C’est le genre d’anniversaire qu’on a pas envie d’oublier… Cela fait un peu plus de dix ans que j’utilise uniquement des distributions GNU/Linux sur mes différents PC.
À l’époque, on était loin des distributions GNU/Linux utilisables presque en fermant les yeux. C’est donc ainsi que je m’étais tourné vers une version de développement avancée (une béta 2 de mémoire) de ce qui allait être la première version LTS d’Ubuntu. La Dapper Drake. Seule LTS sortie en juin.
C’est avec un peu de nostalgie que j’ai donc récupéré une ISO d’installation d’Ubuntu 6.06 LTS, celle sortie en Juin 2006. En 32 bits à l’époque. Je n’avais pas encore d’ordinateur équipé d’un processeur 64 bits. Le support technique s’est arrêté en juillet 2009. Si vous êtes interessé par l’archéo-informatique, voici l’adresse de récupération : http://old-releases.ubuntu.com/releases/dapper/
Elle proposait Gnome 2.14.1, OpenOffice.org 2.0.2, Mozilla Firefox 1.5.0.3, The Gimp 2.2.11 et un noyau Linux 2.6.15. C’était aussi la première version à proposer un installateur graphique directement depuis la version « LiveCD ».
J’ai donc décidé de l’installer dans une machine VirtualBox reproduisant au mieux l’environnement matériel de mon époque : un seul CPU, 1 Go de mémoire et 128 Go de disque dur dédié et un circuit AC97, le tout avec un modèle Linux 2.6.x en 32 bits.
Désolé pour le souffle qu’on entend, le réglage du micro est une vraie purge
Vous avez pu voir à quoi ressemblait l’informatique libre en 2006, du moins dans une version qui était somme toute assez conviviale. Alors si un libriste « vieux de la vieille » vous dit que c’était mieux avant, montrez-lui cette vidéo…
Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Oui, je sais, je le poste vendredi soir, mais je risque d’avoir un week-end chargé !
Commençons par le logiciel libre, en dehors des années de la floppée des nouvelles Ubuntu, comme chaque avril et octobre. Et cette semaine, pas d’image ISO communautaire pour Manjaro Linux… Les créateurs de versions communautaires seraient-ils en panne d’idées ?
Fan d’OpenRC et d’OpenBox ? Essayez la nouvelle ISO en béta – donc brute de décoffrage – d’ArchBang OpenRC. Elle vous plaira. Plus d’informations sur ce fil.
Vous vous souvenez de Chromixium qui clonait Chrom(ium)eOS ? Le projet s’appelle désormais Cub Linux (pour Chromium + Ubuntu). Plus d’info sur le site officiel.
Côté musique ?
Une découverte que je dois à un gentil lecteur. Prenez du krautrock, de la noise et de la trance. Secouez bien, vous obtiendrez le groupe belge « La Jungle » et son premier album éponyme.
L’indie pop, matinée de folk, de rock et d’électronique, ça vous branche ? Alors, laissez trainer une oreille du côté de AKW.
Attention, décapage de cages à miel avec les Black Fast. Ils proposent un mélange de thrash metal, de black metal et de metal progressif…
Vous aimez la pop-rock bien dotée ? Alors, laissez traîner une oreille du côté des Estrons (oui, je sais, le nom est bizarre).
Si vous avez apprécié le premier album solo d’Anette Olzon, l’album « Rise Above the Sea » de Rhenium. C’est un mélange de métal symphonique, de metal gothique, projet solo de Cristina Pucci.
Nous sommes en 1997 et Quake sorti un an avant va bientôt être remplacé par Quake 2. Même si l’un des premiers FPS tout en 3D a connu trois suites (dont deux officielles) à savoir « Scourge of Armagon » (le Mission Pack 1), « Dissolution of Eternity » (le Mission Pack 2) et « Abyss of Pandemonium », l’extension non officielle la plus connue, il y a aussi des projets plus ambitieux…
Comme faire un FPS basé sur le monde des X-Men. Au lieu de développer son propre moteur de rendu, Zero Gravity Entertainment utilise le moteur de Quake et propose une conversion totale.
Au début, c’était le projet d’un passionné, puis Marvel ayant eu vent du projet décida de donner un coup de main pour promouvoir l’ensemble. Malheureusement, en voulant précipiter la sortie pour la période de noël 1997, le résultat ne fut pas complètement à la hauteur des attentes.
J’ai donc fait compiler Darkplaces pour pouvoir capturer en vidéo un aperçu de l’ensemble du jeu.
La conversion garda une mauvaise réputation, mais est-elle justifiée ? Ou a-t-elle simplement souffert de malchance en étant lancé un peu trop vite, et donc en manquant de finition ? À vous de décider !
Je suis un auteur auto-édité, comme de nombreuses personnes qui grattent le papier physique ou électronique, depuis la mi-2014.
Étant un vieux de la vieille, j’apprécie autant les livres physiques que les livres électroniques. Pour publier ma trilogie de SF dystopique, aussi bien en format papier qu’électronique, cela m’a coûté une certaine somme. En gros, dans les 88€ à chaque fois.
J’aurais pu passer directement par Amazon, et j’aurais économiser les dits 88€ depensés à chaque publication. Mais à l’époque, Amazon ne proposait pas de format papier, et je ne voulais pas risquer de proposer des livres électroniques vérolées par les inutiles et contre productives DRMs.
Comme j’aime à jouer la transparence, je peux vous dire que sur ma première trilogie qui m’a coûté 264€ à faire publier, au 20 avril 2016, j’ai touché un peu moins de 175€, dont près de 20€ en attente de reversement.
Donc, j’en suis encore de 100€ de ma poche. Autant dire que je vais bientôt pouvoir ouvrir en compte numéroté en Suisse ou dans un autre trou noir fiscal… Ou pas !
Vous ne voulez rien payer ? Il est toujours disponible sur Kobo et Atramenta.
Mais il y a d’autres sources de déception, le premier point étant le trafic de commentaires complaisants, le deuxième étant les auteur(e)s qui sont obnubilés par leur promotion au point de devenir aussi légers que des dames hippopotames enceintes.
Seul hic, c’est qu’il est impossible de savoir quand j’écris cet article, le 20 avril 2016 – et c’est un manque flagrant – si un bouquin commenté a été réellement lu ou si c’est simplement un commentaire complaisant qu’on pourrait qualifier d’échange de bons procédés. Amazon a déposé une plainte à ce sujet aux États-Unis en 2015. Cette année en France ?
Je pars du principe suivant : Si je vois un commentaire avec 4 ou 5 étoiles sans la mention « Achat vérifié », je la considère comme suspect et donc potentiellement faux.
Aussi quand on peut voir des profils de lecteurs ou lectrices qui pondent à la queue-leu-leu, avec un délai de quelques heures des commentaires bienveillants sur des bouquins parfois de 300 pages… Comment dire ?
Je veux bien qu’on puisse apprendre à lire rapidement, mais quand même. Peut-on lire un bouquin de 300 pages en une demi-journée ? J’en doute. Donc, la méfiance est de mise.
Le bénéfice de ce genre de trafic de commentaires est évident. Plus un bouquin est côté haut, avec un nombre copieux de commentaires, plus le lecteur lambda qui ne fait pas gaffe aura tendance à cliquer sur la ficher, et passer commande… Avant parfois de déchanter lourdement.
Je ne dis pas ET LOIN DE MOI CETTE IDÉE que le top 100 des auto-édités est honteusement falsifié. Mais il faut savoir prendre des pincettes quand on va sur une fiche. Et ignorer les commentaires 4 ou 5 étoiles sans la présence du rassurant – mais pas infaillible – « Achat vérifié ».
Pour finir en musique, je prendrai un titre de Nine Inch Nails, tiré du double album « The Fragile », sorti en 1999.
Je ne crache pas dans la soupe qui m’a permis de faire connaîtres mes humbles écrits littéraires. Mais il faut savoir rester réaliste. Le monde de l’auto-édition a besoin d’un grand nettoyage s’il veut rester crédible.
Un rapide en vrac’ uniquement culturel. Pour changer et publié avec quelques heures d’avance ! Et marsien ? Mardi, c’est le jour du dieu Mars (Arès pour les grecs), sauf erreur de ma part.
Côté livres et apparentés ?
Dans la catégorie « roman à éviter après avoir lu l’extrait proposé gratuitement », je demande « Régis » de James Osmont. Outre la couverture qui est peu attrayante, je n’ai pas accroché au personnage psychotique et surtout à l’utilisation des attentats de novembre 2015 comme point de départ chronologique. À vous de voir, car les coups et les douleurs…
Si vous aimez les romans noirs, qui font un peu penser à l’ambiance du « Nom de la Rose » pour le côté unité de lieu, alors « De pierre et de sang » pourra vous plaire. Merci à Agnès de me l’avoir fait découvrir.
Pour finir, un petit peu d’auto-promotion pour mon dernier roman en accès libre. Après sa disponibilité sur Atramenta, je l’ai rajouté sur Kobo sans DRMs. Pour Amazon et sans DRMs ? En cours, car il est encore payant pour le moment, même si c’est pour l’euro symbolique, du moins au 19 avril 2016. Sa gratuité ne saurait tarder.