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FredericBezies

source: FredericBezies

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Révision du guide d’installation pour Archlinux d’octobre 2018 : merci Plasma 5.14.0…

jeudi 11 octobre 2018 à 13:27

Décidément, la tradition des mises à jour des guides vers le milieu du mois de publication continue.

Cette fois, la mise à jour est due à l’arrivée de Plasma 5.14.0. J’avais fait une vidéo rapide pour présenter cette version de Plasma le 10 octobre 2018.

Donc la révision du guide d’octobre 2018 est principalement modifié pour cette arrivée. C’est la seule grosse nouveauté au passage.

Comme d’habitude, mes guides sur github et framagit sont à jour. Il ne restait plus que la version « hors ligne ». C’est donc fait en cliquant sur ce lien qui contient le trio version odt, mobi et epub.

Bonne lecture 🙂

Au revoir, Google plus et merci pour le poisson.

mardi 9 octobre 2018 à 10:30

C’est donc officiel. Après bien des fausses annonces, Google annonce que la prise sera / aura été débranchée en août 2019.

Le réseau social alternatif développé par Google sur les cendres de Google Wave, aura donc vécu un peu de plus de 8 ans. J’ai été utilisateur du réseau depuis le début, mais je ne pensais que Google déciderait de le sabrer en prenant comme prétexte une faille de sécurité.

Ne dit-on pas que quand on veut noyer son chien qu’il est enragé ? Cela me semble bien être le cas.

En novembre 2017, je faisais le point sur mes 3 ans de présence sur diaspora*, et même si j’ai été moins présent sur le pod proposé par framasoft, j’ai commencé à constater l’arrivée de certains contacts de Google Plus.

Pour la petite histoire, j’en suis à 812 contacts… Loin de mon score sur google plus, mais ça fait étrange de voir venir ou revenir certains visages. Il faudra que je fasse du ménage sur les comptes inactifs par ailleurs… Quand j’en aurai le courage 🙂

Sans oublier mon compte mastodon via framapiaf que j’utilise presque plus que celui sur Twitter. Vais-je détruire mon compte twitter ? Pas pour le moment, j’ai encore trop de contacts accrocs à l’oiseau bleu.

Évidemment, ça me fait mal au popotin de voir disparaître Google plus, mais rien n’est éternel… Pour finir cet article, il était logique que je prenne ce chef d’oeuvre des Doors sorti sur leur premier album et qui a servi au cultissime « Apocalypse Now ».

La Youtube Money, mère de tous les coups bas ? :)

lundi 8 octobre 2018 à 09:26

Dans un article du 30 septembre 2018, je me posais la question de savoir s’il fallait rester sur Youtube, et si oui, pour combien de temps. Au point d’avoir ouvert des hébergements alternatifs pour éviter les grands ciseaux d’Anastasie qui sont parfois utilisés pour faire taire les personnes qui vous ennuient sur Youtube.

Pour me citer :

[…]
Je compte alimenter mes hébergements alternatifs avec certaines vidéos qu’elles soient techniques ou pas.

Avec à terme – de combien de temps, je l’ignore – de laisser en plan la chaine youtube qui aura bien rempli son cahier des charges.
[…]

C’est le cas. Ma chaine bitchute contient deux vidéos censurées par Youtube ainsi que quelques vidéos techniques que j’ai mis en doublon. Ma chaîne solid.tube est une copie complète de ma chaine youtube. Comme cela en cas de suppression de vidéo, je serai tranquille.

Ne monétisant pas mes vidéos, ce qui me ferait mal c’est de voir disparaître des années de travail à cause de fauteurs de troubles dont on peut se demander s’ils n’agissent pas comme des portes-flingues pour des vidéastes qui ont goûté à la « youtube money » et qui en veulent toujours plus 🙂

Dans ce cas, il n’y a qu’une règle : il n’y a pas de petite concurrence dans le domaine dans lequel on veut s’imposer.

Au moment où je rédige cette article, j’en suis à environ 4660 abonné(e)s sur ma chaine. Donc dans le domaine des vidéos linux, un « gros » dans la francophonie avec Adrien LinuxTricks.

Certaines personnes pourraient être tentées – pour faire plaisir à des annonceurs – d’avoir une chaine avec X ou Y milliers d’abonné(e)s. Mais le tout est de rester dans les limites du raisonnable, comme l’a si bien montré Sir Gibsy dans cette vidéo.

Une méthode qui pourrait permettre de lever un lièvre ici est de regarder le nombre moyen de vue d’une dizaine de vidéos vieille d’une semaine. Ensuite, effectier une division nombre d’abonné(e)s sur nombre de vue. Si on tombe dans un résultat qui frôle ou dépasse 20, il y a des questions à se poser.

Des opérations que l’on apprend à faire à l’école primaire. Il est vrai que prendre le nombre total de vue, le diviser par le nombre de vidéo pour avoir une moyenne hebdomadaire, ça nécessite de sortir de polytechnique 🙂

Je veux bien que des personnes s’abonnent puis oublient. Quand on arrive à  19 personnes abonnées sur 20 qui oublient, ça paraît un brin bizarre.

Prouver l’achat d’abonné(e)s, en dehors de l’exemple extrème cité par Sir Gibsy, c’est limite mission impossible.

J’évoquais un peu plus haut dans l’article mes chaines bitchute et solid.tube. J’ai décidé de donner sa chance à peertube en ouvrant un compte sur peertube.fr. Comme pour ma chaine bitchute, ce sont uniquement des vidéos techniques que j’y partage.

On verra bien si l’essai est concluant ou pas. Seul l’avenir nous le dira, mais avoir des successeurs potentiels à Youtube, ça fait du bien 🙂

Allez, bonne journée !

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 6 octobre 2018 à 11:42

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Désolé, il sera court, n’ayant pas eu grand chose à me mettre sous la souris cette semaine.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Le distro-hopping en 2018, expression d’une insatisfaction chronique ?

vendredi 5 octobre 2018 à 09:18

Je dois l’avouer, mais je ne comprends pas pourquoi le distro-hopping existe encore dans le monde linuxien en 2018. Autant j’ai été une grenouille sautant de distributions en distributions dans les années 1998 à 2006, autant avec l’arrivée de produits assez mûrs comme la Ubuntu 6.06, j’ai largement moins senti le besoin de changer de distribution comme de chemise.

J’ai écrit un article en septembre 2012 sur la Ubuntu Dapper Drake qui m’avait permis de me poser et d’arrêter de jouer la sauterelle. Ensuite, j’ai atterri sur Archlinux que j’utilise sans discontinuer (ou presque) depuis mi-2009. Ce qui fait dans les 9 ans au moment où je rédige ce billet début octobre 2018.

Depuis le milieu des années 2010, les distributions « grand public » sont arrivées à un degré de perfectionnement et de ressemblance qui justifie de moins en moins le fait de sauter d’une distribution à une autre au moindre « pet de travers ».

Cela me fait penser à une réplique de Jack Nicholson dans « Les Sorcières d’Eastwick » concernant les hommes cocufiant leurs femmes… Mais je vous laisse découvrir ce film de 1987 où il donne la réplique à Cher, Michelle Pfeiffer et Susan Sarandon.

C’est à peu près la même chose avec les distributions GNU/Linux modernes, à savoir celle sortie depuis le milieu des années 2010.

Prenons le duo Plasma avec Debian (en excluant Ubuntu). Le detesté distrowatch nous sort qu’il y a 9 réponses…

La même recherche en remplaçant Plasma par Xfce ? Juste 22 réponses !

Évidemment, il y aura des distributions plus spécialisées que d’autres, mais pour le domaine bureautique, mis à part un thème graphique différent, c’est peu ou prou la même chose, les fondements étant très souvent identiques.

D’ailleurs, au final, mise à part la version de Plasma fournie, quelle est la différence dans l’absolu entre une Kubuntu et une KDE Neon ? Le fait de servir de banc de tests ?

Quelle est la différence entre une NetRunner stable (basée sur Debian) et une Debian GNU/Linux avec KDE mis à part la charte graphique et quelques outils ?

Quelle est la différence dans l’absolu – en dehors d’une meilleure intégration graphique – entre la NetRunner Rolling et sa base, la Manjaro KDE ?

On va me répondre que l’apparence est primordiale, je suis d’accord. Mais est-il obligatoire de changer de distribution à cause d’un thème ? Doit-on suivre les effets de mode qui fait que tel environnement est « au top de sa popularité » en janvier et est complètement dépassé un ou deux trimestres plus tard ?

À moins de considérer l’informatique comme un jouet et de ne pas avoir peur de faire vieillir ses supports de stockage prématurément, on peut sauter d’un environnement à l’autre, d’une distribution à l’autre en fonction du sens du vent 🙂

Sur mon ancienne installation – le matériel acheté en 2010 a rendu l’âme en août 2017 – j’ai changé sans avoir à reformater quoique ce soit plusieurs fois d’environnements. J’étais passé de Gnome à Xfce, puis à Mate-Desktop sans oublier un rapide passage sous Budgie sur la même base.

Est-ce du au fait que je vois l’ordinateur comme un outil de travail au quotidien ? Celui qui me permet d’écrire mes articles de blog, de faire des recherches, d’enregistrer des vidéos, de présenter des distributions d’une qualité variable.

Peut-être est-ce lié à une certaine maîtrise de ma distribution qui n’est pas parfaite mais qui colle à mes besoins ?

D’ailleurs les personnes qui pensent qu’elles trouveront la perfection dans la prochaine distribution à la mode se plantent dans les grandes largeurs. Si on reste sur une distribution, c’est que l’on a accepté ses forces et ses faiblesses, et qu’on se moque de la dernière mode qui sera rapidement démodée.

Après la mode qui consistait à avoir Mandrake ou Mandriva, on est passé à celle d’avoir Ubuntu, puis d’avoir Linux Mint. Maintenant, Manjaro est la distribution qui a le vent en poupe chez les personnes informées.

Ce sera quoi la prochaine fois ? NuTyX ? Calculate ? Fedora Linux ? J’attends avec impatience de l’apprendre… Tout en continuant d’utiliser ce qui me convient au quotidien depuis la mi-2009.

Pour finir, un petit Iron Maiden de 1982 tiré de l’album que j’ai écouté pour rédiger l’article.

Allez, bonne journée !