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FredericBezies

source: FredericBezies

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L’utilisation de distribution GNU/Linux en démarrage unique ? P’tain, 10 ans déjà !

samedi 23 avril 2016 à 21:58

C’est le genre d’anniversaire qu’on a pas envie d’oublier… Cela fait un peu plus de dix ans que j’utilise uniquement des distributions GNU/Linux sur mes différents PC.

En effet, le 20 avril 2006, je terminais ma courte aventure sur MacMini. Je récupérais alors un ordinateur équipé d’un Pentium 4, gonflé à 1 Go de mémoire vive et qui devait avoir un disque de 250 ou 300 Go.

À l’époque, on était loin des distributions GNU/Linux utilisables presque en fermant les yeux. C’est donc ainsi que je m’étais tourné vers une version de développement avancée (une béta 2 de mémoire) de ce qui allait être la première version LTS d’Ubuntu. La Dapper Drake. Seule LTS sortie en juin.

C’est avec un peu de nostalgie que j’ai donc récupéré une ISO d’installation d’Ubuntu 6.06 LTS, celle sortie en Juin 2006. En 32 bits à l’époque. Je n’avais pas encore d’ordinateur équipé d’un processeur 64 bits. Le support technique s’est arrêté en juillet 2009. Si vous êtes interessé par l’archéo-informatique, voici l’adresse de récupération : http://old-releases.ubuntu.com/releases/dapper/

Elle proposait Gnome 2.14.1, OpenOffice.org 2.0.2, Mozilla Firefox 1.5.0.3, The Gimp 2.2.11 et un noyau Linux 2.6.15. C’était aussi la première version à proposer un installateur graphique directement depuis la version « LiveCD ».

J’ai donc décidé de l’installer dans une machine VirtualBox reproduisant au mieux l’environnement matériel de mon époque : un seul CPU, 1 Go de mémoire et 128 Go de disque dur dédié et un circuit AC97, le tout avec un modèle Linux 2.6.x en 32 bits.

Désolé pour le souffle qu’on entend, le réglage du micro est une vraie purge 🙁

Vous avez pu voir à quoi ressemblait l’informatique libre en 2006, du moins dans une version qui était somme toute assez conviviale. Alors si un libriste « vieux de la vieille » vous dit que c’était mieux avant, montrez-lui cette vidéo…

En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 22 avril 2016 à 22:56

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Oui, je sais, je le poste vendredi soir, mais je risque d’avoir un week-end chargé !

Commençons par le logiciel libre, en dehors des années de la floppée des nouvelles Ubuntu, comme chaque avril et octobre. Et cette semaine, pas d’image ISO communautaire pour Manjaro Linux… Les créateurs de versions communautaires seraient-ils en panne d’idées ?

Côté musique ?

Bon week-end !

Vieux geek, épisode 59 : « X-Men: The Ravages of Apocalypse »

jeudi 21 avril 2016 à 19:00

Nous sommes en 1997 et Quake sorti un an avant va bientôt être remplacé par Quake 2. Même si l’un des premiers FPS tout en 3D a connu trois suites (dont deux officielles) à savoir « Scourge of Armagon » (le Mission Pack 1), « Dissolution of Eternity » (le Mission Pack 2) et « Abyss of Pandemonium », l’extension non officielle la plus connue, il y a aussi des projets plus ambitieux…

Comme faire un FPS basé sur le monde des X-Men. Au lieu de développer son propre moteur de rendu, Zero Gravity Entertainment utilise le moteur de Quake et propose une conversion totale.

Au début, c’était le projet d’un passionné, puis Marvel ayant eu vent du projet décida de donner un coup de main pour promouvoir l’ensemble. Malheureusement, en voulant précipiter la sortie pour la période de noël 1997, le résultat ne fut pas complètement à la hauteur des attentes.

J’ai donc fait compiler Darkplaces pour pouvoir capturer en vidéo un aperçu de l’ensemble du jeu.

La conversion garda une mauvaise réputation, mais est-elle justifiée ? Ou a-t-elle simplement souffert de malchance en étant lancé un peu trop vite, et donc en manquant de finition ? À vous de décider !

Le monde de l’auto-édition : À grand espoir, grande déception ?

mercredi 20 avril 2016 à 10:55

Je suis un auteur auto-édité, comme de nombreuses personnes qui grattent le papier physique ou électronique, depuis la mi-2014.

Étant un vieux de la vieille, j’apprécie autant les livres physiques que les livres électroniques. Pour publier ma trilogie de SF dystopique, aussi bien en format papier qu’électronique, cela m’a coûté une certaine somme. En gros, dans les 88€ à chaque fois.

J’aurais pu passer directement par Amazon, et j’aurais économiser les dits 88€ depensés à chaque publication. Mais à l’époque, Amazon ne proposait pas de format papier, et je ne voulais pas risquer de proposer des livres électroniques vérolées par les inutiles et contre productives DRMs.

Comme j’aime à jouer la transparence, je peux vous dire que sur ma première trilogie qui m’a coûté 264€ à faire publier, au 20 avril 2016, j’ai touché un peu moins de 175€, dont près de 20€ en attente de reversement.

droitsDonc, j’en suis encore de 100€ de ma poche. Autant dire que je vais bientôt pouvoir ouvrir en compte numéroté en Suisse ou dans un autre trou noir fiscal… Ou pas ! 🙂

Déjà, il faut arrêter de rêver sur l’idée qu’on puisse se faire des testicules en or. Comme je l’ai dit dans un autre article, concernant la disponibilité de mon dernier roman, dans le monde de l’auto-édition, il y a beaucoup de personnes qui participent, et très peu d’élu(e)s.

Si on arrive à voir du 3 ou 4% d’auteur(e)s auto-édités qui signent avec des grosses écuries éditoriales, c’est vraiment le bout du monde

Pour info, le texte est disponible sur Amazon qui semble rechigner à le faire passer en gratuit. Il est donc, temporairement je l’espère, à la somme folle de 0,99€. Sans DRMs.

Vous ne voulez rien payer ? Il est toujours disponible sur Kobo et Atramenta.

Mais il y a d’autres sources de déception, le premier point étant le trafic de commentaires complaisants, le deuxième étant les auteur(e)s qui sont obnubilés par leur promotion au point de devenir aussi légers que des dames hippopotames enceintes.

Le premier point est amplement aidé par l’offre Kindle Unlimited devenu Abonnement Kindle qui est de la location de livre.

Seul hic, c’est qu’il est impossible de savoir quand j’écris cet article, le 20 avril 2016 – et c’est un manque flagrant – si un bouquin commenté a été réellement lu ou si c’est simplement un commentaire complaisant qu’on pourrait qualifier d’échange de bons procédés. Amazon a déposé une plainte à ce sujet aux États-Unis en 2015. Cette année en France ?

Je pars du principe suivant : Si je vois un commentaire avec 4 ou 5 étoiles sans la mention « Achat vérifié », je la considère comme suspect et donc potentiellement faux.

Aussi quand on peut voir des profils de lecteurs ou lectrices qui pondent à la queue-leu-leu, avec un délai de quelques heures des commentaires bienveillants sur des bouquins parfois de 300 pages… Comment dire ?

Je veux bien qu’on puisse apprendre à lire rapidement, mais quand même. Peut-on lire un bouquin de 300 pages en une demi-journée ? J’en doute. Donc, la méfiance est de mise.

Le bénéfice de ce genre de trafic de commentaires est évident. Plus un bouquin est côté haut, avec un nombre copieux de commentaires, plus le lecteur lambda qui ne fait pas gaffe aura tendance à cliquer sur la ficher, et passer commande… Avant parfois de déchanter lourdement.

Je ne dis pas ET LOIN DE MOI CETTE IDÉE que le top 100 des auto-édités est honteusement falsifié. Mais il faut savoir prendre des pincettes quand on va sur une fiche. Et ignorer les commentaires 4 ou 5 étoiles sans la présence du rassurant – mais pas infaillible – « Achat vérifié ».

Sur le dernier point, c’est simple. Il suffit de voir certains auteurs sur twitter draguer à tout va les blogueurs et autres médias pour se faire de la publicité. Il y a un subtil équilibre entre être diplomate ou carrément lourd. C’est un peu ce que j’avais déjà dit dans mon dernier billet sur le « blues du blogueur influent ».

Je vous conseille de lire les commentaires de l’article… C’est parlant !

J’aurai pu citer certain(e)s auteur(e)s, mais je pense qu’Agnès de Destination passions dont le fond de commerce du blog est la culture livresque en parle mieux que moi, dans ce billet de février 2016. Et qui cite un exemple parfait du trafic de commentaires.

Pour finir en musique, je prendrai un titre de Nine Inch Nails, tiré du double album « The Fragile », sorti en 1999.

Je ne crache pas dans la soupe qui m’a permis de faire connaîtres mes humbles écrits littéraires. Mais il faut savoir rester réaliste. Le monde de l’auto-édition a besoin d’un grand nettoyage s’il veut rester crédible.

En vrac’ mercurien… euh, marsien ;)

mardi 19 avril 2016 à 16:37

Un rapide en vrac’ uniquement culturel. Pour changer et publié avec quelques heures d’avance ! Et marsien ? Mardi, c’est le jour du dieu Mars (Arès pour les grecs), sauf erreur de ma part.

Côté livres et apparentés ?

Côté musique ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂

À plus !