi 0.6.30, qui nous dit que c’est un logiciel qui est encore en béta, qu’il est encore assez limité, mais cela on le savait déjà, non ? :)

L’installateur nous annonce qu’il lui faut 4 Go pour être tranquille. On passe ensuite à la localisation, au fuseau horaire, au clavier, et au choix du bureau. J’ai gardé Gnome par défaut, même si on peut avoir Cinnamon, KDE SC, Mate Desktop, Xfce ou une base minimale installée.

On arrive à l’ajout des options. Par défaut, seul le pare-feu et le support de l’impression sont activés.

J’ai tout coché pour avoir l’installation la plus complète possible. Si on coche le dépot AUR, un message nous prévient que c’est à nos risques et périls… Pire que celui d’utiliser un installateur en version béta ?!

Pour le schéma de partitionnement, j’ai pris l’option d’avoir une partition /home séparée.

On passe ensuite à la création du compte utilisateur sans activation du mot de passe root. Donc, pour les actions nécessitant des droits root, sudo sera notre ami, apparemment.

Les paquets sont récupérés et installés. Il y en a plus de 760, donc des paquets lib32… Dommage pour un système 64 bits… Une fois l’installation terminée, on peut redémarrer.

Au premier démarrage de l’Antergos installée, on a droit à un message nous demandant si on veut modifier l’appellation des répertoires utilisateurs. C’est toujours sympa d’avoir une version traduite de l’environnement.

C’est par la suite que les choses se gâtent. Le thème Numix est toujours aussi moche , que ce soit avec des icones circulaire ou carrée, ça change quoi ?

La logithèque à moitié complète (le groupe gnome-extra ne semble pas avoir été récupéré par l’installateur), on a droit au bazardesque pacmanXG pour gérer les paquets en mode graphique, ce qui explique l’installation des paquets lib32. Autant utiliser un logiciel comme Pamac qui fait le même travail sans importer des bibliothèques qui surchargent inutilement le système. Enfin, je dis cela, hein…

Une autre horreur : la version proposé de LightDM. On se croirait dans un film de la série des « Mission Impossible ». C’est lourdingue au possible. Les personnes qui considèrent que GDM est lourd, je leur conseille de tester cette version revampée de LightDM qui est pourtant connu pour être assez rapide, sans tomber dans le superfétatoire.

Mais le mieux est de vous montrer l’ensemble du massacre en action.

Maintenant, attaquons la liste des doléances :

  1. Antergos prend 5 Go dès le départ (avant tout nettoyage qui fait gagner au moins 1 Go) pour une logithèque plus que maigre, même si j’ai poussé le vice à installer LibreOffice.
  2. Un gestionnaire de connexion qui se la pète sans apporter un quelconque bénéfice à l’utilisateur
  3. Le thème d’icones qui règle facilement les problèmes d’indigestion
  4. Un gestionnaire de paquets qui oblige à l’installation de bibliothèques 32 bits
  5. Des problèmes techniques liées à des clés PGP qui sont non reproductibles dans une Archlinux installée de manière classique.

De plus, il est très difficile de justifier cette surcharge pondérale dès le départ. Mon système installé (avec les traductions inutiles enlevées), qui contient un Gnome complet, avec LibreOffice, VirtualBox, Qemu, Handbrake, des compilations maisons de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird arrive à peine à 5 Go… Soit la taille demandée par une Antergos avec son Gnome plus que castré et toutes les options activées par défaut, et toutes les traductions.


Pourtant, qemu-git (version de développement de Qemu) et VirtualBox sont des logiciels assez lourds. J’ai oublié de rajouter les dépendances, cependant.

[fred@fredo-arch log]$ pacman -Qi virtualbox | grep Taille
Taille installée : 79,80 MiB
[fred@fredo-arch log]$ pacman -Qi qemu-git | grep Taille
Taille installée : 189,59 MiB

J’avoue que je suis de plus en plus déçu par le projet Antergos qui devient un peu plus obèse et moche à chaque nouvelle publication. Je comprends maintenant mieux pourquoi un projet comme Calamares a été mis en chantier. D’ailleurs une première distribution proposant Calamares est disponible, c’est l’ISO de début décembre 2014 du projet KaOS.

Maintenant c’est à vous de voir. Mais je ne serai pas étonné outre mesure si courant 2015, on apprend que le projet Antergos a rejoint le cimetière de distributions GNU/Linux, bien chargé en 23 années d’existence.

Opération transparence : le retour du billet qui n’intéressa personne… ou presque :)

vendredi 26 décembre 2014 à 21:33

En juillet 2014, j’annonçais par volonté de transparence ce que m’avais coûté la section musicale de mon blog. Car quand je parle d’un album, je l’ai dans 99,99% des cas acheté sur mes fonds propres. En écho à un reportage jadis passé dans Capital où on voyait des blogueurs se faire acheter en échange d’un téléphone portable à 179 € pièce.

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Voyons donc les dépenses à compter du 15 juillet jusqu’à décembre 2014 :

Juillet (du 15 au 31) :

Août 2014 :

Septembre 2014 :

Octobre 2014 :

Novembre 2014 :

Décembre 2014 :

Sans oublier quelques albums que j’ai acheté en parallèle sans pour autant en parler sur le blog. Mais j’ai voulu m’appuyer sur les articles publiés sur le blog. Total ? 247,62€. Il est vrai que les frais de ports de l’album du groupe « Le Reverie » et le financement participatif pour Dear Pariah m’ont un brin plombé.

Si on prend les 123,30€ du précédent article, j’ai dépensé 370,92€ sur une année. Soit 30,91€ par mois en musique pour me faire plaisir, vous faire connaître des artistes et des albums qui m’ont parlé.

Dans un article de son excellent petit blog, le papa de la distribution Handy Linux a écrit ce passage sur un article qui en fout plein les doigts de trous de derrière mal récurés :

alors que des gens comme fred Bezies reçoivent des dons, avec toutes les ziks qu’il fait découvrir et qu’il achète, je comprends.

Je tiens à préciser que le seul argent que je touche sur le plan « professionnel » (en clair via l’écrit), ce sont les droits d’auteurs liés à mes livres auto-édité avec comme bonus cette année l’argent versé par Larousse pour le livre qu’ils m’ont proposés de faire avec eux.

Y a pas à dire, être transparent et honnête, ça vous coûte la peau des fesses. Espérons que 2015 soit moins onéreux culturellement pour moi ;)

Mes prédictions pour 2015… Autant se ridiculiser (ou pas) en beauté :)

vendredi 26 décembre 2014 à 14:18

Maintenant que le jour le plus attendu et le plus décevant de l’année est passé, je me livre comme chaque année au petit jeu des prédictions pour l’année 2015. Après le petit jeu effectué en 2014 avec un bilan pas trop mauvais, voici donc mes prédictions qui ne seront pas pires que celles des experts autoproclamés.

Commençons par la trollosphère du logiciel libre, pardon, le petit monde des distributions GNU/Linux. Pour moi, comme cela a pu être dit dans cet article anglophone de DataMation sur la diminution de nombre de distributions existantes, 2015 sera une année où une forme de rationalisation se fera encore plus sentir. Nombre de projets mettront la clé sous la porte, et ce ne sera pas une grande perte.

D’ailleurs, en un an, on est passé de 77 à 67 distributions basées sur Ubuntu et encore vivantes. Ce qui fait 23,50% des distributions indexées et encore vivantes. Soit près de 3 points de moins en un an…

Au contraire, une diminution permettra de rassembler les ressources éparpillés dans des projets complètement inutiles et déjà plus ou moins mort. Au risque de me faire traiter d’oiseau de mauvaise augure, je pense que Micro-R OS ou encore la PeachOSI ne verront pas le réveillon de Noël 2015.

Ainsi que certains projets, comme Chromixium (qui se veut être un clone de ChromiumOS) ou la Xubuntu revampée pour ressembler à MS-Windows 8.x, la Likemoresoft Cotton x64. Sans oublier la Devuan que je considère être l’avatar ultime de cette inutile et contre-productive guerre intestine des systèmes d’initialisation.

Sur le plan des distributions sérieuses, ce sera une année charnière pour au moins deux distributions : EvolveOS et Manjaro Linux. Pour EvolveOS, pour savoir si le projet arrive à se maintenir à flot et proposer des version bétas à destination des utilisateurs. Pour Manjaro Linux, c’est surtout l’arrivée de la nouvelle génération d’installateur graphique, « Calamares » pour la génération 0.9.x de la distribution qui va être un quite ou double pour cette Archlinux rationalisée.

Toujours pour le petit monde archlinuxien, je dois dire que je ne donne pas cher de l’Antergos, et qu’un projet comme Evo/Lution a de forte chance de prendre sa place.

Toujours dans le monde du libre, 2015 sera l’année où on verra, selon moi, Ubuntu Touch faire un flop monumental. Cet OS pour smartphone arrive au bas mot deux ans trop tard pour avoir une chance de s’imposer. Un premier modèle sera proposé à la vente mi-février 2015 uniquement pour le marché européen. Pour un prix de 149€, dixit OMG Ubuntu.

Le problème est de savoir qui voudra investir une telle somme dans un téléphone dont l’OS aura une boutique d’applications assez maigre. De plus, quand on voit comment Microsoft s’est explosé les gencives sur le marché du téléphone portable malgré ses réserves et le rachat de Nokia, comment les smartphones sous FirefoxOS galèrent, on ne peut pas se dire que l’Ubuntu Phone va, tel un soldat de la bataille de Verdun, directement à l’abattoir.

Il faut être réaliste. Le marché du smartphone est verrouillé par le duo ou duel entre iOS et Android. Je comptais investir dans un téléphone avec FirefoxOS, mais je pense que je me tournerais vers un androphone pour remplacer mon vieux Wiko Cink Slim acheté en août 2013.

Quant aux machines proposant Steam comme OS, je pense que ce sera le running gag de l’année 2015, étant donné que la sortie est prévue pour 2015

Sur le plan de l’informatique non libre, MS-Windows 10 sera sûrement un succès. En effet, la renaissance du menu démarrer va faire que nombre de personnes ayant sauté l’étape MS-Windows 8, migreront leurs ordinateurs de MS-Windows 7 vers MS-Windows 10.

Les machines fruitées ? Trop onéreuses et trop fermées pour que je m’y intéresse désormais.

Bon, c’est vrai, il n’y a pas grand chose, mais vous ne m’en voudrez pas trop, j’espère ? :)

Premier bilan intermédiaire ? Fin mars 2015.

Confession d’un vieux… : J’aime pas Noël :)

mercredi 24 décembre 2014 à 21:02

Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais vraiment aimé les fêtes de Noël. Je sais, ce n’est pas bien de le dire. Mais pour moi, Noël, c’est à la fois le jour le plus attendu et le plus décevant de l’année.

Les fêtes de fin d’année, c’était « Les visiteurs de Noël » quand j’étais tout petit. Je vois encore le générique animé qui défile devant mes yeux.

C’est aussi les immanquables téléfilms niais et dégoulinant de bons sentiments jusqu’à la nausée. Sans oublier la série « La caverne de la rose d’or ».

C’est aussi une période d’excès alimentaires en tout genre. J’ai le souvenir net d’une botte en plastique transparent avec le pied en orange remplis de chocolat d’une célèbre marque qui signifie « enfant » en allemand. Je me souviens qu’étant d’une gourmandise monstrueuse, j’avais eu droit à une crise de foie à la hauteur.

C’est aussi les cadeaux qu’on retrouvait sous le sapin chaque année, avec les joies et les déceptions. Je revois encore ce jeu électronique, un clone de Galaga, offert quand j’avais sept ou huit ans. Il avait dû fonctionner correctement durant une quinzaine de jours. L’exemplaire du Trivial Pursuit qui nous avait permis des parties en famille où la mauvaise foi se la disputait aux crises de fou rire.

Cependant, une fois les précieux emballages déchirés, on se retrouve vite déçu. Noël, c’est aussi pour moi le lendemain, se retrouver les queues interminables dans l’hypermarché du coin pour souffler dans les bronches du service après vente.

Comment oublier les programmes de télévision aussi mauvais que d’habitude ? Pire serait plus réaliste, mais vu la baisse de niveau depuis « Loft Story » en 2001, j’en viens presque à regretter les programmes qui passaient pour Noël à l’époque quand j’étais plus jeune. Même si cela fauchait presque les marguerites (toute mon admiration aux personnes qui arriveront à comprendre la référence ici), au moins, on était encore au-dessus du niveau du sol !

J’ai fini par développer un désintérêt complet pour les dites fêtes. Je sais que dès le surlendemain de Noël, les hypermarchés auront déjà viré les cadeaux et autres jouets, braderont les chocolats invendus. Et la vie continuera, comme si de rien n’était. Comme le disait si bien Freddy Mercury dans l’ultime album de Queen auquel il a participé : « The Show Must Go On. »

Quand on me rebat les oreilles avec l’esprit de Noël, j’ai envie de dire aux personnes qui le psalmodie tel un mantra d’aller voir ailleurs s’ils y sont. D’accord, avec un langage plus fleuri, je l’avoue.

Allez, bonnes fêtes de fin d’année… Ne soyons pas complètement asocial !