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FredericBezies

source: FredericBezies

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 19 : la Bataille pour Wesnoth, le jeu de stratégie en tour par tour du monde libre.

mercredi 9 mai 2018 à 15:03

En février 2016, je parlais du jeu de stratégie en temps réel, 0 AD, à l’époque en alpha 19.

Cependant, dans le domaine de la stratégie en tour par tour, il y a un projet du monde libre que l’on ne peut contourner, la Bataille pour Wesnoth connu aussi sous le nom de Wesnoth tout court.

C’est un projet de jeu de stratégie en tour par tour né en 2003. Franchement inspiré de gros succès comme l’excellent Heroes of Might and Magic II, on est plongé dans un jeu qui au fil des années a donné ses lettres de noblesses à la ludothèque libre.

Le joueur est plongé dans un monde typique de l’héroic-fantasy, avec ses incontournables elfes, dragons, nains, sorciers… Bref, le bestiaire habituel de ce genre de jeux 🙂

En l’espace de 15 ans, c’est un jeu qui est passé du doux rêve à un monstre côté caractéristiques : 17 campagnes solo et 55 cartes multijoueurs, plus de 200 unités, disponible en 30 langues, fonctionnant sur les principales plateformes. Bref, un jeu qu’il est difficile d’ignorer.

Dans les campagnes solo, en dehors du tutoriel, il y a l’option de jouer le rôle de Konrad, prince dont le trône a été usurpée par la reine Asheviere.

Ou encore de vivre l’histoire de deux chevaliers (qui sont frères) qui doivent libérer le royaume d’un mage maléfique. Il y a tellement de campagnes en solo qu’il y a de quoi s’occuper durant les longues soirées d’hiver 🙂

Mais le mieux est de vous montrer l’ensemble en action.

Oui, vous l’avez constaté, je suis une bille monstrueuse en terme de jeu de stratégie en tour par tour. Mais on ne peut que constater que c’est un jeu qui peut tenir la dragée haute à de nombreuses créations commerciales.

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 5 mai 2018 à 11:49

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 126 : OpenStep 4.2, l’ancêtre de MacOS-X…

jeudi 3 mai 2018 à 18:10

S’il y a des OS mythiques qui ont existé en informatique, l’un d’entre eux vit encore un peu de nos jours, via sa descendance. Il faut remonter en 1985, quand Steve Jobs se fait mettre à la porte de l’entreprise qu’il a fondé 9 ans plus tôt, Apple.

Bien décidé à continuer d’apporter sa vision à l’informatique, il fonde NeXT. Entouré d’une fine équipe d’ingénieurs, il dirige la création d’un ordinateur, le NeXT et de son OS, NeXTStep.

Basé sur BSD et un noyau Mach, NeXTStep propose à partir de 1988 une interface graphique, avec des clins d’oeil au Mac et à son système. Contrairement à l’offre logiciel d’Apple, NeXTStep est dès le départ multi-tâches, multi-utilisateurs et surtout il offre une interface plus ou moins orientée objet qui reste abordable.

Cependant, le prix atrocement élevé du matériel fera que NeXT restera intimiste. Avec le retour de Steve Jobs dans le giron d’Apple, OpenStep verra le jour, et son ultime version, la 4.2 est celle dont je vais vous parler.

Sans un guide d’installation bien détaillé, j’aurais eu du mal à aller jusqu’au bout.

Voici donc quelques captures d’écran de l’installation qui se passe en mode noir et blanc. Ne serait-ce que l’écran de démarrage ou encore celui qui permet de gérer la logithèque disponible.

Outre le fait qu’il y avait le support natif de plusieurs langues, on avait aussi droit à des outils typiques du monde unix comme Emacs 😉

Ah, Emacs !

Dès le premier démarrage, on peut configurer le système aux petits oignons…

J’ai ensuite rajouté l’ultime paquets de correctifs disponibles pour avoir une version enregistrable en vidéo.

Bien entendu, auparavant, j’avais mis une résolution écran plus importante et surtout un affichage en couleur 🙂

Comme je l’ai précisé dans cette vidéo, sans NeXT, le web n’aurait peut-être pas vu le jour… Et encore moins des monstres vidéos ludiques comme Doom et Quake. Il y aura une version 5 de NeXTStep/OpenStep, ce sera Rhapsody qui servira de base à un certain… MacOS-X… Étonnant, non ?

Vieux Geek, épisode 125 : Epic Pinball, le jeu de flipper pour PC des années 1990.

mardi 1 mai 2018 à 16:45

Il y a des classiques dans le monde du jeu vidéo. Outre le cultissime Tetris qui est sûrement le jeu le plus connu, il y a un genre qui a sa place : le flipper.

Même si pour nombre de personnes, 3D Space Cadet a été le plus répandu – étant donné qu’il a été proposé en standard avec MS-Windows depuis le pack Plus! pour MS-Windows 95 jusqu’à MS-Windows XP, les fanatiques de MS-DOS ne jureront que par le classique Epic Pinball.

Sorti en 1993 chez Epic Megagames, c’est un partagiciel surtout connu pour sa table avec un andoïde bleu et jaune. En l’espace de quelques mois, la version complète atteindra 12 tables différentes… Avec autant de passages vicieux, de coups de flips à donner au quart de millisecondes près… Bref, des heures d’amusements et de volonté de partir en rageant car on vient de perdre pour la 35e fois.

Après avoir fait quelques recherches, je suis tombé sur la version complète. Oui, j’aurai pu me limiter à la version partagicielle, et c’est pas bien ! Une version est disponible pour une poignée d’euros sur GOG.

Mais le mieux est de vous montrer ce classique du jeu de flipper pour MS-DOS via DosBox.

Oui, vous l’avez vu, c’est vraiment du pur jeu de réflexe et d’un niveau des plus impressionnants, surtout quand on se souvient que le titre est sorti en 1993-1994… Je vous laisse, j’y retourne !

« FAR » de Beyond the Event Horizon : un bon deuxième opus.

dimanche 29 avril 2018 à 13:48

Beyond the Event Horizon est un groupe polonais que j’ai découvert par l’intermédiaire de Defying.

Après un premier album intitulé « Event Horizon » que j’avais bien aimé, le groupe est revenu sur le devant de la scène avec son deuxième opus, un EP intitulé « FAR ».

Étant abonné à la chaîne youtube du groupe, j’ai ainsi appris la publication du dit EP.

Pour donner une définition rapide, c’est du post-rock légèrement inspiré de space rock. Oui, cela peut paraître étrange au premier abord, mais c’est très bon à l’écoute.

Avec 25 minutes au compteur pour 4 pistes, on est vraiment dans les clous pour la définition de l’EP 🙂

La première piste vous plonge dans cette ambiance de post-rock avec une petite dose de space rock. C’est assez planant. Fermez les yeux, laissez-vous transporter. Du pur bonheur.

Ce qui n’empêche pas une petite montée en puissance avec des bonnes guitares qui marquent bien le rythme.

La deuxième piste, « Spiral » utilise un des classiques du post-rock : un texte parlé mis en musique. C’est un truc qui m’a toujours attiré dans le post-rock. Quoique la piste est un brin plus audacieuse que « Far Beyond » et ici on frôle le post-metal.

L’avant dernière piste « Uncertain Return » commence avec des plages de claviers qui font penser aux grands classiques des années 1970. Très planant. Ensuite, les ingrédients qui ont fait le succès des autres pistes sont repris avec brio…

On est parfois surpris, mais c’est tellement bon… L’ultime piste n’est qu’une reprise à destination de la diffusion à la radio de la première piste, donc rien à rajouter ici 🙂

Pour vous donner un aperçu, voici donc la vidéo officielle de « Far Beyond ».