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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 332 : Les aventures de Pepito au Mexique, quel étrange sponsor :)

dimanche 5 juin 2022 à 12:00

J’ai déjà eu l’occasion de parler de jeux sponsorisés par une marque, le premier exemple me venant à l’esprit étant « Chex Quest », un doom-like pour enfants basé sur une marque de céréales, dont j’ai parlé en juillet 2016.

Cependant, ce n’était pas le premier jeu à être supporté par une marque. En 1991, la marque Belin (filière de LU si je ne me trompe pas !) proposa en partenariat avec Microïds un jeu de plateforme mettant en avant la célèbre marque de biscuit chocolaté, Pepito.

On est face à un jeu de plateformes, avec ses sauts millimétrés, ses ennemis plus casse-bonbon les uns que les autres.

L’histoire est simple : des bandits ont dérobé un coffre remplis à ras-bord de boites du célèbre biscuit. À vous de les retrouver et de mettre la main sur le précieux trésor. Constitué d’une bonne vingtaine d’écrans, il y aura de quoi s’arracher les cheveux sur certains passages. Je me demande combien de joysticks ont fait des vols planés, mais je pense qu’avec la difficulté parfois poussée du jeu, le nombre doit être impressionnant.

Le jeu est récupérable sur une page du site CPC-Power. Mais le mieux est de montrer le jeu en action.

Comment conclure l’article ? Je pense que si je l’avais eu à l’époque, la disquette aurait finie par être reformatée, histoire de me venger d’une telle purge. On était en fin de vie commerciale de l’Amstrad CPC, les jeux se faisant de plus en plus rares, ce jeu était le bienvenu au final.

Vieux geek, épisode 331 : Visicalc, la première « killer app » de l’informatique personnelle.

samedi 4 juin 2022 à 15:30

Avant toute chose, il faut définir le terme de « killer app » que l’on peut traduire en français par « Application phare ». C’est un logiciel qui justifie à lui seul le fait de s’équiper d’un ordinateur précis.

Ce qui colle parfaitement avec Visicalc, le premier tableur de l’histoire de l’informatique personnelle. Publié en 1979 par Software Apps – qui est en réalité le duo Dan Bricklin et Bob Frankston – ce logiciel mythique a pour but de simplifier un besoin : la création de tableaux complexes sans passer par les archaïques craies et tableaux noirs.

Un ordinateur n’étant qu’une gigantesque calculatrice en son coeur – si on simplifie un peu ! – Dan Bricklin et Bob Frankston se sont dit qu’il était bête de ne pas exploiter la puissance de calcul de l’Apple II pour se simplifier la vie.

C’est ainsi qu’ils développent le premier tableur de l’histoire. Évidemment, il est assez archaïque et complexe d’utilisation au départ. Le manuel faisant dans les 250 pages. Mais pour l’époque, c’est un succès instantané.

Imaginez que vous êtes un comptable à l’époque. Que vous deviez tout vous farcir à la main, avec une calculatrice pour les calculs complexes. Grace à Visicalc, vous pouviez vous créer des feuilles de calculs avec tout ce qu’il fallait pour calculer automatiquement les résultats dont vous aviez besoin. Vous passiez peut-être une semaine pour fabriquer les feuilles nécessaires, mais après, c’était du plaisir.

J’ai donc récupéré une image de Visicalc pour Apple II pour vous le montrer en vidéo.

Vous avez pu le voir, c’est assez rustique, mais il faut se replonger en 1979 sur un Apple II. Ce devait être une claque monstrueuse. Visicalc existera pour d’autres plateformes comme le PC sous MS-DOS jusqu’en 1983.

Par la suite, ce sera la « killer app » du PC sous MS-DOS qui prendra le relai, j’ai nommé Lotus-1-2-3.

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 3 juin 2022 à 12:00

Minuscule en vrac’ en ce pluvieux vendredi de juin 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

La chanteuse d’Heligoland vient de sortir un album en duo avec le compositeur Pepo Galan. L’album s’intitule « The Sweet Wait ».

Sur ce, bon week-end !

C’est officiel pour certaines personnes : utiliser un bloqueur de publicités, c’est la même chose que pirater.

mardi 31 mai 2022 à 17:30

Leo Techmaker, un youtubeur influent de 675 000 abonnés nous été un peu loin dans un tweet où il affirme que, capture d’écran à l’appui :

Je dois dire que le fil qui suit m’a permis de découvrir un outil dont j’ignorais l’existence et qui permet de combattre le deuxième fléau sur youtube que sont les sponsors et autres placements de produit. J’ai testé, et ça fait du bien 🙂

À vrai dire, cette lutte sans fin contre la pollution publicitaire ne date pas d’hier. Il y a 8 ans et 2 mois, donc en avril 2014 – à l’époque Google Plus existait encore – j’ai écrit un article qui parlait du côté « suicidaire » de se financer via les publicités, que ce soit sur Youtube ou ailleurs.

Rien que le titre : « Le financement publicitaire : c’est comme mettre sa tête sous le couperet de la guillotine en espérant qu’il ne tombe pas ? » vous permettra de voir qu’à l’époque les pro-publicité nous sortaient un message étrangement semblable à celui qu’on a l’habitude d’entendre de nos jours…

Je cite :

[…]
Selon moi, AdBlock Plus et la centaines d’autres plugins/addons disponibles représentent une nuisance grandissante pour les éditeurs de sites web, dans la mesure où la publicité est le seul financement réaliste et efficace existant pour eux; et si les éditeurs sont en danger, ce sont au final les internautes qui en pâtiront.
[…]
Le financement par la publicité est aujourd’hui incontournable. Les usages du web gratuit sont tellement ancrés dans les habitudes de consommation que c’est le seul modèle efficace et réaliste. Il a par ailleurs au moins trois grandes vertus:

– premièrement, il permet de faire connaitre sans aucune friction des services et des contenus. La barrière du payant ou du « freemium » rendrait l’accès à ces services nettement moins évident;
– deuxièmement, la publicité permet une démocratisation du web dans la mesure où elle permet l’accès aux contenus gratuit;
– enfin, Internet étant global, les budgets publicité des pays développés financent aussi l’accès des utilisateurs aux contenus dans les pays en développement. Une forme de redistribution qu’on oublie trop souvent !
[…]

On nous sert en gros le même discours depuis une décennie, avec des variantes en parlant carrément de piratage pour faire mieux passer le message.Je suis désolé de voir les vidéastes sur Youtube vendre leur cul avec une monétisation aléatoire. Il peut arriver que le robot de Youtube passe en mode « casse-couilles »  et fait sauter la monétisation sans aucune justification ni aucun recours.

Je suis aussi en train de saturer des sponsorisations pour NordVPN, Displate ou encore Raid Shadow Legend. Il suffit de désactiver temporairement µblock origin sur Youtube pour comprendre rapidement les dégats. Et pas question de sortir 12€ par mois, si je peux le faire sans bourse délier.

Avec tous les frais fixes qui se font prélever mensuellement (assurance, mutuelle, forfait portable, forfait internet, loyer, électricité, serveur hébergeant le blog et d’autres services) mon compte en banque souffre déjà suffisamment. Inutile d’en rajouter une couche. Désormais quand je vais sur youtube, c’est avec le trio :

Les extensions que je liste doivent être aussi disponible sur le magasin d’extensions de Google Chrome.

Mes yeux et mes oreilles sont bien contents de ne plus être agressés par les publicités.

En vrac’ de fin de semaine…

vendredi 27 mai 2022 à 15:00

Minuscule en vrac’ en ce dernier vendredi de mai 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Sur ce, bon week-end !