Je parle d’une utilisation en machine virtuelle ou en dur. En janvier 2022, je postais un article sur mes 16 années en tant que linuxien en démarrage simple sur les ordinateurs qui se sont succédés chez moi.
Je ne vais pas faire un copier-coller de l’article. En gros, je disais que j’avais un peu perdu la main, faute d’une utilisation régulière de l’OS de Redmond.
Cela fait donc 17 ans maintenant que je suis linuxien pur et dur. Vu mon inclination vers le rétro-ludique réel – pas la copie avec des jeux pour MS-Windows qui copient les gros pixels des titres vidéo-ludiques vintage – je peux me passer des émulateurs qui tournent sur MS-Windows.
J’ai tout ce qu’il me faut en natif sous Linux, que ce soit pour les ordinateurs Commodore 8 bits (Vice), Atari 8 bits (Atari800), AppleII (Applewin pour Linux), Amstrad CPC/CPC+ et ZX Spectrum (RetroVirtualMachine), Dosbox-X pour les vieux jeux MS-DOS.
Autant dire que je suis tranquille vidéo-ludiquement parlant. Mais je dois dire que dès que je dois utiliser un MS-Windows, je suis mal à l’aise. Pas que l’interface se soit complètement modifiée depuis le retour du menu démarrer sous MS-Windows 10.
Simplement, je trouve l’OS de Redmond toujours aussi lourd, même s’il a fait des progrès non négligeables. Mais je dois dire que j’ai le soulagement – depuis mon déménagement fin 2019 – de ne plus avoir à dépanner des MS-Windows. Je crains de faire des bêtises sans pouvoir vraiment les réparer. J’ignore si CCleaner est toujours autant utilisé ou s’il est sur le déclin. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Pour montrer mon niveau de gène, je ferai un parallèle rapide avec ma connaissance de l’espagnol. Je l’avais pris en deuxième langue vivante quand j’étais au collège et lorsque j’ai passé mon Brevet d’Aptitude au Chômage, euh… je voulais dire le bac, j’ai eu le plaisir d’avoir un 12/20. Coefficient 2 ou 3, j’ai un doute au bout de 30 ans.
Mais demandez-moi de faire une phrase complète en espagnol de nos jours, j’en serai incapable. La pratique de MS-Windows est pour moi comme celle d’une langue vivante : si on ne pratique pas régulièrement, on est foncièrement dans la merde en cas d’urgence.
Voila, c’était les aveux d’un vieux linuxien qui commence à parler comme un vieux con, approche de la cinquantaine oblige.