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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 18 janvier 2023 à 00:00

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de janvier 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Alwaid vient de publier un deuxième extrait de son futur album « Twelve Daemons » prévu pour 2023.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Les distributions « immuables », une réinvention moderne des ROMs des ordinosaures ?

lundi 16 janvier 2023 à 10:30

C’est en lisant un article du blog de Seb que m’est venu cette idée d’articles. En effet, il évoque rapidement la « mode » de faire des distributions « immuables », c’est à dire avec une base en lecture seule mise à jour plus ou moins régulièrement et une surcouche utilisateur avec des paquets classiques ou universels, voire des conteneurs.

C’est par exemple le cas de la Fedora Silverblue, qui n’installe que des paquets universels pour la logithèque de « haut niveau ».

OpenSuSE a aussi un projet dans le domaine, du nom de MicroOS.

Cette idée de proposer une base « fixée » et en lecture seule me fait penser à toutes les ROMs des ordinosaures, que ce soit le kickstart des Commodore Amiga, du kernal des ordinateurs Commodore 8 bits, ou simplement des ROMs systèmes des Apple II et IIgs, des ordinateurs Atari 8 bits, sans oublier le TOS des Atari ST/TT.

Bref, une époque où le système tenait dans quelques dizaines de kilo-octets et permettait de charger soit un interpréteur Basic soit une interface graphique comme le Workbench.

Évidemment, une distribution GNU/Linux immuable est plus complexe qu’une simple ROM. Mais je dois dire que cette comparaison n’est pas trop mauvaise. Du moins, j’espère ne pas m’être trompé dans la définition d’une distribution immuable.

Est-ce l’avenir des distributions GNU/Linux ? Je n’en sais rien et je préfère rester silencieux. Car il est bien connu que prévoir l’avenir, c’est difficile 🙂

Un an après, toujours autant de problèmes à utiliser MS-Windows ?

lundi 16 janvier 2023 à 00:00

Je parle d’une utilisation en machine virtuelle ou en dur. En janvier 2022, je postais un article sur mes 16 années en tant que linuxien en démarrage simple sur les ordinateurs qui se sont succédés chez moi.

Je ne vais pas faire un copier-coller de l’article. En gros, je disais que j’avais un peu perdu la main, faute d’une utilisation régulière de l’OS de Redmond.

Cela fait donc 17 ans maintenant que je suis linuxien pur et dur. Vu mon inclination vers le rétro-ludique réel – pas la copie avec des jeux pour MS-Windows qui copient les gros pixels des titres vidéo-ludiques vintage – je peux me passer des émulateurs qui tournent sur MS-Windows.

J’ai tout ce qu’il me faut en natif sous Linux, que ce soit pour les ordinateurs Commodore 8 bits (Vice), Atari 8 bits (Atari800), AppleII (Applewin pour Linux), Amstrad CPC/CPC+ et ZX Spectrum (RetroVirtualMachine), Dosbox-X pour les vieux jeux MS-DOS.

Autant dire que je suis tranquille vidéo-ludiquement parlant. Mais je dois dire que dès que je dois utiliser un MS-Windows, je suis mal à l’aise. Pas que l’interface se soit complètement modifiée depuis le retour du menu démarrer sous MS-Windows 10.

Simplement, je trouve l’OS de Redmond toujours aussi lourd, même s’il a fait des progrès non négligeables. Mais je dois dire que j’ai le soulagement – depuis mon déménagement fin 2019 – de ne plus avoir à dépanner des MS-Windows. Je crains de faire des bêtises sans pouvoir vraiment les réparer. J’ignore si CCleaner est toujours autant utilisé ou s’il est sur le déclin. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Pour montrer mon niveau de gène, je ferai un parallèle rapide avec ma connaissance de l’espagnol. Je l’avais pris en deuxième langue vivante quand j’étais au collège et lorsque j’ai passé mon Brevet d’Aptitude au Chômage, euh… je voulais dire le bac, j’ai eu le plaisir d’avoir un 12/20. Coefficient 2 ou 3, j’ai un doute au bout de 30 ans.

Mais demandez-moi de faire une phrase complète en espagnol de nos jours, j’en serai incapable. La pratique de MS-Windows est pour moi comme celle d’une langue vivante : si on ne pratique pas régulièrement, on est foncièrement dans la merde en cas d’urgence.

Voila, c’était les aveux d’un vieux linuxien qui commence à parler comme un vieux con, approche de la cinquantaine oblige.

ZEsarUX, l’émulateur qui veut en faire trop ?

jeudi 12 janvier 2023 à 10:00

Dans le petit monde des émulateurs pour la famille des Sinclair ZX, il existe un projet du nom de ZEsarUX pour « ZX Second-Emulator And Released for UniX » que l’on peut traduire par « Second émulateur ZX et publié pour UniX ».

Ce qui est partiellement vrai, la version 10.2, la dernière version stable au moment où j’écris cet article est aussi disponible pour MS-Windows.

À l’image de RetroVirtualMachine qui propose 6 ordinateurs en un – ce qui est honorable – ZEsarUX fait exploser le compteur. Si je ne me suis pas trompé, on arrive à 22 possibilités, même si certaines se recoupent. La preuve en image avec une version de développement de ZEsarUX 10.3.

Autant dire qu’en dehors de l’émulation du ZX Spectrum, le niveau de qualité varie franchement, et à trop vouloir en faire, on finit par mal faire. L’émulation Amstrad CPC est cassée au niveau de l’affichage par exemple.

Aussi, mais là on va dire que je joue mon puriste, le chargement des cassettes est instantané, contrairement à RetroVirtualMachine qui émule l’expérience d’origine.

Parmi les points positifs, il y a un écran virtuel qu’on peut faire apparaitre ou disparaitre à volonté, surtout pour contourner les limitations du clavier des ZX Spectrum.

Après, c’est à vous de voir, mais je préfèrerais RetroVirtualMachine pour l’émulation ZX Spectrum qui est plus proche de l’original. Tous les goûts sont dans la nature, non ? 🙂

Tiens, les rolling releases sont revenues à la mode ?!

dimanche 8 janvier 2023 à 15:55

Cela fait longtemps que je ne commente plus l’actualité des distributions, mis à part en parlant dans les billets « en vrac' » de la dernière éja… mentale, euh la dernière production inutile qui tiendra 6 mois avant d’être abandonnée en rase campagne.

La mode est cyclique et le meilleur moyen d’être à la mode est d’aller en contre sens de celle-ci. Dans l’univers des distributions GNU/Linux, il y a deux mondes : celui des fixed releases et celui des rolling releases.

Dans le premier, des versions qui se veulent stables sortent à intervalles réguliers, avec un cycle allant de 3 mois à 2 ans. Dans le second, on installe la distribution et elle se met à jour au fil du temps. C’est ainsi que mon installation d’Archlinux mise en place avec feu Anarchy Linux approche doucement de ses 5 ans.

Le monde des rolling est déjà assez chargé. On trouve, liste non exhaustive :

Le monde Archlinux

Le monde Gentoo

Le monde OpenSuSE

Le fourre-tout

Soit un total de 15 projets. Rien que cela. Mais une annonce récente sur Distrowatch va permettre de faire gonfler ce total. C’est l’arrivée de la OpenMandriva ROME, pour Rolling OpenMandriva Edition ?

Encore une rolling release me direz-vous… Mais elle est différente, car elle utilise des paquets au format RPM – comme le duo OpenSuSE Tumbleweed et Gecko Linux Rolling – mais elle emploie aussi le compilateur Clang au lieu de gcc pour compiler tous les logiciels, noyau compris.

Est-ce que cela justifie une nouvelle rolling release ? Est-ce que les mainteneurs de la distributions préfère ce modèle pour ne plus s’encombrer d’une publication en fixed release qui est assez chronophage ?

Je dois dire que je n’ai pas installé le projet dans une machine virtuelle, n’étant pas fan d’OpenMandriva à la base. Mais pour les quelques dizaines de personnes – avec du vent dans le dos ? – qui seront intéressées, ce projet en vaut la peine.

Décidément, l’espoir de ne plus voir les projets de distributions se multiplier comme des bactéries dans un milieu de culture est et restera vain… Dommage.