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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de fin de semaine…

samedi 13 juillet 2019 à 16:30

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Petits cadeaux à mes amis libristes, deux épisodes de Clash of Fredo, un qui reprend mon dernier billet sur le fiasco du bureau libre à se faire une place au soleil, l’autre sur un argument sorti ad-nauseam, le choix. Il faut bien taper où ça fait mal, non ?

Bon week-end 🙂

Le bureau libre ? Une grande désillusion et 13 ans perdus.

vendredi 12 juillet 2019 à 14:28

Avant toute chose, je tiens à préciser que c’est un point de vue qui se base sur ma propre expérience, qui est constituée de 13 années et des bananes environ, d’utilisation de bureautique libre en mono-démarrage sur mes ordinateurs respectifs.

C’est un article qui est l’expression du dégrisement par rapport à un espoir que j’ai caressé à l’époque du très moyen MS-windows Vista. Quand celui qui avait été connu sous le nom de code de Longhorn est enfin sorti, Microsoft s’était pris une volée – justifiée – de bois vert en ce qui concerne le successeur de MS-Windows XP : lourd, lent, avec l’UAC qui se déclenchait au moindre gaz intestinal de travers.

À l’époque, l’offre libre n’était pas des plus joyeuses, mais il y avait des projets qui auraient pu faire du mal à MS-Windows Vista comme la première Ubuntu LTS, la 6.06 alias Dapper Drake. Évidemment, il y avait encore du travail à faire, mais le monde du libre avait déjà de quoi tenir la dragée haute.

C’était cependant un brin trop tôt. Je me disais alors qu’il faudrait une poignée d’années pour que cela change. Manque de pot, Microsoft ayant pris en compte les critiques sortait en 2008 un certain MS-Windows 7, et une avenue qui s’était ouverte se refermait tout aussi rapidement.

En 2011, c’est l’arrivée des interfaces nouvelles générations comme Unity et Gnome 3.x qui provoquent un rejet de la part des personnes utilisant le libre au quotidien à cause d’un trop grand chamboulement : arrive la naissance du duo Cinnamon/Mate-Desktop qui conservent une ergonomie qui a fait ses preuves depuis des années.

Après le fiasco de MS-Windows Vista, Microsoft tente le coup de l’interface unique avec MS-Windows 8.x et se prend une nouvelle volée de bois vert à l’image des développeurs d’Unity et de Gnome 3.x.

En 2012, le monde du libre avait pas mal avancé sur le plan technique, c’est la grande époque de LinuxMint comme distribution à conseiller. Mais déjà en 2012, il y a pas loin d’une centaine de distributions qui se battent pour le marché bureautique, alors que 6 ans plus tôt, c’était à peine la moitié qui se battait pour le même marché.

C’est vrai qu’il est prouvé qu’avoir 100 choix est mieux pour l’utilisateur au lieu de 50… À moins que ce ne soit complètement l’inverse ?

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le marché bureautique libre est resté à peu de chose près au même point. C’est à cette époque que je commence à critiquer les abus, les forks qui se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture. Mais qui suis-je pour être entendu ?

Et depuis 2012 ? Les réflexes pavloviens : tu veux découvrir Linux ? Installe LinuxMint ou Ubuntu. Même si ce genre de distributions n’est plus adapté au modèle de publication de plus en plus rapide et effréné des logiciels.

2012, c’est l’année de naissance d’une distribution détestée par de nombreux libristes, Manjaro : elle ose rendre abordable – en simplifiant certaines actions – une distribution mère, Archlinux.

Surtout, elle propose quelque chose d’intéressant : être une distribution à publication continue assez rapide, relativement stable, et surtout qui peut vivre sur le long terme. Il n’est pas rare de trouver des installations vieilles de 2 voire 3 ans.

Avec quelques autres personnes, nous avions monté un projet de saveurs complémentaires de Manjaro à destination du public francophone, mais c’était sans compter sur l’inertie du monde libre des années 2010…

Celui qui veut que rien ne bouge. Celui qui déclame « tout va très bien, madame la Marquise » même si la part de marché du bureau linux n’a gagné qu’un minuscule pourcent en 10 ans. Mais il n’y a pas que cette inertie qui creuse la tombe du bureau linuxien.

Les fondements du logiciel libre avec la liberté de forker (principe noble dont il est facile d’abuser), le choix mis en avant tel un mantra que l’on psalmodie (en oubliant que trop de choix finit par tuer le choix), le manque de solidarité entre les diverses communautés, les guerres pour des éléments dont on se contrefout pour l’utilisation quotidienne, la volonté d’être plus libre que Stallman (il faut le faire), la volonté de ne pas mutualiser les efforts y joue pour beaucoup.

Il y a évidemment la vente liée entre les ordinateurs et les systèmes d’exploitations qui jouent en la défaveur de Linux. Mais comment expliquer à une personne qui ne connait rien au libre qu’il existe plus ou moins 250 distributions pour un seul marché, celui de la bureautique ?

Comment peut-on justifier que des personnes se lancent des anathèmes car le groupe A utilise telle technologie et le groupe B une autre, technologies dont on ne voit que les conséquences à l’emploi ?

Comment peut-on justifier l’existence de X environnements de bureau qui à première vue sont des photocopies les uns des autres ? Quelles différences fondamentales entre un Cinnamon, un Plasma dans leur présentation par défaut ?

Je dois plaider coupable dans les guerres intestines, car j’y ai mis ma dose à une époque. Mais depuis, j’ai ouvert les yeux. Je suis dégrisé de l’espoir de voir un jour le bureau linux dépasser les 5% de parts de marché.

Linux sur le bureau est un fiasco. Dans quel domaine trouve-t-on un produit qui existe depuis 25 ans (le premier noyau stable date de 1994) et qui n’a pas réussi à dépasser les 2% de pénétration auprès du grand public en dehors du luxe ? Nulle part, à moins que je ne me trompe.

J’ai bêtement cru durant des années que des personnes de bonnes volontés se mettraient ensemble pour dire : « faut arrêter les conneries maintenant ! » et que le bureau linuxien prendrait enfin son envol. Qu’est-ce qu’on peut être con par moment !

Oui, je suis aigri. D’autant plus que je me suis investi à mon humble niveau pour faire bouger les choses. Je n’ai plus envie de perdre mon temps à promouvoir une solution qui se cassera la gueule à cause des égos des diverses communautés plus occupées à se faire la guerre qu’à combattre les vrais ennemis que sont Google, Microsoft et Apple.

Continuez donc à chasser le méchant logiciel non libre jusqu’à sa troisième génération. Continuez de vous battre pour savoir quelle technologie employer dans tel domaine. Vous perdrez le seul marché que vous aviez à conquérir, l’utilisateur personnel.

Je continuerai – tant que cela sera tenable – d’utiliser du logiciel libre au quotidien. Mais je ne participerai plus qu’à la marge et sans en faire la moindre publicité.

Vous avez réussi à faire partir Arpinux, papa de la HandyLinux/DFLinux. Vous avez presque fait partir Cyrille Borne. Continuez et vous serez seuls à vous masturber sur la pureté de votre installation.

Ce sera sans moi. Le monde du libre vient de perdre près de 15 ans pour ne pas avoir réussi à se réformer et juguler les abus d’utilisation des quatre libertés fondamentales du libre. Il lui en faudra sûrement le double pour redevenir une alternative crédible au logiciel proposé par Google, Apple et Microsoft.

Je vais arrêter ici, car je pourrai continuer durant des pages à déverser ma bile et ma désillusion. Mais cela serait un péché de gourmandise…

Les tutoriels d’installation pour Archlinux ? Fin de l’aventure.

jeudi 11 juillet 2019 à 18:22

J’avais initialement prévu de mettre un terme à cette aventure au 15 août 2019, mais plusieurs paramètres m’ont fait prendre la décision un peu plus tôt que prévu.

J’ai envie de me libérer du temps. Faire les mises à jour, cela nécessitait au moins au moins deux jours, entre la préparation des machines virtuelles, la vérification des procédures, les captures d’écran, la création des guides dans les différents formats.

Sans oublier l’entretien des versions dynamiques, répondre à quelques personnes qui ont utilisé le dit guide pour installer en virtuel ou en dur une Archlinux.

Synthétiser le wiki et le rendre lisible était au départ une bonne idée. Mais vous connaissez le proverbe : « la route de l’Enfer est pavée de bonnes intentions. »

Le plus dur, ce n’est pas d’installer une Archlinux, c’est de la maintenir en vie. De plus, il y a des projets plus ou moins bien fini comme Arcolinux qui permettent d’installer une Archlinux. ArcoLinux que j’ai un brin étrillé dans la vidéo ci-après.

Sans oublier des projets qui se dispersent moins comme Anarchy Linux ou la EndeavourOS qui n’est pas encore sortie en version stable au moment où je rédige ce billet le 11 juillet 2019.

Les guides resteront valides un certain temps. Mon seul regret ? Ne pas avoir pu intégré dans les captures d’écran Xfce 4.14 !

C’est la vie, après tout. Maintenant, vous comprendrez que je ne compte plus répondre qu’avec parcimonie aux questions concernant le guide. Après tout, si vous voulez installer Archlinux, c’est que vous avez déjà un certain niveau et que vous n’avez pas peur de mettre les mains dans le cambouis après tout !

Vieux Geek, épisode 154 : Fears, le premier doom-like pour Amiga 1200.

mercredi 10 juillet 2019 à 19:46

1995. Jacques Chirac réussit à sa troisième tentative à décrocher le fauteuil de l’Élysée. Sur le plan informatique, c’est l’année où arrive MS-Windows 4.0 plus connu sous le nom de MS-Windows 95, mais c’est surtout une année où les doom-like se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture.

Entre 1994 et 1996, il y aura la sortie de Doom et Doom 2, Heretic, Hexen, Duke Nukem 3D, Dark Forces pour ne citer que les plus connus.

À l’époque, je suis utilisateur d’un Amiga 1200… Et c’est la défaite en rase campagne. Autant Wolfenstein 3D ne faisait peur à personne, autant Doom avec ses murs et plafonds texturés, ses murs à angles variés, ses différents niveaux de hauteurs, c’était autre chose.

Une équipe de demo-makers se lance dans le défi et propose un titre, « Fears ». Il sort en 1995 et est à mi-chemin entre Wolfenstein 3D et Doom : murs et plafonds texturés, différents niveaux mais uniquement des murs à angles droits. Comme je vous le montre dans cette vidéo.

Il y aura quelques titres qui sortiront par la suite comme Alien Breed 3D et sa suite développé par Team 17, Gloom ou encore Breathless. Mais l’Amiga était techniquement dépassé… Néanmoins, on ne pouvait que saluer la prouesse technique à l’époque !

En vrac’ de fin de semaine…

dimanche 7 juillet 2019 à 10:51

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien du tout cette fois, désolé 🙁

Bon week-end 🙂